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du mardi 18 novembre 2008 - IPM

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E L E C T R OTEST EXPRESSA bout de souffleBSM MAD MAX INTELLECTUELFascinante explorationpost-nucléaire des Etats-Unisrevue depuis les années 50, Fallout3 parvient à retranscrire en 3Dl’esprit original de ce jeu de rôle2D créé voici dix ans. Et brocardeainsi avec talent le patriotisme USaveugle et exacerbé de cetteépoque pas si fictive. Mieux, ilrénove le principe <strong>du</strong> jeu de tir envue subjective (FPS) pourl’accommoder à sa sauce. Face à unennemi, le joueur peut ainsi figerl’écran pour viser un membreprécis. Comme dans un Role PlayingGame classique, il faudra d’ailleursattendre que les points d’action serechargent pour continuer à lancerdes attaques. Jubilatoire, cegameplay poussant à réfléchir avantd’agir se double d’un vasteenvironnement hyperréaliste oùl’on gère avec une précisionmillimétrique son inventaire(armes, accessoires, objets diverstrouvés en chemin), sa santé et sescompétences. Autant d’élémentsqui influeront d’ailleurs sur leschemins multiples ouverts par cemonde à l’esthétique rouillée etsurannée. Eculé, le thème de larecherche <strong>du</strong> père (puis de lavengeance) se pose ici comme unformidable prétexte à visiter unevingtaine de villes décharnées,peuplées de survivants au profilpsychologique torturé s’ouvrantvers des quêtes annexes.Fallout 3/PC, Playstation 3 etXbox 360/70 €/âge <strong>18</strong> +/Ed. –Dev. : Bethesda SoftworksM STUPEUR ETTREMBLEMENTS Dead Spaceparvient littéralement à fairesursauter le joueur d’effrois tantson sens de la mise en scène – pluseffrayante que macabre – exploiteavec brio des ressorts classiques<strong>du</strong> cinéma de terreur. Fumées,flashs stroboscopiques,mécanismes inquiétants,gargouillements douteux,chimères clopinant au loin : lescouloirs et les salles de l’USGIshimura, gigantesque vaisseauspatial fantôme laissent souventplaner le doute. L’architecturedécloisonnée en rajoute unecouche. Les sortiesextra-véhiculaires jouent ainsi surle manque d’oxygène et lesparcours en apesanteur poussent àune appréhension de l’espacedifférente. Lorsque le joueur s’yattend le moins, lesNecromorphes jaillissent <strong>du</strong> sol,des murs et <strong>du</strong> plafond tandis quele moindre cadavre inerte croisépeut l’attraper par le mollet. DeadSpace innove dans ses combatsviscéraux aux règles polymorphes.Il ne faut en effet pas viser la têtemais les membres des monstres.Malgré des phases de réflexionineptes et une poignée de niveauxparesseusement recyclés, cesurvival horror rénove le genre avecun talent surprenant.Dead Space/PC, Playstation 3 etXbox 360/70 €/âge <strong>18</strong> +/Ed. –Dev. : Electronic Arts – E.A.Redwood ShoresFÉLIN ETNOVATEUR,Mirror’Edgedépoussière lesYamakasis sur consoles.Un regard osé sur lesjeux de tir en vuesubjective, dans ununivers inspiré d’AldousHuxley.Popularisé il y a sept ans parle film “Yamakasi” de LucBesson, l’art <strong>du</strong> déplacementou Free Running estretombé depuis lors dans la confidentialité.Si sur Youtube les témoignagesfilmés de cette disciplinesportive street pullulent,cette relecture de l’espace urbaintout en course, saut et escalade n’ajusqu’ici connu qu’une seule visionvidéoludique plutôt mal fagotée(Free Running sur PSP). Avec Mirror’sEdge, DICE reprend le flambeau.Et se fend d’un jeu de“parkour” acrobatique citadin inhabituel,vertigineux et ambitieux.Fait historique dans un jeu detir en vue subjective (FPS) : Mirror’Edges’affranchit (presque) detoute arme à feu pour concentrerson gameplay sur les mouvements<strong>du</strong> joueur. Ce parti prisl’amène ainsi à bondir de toits entoits, en utilisant une foule d’élémentsarchitecturaux (muret,gouttière, corniche, bouche d’aération…)comme point d’appuis.Du jamais vu puisque des FPS“standards” comme le dernierCall of Duty : World at War offrentdes possibilités de marche et desaut très limitées. “Dans Mirror’sEdge, arriver à enchaîner toutesles figures possibles pour passerles obstacles et voyager d’immeubleen immeuble de façon fluide,m’amène à une sorte d’état extatique”jubile Manuel Saua Llanesun des cinq game designers <strong>du</strong> jeu.Il faut dire qu’au-delà de sa réalisationsoignée, le titre a été développéavec l’aide de SébastienFoucan, figure emblématique del’art <strong>du</strong> déplacement en France,aperçu dans la scène d’ouvertureDÉCLICY’A TOUT QUI PRESSE par Nicolas de BéthuneZoom. Mirror’Edgeconcentre songameplay sur lesmouvements <strong>du</strong>joueur.