Une utilisation non monotone du calcul propositionnel clas - Laurent ...
Une utilisation non monotone du calcul propositionnel clas - Laurent ...
Une utilisation non monotone du calcul propositionnel clas - Laurent ...
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
⏐~ψ,C,⏐A(C)⏐<br />
inférence "ab<strong>du</strong>ctive" (<strong>non</strong> toujours atteinte)<br />
3.2. Utilisation des ⏐~ψ,C,i pour le diagnostic<br />
Le système logique que nous avons décrit peut être utilisé dans une optique de diagnostic. Dans ce<br />
cas, l'objectif est de compléter progressivement le contexte jusqu'à ce qu'une <strong>clas</strong>se de référence<br />
devienne de cardinal un. Le contexte permet alors d'identifier un exemple de manière <strong>non</strong> ambiguë,<br />
pour un rang donné.<br />
Définition : Un contexte C ∈ SL est dit <strong>non</strong> ambigu pour ψ ∈ BL ssi<br />
∃ i∈[0,⏐A(C)⏐] tel que ⏐R(ψ,C,i)⏐ = 1<br />
Plus il existe i proche de 0 tel que ⏐R(ψ,C,i)⏐ = 1, plus le caractère <strong>non</strong> ambigu de C est fort. Le cas<br />
extrême ou ⏐R(ψ,C,0)⏐ = 1 peut se pro<strong>du</strong>ire : dans ce cas, tous les exemples sont incompatibles avec<br />
C sauf un. Cet exemple est alors sélectionné par élimination, par dé<strong>du</strong>ction vraie.<br />
3.3. Raisonnement in<strong>du</strong>ctif<br />
<strong>Une</strong> autre <strong>utilisation</strong> possible est de raisonner à partir d'une base d'exemples pour dé<strong>du</strong>ire d'un<br />
exemple nouveau des propriétés <strong>non</strong> observées. L'approche présentée ici permet de fonctionner<br />
correctement dans un cadre déterministe, où l'on espère que les propriétés logiques des exemples<br />
sont liées par des lois (même inconnues) et où les mêmes causes pro<strong>du</strong>isent les mêmes effets. Il ne<br />
s'agit pas d'une vision probabiliste comme celle développée dans [Craddock 93].<br />
4. Etude détaillée de l'exemple<br />
Reve<strong>non</strong>s sur la base d'exemples ψ 3 présentée plus haut. L'expression des exemples sous forme<br />
d'une disjonction de modèles partiels (aigle ∧ noir) est plus mo<strong>du</strong>laire que sous forme d'une<br />
conjonction de "règles" (autruche ⇒ gris), car elle résiste bien à l'ajout de cas nouveaux. Pour<br />
permettre la formulation des exceptions dans l’arbre d’héritage, nous devons conserver l’exclusion<br />
mutuelle sur les espèces. C’est possible, et légitime, car ce type de <strong>clas</strong>sification arbitraire est décrite<br />
par l’homme. L’exclusion sur les couleurs, où toute autre de ce type - i.e. naturelle - , est quand à elle<br />
impossible à maintenir dans la pratique (voir pour cela les exemples listés dans [Henocque 95]).<br />
0: "exclusion mutuelle entre 1, 2, 3, 4…, n… pour tout n ∈ N"<br />
1: "exclusion mutuelle entre espèces : aigle, autruche" ∧<br />
2’: true ∧ // n'est plus nécessaire<br />
3: (aigle ⇒ oiseau) ∧<br />
4: (autruche ⇒ oiseau) ∧<br />
5: (¬oiseau ∨ vole ∨ autruche) ∧<br />
6: (autruche ⇒ ¬vole) ∧ (<br />
7': 1 ∧ aigle ∧ noir ∨<br />
8': 2 ∧ aigle ∧ doré ∧ marahuté ∨<br />
9': 3 ∧ autruche ∧ gris )