,,LA PHRASELE CHIFFRE43 %“Oui”irlandaissousconditionsLesIrlandaispourraientdire“oui”autraitéeuropéendeLisbonnesiundeuxièmeréféren<strong>du</strong>métaitorganiséaprèslerejet<strong>du</strong>texteenjuin,s’ilétaitassortidegarantiesconcernantl’avortement,laneutralitémilitairedel’Irlandeoulemaintiendesoncommissaireeuropéen,selonunsondagepubliéparl’“IrishTimes”delundi.Seloncetteétudedel’institutRMBI,43pcdesélecteursvoteraient“oui”et39pc“non”àunnouveauréféren<strong>du</strong>m. (AFP)L’HISTOIREE U R O P EUnmultirécidivistedehautvolUn Norvégien de 24 ans a comparu lundi devant un tribunal en vuede son placement en détention provisoire après avoir été contrôléau volant d’un véhicule sans permis de con<strong>du</strong>ire à 61 reprises, arapporté un journal norvégien. “On lui aurait bien confisqué savoiture s’il en avait une mais le problème, c’est qu’il emprunte lesvoitures des autres”, a déclaré le chef de la police de Skien.Condamné en justice à douze reprises, le jeune homme avait étéremis en liberté en octobre. Depuis, “il a déjà réussi à être contrôlésans permis à quatre reprises”, a précisé le policier. (AFP),,Pour le moins, cela n’a pasl’air logique.BENITA FERRERO-WALDNERLa commissaire européenne a critiqué lundi leprojet de Moscou de déployer des missiles à Kaliningrad,jugeant que ce “signal” n’était “paspositif” pour la sécurité européenne. “Le président(russe Dmitri) Medvedev propose un nouveausystème de sécurité européenne et il parleen même temps <strong>du</strong> déploiement de missiles, cequi peut être considéré comme une menace.”EspagneUnnouveaucoupsérieuxportéàl’ETAw “Txeroki”, le chef militaire<strong>du</strong> groupe indépendantistebasque, a été arrêtédans le sud de la France.w C’est lui qui avait provoquéla rupture des négociationsavec l’équipe Zapatero.w Sonincarcérationvaaccélérerlesdivisionsinternes.FRANÇOIS MUSSEAUCORRESPONDANCE PARTICULIÈRE À MADRIDFruit de la bonne ententepolicière franco-espagnole,le chef militaired’ETA Garikoitz Aspiazu,dit “Txeroki”, 35 ans, aété interpellé, lundi matin, àCauterets, dans les Hautes-Pyrénées,près de Lourdes. Quelquesheures plus tard, l’ex-dirigeantetarra, Iñaki de JuanaChaos, sur qui pesait un mandatd’arrêt international, a été arrêtéà Belfast. Quelle est l’importancede ce coup de filet?“Le plus sanguinaire”Le ministère de l’Intérieur espagnolparlait lundi de l’“arrestationla plus déterminante deces dernières années”, avec lachute <strong>du</strong> chef politique LopezPeña, “Thierry” en mai. “Txerokin’était pas seulement le représentantde l’aile la plus <strong>du</strong>red’ETA, et certainement le leaderle plus sanguinaire mais c’estaussi lui qui, ces derniers temps,avait embarqué l’organisationséparatiste dans une fuite enavant de la violence pour la violence,où les perspectives politiquespassent au second plan”,souligne un spécialiste de laquestion basque.Même si les décisions au seind’ETA se prennent de façon collégiale,“Txeroki” est le principalartisan <strong>du</strong> dynamitage <strong>du</strong>cessez-le-feu décrété par ETA. Apartir de 2005, à la faveur d’unetrêve des terroristes, le gouvernementZapatero avait entaméun dialogue avec l’organisationséparatiste devant aboutir àM Des policiers de l’antiterrorisme dans le village de Cauterets, dans le sud de la France, où a été arrêté, lundi, “Txeroki”.l’abandon des armes. Chef defile des “<strong>du</strong>rs” et contraire àtoute “reddition”, “Txeroki” yétait farouchement opposé. Ils’est chargé de faire voler enéclats les négociations, en ordonnantl’attentat à l’aéroportde Madrid, en décembre 2006,faisant deux morts.Succès franco-espagnolChef de l’appareil militairedepuis 2003, c’est-à-dire encharge des commandos, il a depuisaccéléré le