25.02.2015 Views

Une utilisation non monotone du calcul propositionnel clas - Laurent ...

Une utilisation non monotone du calcul propositionnel clas - Laurent ...

Une utilisation non monotone du calcul propositionnel clas - Laurent ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

de démonstrateurs automatiques), mais facilite l'obtention de certaines propriétés, ainsi que la<br />

compréhension générale <strong>du</strong> problème. Elle permet par ailleurs de formuler les bases d'exemples<br />

comme ci avant plutôt que sous forme d'une conjonction de règles (<strong>du</strong> type<br />

"1 ⇒ (aigle ∧ noir ∧ vole ∧ oiseau)"). Nous verrons par la suite comment elle autorise la suppression<br />

d'exclusions mutuelles normalement nécessaires pour une représentation d'informations utilisable,<br />

i.e. fournissant des théorèmes utiles et pertinents.<br />

Etant donnée ψ une base d'exemples, nous notons N(ψ) l'ensemble (<strong>non</strong> vide par définition) des<br />

numéros des exemples "décrits" par ψ :<br />

Définition : ∀ ψ ∈ BL, N(ψ) = {n ∈ N ⏐ ψ ∧ n ∈ SL (est satisfiable)}.<br />

Dans notre exemple, N(ψ) = {1, 2, 3}.<br />

2.2. Théorèmes caractéristiques<br />

Pour toute formule F de L, nous considérons l'ensemble A(F) de ses théorèmes caractéristiques.<br />

Définition : ∀ F ∈ L, A(F) l'ensemble des théorèmes caractéristiques de F est :<br />

A(F) = AL ↔ Th(F)<br />

Par définition de AL, ces théorèmes sont les théorèmes atomiques, ou monolittéraux. Ce choix n'est<br />

pas le seul possible - nous aurions pu choisir comme formules caractéristiques toutes les formules à<br />

un ou deux atomes par exemple - mais est justifié par sa pertinence en pratique (l'être humain<br />

détermine assez facilement des théorèmes atomiques, mais rencontre des difficultés au delà).<br />

2.3. Contextes<br />

<strong>Une</strong> base d'exemples décrit un ensemble de situations connues, clairement distinguées puisqu'on<br />

peut les numéroter. Nous voulons définir un mode de raisonnement par lequel une situation<br />

observée, appelée contexte, caractérise de façon <strong>non</strong> <strong>monotone</strong> des ensembles d'exemples<br />

pertinents, sur lesquels on raisonne ensuite de façon <strong>clas</strong>sique.<br />

Définition : Un contexte C est une formule satisfiable de L.<br />

Exemple : supposons que vous connaissiez divers véhicules par leurs marques, couleurs, modèles<br />

etc.…. Si l'on vous dit "rouge" (c'est le contexte), vous restreignez le champ de votre connaissance à<br />

l'ensemble des véhicules rouges (ce processus n'est pas purement dé<strong>du</strong>ctif), pour ensuite dé<strong>du</strong>ire (ici<br />

véritablement) "camion" si les seuls véhicules rouges connus par vous en sont.<br />

2.4. Classes de référence<br />

Etant donnés un contexte C, et ψ une base d'exemples, nous caractérisons les ensembles d'exemples<br />

décrits par ψ qui sont pertinents pour C. Ces ensembles sont appelés les <strong>clas</strong>ses de référence<br />

de ψ pour C. <strong>Une</strong> <strong>clas</strong>se de référence est par définition un ensemble d'exemples compatibles

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!