Une utilisation non monotone du calcul propositionnel clas - Laurent ...
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Preuve : Par l'exclusion mutuelle portant sur les éléments de N dans ψ, il ne peut exister un modèle<br />
de ψ ∧ C qui ne soit un modèle de S(ψ,C,0), sauf à contredire la définition de R(ψ,C,0)<br />
= {n ∈ N ⏐ ψ ∧ C ∧ n ∈ SL}. Donc ψ ∧ C ⏐= S(ψ,C,0), et ψ ∧ C ⏐- S(ψ,C,0), et ψ ∧ C ⏐- ψ ∧ C ∧ S(ψ,C,<br />
0) ⏐- F.<br />
3.1. Lien entre ⏐~ψ,C,i et l'ab<strong>du</strong>ction<br />
Un cas limite remarquable est celui ou Imax(ψ,C) = ⏐A(C)⏐. Les conséquences caractéristiques des<br />
exemples sélectionnés contiennent alors celles <strong>du</strong> contexte :<br />
∀ n ∈ R(ψ,C,⏐A(C)⏐), A(C) χ A(ψ ∧ n)<br />
(Par définition de R(ψ,C,⏐A(C)⏐): {n∈N ⏐ ψ ∧ n ∈ SL et ⏐A(ψ ∧ n) ↔ A(C)⏐=⏐A(C)⏐}).<br />
Il n'est pas possible toutefois d'en dé<strong>du</strong>ire que les exemples sélectionnés impliquent logiquement le<br />
contexte, ce qui correspondrait à un mécanisme d'ab<strong>du</strong>ction vrai. Cette propriété est cependant<br />
atteinte dans un cas particulier utile : celui où le contexte C est équivalent à l'ensemble de ses<br />
théorèmes caractéristiques :<br />
Propriété : si Imax= ⏐A(C)⏐, et A(C) Η C : ∀ n ∈ R(ψ,C,⏐A(C)⏐), ψ ∧ n ⏐- C<br />
Preuve : Th(ψ ∧ n) contient A(ψ ∧ n) qui contient A(C).<br />
Sous les conditions ci dessus, R(ψ,C,⏐A(C)⏐) contient l'ensemble des exemples décrits par ψ qui<br />
impliquent C pour la relation <strong>clas</strong>sique d'inférabilité. Lorsqu'elle est définie, la relation d'inférabilité<br />
⏐~ψ,C,⏐A(C)⏐ repose donc sur un mécanisme d'ab<strong>du</strong>ction. Noter que la situation A(C) ⏐− C est<br />
fréquente en pratique. Lorsque AL est l'ensemble des formules ré<strong>du</strong>ites à un unique littéral, un<br />
contexte présenté sous la forme C = p1 ∧ p 2 … ∧ p n possède cette propriété.<br />
Plus le rang i grandit, pour ψ et C donnés, plus le nombre de théorèmes est susceptible d'augmenter.<br />
(Cette condition est vérifiée même pour i > Imax(ψ,C) s'il existe : S(ψ,C,i) = false, et toute<br />
formule est un théorème).<br />
Dans certains cas, Thψ,C,0(ψ) = Th(ψ ∧ C) est vide. Alors, si Thψ,C,⏐A(C)⏐(ψ) ≠ ∨, il existe une<br />
plus petite valeur de i ∈[0,⏐A(C)⏐] pour laquelle Thψ,C,i(ψ) ≠ ∨. Nous appelons cette valeur de i :<br />
Imin(ψ,C).<br />
Les nombres Imin et Imax sont caractéristiques. Imin est le rang de la plus "forte" relation<br />
d'inférabilité pour laquelle il est possible de dé<strong>du</strong>ire quelque chose de ψ dans le contexte C, Imax<br />
est le rang de la relation d'inférabilité qui permet de dé<strong>du</strong>ire le plus grand nombre de théorèmes<br />
"significatifs". Pour récapituler, on dispose de<br />
⏐~ψ,C,0<br />
⏐~ψ,C,Imin<br />
⏐~ψ,C,Imax<br />
inférence <strong>clas</strong>sique<br />
donne les premiers théorèmes (les plus forts)<br />
donne tous les théorèmes