rythme des attentats,en cherchant à faire leplus possible de victimes. Fortheureusement, sans grands résultatsen raison d’une efficacitépolicière accrue.Depuis une autre trêve décrétéepar l’ETA, en 1999, sousle gouvernement Aznar, les séparatistesbasques armés ontété considérablement affaiblisgrâce aux succès des policesfranco-espagnole : une demidouzainede directions militairesont été démantelées; leschefs charismatiques (dont leleader Mikel Antxa, arrêtéen 2004 en France) sont tousderrière les barreaux à l’exceptionde Josu Ternera, un hautdirigeant des années 80; et 360de ses membres ont été incarcérésdepuis juin 2007.Quant à la nébuleuse politico-socialepro-etarra auPays basque (syndicats, collectifsde prisonniers, partispolitiques, mouvements dejeunesse...), elle a été peu àpeu mise hors-la-loi.En outre, les caisses commencentà se vider. “L’ETA évoquetoujours l’autodétermination etl’indépendance, souligne l’analysteLuis Aizpeolea. Mais, dansle fond, elle sait qu’elle a per<strong>du</strong> labataille. Sa priorité première,c’est avant tout de se perpétuer.”Aveu d’impuissance?Le mois dernier, dans un communiqué,les dirigeants de l’organisationarmée, appelaient legouvernement à s’asseoir denouveau à la table des négociations.Une exigence qui résonnecomme un aveu d’impuissance.D’autant plus que José Luis Zapatero,qui s’est senti floué parCAROLINE BLUMBERG/EPAses interlocuteurs avec la rupturede la trêve fin 2006, n’aaucune envie de rééditer cetteexpérience qui lui avait valu unechute brutale dans les sondages.L’arrestation de “Txeroki”peut-elle infléchir la trajectoired’ETA? Avec Garikoitz Aspiazudésormais hors d’état de nuire,l’ETAacertesper<strong>du</strong>l’undesesdirigeantslesplusintransigeants.Mais d’autres activistes deson acabit sont toujours enplace.Selon le quotidien “ABC”,Eciolaza Galán, alias “Dienteputo”,30 ans, qui a pris la têtede l’appareil politique depuisl’été, a été formé dans un descommandos les plus sanguinaires,et appartient au même clanque “Txeroki”. Il ne faut doncpas s’attendre à un virage versla modération, en tout cas paspour l’instant.Rejet de la lutte arméeEn revanche, l’incarcérationde “Txeroki” devrait accentuerles divisions internes. “Au seind’ETA, les moins fanatisés serendent compte que la lutte arméeprovoque de plus en plus derejet parmi les sympathisants,analyse un enquêteur. A leursyeux, la poursuite des attentatsmet même en danger le projet politiquevers l’indépendance. Ilssont donc favorables à cesser lavague de violence, au moins pourun temps.”Et puis, l’ETA doit faire face àdeux autres sources de rébellionsdans ses rangs: celle venuedes prisons où d’ex-dirigeants,tels Pakito, appellent publiquementà renoncer aux armes;celle, aussi, de figures de la gauchebasque abertzale (“patriote”),à l’image d’ArnaldoOtegi, qui parlent de refonderun grand parti indépendantiste(son électorat avoisinerait les200000 votants) refusant, pourla première fois, la férule de l’organisationarmée.© LibérationVendredi 21 et samedi 22 <strong>novembre</strong> <strong>2008</strong> à Bruxelles (Heysel) : Les JOURNEES INTERNATIONALES: plus de 25 conférences et 50 standsDeux Journées Internationales à Bruxellesoù vous pourrez suivre plus de 25 conférences et rencontrer les responsables d’ambassades, d’institutions nationales et internationales, de sociètes privées sur plus de 50 stands.Un lieu de rencontre unique pour toute personne (ou entreprise) qui souhaite développer son activité économique, travailler ou vivre dans un autre pays. La liste des stands des différents pays,des institutions et le programme des conférences sont à découvrir sur les sites internet.www.international-days.orgen partenariat avecwww.international-jobs.bel’Union Francophone des Belges à l’Etrangerwww.journees-internationales.bewww.ufbe.be 02 217 13 9910 MARDI <strong>18</strong> NOVEMBRE <strong>2008</strong> L A L I B R E B E L G I Q U E© S.A. <strong>IPM</strong> <strong>2008</strong>. Toute représentation ou repro<strong>du</strong>ction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
