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PSC 4-03 - bei der Föderation der Schweizer Psychologinnen und ...

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gues (AVP) pour échanger leurs expériences<br />

et débattre de questions de fond<br />

liés à la psychologie d’urgence. Ce<br />

noyau dur constituera la commission de<br />

psychologie d’urgence de l’AVP, créée<br />

en janvier 2001. Mme Gachet s’investit<br />

dans les différents projets lancés par<br />

cette commission, comme le réseau<br />

cantonal de débriefeurs ou la cellule<br />

AVP-Police (voir article en page 37).<br />

En juin 2001, le Département vaudois<br />

de la formation et de la jeunesse, préoccupé<br />

par une série de drames survenus<br />

en milieu scolaire, décide de faire<br />

établir un concept d’aide psychologique<br />

d’urgence destiné à tous les établissements<br />

scolaires du canton. Carol Gachet<br />

est mandatée pour réaliser ce projet.<br />

Elle crée un Groupe ressource d’accompagnement<br />

et de formation en cas<br />

Questions<br />

fréquentes<br />

Psychologue spécialiste en psychothérapie<br />

FSP, je travaille par délégation<br />

depuis assez longtemps en compagnie<br />

de trois collègues. Le psychiatre, dans<br />

le cabinet duquel se déroulent les thérapies,<br />

nous demande 40 francs l’heure<br />

– soit environ la moitié du tarif – en<br />

tant que «contribution à ses charges».<br />

Cette manière de faire est-elle courante,<br />

légale?<br />

Je vous remercie d’avoir posé cette<br />

question qui ne me surprend guère, car<br />

de tels «cas» sont assez courants. Selon<br />

la jurisprudence, les conditions de<br />

la psychothérapie déléguée (PD) sont<br />

les suivantes: les séances ont lieu dans<br />

les locaux du médecin (le numéro de la<br />

maison doit au moins être le même);<br />

la personne travaillant par délégation<br />

est engagée sur la base d’un contrat<br />

écrit ou d’un mandat; elle bénéficie<br />

d’une assurance-accidents et son activité<br />

est soumise au paiement des cotisations<br />

AVS; elle agit sous la surveillance<br />

et la responsabilité du médecin qui<br />

a c t u a l i t é s F S P<br />

a c t u a l i t é s F S P<br />

d’incident critique (GRAFIC). Celui-ci<br />

a pour tâche de conseiller et de former<br />

les professionnels de la santé à l’intérieur<br />

de chaque école, afin qu’ils puissent<br />

intervenir et former une cellule de<br />

crise s’il se produit un événement traumatique<br />

tel que suicide, homicide ou<br />

agression brutale. Carol Gachet consacre<br />

40% de son temps de travail au<br />

projet GRAFIC, dont elle est la coordinatrice.<br />

Un monde sans maltraitance<br />

Mme Gachet réfléchit actuellement à la<br />

manière d’agir encore plus en amont au<br />

niveau de la prévention et d’aller ainsi<br />

vers un idéal de «monde sans maltraitance».<br />

Avec son mari, éducateur spécialisé,<br />

elle élabore un cours sur la<br />

bientraitance, qui s’adressera aux pro-<br />

délègue, ce qui implique des séances<br />

régulières consacrées au diagnostic, au<br />

déroulement des thérapies, etc.<br />

La question de l’indemnisation n’est<br />

pas réglée juridiquement. Il existe des<br />

exemples réjouissants de médecins qui<br />

ne déduisent que les frais effectifs.<br />

Mais il existe aussi des «profiteurs»<br />

qui s’assurent une véritable rente sur le<br />

dos du psychologue. Je pense toutefois<br />

que la majorité des médecins sont corrects.<br />

A mon avis, la somme de 40 francs que<br />

vous mentionnez n’est pas raisonnable.<br />

Dans son numéro 50/2002, le Bulletin<br />

des médecins suisses a publié les réflexions<br />

communes des associations de<br />

psychiatres concernant l’avenir de la<br />

PD. «Afin d’éviter tous les abus liés à<br />

ce mode de traitement », écrivent-elles,<br />

les règles devraient «spécifier clairement<br />

que la délégation d’une prestation<br />

ne doit pas être lucrative pour le<br />

psychiatre délégant.» Il serait bon que<br />

ces associations imposent une telle<br />

vision à leurs membres. Cela ne règlerait<br />

toutefois pas le cas des médecins<br />

non affiliés à l’une d’elles.<br />

Parmi les «profiteurs» mentionnés plus<br />

haut, certains n’assument même pas<br />

leur responsabilité, mais ne font que<br />

mettre leur nom à disposition. Ces élé-<br />

fessionnels du milieu psychosocial. «Il<br />

y a énormément à faire dans ce domaine.<br />

En matière d’éducation, nous sommes<br />

passés de l’enfant sous terreur à<br />

l’enfant-roi, et les parents d’aujourd’hui<br />

– dont je suis – ont besoin de repères<br />

pour être ou devenir des parents<br />

bien-traitants.»<br />

En attendant d’investir cette nouvelle<br />

citadelle, Carol Gachet continue par<br />

ailleurs à donner plusieurs cours de formation.<br />

Ceux-ci portent sur les abus<br />

sexuels, la maltraitance et le débriefing,<br />

mais également sur la communication,<br />

qu’elle soit verbale ou non verbale, et<br />

les techniques d’entretien.<br />

Jane-Lise Schneeberger<br />

Site Internet : www.fairelepas.ch<br />

ments montrent combien le système de<br />

la PD est insatisfaisant pour des professionnels<br />

au bénéfice d’une formation<br />

scientifique de base et qui ont consacré<br />

plusieurs années à leur formation postgraduée<br />

en psychothérapie. La FSP<br />

considère que la PD est une sorte de<br />

«nécessité provisoire». Nous ne la recommandons<br />

qu’aux psychologues qui<br />

suivent une formation postgraduée ou<br />

font leurs premiers pas dans la vie<br />

professionnelle. Nous estimons qu’une<br />

activité de «personnel médical auxiliaire»<br />

est de toute manière indigne et<br />

inacceptable à la longue pour des psychologues<br />

spécialistes qualifiés.<br />

Je ne puis que vous conseiller d’évaluer<br />

le prix que vous êtes prêt à payer pour<br />

que vos prestations soient remboursées<br />

par l’assurance de base. Si vous ne<br />

voyez pas d’autre issue, reportez-vous à<br />

ce qui a été dit plus haut et mettez-vous<br />

à la recherche d’un médecin délégant<br />

honnête et correct. A cela s’ajoute le<br />

fait que des réseaux de type HMO vont<br />

à l’avenir jouer un rôle important pour<br />

les caisses-maladie. Il pourrait s’avérer<br />

intéressant de participer aujourd’hui à<br />

leur mise en place avec des médecins<br />

généralistes et des spécialistes.<br />

Daniel Habegger, secrétaire général

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