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dossier-de-presse-de-rentree-01-09-2014

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Rectorat <strong>de</strong> Versailles – Service Communication3, boulevard <strong>de</strong> Lesseps – 78 <strong>01</strong>7 VersaillesTél. : <strong>01</strong> 30 83 40 50Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong>1 er septembre 2<strong>01</strong>4


dans une logique intégrant la formation scientifique, didactique et professionnelle. Cecadre est inscrit dans un cahier <strong>de</strong>s charges partagé entre les 5 universités et pourtous les cursus.Les trois mentions <strong>de</strong> master sont articulées dans une architecture organisée autour d’un soli<strong>de</strong>tronc commun directement en rapport avec la professionnalisation <strong>de</strong>s étudiants et construite surle principe <strong>de</strong> l’alternance (3 niveaux <strong>de</strong> stages : observation, pratique accompagnée et enresponsabilité).La mention MEEF 4 « Pratiques et Ingénierie <strong>de</strong> Formation » est proposée en mo<strong>de</strong>suspendu c’est-à-dire que certains parcours sont organisés uniquement pour les semestres3 et 4. Elle couvre cinq champs : la formation <strong>de</strong> formateurs et la formation en didactique <strong>de</strong>s disciplines, l’encadrement <strong>de</strong>s organisations scolaires, éducatives, médico-éducatives etsociales, les métiers <strong>de</strong> l’éducation et <strong>de</strong> la médiation artistique, scientifique et culturelle, les technologies numériques et la recherche en éducation, la formation d’enseignants et <strong>de</strong> formateurs pour <strong>de</strong>s publics ayant <strong>de</strong>s besoinsparticuliers.Des passerelles, réorientations, cursus et parcours adaptésL’offre MEEF est complétée par <strong>de</strong>s passerelles, dispositifs <strong>de</strong> réorientation, cursus etparcours adaptés, notamment à l’issue <strong>de</strong> la première année, en ne se limitant pas auxseules formations du champ éducatif.Pour répondre à la gran<strong>de</strong> diversité <strong>de</strong>s situations et prendre en compte la distinction entreconcours <strong>de</strong> recrutement et exigence <strong>de</strong> diplôme, il a été prévu un ensemble <strong>de</strong> dispositifsadaptés aux types <strong>de</strong> cursus validés. Ainsi, <strong>de</strong>s réorientations en parcours ou hors ÉSPÉ,dans les universités partenaires, <strong>de</strong>s poursuites d’étu<strong>de</strong>s en parcours adapté, ou dans uneformation non diplômante peuvent être <strong>de</strong>s propositions <strong>de</strong> formation après avis <strong>de</strong> lacommission pédagogique concernée ou <strong>de</strong> la commission académique.Pour ai<strong>de</strong>r les étudiants dans ces réorientations, un dispositif d’accompagnement estopérationnel. Cette diversification <strong>de</strong> l’offre a pour objectif d’ai<strong>de</strong>r les étudiants à intégrer unsecteur professionnel ou à favoriser leur insertion dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’éducation.Une offre inscrite dans le cadre du Plan Académique <strong>de</strong> Formation (PAF)L’ÉSPÉ propose également, en réponse au cahier <strong>de</strong>s charges, <strong>de</strong>s offres à vocationqualifiante, certifiante et/ou diplômante, notamment en exploitant les possibilités <strong>de</strong> laValidation <strong>de</strong>s Acquis <strong>de</strong> l’Expérience (VAE) et <strong>de</strong> la Validation <strong>de</strong>s Étu<strong>de</strong>s Supérieures(VES) et la capitalisation d’acquis <strong>de</strong> formation évalués. C’est le principe <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong>formation continue tout au long <strong>de</strong> la carrière appuyée sur les travaux issus <strong>de</strong> la rechercheet s’adressant à tous les publics concernés par le champ <strong>de</strong> l’éducation, <strong>de</strong> l’enseignement,<strong>de</strong> la formation ainsi qu’aux personnels ayant mission <strong>de</strong> formation. Le développement d’uneoffre <strong>de</strong> formation à distance en utilisant notamment la plateforme <strong>de</strong> l’académie est prévue.Des liens entre le conseil académique du numérique et celui <strong>de</strong> la formation continuepermettent <strong>de</strong> finaliser le montage <strong>de</strong> dispositifs hybri<strong>de</strong>s <strong>de</strong> formation.Des liens avec la rechercheL' ÉSPÉ <strong>de</strong> l’académie <strong>de</strong> Versailles s'appuie sur les ressources scientifiques présentes surle territoire <strong>de</strong> l'académie pour développer une réflexion allant <strong>de</strong> la formation initiale <strong>de</strong>sfuturs enseignants à la mise en œuvre <strong>de</strong> relations privilégiées entre laboratoires <strong>de</strong>recherche et professionnels <strong>de</strong> l'enseignement et <strong>de</strong> l'éducation. Ces liens conduisent


