Téléchargez le Rapport annuel 2008 - Nexity

ANALYSE
IMMOBILIER
POURQUOI LA FRANCE EST-ELLE
UN PAYS À PART
L’IMMOBILIER FRANÇAIS REPOSE SUR DES FONDAMENTAUX SOLIDES ET POURRAIT
S’ENGAGER DANS LA REPRISE AVANT LES AUTRES PAYS.
1. PAS DE BAISSE MASSIVE DES PRIX
base 100 au
1 er trimestre
1996
300
250
200
150
Évolution des prix des appartements neufs
100
1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
Indice France
(source Meedat
– prix au m 2
rebasé 100 au
1 er trimestre
1996)
Indice
Royaume-Uni
(source Halifax
– rebasé 100 au
1 er trimestre
1996)
La France n’a pas connu, en
2008, une baisse massive des prix
mais un réajustement, surtout
dans l’ancien qui devrait continuer
de baisser en 2009 (entre 6 % et
10 %). Les prix dans le neuf se
sont stabilisés. Aujourd’hui, en
France, il faut en moyenne 3,6 ans
de revenus pour acquérir un
logement, contre 5 ans au
Royaume-Uni.
(source Century 21)
2. PAS DE CRISE DE STOCKS
en nombre
de logements
1 000 000
800 000
600 000
400 000
200 000
0
1 405 1 534 1 327 2 396
2004
France (source Meedat)
Logements neufs achevés invendus (2004-2008)
2005
Espagne (source BBVA)
2006
2007
5 191
> 1 million
2008
Dès les premiers signes
de ralentissement des ventes
en France, l’ensemble des
promoteurs ont immédiatement
réduit leur production afin d’éviter
la constitution de stocks.
En décembre 2008, les stocks
de logements achevés en France
représentaient 5 % de l’offre
commerciale, soit 5 191 logements.
En France, le système de la vente
en état futur d’achèvement
permet aux promoteurs de gérer
des flux de commandes et non
pas des stocks de logements.
3. UN MODE DE FINANCEMENT PRUDENT
en millions de
livres sterling
16 000
12 000
8 000
4 000
0
France
(source Banque
de France)
Royaume-Uni
(source Bank
of England)
Production mensuelle de crédits immobiliers
20 000 16 000
2003 2004 2005 2006 2007 2008
en millions
d’euros
12 000
8 000
4 000
En France, les établissements
de crédit prêtent en fonction de la
capacité de remboursement du
client et non pas en fonction de la
valeur du bien immobilier acheté.
Cette prudence a permis de limiter
les défaillances des emprunteurs
et d’éviter l’explosion de saisies.
En France, le taux de défaut sur
crédits immobiliers représente 1,1 %
des encours au 30 juin 2008, et le
nombre de saisies s’élève à environ
15 000 par an. En comparaison,
les saisies immobilières ont atteint
40 000 unités au Royaume-Uni
(en hausse de 50 % par rapport
à 2007) et 750 000 aux Etats-Unis.
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