Rapport de stage ouvrier / chantier - Le réseau @archi.fr

Pour choisir mon stage ouvrier j’ai voulu faire attention à deux critères différents :
d’un côté, j’ai essayé qu’il puisse faire partie de mon été, et d’un autre je voulais un travail
en relation directe avec la maçonnerie car, je pense, je n’aurai plus beaucoup d’autre
possibilités d’apprendre un métier que je juge indispensable de connaître pour un architecte.
Pour cela, j’ai demandé au maître maçon qui travaillait dans un chantier situé dans
le village où habitent mes grands-parents, en Espagne, près de ma famille. Les références
que j’avais de ce maître maçon étaient bonnes : il est connu dans la région par son savoirfaire,
son amour pour le métier et, plus concrètement, son bon travail avec la pierre. Il
travaillait dans un chantier d’élargissement d’une auberge rurale, chantier après lequel il
allait se déplacer au village d’à côté pour construire une nouvelle toiture pour une maison.
J’ai choisi donc les dates au milieu pour voir les deux chantiers. Le maître maçon, M.
Evaristo Luna, n’a posé aucun problème et m’a engagé avec un sourire.
M. Luna est le frère ainé –il a soixante ans- d’une société, les « Hermanos Luna »,
composé par les deux frères ainés de la famille. Ils apprirent le métier de son père, mais
aucun des deux n’a eu des enfants à qui enseigner à son tour. Ils travaillent donc ensemble
pour les grands projets et séparés pour les petits travaux. Chacun d’entre eux a un aidemaçon
avec lui. Celui d’Evaristo est un roumain d’environ quarante ans appelé Jorge.
Cet aide-maçon est en Espagne apprenant le métier depuis seulement deux ans, mais sa
robustesse lui permet d’accomplir les taches que le chef n’arrive pas à faire à cause bien
de son âge, bien de sa taille.