à irriguer la réflexion sur la formation aux métiers <strong>de</strong> l’enseignement et <strong>de</strong> l’éducation. Lespriorités sont : favoriser l’activité <strong>de</strong>s laboratoires <strong>de</strong> recherche (travaux en Sciences <strong>de</strong> l’éducationdans leur pluralité, Sciences <strong>de</strong> l’apprentissage, Didactiques en prenant en comptedifférentes approches épistémologique, historique, cognitive ou praxéologique etrecherche disciplinaire), organiser la diffusion <strong>de</strong>s informations relatives aux lignes <strong>de</strong> recherche en lien avecles questions éducatives (type séminaires) dans les différents laboratoires <strong>de</strong>l’académie, mettre en œuvre les conditions d’i<strong>de</strong>ntification et d’émergence <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s questionsintéressant à la fois la formation, l’enseignement et la recherche (appels àcontribution…). L’ÉSPÉ EN CHIFFRESMention 1 : 830 M1 et 1200 stagiairesMention 2 : 700 M1 et 800 M2Mention 3 : 25 M1 et 35 M2Mention 4 (dont offre à distance): 310 M1 et 510 M2 LA FORMATION AU NUMERIQUE POUR LES ENSEIGNANTSL'académie <strong>de</strong> Versailles propose un dispositif, permettant aux étudiants <strong>de</strong> l'ÉSPÉ d'acquérir uneculture numérique personnelle et professionnelle, complémentaire à leur formation.Versailles, académie engagée dans le numérique <strong>de</strong>puis plusieurs années, développe <strong>de</strong>nombreux dispositifs <strong>de</strong> formation hybri<strong>de</strong> permettant à ses personnels <strong>de</strong> construire <strong>de</strong>sscénarios d'apprentissage en ligne.Cette modalité <strong>de</strong> formation est particulièrement adaptée à la diversité <strong>de</strong>s publics et <strong>de</strong>ssituations, à l'étendue du territoire académique et au nombre d'apprenants à former. Laliberté donnée aux apprenants <strong>de</strong> consulter et <strong>de</strong> revoir les contenus à tout moment laisse àchacun la possibilité d'individualiser ses apprentissages. Pour cela, l'académie met à ladisposition <strong>de</strong> ses personnels <strong>de</strong>s ressources sélectionnées et validées dans un cadreprofessionnel sur les plateformes institutionnelles Athena 1 (Plateforme <strong>de</strong> e-formation <strong>de</strong>l'académie <strong>de</strong> Versailles - http://www.athena.ac-versailles.fr ) et M@gistère 2 (Plateforme <strong>de</strong>e-formation académique et nationale - https://magistere.education.fr/ac-versailles/), et unsystème d'échange et <strong>de</strong> partage entre pairs. Depuis 3 ans, 2 400 nouveaux enseignants dusecond <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> l'académie ont bénéficié <strong>de</strong> cette modalité.En septembre 2<strong>01</strong>3, un groupe d'experts chargés <strong>de</strong> développer les dispositifs <strong>de</strong> e-formation a été constitué. En juin 2<strong>01</strong>4, l'académie <strong>de</strong> Versailles a été récompensée par le1 er prix dans la catégorie métier aux Excellence Elearning Award 2<strong>01</strong>4 3(http://www.elearning-cegos.fr/actualites/excellence-awards/) pour son dispositif « e-CAP »<strong>de</strong> formation à la e-formation. Destiné à former les personnels d'encadrement et les acteurs<strong>de</strong> la formation, ce dispositif a permis <strong>de</strong> démultiplier l'offre <strong>de</strong> formations hybri<strong>de</strong>s dans leProgramme Académique <strong>de</strong> Formation (PAF) aussi bien pour les enseignants chevronnésque pour les nouveaux enseignants.1 Plateforme <strong>de</strong> e-formation <strong>de</strong> l'académie <strong>de</strong> Versailles - http://www.athena.ac-versailles.fr2 Plateforme <strong>de</strong> e-formation académique et nationale - https://magistere.education.fr/ac-versailles/3 http://www.elearning-cegos.fr/actualites/excellence-awards/


Le dispositif Acquérir une culture numérique pour enseigner a été pensé et réalisé par leséquipes <strong>de</strong> la Délégation académique au numérique éducatif (DANE), constituéesd'enseignants experts du numérique en liaison avec les pratiques du terrain. Ce module enligne s'appuie sur le référentiel <strong>de</strong> compétences <strong>de</strong>s enseignants <strong>de</strong> juillet 2<strong>01</strong>3. Loin <strong>de</strong>viser l'exhaustivité, les concepteurs <strong>de</strong> ce parcours ont privilégié une mise en contextepratique pour que les apprenants s'approprient ces compétences et les mettent en œuvredans leurs classes, avec leurs élèves.Dans le cadre d'un partenariat avec l' ÉSPÉ, la DANE propose aux étudiants ce module, quisera présenté sous la forme <strong>de</strong> MOOC (Massive Open Online Course) dès janvier 2<strong>01</strong>5 etpermettra d'acquérir la culture numérique nécessaire à l'exercice <strong>de</strong> leur futur métier.


