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La Vague N.4 - A3P

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PRESENTATIONS<br />

Le processus inclut les spécifications qui permettent de<br />

caractériser le produit et/ou le service de la manière la plus<br />

complète possible. Le coût est le prix de revient du produit<br />

pour le fournisseur. <strong>La</strong> connaissance des coûts permet de<br />

mieux apprécier le travail fourni à sa juste valeur et d’établir<br />

des bases solides de confiance entre partenaires. Pour les<br />

échanges, les partenaires utilisent des outils modernes de<br />

traitement des données et de communication. Des délais sont<br />

établis et maîtrisés, ainsi le temps nécessaire à la réalisation<br />

d’un produit est compatible avec les impératifs de<br />

fonctionnement. Les performances s’évaluent par la mesure<br />

des résultats, concernant les produits, leur commercialisation,<br />

les processus (main d’œuvre, matériel, matières, moyens,<br />

milieu), et la satisfaction des parties intéressées. <strong>La</strong> logistique<br />

comprend l’ensemble des méthodes et des moyens relatifs à<br />

l’organisation des approvisionnements, des manutentions, du<br />

stockage, des livraisons et d’une parfaite traçabilité. <strong>La</strong><br />

préservation représente la conformité du produit, et de ses<br />

composants, elle est assurée au cours des opérations internes<br />

jusqu’à la livraison à la destination prévue. Les partenaires,<br />

par la connaissance du produit, définissent les exigences<br />

requises et prennent toutes les précautions nécessaires pour<br />

empêcher et limiter pertes et dommages. Les documents, y<br />

compris les enregistrements pertinents nécessaires, sont<br />

définis, établis et maîtrisés en commun. <strong>La</strong> nature et l’étendue<br />

de la documentation sont adaptées et satisfont aux exigences<br />

contractuelles, légales et réglementaires ainsi qu’aux besoins<br />

et attentes des parties intéressées. <strong>La</strong> maîtrise concerne les<br />

relations privilégiées entre partenaires et la transparence de<br />

leur communication permet l’acquisition plus rapide d’une<br />

sûreté technique et d’une recherche de l’optimisation.<br />

<strong>La</strong> satisfaction est le troisième pilier du MOP. Il existe une<br />

