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Femmes<br />
Une<br />
tenue<br />
de princesse<br />
En parlant de jeunes fil<strong>le</strong>s ou de femmes juives, <strong>le</strong><br />
Rabbi <strong>le</strong>s appelait : « Des fil<strong>le</strong>s de rois, des fil<strong>le</strong>s<br />
de Sara, Rivka, Ra’hel et Léa… » ! Avec<br />
cette définition, <strong>le</strong> Rabbi rappelait non seu<strong>le</strong>ment<br />
la grandeur de nos ancêtres mais aussi<br />
la nob<strong>le</strong>sse inhérente de chacune de nos fil<strong>le</strong>s.<br />
Le fait d’avoir comme ancêtres de si glorieuses<br />
matriarches est un privilège mais<br />
est aussi une responsabilité.<br />
Sachons nous aussi re<strong>le</strong>ver ce défi : nous<br />
ne nous habillons peut-être pas comme<br />
<strong>le</strong>s autres mais cela n’est pour nous ni un<br />
fardeau, ni une honte. Conscientes de<br />
notre va<strong>le</strong>ur, de notre rang, de nos responsabilités<br />
et du regard que <strong>le</strong>s autres portent sur nous,<br />
nous désirons donner une image digne de la fil<strong>le</strong> de<br />
Sara, Rivka, Ra’hel et Léa qui est en nous. Quels que<br />
soient <strong>le</strong>s standards de la mode, nous savons en retenir<br />
certains aspects intéressants et en rejeter tous<br />
ceux qui ne sont pas conformes aux lois de la Torah.<br />
Serions-nous fières de notre tenue si un Tsadik, un<br />
Juste venait à passer par là ? Même si tout <strong>le</strong> monde<br />
agit ainsi, nous savons bien qu’il n’est pas toujours<br />
recommandé de suivre la fou<strong>le</strong>.<br />
Prenons l’exemp<strong>le</strong> de la tête couverte. Pour certaines<br />
d’entre nous, ce ne serait une obligation que pour la<br />
Par Feiga LUBECKI<br />
synagogue. Cependant, la Hala’ha est formel<strong>le</strong> ; chaque<br />
femme qui est ou a été mariée religieusement<br />
doit se couvrir la tête. Nous avons maintenant la possibilité<br />
de mettre la perruque. L’avantage de la perruque<br />
sur <strong>le</strong> foulard est évident : nul<strong>le</strong> femme ne<br />
pensera à en<strong>le</strong>ver sa perruque dans la rue ou<br />
devant qui que ce soit ! En toute circonstance, la<br />
femme qui porte la perruque sait qu’el<strong>le</strong> est<br />
présentab<strong>le</strong>. Discrètement, el<strong>le</strong> ressent la<br />
présence de D.ieu sur ce qui lui est <strong>le</strong> plus<br />
cher : sa tête, siège de son intelligence, de ce<br />
qui la distingue de l’animal, de ce qui peut l’é<strong>le</strong>ver<br />
vers des hauteurs spirituel<strong>le</strong>s enviab<strong>le</strong>s.<br />
Nous avons maintenant à notre disposition toutes<br />
sortes de modè<strong>le</strong>s, de cou<strong>le</strong>urs, de sty<strong>le</strong>s<br />
de perruques. Certaines ne coûtent pas plus<br />
cher qu’un ou deux passages chez <strong>le</strong> coiffeur… D’autres<br />
modè<strong>le</strong>s sont un peu plus élaborés mais ont<br />
l’avantage de mieux convenir à certaines circonstances<br />
(mariage, travail de relation publique etc.)<br />
C’est avec fierté que nous conservons – de façon<br />
moderne – <strong>le</strong>s coutumes de nos ancêtres et c’est avec<br />
joie que nous suivons <strong>le</strong>s directives de la Torah, de ces<br />
Mitsvots qui nous ont été données pour notre bien à<br />
tous et dont <strong>le</strong> mérite rejaillira sur nous, nos famil<strong>le</strong>s<br />
et sur tout <strong>le</strong> peup<strong>le</strong> d’Israël. ●<br />
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