REP+ conseils école-collège classes sans notes Dispositif D’colÉducation prioritaire


REP+A la rentrée scolaire 2<strong>01</strong>4, 8 réseaux dits préfigurateurs (9 réseaux en attendant la fusion<strong>de</strong>s collèges Chénier et Cézanne) mettront en œuvre les principales mesures <strong>de</strong> la politique<strong>de</strong> refondation <strong>de</strong> l’éducation prioritaire. collège Clémenceau, Mantes-la-Jolie (Yvelines) collège Paul-Cézanne, Mantes-la-Jolie (Yvelines) collège André-Chénier, Mantes-la-Jolie (Yvelines) collège Jules-Verne, Les Mureaux (Yvelines) collège Youri-Gagarine, Trappes (Yvelines) collège Pablo-Neruda, Grigny (Essonne) collège Léopold-Sedar-Senghor, Corbeil-Essonnes (Essonne) collège Saint-Exupéry, Villiers-le-Bel (Val-d’Oise) collège Paul-Eluard, Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise)14 000 élèves <strong>de</strong>s premier et second <strong>de</strong>grés seront concernés par cette politique.Comme le rappelle la circulaire <strong>de</strong> rentrée, la refondation <strong>de</strong> l’éducation prioritaire a étéconçue autour <strong>de</strong> trois objectifs afin <strong>de</strong> réduire les écarts <strong>de</strong> réussite entre les élèves <strong>de</strong>sécoles et <strong>de</strong>s collèges qui concentrent le plus <strong>de</strong> difficultés et les autres. Ces trois objectifssont : mieux accompagner les élèves dans leurs apprentissages, constituer <strong>de</strong>s équipes formées, stables et soutenues, instaurer un cadre propice aux apprentissages.Pour ce faire, un référentiel <strong>de</strong> compétences commun au premier et au second <strong>de</strong>gréreprenant ces objectifs a été élaboré. Il servira <strong>de</strong> cadre à la réflexion <strong>de</strong>s pilotes et <strong>de</strong>senseignants pour l’élaboration du projet <strong>de</strong> réseau comme pour celle <strong>de</strong>s projets d’équipes.Les écoles et les collèges engagés dans la refondation bénéficieront <strong>de</strong> moyenssupplémentaires. Le temps <strong>de</strong> travail <strong>de</strong>s enseignants a notamment été adapté pourfavoriser le travail d’équipe, le suivi <strong>de</strong>s élèves et l’accueil <strong>de</strong>s parents.Les équipes <strong>de</strong>s écoles et <strong>de</strong>s collèges profiteront également d’un accompagnement plusimportant notamment <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s inspecteurs mais également d’une équipe ressource <strong>de</strong>formateurs nouvellement constituée. Huit formateurs REP+ ont été recrutés dans l’académie.Ils suivront les projets et les actions entreprises au sein <strong>de</strong>s REP+ et accompagneront laréflexion <strong>de</strong>s équipes <strong>de</strong> professeurs en leur apportant leur expertise et leur savoir-faire.Enfin, les dispositifs « Plus <strong>de</strong> maîtres que <strong>de</strong> classes » et « l’accueil <strong>de</strong>s élèves <strong>de</strong> moins <strong>de</strong>trois ans » seront développés prioritairement dans les réseaux préfigurateurs. CONSEILS ECOLE-COLLEGEC’est la loi (du 8 juillet 2<strong>01</strong>3) qui crée cette nouvelle instance, le conseil école-collège, poursouligner l’importance accordée à la continuité <strong>de</strong>s apprentissages et la nécessité d’unecohérence éducative <strong>de</strong> l’école au collège dans le cadre du socle commun <strong>de</strong>connaissances, <strong>de</strong> compétences et <strong>de</strong> culture. Son champ <strong>de</strong> compétence qui va donc au<strong>de</strong>là<strong>de</strong> la simple liaison CM2/sixième, porte sur l’ensemble du parcours <strong>de</strong> l’élève.Cette instance qui associe le collège et les écoles publiques <strong>de</strong> son secteur <strong>de</strong> recrutement