revue régulière avec une fréquence obligatoire (au moins une<br />

fois par an) au cours de laquelle les partenaires examinent<br />

avec soin et de façon méthodique un ensemble d’éléments<br />

pendant toute la durée du transfert. L’audit du partenaire<br />

client chez le partenaire fournisseur permet d’évaluer un<br />

fournisseur, de déterminer la conformité ou la non-conformité<br />

des éléments d’un système qualité aux exigences prescrites,<br />

de déterminer l’efficacité du système qualité mis en œuvre à<br />

satisfaire aux objectifs prescrits, d’améliorer le système, de<br />

satisfaire aux exigences réglementaires, de réaliser des<br />

échanges et de sceller la collaboration entre partenaires.<br />

<strong>La</strong> pérennité du partenariat facilite : la connaissance<br />

approfondie des produits, la connaissance des sociétés, des<br />

personnes, la communication, l’efficacité et l’efficience des<br />

processus, la réactivité et la résolution de problèmes, la<br />

convivialité, la mise en place d’une stratégie et d’objectifs<br />

communs. Les partenaires identifient et respectent les<br />

réglementations liées à leurs activités. Les rôles de chacun<br />

des partenaires sont définis. Ils permettent de suivre les<br />

indicateurs de qualité d’un produit ou d’un service, choisis<br />

par chaque partie. Des communications internes et entre<br />

partenaires sont établies de façon efficace et efficiente. C’est<br />

l’optimisation de la communication qui contribue à assurer<br />

la pérennité et à améliorer les relations. L’exploitation permet<br />

de mettre en valeur le produit ou le service, de dégager un<br />

profit identifiable pour chaque partenaire. L’optimisation<br />

repose sur la collaboration établie lors d’un partenariat et<br />

facilite l’obtention des meilleures conditions nécessaires à<br />

la démarche qualité. Le partenariat a permis d’accroître les<br />

bénéfices des partenaires en augmentant leurs capacités à<br />

créer de la valeur.<br />

Les avantages du partenariat sont mesurés et apparaissent au<br />

niveau des aspects financiers, de la qualité, de la satisfaction<br />

des clients, de l’amélioration de l’efficacité et de l’efficience<br />

des processus, de l’utilisation des ressources, de la réduction<br />

des gaspillages et de la sécurité.<br />

Le MOP est un outil d’évaluation du niveau des relations entre<br />

partenaires et contribue à passer de la sous-traitance au<br />

partenariat. Le MOP est évolutif et s’enrichira grâce aux<br />

expériences de chacun. ■<br />

Xavier Monjanel<br />

x.monjanel@chemineau.com<br />

Le point de la démarche<br />

contrat<br />

Xavier Monjanel<br />

<strong>A3P</strong><br />

Le point de la démarche contrat<br />

a été établi par Xavier<br />

MONJANEL. <strong>La</strong> structure du<br />

contrat ainsi que ses liens avec<br />

le cahier des charges ont été<br />

présentés.<br />

<strong>La</strong> structure générale d’un<br />

contrat s’organise autour de<br />

dispositions générales, commerciales<br />

et pharmaceutiques.<br />

En préambule, les dispositions générales désignent les parties,<br />

notamment le pharmacien responsable, énoncent le but du<br />

contrat et donnent toute une série de définitions, telle que<br />

le cahier des charges, les matières premières, le référentiel<br />

qualité, les autorisations...<br />

Les dispositions commerciales doivent mentionner : la durée<br />

du contrat, la date d’entrée en vigueur, les règles<br />

d’approvisionnement, le prévisionnel des commandes avec<br />

les règles de reports, les pénalités éventuelles, les termes de<br />

paiement, la définition des responsabilités avec le transfert<br />

de risque et de propriété industrielle et intellectuelle, les<br />

assurances, les clauses de cessation de contrat, la juridiction...<br />

Les dispositions pharmaceutiques comme leur nom l’indique<br />

incluent les obligations techniques, réglementaires générales<br />

de chaque partie : les points relatifs à la fabrication<br />

(utilisation des matières premières, modifications des<br />

procédés…), la conformité au dossier d’autorisation de mise<br />

sur le marché, les réclamations, retrait et retraitement des<br />

lots non conformes, les audits,…<br />

Le contrat doit être rédigé avant toute fabrication. D’une<br />

manière générale, l’harmonisation du contrat et du cahier des<br />

charges spécifique à un produit devient une nécessité. A ce<br />

titre, il est intéressant de traiter le cahier des charges comme<br />

une annexe au contrat. Si le contrat est signé en premier et le<br />

cahier des charges ultérieurement, il est indispensable de<br />

préciser le lien existant entre les deux. Mais il est à noter que<br />

le contrat prévaut sur le cahier des charges en cas de litige. ■<br />

3<br />

CONFERENCES<br />

Jean-Robert LEVY<br />

Jean-robert.levy@sanofi-synthelabo.com<br />

Modèle de Contrat<br />

Qualité entre le client et<br />

le sous-traitant dans le<br />

groupe Sanofi-Synthélabo<br />

Jean-Robert LEVY<br />

SANOFI-SYNTHÉLABO<br />

Le groupe Sanofi~Synthelabo<br />

étant la résultante, comme de<br />

nombreux groupes européens,<br />

de regroupements de<br />

laboratoires pharmaceutiques,<br />

nous avons identifié l’existence<br />

de différents modèles de Contrat<br />

Qualité entre les services et/ou les filiales. Ceci pouvait<br />

conduire à travailler avec un même sous-traitant pour le<br />

compte de la même société Sanofi~Synthélabo avec des<br />

documents différents suivant le département donneur<br />

d’ordre.<br />

Nous avons donc créé un groupe de travail afin de remédier à<br />

cette situation. A l’initiative de la DQG, un groupe de travail<br />

constitué de Responsables Qualité choisis parmi les différents<br />

services représentatifs (Industriel, Recherche, OTC,<br />

Génériques) a été animé par la DQG.<br />

Après un recensement des documents existants, nous avons<br />

construit un Contrat Qualité unique, qui servira de référence<br />

aux différents utilisateurs du groupe.<br />

Ce modèle de Contrat Qualité est structuré en deux parties :<br />

• <strong>La</strong> première est le texte de base, cosigné par les<br />

représentants qualifiés du sous-traitant et du donneur<br />

d’ordre (responsable qualité et pharmaceutique si<br />

nécessaire). Les 17 articles sont énoncés ci- dessous :<br />

1°) Définition, Référentiels, 2°) Objet, 3°) Documentation,<br />

4°) Production, 5°) Changements, 6°) Système Qualité,<br />

7°) Stockage/Transport, 8°) Revue Annuelle, 9°) Archivage,<br />

10°) Réclamations, Anomalies, 11°) Rappel, 12°) Audit,<br />

13°) Stabilités, 14°) Confidentialité, 15°) Durée,<br />

16°) Divers, 17°) Approbation.<br />

L’organisation du Contrat Qualité est faite pour que cette<br />

section générale constitue un accord pérenne sur lequel il<br />

n’est pas nécessaire de faire d’actualisation.<br />

• <strong>La</strong> deuxième partie, en revanche est constituée des annexes<br />

qui pourront être mises à jour chaque fois qu’un<br />

changement le nécessitera sans qu’il y ait contradiction<br />

avec les règles de partenariat et d’enregistrement des<br />

variations.<br />

Elle comporte les renseignements en provenance du donneur<br />

d’ordre et les renseignements en provenance du sous-traitant.<br />

Ce document qualité est défini comme une annexe du contrat<br />

commercial qui lui, reprend par exemple les aspects<br />

juridiques.<br />

Nous avons insisté pour qu’un Contrat Qualité ne concerne<br />

qu’un site de production et/ou de contrôle et qu’il soit<br />

restrictif aux seuls fournisseurs et approvisionnements<br />

décrits dans le dossier d’AMM.<br />

<strong>La</strong> façon d’organiser les changements et la pratique de l’audit<br />

permettent de maintenir un bon niveau de communication<br />

entre les différents responsables et de mettre à jour les<br />

annexes du Contrat Qualité lorsque cela est nécessaire.<br />

Les annexes sont une véritable source d’informations :<br />

• Dans les annexes du donneur d’ordre il est demandé de<br />

mettre une copie des parties II B et C de l’AMM concernant<br />

la fabrication et le contrôle du produit.<br />

• Dans les annexes du sous-traitant c’est au minimum une<br />

copie du Dossier de lot de Référence qui sera joint.<br />

Ce travail est essentiel pour redéfinir et obtenir un consensus<br />

sur la trame du nouveau Contrat Qualité. Cette expérience,<br />

mise en place au sein de notre groupe, pourrait tout à fait<br />

s’appliquer dans le cadre général de la profession et des<br />

relations entre les laboratoires pharmaceutiques et les soustraitants.<br />

En ne travaillant que sur le contrat, les responsables<br />

qualité ont démontré leur capacité à améliorer l’existant et<br />

à faciliter la communication entre les partenaires. Ils ont<br />

ainsi rappelé qu’ils étaient souvent les seuls interlocuteurs<br />

techniques lors de l’initialisation, mais aussi tout au long de<br />

la vie relationnelle entre les partenaires. ■

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