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lyon people janvier 2015

Malheureusement, ceux qui réagissent sont traités de réactionnaires par le progressisme triomphant loué par les médias bien-pensants. Des médias alimentés par une AFP omniprésente. Quand vous lisez sur votre tablette, les applications du Monde ou du Figaro, du Parisien ou de Libération ou encore du Progrès, regardez bien, vous vous apercevrez que plus de la moitié des infos sont signées AFP. Une Agence France Presse dont les journalistes sont, pour la plupart, de vieux militants trotskistes ou leurs enfants. Des trots-kystes malheureusement cancéreux dont les métastases se diffusent insidieusement dans l’ensemble de la presse avec les conséquences que l’on imagine sur l’opinion publique et sur notre société qu’ils haïssent et ont décidé de détruire. Et si nous réagissions ! Méfions-nous cependant des démagogues populistes qui, par réaction justement, pourraient nous entraîner vers pire encore. Bonne année, quand même !

Malheureusement, ceux qui réagissent sont traités de réactionnaires
par le progressisme triomphant loué par les médias bien-pensants.
Des médias alimentés par une AFP omniprésente. Quand vous lisez
sur votre tablette, les applications du Monde ou du Figaro, du Parisien ou
de Libération ou encore du Progrès, regardez bien, vous vous apercevrez
que plus de la moitié des infos sont signées AFP. Une Agence France Presse
dont les journalistes sont, pour la plupart, de vieux militants trotskistes ou leurs
enfants. Des trots-kystes malheureusement cancéreux dont les métastases se
diffusent insidieusement dans l’ensemble de la presse avec les conséquences
que l’on imagine sur l’opinion publique et sur notre société qu’ils haïssent et
ont décidé de détruire.
Et si nous réagissions ! Méfions-nous cependant des démagogues populistes
qui, par réaction justement, pourraient nous entraîner vers pire encore.
Bonne année, quand même !