est présidée <strong>de</strong> manière conjointe par le principal et l’IEN <strong>de</strong> la circonscription. Ces <strong>de</strong>uxpilotes s’assurent d’une composition équilibrée entre le premier et le second <strong>de</strong>gré. En ferontpartie notamment les directeurs d’école, le coordonnateur <strong>de</strong> réseau en école primaire,l’adjoint au chef d’établissement et le directeur <strong>de</strong> la Section d’Enseignement Général etProfessionnel adapté (SEGPA).Le conseil école-collège <strong>de</strong>vient une instance <strong>de</strong> pilotage et d’impulsion d’ « actions <strong>de</strong>coopération, <strong>de</strong>s enseignements et <strong>de</strong>s projets communs » ce qui peut entraîner la mise enplace <strong>de</strong> commissions chargées du suivi et <strong>de</strong> la mise en œuvre <strong>de</strong> ces actions.Ce conseil détermine les axes prioritaires <strong>de</strong> la continuité <strong>de</strong>s apprentissages et définit pource faire un programme <strong>de</strong> travail. CLASSES SANS NOTESDepuis plusieurs années en collège, à partir <strong>de</strong> la réflexion engagée par les équipes pourévaluer les compétences <strong>de</strong> leurs élèves, les pratiques évoluent et l’on voit se développer <strong>de</strong>plus en plus <strong>de</strong> projets expérimentaux. Pour beaucoup d’entre eux, cela se traduit parl’abandon <strong>de</strong>s notes.La majorité <strong>de</strong>s expérimentations concerne les classes <strong>de</strong> 6 ème et <strong>de</strong> 5 ème . La nécessité <strong>de</strong>snotes pour le Diplôme National du Brevet (DNB) et l’orientation <strong>de</strong> fin <strong>de</strong> 3 ème explique engran<strong>de</strong> partie l’absence d’expérimentations en classe <strong>de</strong> 4 ème et <strong>de</strong> 3 ème . Il existe aussi <strong>de</strong>sprojets dans lesquels les <strong>de</strong>ux systèmes, notation chiffrée et évaluation par compétencescoexistent.Les équipes engagées dans ces projets souhaitent changer les mo<strong>de</strong>s d’évaluation. Lesnotes, les moyennes qui ne disent rien <strong>de</strong>s acquis <strong>de</strong>s élèves, ni <strong>de</strong> leurs progrès démotiventles plus fragiles et sont sources d’une compétition parfois « malsaine » pour les élèves lesplus performants. Il s’agit également <strong>de</strong> redonner du sens aux apprentissages en mettant àdistance l’évaluation, tout en changeant le statut <strong>de</strong> l’erreur, comme levier d’apprentissage etnon pas <strong>de</strong> sanction.Les contextes <strong>de</strong>s « classes sans notes »Le levier principal <strong>de</strong> la mise en place <strong>de</strong> ces expérimentations est la prise en compte réelledu socle commun dans la pratique quotidienne <strong>de</strong>s enseignants. Que ce soit par le livretpersonnel <strong>de</strong> compétences, la réécriture <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s disciplines ducollège ou les formations, l’approche par compétence est entrée dans les établissementsscolaires. Cette <strong>de</strong>rnière a amené les enseignants à modifier leurs pratiques d’évaluation,certains allant jusqu’à supprimer la notation pour s’appuyer sur les compétences <strong>de</strong>s élèveset leurs acquis.Le second élément est la prise en compte <strong>de</strong> plus en plus prégnante <strong>de</strong>s acquis <strong>de</strong>s élèvesà l’école primaire. Les objets <strong>de</strong> travail <strong>de</strong>s liaisons école-collège évoluent pour intégrer cettedimension. Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la simple transmission <strong>de</strong>s livrets, les stages inter-<strong>de</strong>grés se sontdéveloppés, tout comme les séquences d’observation et d’échanges entre professeurs <strong>de</strong>sécoles et les professeurs <strong>de</strong> collège. La continuité école-collège est en construction. Ellerepose sur la mise en réseau et le développement, encore fragile mais réel, d’une culturecommune autour <strong>de</strong> la réussite <strong>de</strong>s élèves.Enfin, les limites constatées <strong>de</strong>s dispositifs habituels <strong>de</strong> remédiation ou <strong>de</strong> lutte contre le« décrochage » scolaire, souvent proposés en classe <strong>de</strong> 4 ème et <strong>de</strong> 3 ème , ont amené lesenseignants à trouver d’autres réponses.