E U R O P EFrancePS:Aubryencoreunpeuplusfavoritew Bertrand Delanoë se ralliefinalement à la maire de Lille.w Cela accroît les chances decette dernière. Mais l’ancredans la continuité plus quedans le renouvellement.BERNARD DELATTRECORRESPONDANT PERMANENT À PARISCoup de théâtre dans lacourse à la direction <strong>du</strong>PS. Lundi, le maire deParis, Bertrand Delanoë,a appelé ses partisans à soutenir“massivement” son homologuede Lille, Martine Aubry. Laveille, pourtant, il avait annoncésa neutralité et précisé qu’il nedonnerait aucune consigne devote en faveur de l’un ou l’autredes trois candidats au poste deFrançois Hollande : SégolèneRoyal, Martine Aubry et BenoîtHamon. Il avait alors invoquéson souci de ne pas participer àune “guerre des chefs” ni de “rajouterde la confusion”.Si Bertrand Delanoë sort àprésent <strong>du</strong> bois, c’est sans doutesous la pression de ses partisansles plus antiroyalistes : les jospinistes.Pendant la campagne,l’ex-Premier ministre en personneavait semblé regretterl’absence d’alliance dès le départentre les deux maires, qui leuraurait vraisemblablement assuréune majorité, fût-ce courte,dans le parti.BalkansLesnouveauxpayssontlesplusheureuxLes habitants des deux paysà avoir accédé le plus récemmentà l’indépendance,le Kosovo et le Montenegro, sontles plus optimistes quant à leuravenir, souligne une enquête Galluppubliée lundi à Bruxelles etcofinancée par la Fondation RoiBaudouin. Selon ce sondage réaliséen septembre et en octobreauprès de mille habitants environde chacun des pays de la région,62 pc des Kosovars et 59 pcdes Monténégrins sont optimistessur l’avenir de leur pays.Le pessimisme est bien plusgrand en Croatie (64 pc), malgréla proximité d’une adhésion àl’Union européenne, et en Bosnie(61 pc), où l’architecture des accordsde Dayton, donnant auxSerbes un statut de “République”,continue d’empoisonnerl’atmosphère. Une certaine déprimeexiste aussi en Macédoine,où 46 pc des gens sont insatisfaitsà la fois de leur vie et de leur niveaude vie.Le sondage a été réalisé enpleine débâcle boursière, ce quiexplique sans doute que les sondéssont inquiets sur le plan économique.Malgré leur enthousiasmenational, les Kosovarssont encore près de 72 pc à trouverqu’il y a plus d’opportunitésailleurs.Ch. Ly.M Delanoë embrasse Aubry, au propre et au figuré. Le baiser qui sauve ou qui tue ?Pour le maire de Paris, l’abandonde sa tactique <strong>du</strong> “ni-ni” n’estpas sans danger. Outre qu’elle lefait passer pour un stratège peulisible, elle fait voler en éclats laposture de “désintéressement”qu’il a affichée au congrès : sonultime atout en termes d’image,pour lui qui a tout per<strong>du</strong>. Surtout,ce choix en faveur de MartineAubry va mettre en lumièreles failles existant dans son proprecamp. En effet, il est probableque cette consigne de vote nesera pas suivie, voire sera dénoncée,par certaines factions “delanoéistes”.PIOTR SNUSS/REUTERS“Stratégie d’empêchement”Les ex-rocardiens, par exemple: représentants de l’ailedroite <strong>du</strong> parti et à ce titre rétifsà tout soutien à un tandemAubry-Fabius jugé trop à gauche.Ou les “hollandais” : moinsindisposés à l’égard <strong>du</strong> campRoyal mais qui n’ont toujourspas pardonné à Laurent Fabiussa trahison lors <strong>du</strong> référen<strong>du</strong>meuropéen de 2005. Ou lesstrauss-khaniens de centredroit: ils s’étaient séparés avecfracas