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vie municipale - Ville de La Prairie

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histoireLe 20 e siècle :vers la mo<strong>de</strong>rnitéCinquième et <strong>de</strong>rnière éditionEnfin une villeEn mars 1909, <strong>La</strong> <strong>Prairie</strong> obtint, <strong>de</strong>vant le« comité <strong>de</strong>s bills privés » <strong>de</strong> la province,d’être érigée en ville et <strong>de</strong> s’annexer750 acres <strong>de</strong> la commune, cette ban<strong>de</strong> <strong>de</strong>terre, près du fleuve, appartenant auxJésuites <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 200 ans. Le futurconseil <strong>de</strong> ville sera composé d’un maire et<strong>de</strong> six échevins.Le téléphoneAu milieu du 19 e siècle, le télégrapheélectrique était en usage à <strong>La</strong> <strong>Prairie</strong>. Il <strong>de</strong>vaittoutefois être détrôné par une nouvelleinvention beaucoup plus efficace àtransmettre les messages : le téléphone.À la suite d’une entente d’une durée d’un anconclue entre la municipalité et lacompagnie <strong>de</strong> téléphone, ce nouveau mo<strong>de</strong><strong>de</strong> communication fit son entrée à <strong>La</strong> <strong>Prairie</strong>en 1887. Tout laisse croire que l’entente d’unan fut prolongée, puisqu’en 1920, lescitoyens se plaignent que le service soitinterrompu certains jours et à certainesheures <strong>de</strong> la nuit. Une requête est présentéepour obtenir un service permanent24 heures par jour et 7 jours parsemaine. Le service ne <strong>de</strong>vintpermanent qu’en 1927, en échanged’une augmentation <strong>de</strong>s fraisd’abonnement, car le nouvel horaireexigeait l’emploi d’un plus grandnombre <strong>de</strong> téléphonistes.Juin 1955 marque l’ouverture <strong>de</strong> lanouvelle centrale téléphonique à cadran.On assiste à la conversion du réseautéléphonique local à l’automatiqueet à l’inauguration du service local entre<strong>La</strong> <strong>Prairie</strong> et Montréal, Saint-<strong>La</strong>mbertet Saint-Philippe.L’aqueduc :d’abord une affaire privéeLe 20 e siècle à <strong>La</strong> <strong>Prairie</strong> s’ouvre sur unfond <strong>de</strong> controverse. L’aqueduc privé fait <strong>de</strong>tuyaux <strong>de</strong> bois existe <strong>de</strong>puis 1883, il avait étéconstruit par feu le capitaine Médard Demersqui jouissait d’une entente exclusive <strong>de</strong>25 ans. Le contrat qui le liait à la municipalitél’avantageait gran<strong>de</strong>ment : exemption <strong>de</strong>taxes <strong>municipale</strong>s, accès libre à la propriétéprivée, liberté <strong>de</strong> creuser partout, droit <strong>de</strong>passer ou non l’eau dans certaines rues, etc.En octobre 1901, par une requête, environ75 citoyens approuvent et appuient un projet<strong>de</strong> reconstruction <strong>de</strong> l’aqueduc par AlexandreDemers, fils du premier. Malgré un opusculepublié en 1902 par le Dr Brisson dénonçantl’eau sale et malsaine ainsi que les abus <strong>de</strong>Demers en mars 1904, le conseil municipal seréunit afin <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r s’il faut municipaliser leservice d’aqueduc ou le laisser au secteurprivé. Un mois plus tard grâce un voteprépondérant du maire Louis-ConradPelletier, le conseil adopte un règlementaccordant à Alexandre Demers <strong>de</strong>s droitsLes débuts du transport en communexclusifs pour l’approvisionnement en eaupour une autre pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 25 ans. Endécembre <strong>de</strong> la même année, un procès estintenté par certains conseillers contre laprivatisation. Les partisans <strong>de</strong> Demersl’emportent et le contrat est reconduitjusqu’en 1923, année où la municipalité<strong>de</strong><strong>vie</strong>nt propriétaire <strong>de</strong> l’aqueduc.En 1927, à cause <strong>de</strong> la répétition <strong>de</strong>s fièvrestyphoï<strong>de</strong>s d’année en année, on construit uneusine <strong>de</strong> filtration et <strong>de</strong> chlorination et onachète une pompe automatique au coût<strong>de</strong> 500 $. Dans les décennies suivantes, lamunicipalité ne cessera d’améliorer tantl’approvisionnement en eau potable quel’évacuation <strong>de</strong>s eaux usées. En 1957, lorsdu creusement <strong>de</strong> la Voie maritime duSaint-<strong>La</strong>urent, un tuyau <strong>de</strong> ciment d’unelongueur <strong>de</strong> 2 000 pieds et d’un diamètre<strong>de</strong> 36 pouces (un peu moins d’un mètre)est installé pour assurer à la ville unapprovisionnement adéquat en eaupotable.Les services aux citoyensBien que la population n’augmente pastrès rapi<strong>de</strong>ment, l’entrée dans le 20 e siècleprovoque l’avènement <strong>de</strong> nouveauxservices : 1913 : trottoirs en ciment,1914 : municipalisation <strong>de</strong> l’électricité et en1916 : service d’autobus <strong>La</strong>prairie-Montréal.Comme les inondations menacent à chaqueannée, on entreprend dès 1914 <strong>de</strong>s travauxdans le but d’améliorer la protection contrece fléau. Une digue <strong>de</strong> terre existait déjà surla côte Saint-<strong>La</strong>mbert, mais par la force <strong>de</strong>schoses, elle est <strong>de</strong>venue partie intégrantedu boulevard Édouard VII. Il faut doncconstruire <strong>de</strong> nouvelles digues et établir <strong>de</strong>sfossés permettant <strong>de</strong> drainer les terres versla rivière Saint-Jacques. Ces travaux <strong>de</strong>protection aboutiront à la constructiondu rempart <strong>de</strong> béton en 1930. En dépit <strong>de</strong>l’importance <strong>de</strong> ce rempart, <strong>La</strong> <strong>Prairie</strong> connaîtra<strong>de</strong> fortes inondations en 1945, 1948, 1956et 1957Traverse du fleuve et le chemin vers <strong>La</strong> <strong>Prairie</strong>Pendant très longtemps, le chemin quimenait <strong>de</strong> Longueuil à <strong>La</strong> <strong>Prairie</strong> était au borddu fleuve; on l’appelait le chemin d’en bas ou« chemin <strong>de</strong>s Iroquois ». Ce chemin <strong>de</strong> terreétait si près du fleuve que selon le récit d’unancien « quand y ventait beaucoup, onpouvait pas venir à la messe le dimanche.On pouvait pas passer en voiture.<strong>La</strong> houle frappait sur la voiture et puisa nous abriait su’l dos. On était obligé<strong>de</strong> r’virer puis d’sen r’tourner. »5

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