Les « classes sans notes » ne ciblent pas les élèves les plus fragiles mais s’adressent à tousles élèves. Elles permettent dès l’entrée en 6 ème un diagnostic plus fin <strong>de</strong>s difficultésrencontrées et une remédiation mieux ciblée.Les leviers i<strong>de</strong>ntifiésL’engagement dans ce type <strong>de</strong> projet nécessite la constitution d’une équipe pédagogiquevolontaire et engagée, au moins la première année d’expérimentation. Le partage <strong>de</strong> gestesprofessionnels adaptés et communs aux enseignants impliqués reste cependant unpréalable à la réussite <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière.Ces enseignants partagent un diagnostic, <strong>de</strong>s objectifs et posent un regard bienveillant surles élèves. Ils adoptent une posture d’accompagnement <strong>de</strong> l’élève, privilégient <strong>de</strong> nouveauxmo<strong>de</strong>s d’organisation <strong>de</strong> la classe et <strong>de</strong> nouvelles approches mettant l’élève en positiond’acteur <strong>de</strong> son apprentissage et <strong>de</strong> ses acquis. Ils se font confiance et acceptent que toutesles disciplines participent à l’acquisition <strong>de</strong> toutes les compétences du socle commun.Ainsi, progressivement, les enseignants développent une culture commune, permettantl’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s compétences transversales <strong>de</strong>s élèves et créant les conditions <strong>de</strong> leursprogrès.Enfin, l’organisation matérielle, en particulier l’existence d’une heure <strong>de</strong> concertationhebdomadaire commune à l’ensemble <strong>de</strong>s professeurs <strong>de</strong> l’équipe est un levier facilitateurpour la réussite <strong>de</strong>s projets.La création ou l’adaptation d’outils <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong>s acquis <strong>de</strong>s élèves comme celle d’un bulletinspécifique permettent aux enseignants, aux élèves et à leurs familles l’appropriation <strong>de</strong>l’évaluation <strong>de</strong>s compétences. La communication vers les familles est indispensable.L’appui <strong>de</strong> l’institution dans ces projets crée un cadre rassurant pour les enseignantsengagés.Un premier bilan plutôt positif <strong>de</strong> ces expérimentationsLes premiers constats portent sur les ambiances <strong>de</strong> classe. Elèves comme enseignantstravaillent dans un climat <strong>de</strong> confiance. De nombreux projets créent une dynamiquepédagogique plébiscitée par les enseignants, les élèves et leurs familles.La motivation <strong>de</strong>s élèves est plus forte : ils <strong>de</strong>viennent acteurs <strong>de</strong> leurs apprentissages etpartie prenante <strong>de</strong> leur évaluation, évaluation dont ils se servent pour progresser. Lorsqueles notes sont réintroduites, l’élève prend en compte l’écriture évaluative qui accompagne lanote.Conscients tout à la fois <strong>de</strong> leurs difficultés mais aussi <strong>de</strong> leurs acquis, les élèves gagnent enestime <strong>de</strong> soi et « raccrochent ». Ils prennent confiance en eux en consolidant leurs acquissans se décourager par l’accumulation <strong>de</strong> mauvaises notes. La remédiation, mieux ciblée,est donc plus efficace.La généralisation <strong>de</strong> ces expérimentations n’est pas l’objectif visé. En revanche, les posturesadoptées par les enseignants, les modalités <strong>de</strong> travail dans la classe induites par cesnouveaux mo<strong>de</strong>s d’évaluation ont vocation à être diffusées et partagées au sein <strong>de</strong>sétablissements.L’expérience montre qu’au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la réflexion sur <strong>de</strong> nouveaux mo<strong>de</strong>s d’évaluation ce sontles pratiques pédagogiques qui sont finalement interrogées. C’est donc dans le quotidien etau cœur <strong>de</strong> la classe que les lignes bougent : le professeur et l’élève travaillent ensemble.


ythmes scolaires plus <strong>de</strong> maîtres que <strong>de</strong> classesÉcole primaire


RYTHMES SCOLAIRESA la rentrée 2<strong>01</strong>4, tous les élèves <strong>de</strong>s écoles publiques, bénéficieront d’une nouvelleorganisation <strong>de</strong> leur temps scolaire organisée autour <strong>de</strong> 5 matinées <strong>de</strong> classe parsemaine.La réforme <strong>de</strong>s temps scolaires à l’école primaire prévue par le décret du 24 janvier 2<strong>01</strong>3vise à mieux répartir le temps d’enseignement sur la semaine, <strong>de</strong> manière à faciliter lesapprentissages <strong>de</strong> tous les élèves, en particulier <strong>de</strong>s plus fragiles. Pour répondre à certainesdifficultés locales, le décret du 7 mai 2<strong>01</strong>4 a autorisé <strong>de</strong>s expérimentations, dans le cadred’un projet construit conjointement par la commune et les conseils d’école. Cesexpérimentations, autorisées pour une année, seront réévaluées par le recteur en fonction<strong>de</strong> leur intérêt pédagogique et <strong>de</strong> la bonne prise en charge <strong>de</strong>s enfants.Dans l’académie <strong>de</strong> Versailles, 3 211 écoles préélémentaires et élémentaires, soit près<strong>de</strong> 582 000 élèves, sont concernées par cette nouvelle organisation. 