BIBLIOGRAPHIE HIPPIQUE - Centre de documentation équestre

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compagnie, à l'enseigne de Hugo
Grotius, 1750.
Pet. in-8° comprenant 4 f ts non pag.
pour le titre orné d'une jolie vignette,
une dédicace d'Antoine van Dole à S. E.
Monsieur de Grovestins, Grand-Ecuyer
de S. A. S. Monseigneur le Prince
d'Orange et de Nassau, et celle de Lafosse
au Prince Charles de Lorraine, IV p.
pour la préface et 24 p. de t., avec la
même pl. qu'à l'éd 0 " précédente.
Traité des accidens qui arrivent
dans le sabot du Cheval, avec un
supplément sur le Traité de la maladie
de la Morve qui a été imprimé
en 1749, avec une dissertation sur
la manière la plus avantageuse de
ferrer, enrichi de Planches anatomiques.
1754. Sans nom d'auteur
ni d*éditeur.
Broch. in-8° de vi-89 p. avec 5 pl.
h. t. Cette brochure contient aussi la
Description de la machine à couper la
queue du cheval, inventée par M. Berthelay,
médecin anglois (lisez Bartlet) (1).
Observations et découvertes faites
sur des Chevaux, avec une nouvelle
pratique sur la ferrure, par le Sieur
Lafosse, Maréchal des Petites Ecuries
du Roi. Avec des figures en
taille-douce. Paris, che\ Hocher e an
le jeune, 1754.
1 vol. in-8° de 125 p., plus 2 f ,s non
pag. pour l'approbation, le privilège et
les errata. Avec 4 pl. h. t.
Même ouvrage, même Ed on avec
un Supplément, de la p. 125 à la p.
12g, à la Nouvelle pratique de ferrer
les Chevaux.
Cet ouvrage contient des Observations
sur Vanatomie et les boiteries du pied; la
suite des expériences ur la Morve ; la
manière d'arrêter les hémorrhagies; la
Méthode de ferrer les chevaux afin de les
rendre fermes sur le pavé et des notes
traduites d'auteurs anglais, Bracken et
Bartlet. au sujet du Traité sur la morve.
Dans presque tous les exemplaires, on
a relié à la suite le Traité sur le véritable
siège de la Morve, paru en 1749 et
décrit plus haut.
La Nouvelle pratique de ferrer les Chevaux,
qui comprend les p. 89 à 136, a été
réimprimée à part par le même éditeur
en 1756.
Deux ans plus tard, parut l'éd on suivante
:
(1) Voy. Dupuy-Demportes.
Nouvelle pratique de ferrer les
Chevaux afin de les rendre fermes
sur le pavé sec, de rétablir les mauvais
pieds & conserver les jambes.
Avec un détail des abus qui se commettent
dans la Marechaîlerie. Par
le Sieur Lafosse, Maréchal des
Petites Ecuries du Roi. Nouvelle
Edition, augmentée. Paris, che%
Guillaume Despre\ et che\ Hochereau
Vaine, 1758.
1 vol. in-8° de 4 f ts non pag. pour le
titre, la Préface, l'approbation et le privilège
et 95 p. avec 3 pl. se dépliant, les
deux premières, dont une nouvelle, contenant
les fig. de fers et la 3 e les fig. delà
Musaraigne et du Lycoperdon.
Cette éd on ,fort rare, esttrèsintéressante
par les additions du texte, mais aussi
par la nouvelle pl. ajoutée. Elle comprend,
sous le nom de fer en croissant
incrusté, le germe de la ferrure Charlier
(voy. ce nom). Elle a d'ailleurs été reproduitedansle
Guide du Maréchal de Lafosse
fils.
La maréchalerie française doit beaucoup
à Lafosse. Reprenant en partie les
principes de Fiaschi dont il ne semble
cependant pas avoir connu l'ouvrage (1),
il déclara qu'il ne fallait pas parer la sole,,
qu'il était nécessaire de faire porter la
fourchette sur le sol, de supprimer les
crampons et d'amincir les éponges. C'est
à tort qu'on a prétendu que sa réforme
se bornait à l'invention du fer à croissant
ou à éponges tronquées. Il est vrai que
dans le chap. Manière de ferrer, il dit
qu'après avoir abattu la muraille à l'ordinaire,
on applique un fer à croissant ou
demi-lune, mais il ajoute •< un peu plus
« long pour ceux qui ont la muraille fai-
« ble a-; et enfin, dans le petit supplément,
de la p. 125 à la p. 129, ajouté,
dans la même éd on , à la Nouvelle Pratique
de ferrer les chevaux, il dit que « pour
« contenter les maréchaux, il ferre plus
« long à éponge mince, mais toujours de
■ manière que la fourchette porte à
« terre >.
C'est donc bien à Lafosse qu'on doit
une ferrure rationnelle, abandonnée après
lui, reprise de nos jours avec succès par
le vétérinaire de la Comp ie des Omnibus.
M. Poret (2), utilisée dans l'armée et
malheureusement trop méconnue encore
(1) « Je m'étonne, dit-il, qu'on ne s'en soit
« pas avisé plus tôt et j'ai encore de la peine
« à me persuader que j'en sois l'inventeur. »
(2) Voy. Lavalard, Le Cheval dans ses rapports
avec l'économie rurale et les industries de
transport. Tome I, p. 448 et suiv.