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La fréquence des accouchements gémellaires en France - Ined

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886 G. PISON, N. COUVERTFigure 6.– Évolution <strong>des</strong> taux de gémellité par âge <strong>en</strong> <strong>France</strong> depuis 1901Lecture : jusqu’à 44 ans, moy<strong>en</strong>nes mobiles sur 3 ans,à 45 ans et au-<strong>des</strong>sus, moy<strong>en</strong>nes mobiles sur 5 ans.Source : Daguet (2002).(figure 7). Elle correspond à peu près aux vingt années de plus fortefécondité, de 1946 à 1966 ; la baisse rapide du taux de gémellité qui suitfait écho à celle de la fécondité, qui a diminué à la fin <strong>des</strong> années 1960 etau début <strong>des</strong> années 1970 (figure 8). <strong>La</strong> gémellité légèrem<strong>en</strong>t plus élevée àchaque âge <strong>des</strong> années 1946 à 1966 est très probablem<strong>en</strong>t liée à la par<strong>en</strong>thèsedu baby-boom, comme nous le montrerons plus loin. Si le babyboomn’avait pas eu lieu, on peut p<strong>en</strong>ser que le taux de gémellité auraitpoursuivi la l<strong>en</strong>te baisse qu’il avait <strong>en</strong>tamée à chaque âge dans l’<strong>en</strong>tredeux-guerres,et qu’à l’échelle de l’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> <strong>accouchem<strong>en</strong>ts</strong>, au lieud’apparaître stable p<strong>en</strong>dant toute la période allant <strong>des</strong> années 1920 audébut <strong>des</strong> années 1960, il aurait décliné régulièrem<strong>en</strong>t jusqu’au creux de1972.Rev<strong>en</strong>ons maint<strong>en</strong>ant à la <strong>France</strong> anci<strong>en</strong>ne et à son taux de gémellitéde 12,5 <strong>accouchem<strong>en</strong>ts</strong> <strong>gémellaires</strong> pour mille <strong>accouchem<strong>en</strong>ts</strong> au totalpour l’<strong>en</strong>semble de la période 1700-1829 (Gutierrez et Houdaille, 1983).À même répartition par âge <strong>des</strong> mères qu’<strong>en</strong> 1985, le taux n’aurait été quede 9,4 p. 1000, soit 10 % de moins qu’au XX e siècle avec toujours la mêmerépartition (<strong>en</strong> excluant cep<strong>en</strong>dant les tr<strong>en</strong>te dernières années de fortehausse, après 1970, qui relèv<strong>en</strong>t d’un autre mécanisme comme nous le verronsà la section suivante). Si le taux de gémellité était relativem<strong>en</strong>t haut

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