des strauss-khaniens decentre-gauche et ne seront sansdoute pas ravis de les appuyer envotant Aubry. Un malaise qu’ad’ailleurs d’ores et déjà explicitéPierre Moscovici lundi.Même si elle n’est pas toujourssuivie sur le terrain, cela dit,cette consigne renforce MartineAubry dans son statut de favoritepour le scrutin de jeudi.Malgré tout, ce soutien pourraitêtre une arme à double tranchantpour l’intéressée.En effet, son statut ainsi renforcéde favorite pourrait inclinerses partisans à moins voterutile en sa faveur dès le premiertour et à se disperser sur BenoîtHamon. En outre, l’appui <strong>du</strong>camp de la continuité qu’incarnel’équipe Delanoë ne colle pas tropau “renouvellement” que MartineAubry essaie de personnifier –difficilement, elle qui est dans lecircuit socialiste depuis si longtemps.“La vieille logique <strong>du</strong> règlementde comptes prend le passur le renouvellement”, a ainsiraillé Benoît Hamon. Enfin, sitôtannoncé, ce rabibochage n’a faitque renforcer le camp royalistedans ses dénonciations victimairesd’une “stratégie d’empêchement”visant leur candidate. nRussiePolitkovskaïa:procèsdesous-fifresw Le procès de l’assassinat dela journaliste ressemble à uneparodie de justice.ANALYSEBORIS TOUMANOVCORRESPONDANT À MOSCOULe procès de l’assassinat dela journaliste russe AnnaPolitkovskaïa s’est ouvertlundi devant le tribunal militairede Moscou. Cependant, les quatrehommes qui se trouvent sur lebanc des accusés ne sont impliquésqu’indirectement dans cecrime. La justice prétend avoirétabli l’identité <strong>du</strong> tueur de M mePolitkovskaïa mais avoue son impuissanceà lui mettre la maindessus tandis qu’elle ignore tout<strong>du</strong> commanditaire de cet assassinat.La journaliste a été tuée enplein jour par quatre balles le7 octobre 2006 à l’entrée de l’immeubleau centre de Moscou oùelle habitait. Collaboratrice de“Novaïa gazeta”, journal d’opposition,M me Politkovskaïa étaitconnue surtout pour l’intransigeanceavec laquelle elle dénonçaitles crimes des militaires russescontre la population civilependant la guerre en Tchétchénieet les violations des droits del’homme par l’administration <strong>du</strong>régime de Ramzan Kadyrov. Sesreportages et ses enquêtesn’étaient qu’un cri dans le désertde l’indifférence quasi totale de lasociété russe vis-à-vis des problèmesmoraux.Colère à GroznySon oeuvre irritait le Kremlindans la mesure où elle l’exposaità la critique de l’Occident. Maisc’est surtout l’administrationtchétchène qui avait toutes lesraisons d’être agacée par ses publicationsqui démentaient le tableauidyllique de la situation enTchétchénie présenté par la propagandede M. Kadyrov. Toutefoisil est hautement improbableque l’assassinat de M me Politkovskaïaait été commandité personnellementpar Ramzan Kadyrovet à plus forte raison par leM Les quatre prévenus dans le box <strong>du</strong> tribunalmilitaire de Moscou.SERGEY PONOMAREV/APKremlin. Vladimir Poutine a,dans le temps, étayé cette hypothèsede manière aussi cyniqueque logique en rappelant que lamort violente de M me Politkovskaïaa nui à la renommée <strong>du</strong> pouvoirrusse beaucoup plus que sesdénonciations.L’opinion russe affiche un désintéressementflagrant vis-à-vis<strong>du</strong> procès de l’assassinat de M mePolitkovskaïa, le considérant àjuste titre comme une formalitéqui ne punirait, le cas échéant,que des sous-fifres. Certes, lesavocats de la famille de M me Politkovskaïaespèrent pouvoir interroger,dans le cadre <strong>du</strong> procès,le président de la TchétchénieRamzan Kadyrov dont le nom estsouvent mentionné dans les dossiersprésentés par l’instruction.Or, il est presque certain que letribunal n’osera jamais dérangerM. Kadyrov qui est connu commele