619 communes organisent le temps scolaire avec 5 matinées. 30 communes organisent le temps scolaire avec 5 matinées dont le samedi matin. 78 communes sont autorisées à mettre en place une expérimentation dans le cadredu décret du 7 mai 2<strong>01</strong>4. 49 communes ont libéré les vendredis après-midi dans le cadre <strong>de</strong> l’expérimentation. PLUS DE MAITRES QUE DE CLASSESAfin <strong>de</strong> conduire chaque élève à la maîtrise du socle commun et <strong>de</strong> lui permettre d’acquérirles compétences <strong>de</strong> base, le dispositif « plus <strong>de</strong> maîtres que <strong>de</strong> classes » a été mis en placedans les écoles <strong>de</strong> l’éducation prioritaire. Il repose sur l’affectation dans une école d’unmaître supplémentaire, ce qui permet d’instaurer <strong>de</strong> nouvelles organisations pédagogiquesau sein d’une classe et <strong>de</strong> favoriser le travail collectif <strong>de</strong>s enseignants. Il contribue à bieni<strong>de</strong>ntifier les besoins <strong>de</strong>s élèves et à accompagner ces élèves dans leurs apprentissagesfondamentaux par <strong>de</strong>s pédagogies différenciées.A la rentrée 2<strong>01</strong>4, l’académie <strong>de</strong> Versailles enregistre une nette augmentation <strong>de</strong>s projetséducatifs d’équipe « plus <strong>de</strong> maîtres que <strong>de</strong> classes », 30 <strong>de</strong> plus par rapport à la rentrée2<strong>01</strong>3 qui avait déjà bénéficié d’un important effort dans ce domaine.2<strong>01</strong>3 2<strong>01</strong>4Yvelines 31 42 + 11Essonne 22 24 + 2Hauts-<strong>de</strong>-Seine 12 28 + 16Val-d’Oise 87 88 + 1152 182


Lutte contre le décrochage scolaire réseau FOQUALE mission d’appui aux expérimentations expérimentations en établissement 2 n<strong>de</strong> professionnelle à orientation progressive


RESEAU FOQUALELa lutte contre le décrochage scolaire est une priorité nationale qui se déploie dansl’académie autour <strong>de</strong> 3 axes essentiels : favoriser l’accrochage et la persévérance scolaire dans la classe ordinaire prévenir les premiers signes <strong>de</strong> décrochage proposer <strong>de</strong>s solutions alternatives aux décrocheurs réels, en lien avec <strong>de</strong>spartenaires <strong>de</strong> l’Éducation nationale.Depuis 2<strong>01</strong>1, la lutte contre le décrochage est organisée autour <strong>de</strong> 22 Plates-formes <strong>de</strong> Suiviet d’Appui aux Décrocheurs (PSAD) qui couvrent l’ensemble du territoire. Une PSAD est unecoordination d’acteurs locaux mettant l’accent sur les partenariats pour favoriser laprévention et le traitement du décrochage. Toutes les solutions y sont étudiées notammentcelles faisant appel à nos partenariats hors éducation nationale avec les Centres <strong>de</strong>Formation d’Apprentis (CFA) et les missions locales.Depuis la rentrée 2<strong>01</strong>3, à chaque plate-forme <strong>de</strong> suivi et d’appui aux décrocheurs estadossé un réseau FOQUALE. Le réseau FOQUALE est une coordination <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong>l’Éducation nationale. Il s’agit <strong>de</strong> mobiliser à l’échelle du bassin, tous les acteurs <strong>de</strong>l’Éducation nationale dans toutes ses dimensions, les établissements scolaires, collèges etlycées, les Unités <strong>de</strong> Formation en Alternance (UFA), les Groupements d’Établissements(GRETA), acteurs <strong>de</strong> la formation continue, avec l’appui <strong>de</strong>s Centres d’Information etd’Orientation (CIO) et <strong>de</strong> la Mission <strong>de</strong> Lutte contre le Décrochage Scolaire (MLDS).Ce réseau piloté par un chef d’établissement et coordonné au sein d’un comité <strong>de</strong> pilotage avocation à i<strong>de</strong>ntifier les besoins, recenser les ressources et proposer <strong>de</strong>s réponsesdiversifiées au décrochage. L’accent est mis sur la prévention du décrochage à travers lamise en place, au sein <strong>de</strong>s établissements scolaires et notamment <strong>de</strong>s lycées, <strong>de</strong>s groupes<strong>de</strong> prévention du décrochage scolaire coordonnés par <strong>de</strong>s référents décrochage scolaire(pour la moitié d’entre eux <strong>de</strong>s enseignants). L’objectif est <strong>de</strong> tout mettre en œuvre au sein<strong>de</strong> la classe ordinaire pour éviter le décrochage, d’adapter les parcours pour remobiliser <strong>de</strong>sélèves en risque <strong>de</strong> décrochage, <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s retours