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CROCODILES<br />
Par Grégory SMETS & Hélène TAVERNIER<br />
“Neon Jesus” quel titre pour commencer à se<br />
faire connaître, sortit par CROCODILES il y a tout<br />
juste deux ans. Déjà deux albums et le tout<br />
dernier Sleep For Ever met les choses bien à plat.<br />
Cette association post-punk – garage sous fond de<br />
psychédélisme arrive à garder sa fraîcheur.<br />
Débarrassez-vous de vos contraintes ténébreuses,<br />
CROCODILES est là pour y remédier !<br />
Il y a deux ans vous avez sorti un single dont le titre phare est<br />
"Neon Jesus". C'était osé et un peu kamikaze, non, de faire<br />
juste un seul morceau.<br />
Brandon Welchez : On avait hâte de tourner, et on ne peut pas tourner<br />
si on a rien à vendre (si personne ne vous finance). “Neon Jesus” est<br />
la première chanson que nous avons écrite et nous l'avons enregistrée<br />
dès qu'elle a été faite. La guitare et la voix sont les deux seules touches<br />
humaines, tout le reste a été fait par ordinateur. Comme on avait rien<br />
à mettre sur la face B, on a pensé que ce serait intéressant de ne<br />
garder que la partie électronique et d'enlever la partie “humaine”. Je<br />
suppose qu'on aurait pu faire une cover ou quelque chose comme ça<br />
mais on s'est dit que ça c'était plus intéressant.<br />
Beaucoup de choses se sont passées depuis la sortie de votre<br />
EP chez Zoo Music il y a deux ans. (ressorti en Europe chez<br />
Hell, Yes Records). Vous en êtes contents pour le moment <br />
Oui nous sommes contents de là où nous en sommes arrivés après<br />
ces deux années. Même si on est pas encore là où on voudrait être.<br />
Est-ce que Fat Possum Records vous propose plus de choses<br />
que certains labels que vous avez déjà contactés <br />
14 • 147 JANVIER/FEVRIER <strong>2011</strong><br />
Nous n'avons pas beaucoup d'expérience en matière de label, alors<br />
pas grand-chose à comparer. Ceci dit, dans l'ensemble ça a été<br />
agréable de travailler avec eux. Ce sont des gens sympas et tout<br />
semble assez efficace.<br />
Pensez-vous que L.A. soit une ville surprenante en matière de<br />
richesse musicale ou pensez-vous au contraire qu'il ne s’y passe<br />
plus rien de véritablement intéressant <br />
Nous ne vivons pas à L.A. Personnellement, je hais cette ville. J'adore<br />
mes amis, et il y a de bons groupes qui viennent de là-bas, mais la ville<br />
en soi est merdique.<br />
Que pouvez-vous dire de la relation entre vous et votre label <br />
Pensez-vous qu'ils vous soutiennent dans ce que vous faites <br />
Oui, ils nous ont bien aidés. Personne ne donne d'argent pour rien, je<br />
veux dire gratuitement, ça c'est un mythe dans le monde de la<br />
musique, mais ils sont très généreux, ils nous prêtent de l'argent que<br />
nous remboursons.<br />
Pourriez-vous nous expliquer votre histoire avant<br />
CROCODILES <br />
Charles et moi avons joué dans à peu près un millier de groupes<br />
ensemble; des groupes punk les plus bruyants et déjantés à des<br />
groupes super doux et mélodiques. Rien ne nous a satisfait à 100%<br />
cependant, alors on a décidé de tout plaquer pour commencer ça.<br />
Vous êtes à la recherche d'émotions plus fortes, ou de plus de<br />
bonheur dans votre musique <br />
Tout le monde cherche le bonheur, nous aussi.<br />
Vos textes parlent-ils de thèmes comme la vie, les gens, le<br />
temps... <br />
Principalement ce sont des chansons d'amour et de haine.<br />
Qu'aimeriez-vous que l'on dise de CROCODILES <br />
Les gens disent beaucoup de choses, tout le temps, sur CROCODILES,<br />
généralement négativement et de façon anonyme !<br />
MERCREDI 23 FEVRIER Tourcoing [59] GRAND MIX<br />
MERCREDI 23 MARS Bruxelles [B] AB