(de la grue) <strong>du</strong> “Casino Royal” deJames Bond.Habitué des blockbusters gorgésde violence (Battlefield), le studiosuédois de DICE effectue un virageà <strong>18</strong>0° avec Mirror’Edge. “En dernierrecourt, on peut dérober des armesaux ennemis pour les utilisertemporairement. Mais nous avonsvoulu dissuader les joueurs de lefaire car il est impossible de réaliserdes acrobaties avec elles.” Au-delàde son principe novateur, dès lespremières foulées, l’univers ouaté,aseptisé et aérien de Mirror’s Edgeenveloppe le protagoniste.M COMPRESSER ET DÉCOMPRESSER des fichiers revientà les empaqueter solidement, à les écraser, à les ranger bien carréset à ficeler le tout proprement. Mais dans quel but demanderont certains? Parce que compresser, c’est gagner de la place et souvent permettrel’envoie d’un fichier via e-mail alors qu’il serait trop lourd s’ilrestait “en grand”, parce qu’un fichier compressé ne perd rien de saqualité (même s’il s’agit d’images ou de films), et enfin parce que les fichierscompressés passent tous les pare-feu (Firewalls) puisque mêmesi le fichier était infecté, il serait “emprisonné”.Par contre, il est indispensable de décompresser un fichier avant de lelire, ce qui explique que nous ne “comprimons” pas tout ce qui setrouve sur notre ordinateur par défaut, et bien sûr il nous faut un programmepour effectuer cette opération.Les plus connus sont WinZip, WinRar ou encore WinAce. Tous exploitablessous Windows (on l’aura compris) mais malheureusement payantsParano et styliséTacheté de quelques couleurs vives(des repères d’appuis), ce partipris esthétique à dominance blanches’accorde avec l’univers deFaith. L’héroïne <strong>du</strong> jeu évolue ainsidans une cité futuriste (trop) idéalequi a volontairement sacrifié sa vieprivée sur l’autel de la sécurité. Corollairede cet univers se nourrissantdavantage <strong>du</strong> “Meilleur desMondes” d’Aldous Huxley que de“1984” de Georges Orwell, les communicationsvia téléphone et netne sont plus confidentielles. Unefranche marginale de la sociétéemploie donc des Runners pours’échanger des informations. Toléréejusqu’ici, cette caste de messagersacrobatiques fait brusquementet mystérieusement l’objet depoursuites policières.“Cette ville propre et cristallinedessert l’histoire” confirme SauaLlanes. “Mais aussi les mécaniquesde jeu. Car des codes couleurs simplespermettent au joueur de facilementtrouver son chemin et de repérersans peine les éléments de décorsoù s’accrocher. C’est vitalsurtout lorsque vous êtes poursuivi.Cela donne au final un monde 3Dassez stylisé où les formes cubiquessimples sont légions commedans les premiers Mario.” Et defait, Mirror’s Edge tient autant <strong>du</strong>FPS que <strong>du</strong> jeu plate-forme à l’ancienne.Une affiliation déroutanteet risquée qui compte égalementcomme parent éloigné des jeux visionnairescomme le premier TombRaider, Prey ou Portal.Typiquement dans le ton <strong>du</strong>“Cours, Lola, Cours” de TomTykwer, ces folles courses parseméesde chemins alternatifs entrebureaux, égouts et toits de gratte-ciel semblent toutefois menacéesde redondance. “On a varié les activitésavec des phases d’explorationpuzzle. Lors des courses poursuitesà pied on est par ailleurs tantôtchassé, tantôt chasseur ce quiamène des approches très différentes.”Un concept de haut vol doncqui mérite le détour et pourrait àl’image de certains prototypesautomobiles “influencer d’autresFPS qui intégreront plus d’amplitudedans les mouvements de leurspersonnages.Dumoins,onl’espère”.Michi-Hiro TamaïMirror’Edge/âge : 16 +/PlayStation3, PC et Xbox 360/70 €/Ed. – Dév. :Electronic Arts – Digital Illusions CE.Info:www.mirrorsedge.comsi on veut se les procurer dans leur version complète ou professionnelle.Aussi il existe un logiciel, gratuit, en français et qui permet de compresseret de décompresser. Il va utiliser le standard “.zip” comme format decompression mais il permet de décompresser de nombreux formatstels que ACE, ARJ, CAB, TGZ, JAR, LHA, LZH, RAR, TAR, UUE etd’autres encore.De plus ce programme, une fois installé, se loge automatiquementdans le menu contextuel de notre souris. Ce menu est celui qui apparaîtlorsque l’on clique avec le bouton droit de notre souris sur unfichier. On va donc directement pouvoir compresser celui-ci.Il ne reste plus qu’à donner son nom : Filzip. Et à indiquer où l’on peut letrouver sur Internet : www.filzip.com. Une fois sur le site, il n’y a qu’àcliquer sur “English”, puis sur Filzip et à télécharger la dernière versionen date (actuellement 3.06). Le choix de la langue d’utilisation se faisantlors de l’installation <strong>du</strong> logiciel.ELECTRONIC ARTS32 MARDI <strong>18</strong> NOVEMBRE <strong>2008</strong> L A L I B R E 2© S.A. <strong>IPM</strong> <strong>2008</strong>. Toute représentation ou repro<strong>du</strong>ction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

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