en formation quand ceux-ci sontpossibles.En 2<strong>01</strong>3/2<strong>01</strong>4, ce sont plus <strong>de</strong> 2 000 jeunes qui se sont vus proposer un accompagnementvisant la remobilisation ou un retour dans un parcours <strong>de</strong> formation qualification insertion,que ce soit dans le cadre d’un retour en formation initiale (classe ordinaire, dispositifspécifique type lycée <strong>de</strong> la nouvelle chance…) ou dans le cadre d’une formation enalternance sous statut salarié (CFA…).La « semaine <strong>de</strong> la persévérance scolaire », lancée en 2<strong>01</strong>3 sur le bassin <strong>de</strong> Mantes, a étéélargie cette année à 8 bassins (bassins <strong>de</strong> Mantes et <strong>de</strong> Saint-Quentin-en-Yvelines ;bassins d’Evry et <strong>de</strong> Massy ; bassins <strong>de</strong> Gennevilliers et <strong>de</strong> Vanves ; bassins <strong>de</strong> Cergy et <strong>de</strong>Gonesse). Chaque bassin a pu présenter <strong>de</strong>s actions inédites et <strong>de</strong>s activités pédagogiquesquotidiennes, <strong>de</strong>stinées à prévenir les risques du décrochage et actionnant le levier <strong>de</strong> laréussite.Cette semaine est le point d’orgue d’une mobilisation poursuivie au fil <strong>de</strong>s jours. Elle vise àinformer l’ensemble <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> l’Éducation nationale et les partenaires <strong>de</strong> l’actionréalisée quotidiennement, à mobiliser les professionnels, à valoriser l’initiative et l’innovationpédagogiques et à encourager les professionnels comme les élèves et les parents.A travers la généralisation <strong>de</strong> cette opération, ces manifestations ont vocation à <strong>de</strong>venir unren<strong>de</strong>z-vous annuel qui rappelle l’esprit <strong>de</strong> cet engagement : tout faire pour favoriserl’accrochage scolaire et la réussite <strong>de</strong> tous.


MISSION D’APPUI AUX EXPERIMENTATIONSL’académie <strong>de</strong> Versailles est engagée dans <strong>de</strong> nombreuses expérimentations nationales,académiques ou d’initiatives locales. La Mission d’Appui aux Expérimentations (MAE) estchargée d’établir l’état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong>s expérimentations, d’en mettre en valeur les pointsessentiels et <strong>de</strong> les faire connaître. Au-<strong>de</strong>là, elle en est aussi la mémoire.Les principales thématiques <strong>de</strong>s projets proposés concernent la prise en charge <strong>de</strong>s élèvesen gran<strong>de</strong> difficulté voire en décrochage. Cela passe par l’individualisation <strong>de</strong>s parcours, etpar l’accompagnement personnalisé. La réflexion collective se centre sur le diagnostic etl’évaluation, le travail par compétences, mais aussi sur l'organisation pédagogique <strong>de</strong> laclasse, <strong>de</strong> l'école ou <strong>de</strong> l'établissement, l'interdisciplinarité, l’utilisation <strong>de</strong> nouveaux outils, lacoopération avec les partenaires du système éducatif.Des tendances se dégagent <strong>de</strong>puis plusieurs années dans les projets présentés. Lesexpérimentations menées sur le terrain mettent en avant <strong>de</strong>s problématiques qui <strong>de</strong>vancentsouvent les réformes : pour exemples les lycées expérimentateurs, les parcours diversifiésau collège, les conseils école-collège.On peut également noter le développement <strong>de</strong> plusieurs projets dont la dimension dépassel’établissement seul pour s’élargir au bassin ou au département.Les expérimentations évoluent aussi en fonction du contexte et s’adaptent aux nouvellesproblématiques et au nouveau contexte législatif.L’accompagnement par la MAE d’une durée fixée généralement à 3 ans, vise lapérennisation voire la généralisation <strong>de</strong> certaines expérimentations. Localement, celles-cientrent alors dans le cadre normal <strong>de</strong> fonctionnement <strong>de</strong> l’établissement et dans le travail<strong>de</strong>s équipes.Quelques projets suivis par la MAE école régionale du 1 er <strong>de</strong>gré, La Verrière (Yvelines) : le projet vise à enrichir le patrimoineculturel <strong>de</strong>s élèves, à faire acquérir les compétences fondamentales en maîtrise <strong>de</strong> lalangue, à tisser <strong>de</strong>s liens étroits entre les familles et l’école. collège Pasteur, Mantes-la-Jolie (Yvelines) : le projet « enseignement modulaire etparcours personnalisé en 6 ème et en 5 ème » cherche à redonner le goût d’apprendre(possibilité <strong>de</strong> passer plus <strong>de</strong> temps dans ses disciplines préférées), à vali<strong>de</strong>r lescompétences du socle dès la 6 ème , à répondre à l’hétérogénéité <strong>de</strong>s groupes, à faire vivre lenouveau cycle 3. lycée Léonard-<strong>de</strong>-Vinci, Saint-Michel-sur-Orge (Essonne) : « réussir son parcours au lycéegrâce au développement durable » permet