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NEWS<br />

MEGÈVE PEOPLE<br />

JULIEN DISTEL<br />

« La belle vie »<br />

pour l’enfant du pays<br />

Né à Paris le 9 octobre 1967, trois ans après son<br />

frère Laurent, Julien a passé un tiers de son<br />

enfance à Megève. Deux mois après sa naissance,<br />

il emménage dans le mazot « Anais » construit par<br />

ses parents en 1964, au Mont d’Arbois. Et dès son<br />

entrée à l’école publique, connait le régime de<br />

l’alternance : le premier trimestre à Paris, le second à<br />

Megève et retour à Paris pour la fin de l’année ! Une vie<br />

au cordeau et tous les hivers dans la neige. « Je suis tombé<br />

dedans tout petit mais maman ne m’a jamais poussé à la<br />

compét’ ». Ne pas faire reproduire son propre parcours<br />

à ses enfants, une faute de quart qu’on ne pourra<br />

reprocher à Francine Distel. C’est pour prendre le<br />

grand air « à la montagne » en raison d’un voile au<br />

poumon que ses parents l’ont emmenée à Megève<br />

pendant la guerre. La petite Parisienne ne met pas<br />

longtemps à s’acclimater. Tous les hivers, tandis que<br />

son père Jean Bréaud élève des immeubles, elle<br />

dévale les pentes du domaine skiable du village hautsavoyard.<br />

Décrochant en 1954 une médaille d’or en<br />

slalom géant aux Championnats de France, au nez et<br />

à la barbe des gens du pays… et un peu plus tard le<br />

cœur du célibataire le plus en vue de son époque, un<br />

certain Sacha Distel. C’est sur les pistes de Rochebrune<br />

qu’elle croise le regard du chanteur. Leur love story fait<br />

les gros titres de la presse magazine. Les tourtereaux<br />

souhaitaient officialiser leur union devant le maire<br />

de Megève en <strong>janvier</strong> 1963 dans la plus grande<br />

simplicité, mais à leur sortie, un tunnel de bâtons de<br />

ski les attendait sous le crépitement des flashes. Un an<br />

plus tard, sur une parcelle de terrain en contrebas des<br />

immeubles Bréaud, Sacha et Francine font construire<br />

leur chalet, délicat assemblage d’anciens mazots<br />

qui lui donnent un aspect intemporel. Les Sibuet<br />

industrialiseront le procédé 30 ans plus tard avec les<br />

Fermes de Marie. « C’est un peu prétentieux ! » s’amuse<br />

Julien, secrètement flatté de notre hardie comparaison.<br />

Si son parcours estudiantin et professionnel le ramène<br />

à Paris, il n’aura de cesse de revenir dans la station<br />

haut-savoyarde chaque hiver. Sa maitrise de marketing<br />

décrochée sur les bancs de l’ESIAE, Julien effectue son<br />

stage de fin d’études chez Quarterback, l’agence<br />

de Pierre Barthès et Denis Naegelen. Les deux<br />

champions de tennis reconvertis dans le sport business<br />

l’embauchent en 1992 et lui confient l’opérationnel<br />

de plusieurs évènements dont la Coupe d’Havas.<br />

Quand deux ans plus tard Jean-Claude Darmon<br />

lui propose d’intégrer son team, Julien saisit la balle<br />

au bond. A la clé, la gestion des partenariats de<br />

l’Equipe de France de Football, du PSG et de l’OL. Il<br />

a gardé un souvenir impérissable de la soirée de non<br />

qualification des Bleus pour la Coupe du Monde 1994<br />

mais conserve un excellent souvenir de Bernard<br />

Lacombe et de Jean-Michel Aulas, côtoyés durant<br />

cette période. Un an après avoir traversé l’Atlantique<br />

en compagnie des principaux sponsors de l’Equipe de<br />

France pour assister à la finale remportée par le Brésil<br />

aux tirs au but contre l’Italie, il délaisse les terrains<br />

de foot pour le karting indoor. Son ami Stéphane<br />

Choisy-Bourgade lui propose de s’associer avec lui,<br />

son frère et l’ancien champion de F1 René Arnoux.<br />

Leur concept : amener le kart dans Paris avec un<br />

produit haut de gamme tourné vers l’évènementiel<br />

d’entreprise. « On a plongé dans l’inconnu ! » se<br />

souvient Julien. Deux circuits sortent de terre Porte de<br />

la Villette et à Thiais (Orly), puis Aix en Provence dont<br />

Laurent Distel prendra la direction, et Lyon-Vénissieux<br />

(avec le rachat de Planète Karting à Pierre-Yves<br />

Chevallier). Douze ans à pleine gomme, avant de<br />

décider d’abaisser le drapeau à damier.<br />

Balles neuves<br />

Ras-le-bol de Paris. Sentant l’essoufflement du concept,<br />

Julien Distel rapatrie son épouse mauricienne Ludmilla<br />

et leurs enfants Ylan et Maé (respectivement 9 et 6<br />

ans aujourd’hui) à Megève. Nous sommes en 2007,<br />

et l’aventure de l’agence MCM (Megève Chalet<br />

Management) peut commencer. Julien entame cet<br />

hiver sa 5 ème saison en solo et joue les nounous pour<br />

une clientèle française et internationale fortunée. Il ne<br />

connaît pas la chanson, mais son patronyme est<br />

Son objet fétiche trône dans son bureau<br />

« Cette harpe de la fin du XVIII e a<br />

appartenu à ma grand-mère maternelle, Marcelle Bréaud.<br />

J’adore la musique mais je ne suis pas musicien »<br />

Hook. Son siamois<br />

de deux ans.<br />

De grands yeux bleus<br />

et une patience infinie<br />

L’inauguration<br />

de Kart’in Lyon en 2002<br />

Voilà ce que nous<br />

en disions dans Lyon<br />

People à l’époque :<br />

« René Arnoux a fait<br />

le déplacement en<br />

compagnie de Laurent<br />

et Julien Distel. Les fils<br />

de Sacha sont en effet<br />

actionnaires des circuits<br />

indoor aux côtés du pilote<br />

de F1. De joyeux lurons<br />

en vérité ! »<br />

Laurent, Julien Distel et René Arnoux<br />

Julien et ses deux enfants<br />

Ylan et Maé<br />

22<br />

Lyon<strong>people</strong> / Janvier <strong>2015</strong>

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