protégé privilégié de M. Poutine.Dans ce contexte, on comprendramieux la vulnérabilitédes journalistes russes devant lesrancunes et la vengeance de ceuxdont ils osent dénoncer les abus.La semaine dernière Mikhaïl Beketov,rédacteur en chef d’unjournal de la région de Moscou, aété sauvagement battu presque àmort par des inconnus qui ontcontinué à le menacer sur son litd’hôpital. Le fait est que le journalde M. Beketov rendait publiquesles méfaits de l’administrationlocale qui était incapable deles démentir. nFranceMariage annulé :décision de justiceinvalidéeLA DÉCISION D’UN TRIBUNALfrançais d’annuler un mariage carl’épouse avait menti sur sa virginitéa été invalidée en appel,quelques mois après la révélationde cette affaire qui avait fait beaucoupde bruit en France, selon unjugement ren<strong>du</strong> lundi. Rejetéepar son mari après qu’il eut découvertlors de leur nuit de nocesqu’elle n’était pas vierge, unejeune femme avait accepté –après s’y être opposée – l’annulation<strong>du</strong> mariage réclamée en justicepar son époux. “Ils sont toujoursmariés à l’heure qu’il est”, asimplement déclaré M eXavierLabbée, l’avocat de l’époux,après avoir pris connaissance <strong>du</strong>jugement. “Cet arrêt m’apparaîttrès inquiétant”, a estimé M e Labbée,jugeant que “nos libertés indivi<strong>du</strong>elles(étaient) gravement menacées”.(AFP)Un député sesuicide après avoirtué une femmeLE DÉPUTÉ UMP DE LA MO-SELLE Jean-Marie Demange s’estsuicidé avec une arme à feu lundimatin, à 11h30, à Thionville aprèsavoir tué une femme, a-t-on apprisauprès de la préfecture.L’identité de la femme, qui a ététuée avec l’arme <strong>du</strong> suicide,n’avait pas été dévoilée lundi soir.Agé de 65 ans, Jean-Marie Demange,était l’ancien maire deThionville, mandat qu’il avaitper<strong>du</strong> en mars. Médecin de profession,il avait été élu député dela neuvième circonscription deMoselle pour la première fois le16 mars 1986 et avait été constammentréélu dépuis. (Reuters)Union européenneEspérance de vie :fortes disparitésL’ESPÉRANCE DE VIE SANS IN-CAPACITÉ ou “en bonne santé”est inférieure à 65 ans pour leshommes de dix pays de l’UE,alors que c’est l’âge légal de la retraitedans de nombreux Etatseuropéens, selon une étude publiéelundi par la revue médicalebritannique “The Lancet”. Cestravaux, menés dans le cadre del’Observatoire européen des espérancesde santé, montrent defortes disparités entre les payseuropéens. Alors que l’espérancede vie est en constanteaugmentation, posant la questiond’un allongement de la <strong>du</strong>rée<strong>du</strong> travail, les chercheurs estimentque “sans amélioration del’état de santé des personnes vieillissantes,repousser l’âge de départ àla retraite sera difficilement réalisablepour certains pays de l’UnionEuropéenne”. L’espérance de viedans l’UE en 2005 (25 pays) étaitde 78 ans en moyenne chez leshommes et 83 ans chez les femmes,avec déjà des disparités. A50 ans, un Italien ou un Suédoispouvaient espérer vivre jusqu’à80 ans, contre seulement 71 anspour un Letton ou un Lituanien.Pour les femmes, l’espérance devie était la plus importante enFrance, Italie et Espagne (environ85 ans), et la plus faible en Lettonieet Hongrie (79 ans). Mais lesdisparités se creusent lorsquel’on prend en compte l’âge jusqu’oùune personne vit réellementen bonne santé. Les résultatsde l’étude montrent qu’enEurope, les hommes vivent enmoyenne sans ennui de santé jusqu’à67 ans et 7 mois et les femmesjusqu’à 69 ans. (AFP)L A L I B R E B E L G I Q U E MARDI <strong>18</strong> NOVEMBRE <strong>2008</strong> 11© S.A. <strong>IPM</strong> <strong>2008</strong>. Toute représentation ou repro<strong>du</strong>ction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.