Mourgues_Moyen Niger_1933.pdf - ECliS

iWflff
ta tradition des sédentaires sonpï attribua
ces installations à, leurs angêtrej ; la régression
économique et la ruine de cette région seraient
dona postérieures au xvf siècle, époque de $a
conquête marocaine sous le commandement de
Pjapuder Pacha,
Les souvenirs sont plus vjvaces sur le fleuve,
et les indigènes affirment arec certitude qu'à
l'emplacement du poste de Rharous existait une
ville importante, s*étendant sur plusieurs JsXiomètres,
au temps de l'apogée des Askia de Gao,
alors que l'empire songaï très policé bénéficiait
d'un© agriculture développée
et de son eprolUaire,
l'élevage, puisque l'armée songaï employa contre
l'armé© marocaine le stratagème qui çonsisr
tait à se faire précéder d'un important troupeau
de bovidés, stratagème qui, en présence des aiv
mes à feu, tourna malheureusement contre, ses
instigateurs.
A Rharous existe le même gisement de débris
de poterie? avec les vernis ne
que connaissent
plus les descendants rétrogrades des potier^ de
l'époque,
ftans li? foullfet peu profondes (l mltrè^ m-
fr^pirlsei :fÉf- lill pouf édiiier î$$ fondations fer
iÉiment$ admMstiPatif s> furent mis à
jou* dis
sjpt!e&@sj
d©nt la position eonfame te eoutume
fétichiste de la mise en terre sous, h foyer la*'"
mliai j or si les empirtars sonpï furent islaïni-
-«§# 'â'&gi&g terne heure» ié peuple était r§sj|
lBn^temps fétichiste,
ftli -âm fsorpt avaient été fmfouk des n|rles
ie «pp?ti? êm feipwx.#&< enivre dont les rudiments,
très o$yd# liaient ineonservablei, des
fQtmïm\-m t*l§ £on toi qui un wnis
portent
cui| Indélébile et ont été certainement faites m
tâw, Mm présentent une variété de forme! et de
dessins inoonuuf d#§ potiers actuels. L.a %mv§ est
fine et mieux cuite, les objets sont plus légers