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Une utilisation non monotone du calcul propositionnel clas - Laurent ...

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5.3. Raisonnement fondé sur les cas<br />

Le raisonnement fondé sur les cas est une approche <strong>du</strong> raisonnement qui procède par analogie. Un<br />

système qui l’implante (CBR : cf. [Kass et al. 88], [Golding et al. 91]) adapte un raisonnement connu<br />

réputé “assez proche” à une situation nouvelle. Le mécanisme de base est donc <strong>du</strong> type “pattern<br />

matching”, et cet aspect est présent dans notre proposition. Toutefois la ressemblance s’arrête là car<br />

les CBR ne mettent en oeuvre aucune capacité à pro<strong>du</strong>ire un raisonnement.<br />

5.4. Modèles préférentiels<br />

Les approches de la <strong>non</strong> monotonie qui utilisent des modèles préférentiels sélectionnent des<br />

interprétations dont la distance est réputée minimale avec une autre interprétation de référence<br />

([Besnard et al. 88]). Notre distance quand à elle est <strong>calcul</strong>ée par rapport à l'ensemble des<br />

théorèmes caractéristiques (atomiques ici) d'un contexte, ce qui constitue un changement de point de<br />

vue conséquent. Nous avons aussi re<strong>non</strong>cé à l’<strong>utilisation</strong> possible de la circonscription ([McCarthy<br />

80,86]) qui dans notre cas suppose l’intro<strong>du</strong>ction de propositions auxiliaires.<br />

5.5. Approches probabilistes<br />

[Craddock 93] aborde le même problème que nous <strong>du</strong> point de vue <strong>du</strong> <strong>calcul</strong> des prédicats selon une<br />

approche probabiliste. Il utilise également une numérotation des indivi<strong>du</strong>s qui est artificielle au<br />

problème de départ, ce qui donne une grande ressemblance aux deux approches. Cette similitude<br />

justifie d’ailleurs le choix <strong>du</strong> terme “<strong>clas</strong>se de référence” qui est repris de [Kyburg 83]. L’inférence<br />

<strong>non</strong> <strong>monotone</strong> décrite par [Craddock 93] repose sur des probabilités conditionnelles, alors que la<br />

notre repose sur la relation <strong>clas</strong>sique d’inférabilité.<br />

5.6. Logiques modales<br />

Ces logiques ([McDermott 82]) ne sont pas célèbres pour leur simplicité d’<strong>utilisation</strong>. Notre approche<br />

est essentiellement sémantique, et assortie de procé<strong>du</strong>res de preuve.<br />

5.7. Logique de défauts<br />

D’une manière générale les logiques de défauts ([Reiter 80]) visent à décrire par une extension<br />

appropriée au langage logique sous jacent des inférences possibles assorties d’exceptions isolées.<br />

L’objectif est implicitement d’atteindre un langage sémantiquement adéquat et mo<strong>du</strong>laire, i.e. où<br />

les règles par défaut soient isolées des déclarations d’exceptions. Pourtant, les bases de connaissances<br />

exprimées au moyen de ce type de logiques s’avèrent difficiles à maintenir, ce qui les prive<br />

d’une partie de leur intérêt ([Al-Asady et al. 93]). Nous visons également cette mo<strong>du</strong>larité mais pour<br />

des aspects qui peut être considérés comme primitifs par rapport au problème de l’héritage avec<br />

exceptions. <strong>Une</strong> recherche en cours concerne la description de défauts avec exceptions qui soient<br />

sémantiquement mo<strong>du</strong>laires, en utilisant une approche dérivée de celle présentée ici. Ces travaux<br />

pourront rapprocher notre proposition de ceux en cours dans le domaine des systèmes terminologiques,<br />

qui tendent à incorporer des défauts ([Straccia 93], [Pagdam 93]).

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