ELECTROui - IFEA

A)L’OUI informe
1)Activités de l’OUI ces derniers temps
a)Les visites
-6 mars 2002 : « Les hauts de Kartal ».
Cette visite nous a permis d’observer l’évolution de l’ancien noyau villageois de Yakacık, en
pleines transformations, et de monter sur les pentes de l’Aydos dağı (ancien mont Aedos)
point culminant de l’arrondissement d’Istanbul, à plus de 500 m d’altitude. Réduit à la portion
congrue après la création des arrondissements de Maltepe, de Tuzla et de Sultanbeyli, Kartal,
admirablement situé en bord de la Marmara, face aux Iles-des-Princes constitue un laboratoire
passionnant des mutations récentes qui ont affecté Istanbul. Espace de villégiature des
minoritaires jusque dans les années 1960, Yakacık est devenue une marge active de la
mégapole, où poussent sans coordination aucune, coopératives, cités privées et apartkondu ;
le tissu ancien résiduel, se dégradant ou disparaissant entièrement.
-18 avril 2002 : « Istanbul et la mer : complexes portuaires, circulation maritime
internationale et urbanisation ».
Sortie sur le Bosphore, de Perşembe Pazarı (les quais de Galata, sur la Corne d’Or), à
Tarabya, l’ancienne Therapia, dans l’arrondissement de Sarıyer, bien au-delà du second pont
sur le Bosphore. Ce fut une occasion pour les participants à l’école doctorale (voir plus bas)
de prendre la mesure d’Istanbul, du point de vue privilégié du Bosphore, vaste bras de mer
coupant en deux la mégapole, sur plus de 30 km, du sud au nord.
-23 avril 2002 : « La muraille terrestre ».
Visite organisée dans le cadre de l’école doctorale-IISMM (voir plus bas). D’Ayvansaray à
Yedikule, avec des arrêts à Belgradkapı, Silivrikapı, Mevlanakapı, Topkapı et Edirnekapı, il
nous a été donné de relire ce fascinant monument linéaire et les usages et réinvestissements
parfois surprenants dont il est l’objet. Aux restaurations violentes et ponctuelles font écho des
détériorations inquiétantes, sans aucune logique d’aménagement globale. Au-delà de ce
« cas » passionnant, le sort de la muraille terrestre donne l’occasion de réfléchir aux modalités
de construction du patrimoine urbain, aujourd’hui.
b)L’école doctorale de l’IISMM (EHESS) : « La ville méditerranéenne au XIXème et XXème
siècles ».
Du 17 au 24 avril l’IFEA a accueilli une école doctorale franco-turque, initiée par l’IISMM
EHESS), que nous avions annoncée dans une de nos lettres précédentes. 20 doctorants inscrits
dans des universités françaises et turques, de provenances disciplinaires variées se sont
retrouvé à l’IFEA, « encadrés » par des enseignants et chercheurs de disciplines différentes.
Pour tous renseignements, contactez Özgür Türesay : turesayozgur@hotmail.com
c)La documentation
-L’archivage de photos se poursuit… et l’acquisition de documents aussi.
-Inventaire des plans « ARCHITECTURE » de l’OUI- (J.-F. Bernard, merci à lui), 02/04/02.
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