aux élèves <strong>de</strong> vali<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s compétences cléseuropéennes au cours d’actions menées toute l’année (éco-délégués) et lors <strong>de</strong>s momentsforts (Journées du développement durable). collège Les Pyrami<strong>de</strong>s, Evry (Essonne) : le projet « Escale » propose une pause dans leparcours du collégien. Construit autour <strong>de</strong> l’aménagement du temps, il permet aux élèvesconcernés <strong>de</strong> prendre le temps <strong>de</strong> réfléchir, d’i<strong>de</strong>ntifier les difficultés rencontrées et <strong>de</strong> seréengager avec confiance dans les apprentissages. lycée professionnel Jean-Monnet, Montrouge (Hauts-<strong>de</strong>-Seine) ; la construction d’unemaison passive fédère autour <strong>de</strong> ce projet tous les élèves et stagiaires <strong>de</strong>s différentes


formations proposées au sein du lycée. école Pasteur, Clichy (Hauts-<strong>de</strong>-Seine) : l’utilisation <strong>de</strong> tablettes numériques pour résoudre<strong>de</strong>s problèmes permet <strong>de</strong> favoriser la construction <strong>de</strong>s apprentissages <strong>de</strong>s élèves dans uncontexte <strong>de</strong> RRS (Réseaux <strong>de</strong> Réussite Scolaire). lycée <strong>de</strong> la Nouvelle Chance, Cergy (Val-d’Oise) : il accueille <strong>de</strong>s lycéens décrocheurs. Enjuin <strong>de</strong>rnier, 79 % <strong>de</strong>s élèves ont obtenu un baccalauréat général ou technologique et parmieux, 27 % étaient issus <strong>de</strong> la voie professionnelle. collège Victor-Hugo, Sarcelles (Val-d’Oise) : le projet « la médiation par les pairs par lacommunication non violente ou la gestion enrichissante <strong>de</strong>s conflits » a obtenu le prix dupublic <strong>de</strong> la journée nationale <strong>de</strong> l’innovation 2<strong>01</strong>4. EXPERIMENTATIONS EN ETABLISSEMENTLa prévention du décrochage est un objet éducatif, pédagogique, didactique pris en compteau sein d’une dynamique collective dans le cadre du projet d’établissement. L’objectif est <strong>de</strong>tout mettre en œuvre au sein <strong>de</strong> la classe ordinaire et dans le parcours personnel <strong>de</strong> l’élèvepour éviter le décrochage. Il s’agit d’ai<strong>de</strong>r le collégien à mieux se situer par rapport à l’école,à donner du sens aux savoirs enseignés, à comprendre ses points forts et ses fragilités et <strong>de</strong>créer les conditions d’une nouvelle appétence (bilan personnalisé, tutorat, découverte <strong>de</strong> sespropres aptitu<strong>de</strong>s, ouvertures aux métiers et aux formations).Dans l’académie, <strong>de</strong>puis trois années se multiplient <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> remobilisation au collègequi visent à répondre aux besoins spécifiques <strong>de</strong> l’élève, tout en le maintenant dans songroupe classe. Le parcours permet <strong>de</strong> le remotiver en le mettant dans <strong>de</strong>s situationsd’apprentissage qui rompent avec le cadre habituel <strong>de</strong> la scolarité, tant au plan <strong>de</strong>sapproches pédagogiques que <strong>de</strong> la relation aux adultes. Il permet également à l’élèved’étayer son projet d’orientation et <strong>de</strong> formation par <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> découverte <strong>de</strong> métiers et<strong>de</strong>s formations.Ces parcours se partagent entre <strong>de</strong>s temps d’enseignement et <strong>de</strong> découverte <strong>de</strong>s métiers et<strong>de</strong>s formations. L’articulation aux activités et aux programmes <strong>de</strong> la classe et la valorisation<strong>de</strong> ces parcours restent fondamentales. Un suivi fortement personnalisé (tutorat pendant untemps) ne peut que participer à l’accrochage <strong>de</strong> l’élève. Ces parcours contribuent à faireacquérir aux élèves les fondamentaux et le palier 3 du socle commun en fin <strong>de</strong> scolaritéobligatoire.Ces parcours s’articulent autour <strong>de</strong> : une meilleure prise en compte <strong>de</strong>s besoins <strong>de</strong> l’élève et <strong>de</strong> sa personne, la mise en place du tutorat par un adulte référent, la mise en place d’une ai<strong>de</strong> scolaire spécifique, l’aménagement du temps scolaire <strong>de</strong> façon provisoire, le croisement <strong>de</strong> diverses professionnalités autour <strong>de</strong> l’élève, une relation consolidée avec les parents, un bilan personnalisé, la découverte <strong>de</strong> ses propres aptitu<strong>de</strong>s, l’ouverture aux métiers et aux formations.Les projets les plus caractéristiques sont ceux qui s’inscrivent au centre <strong>de</strong> la dynamique <strong>de</strong>l’établissement, lequel conjugue différents types <strong>de</strong> dispositifs <strong>de</strong> personnalisation.L’établissement avance ainsi vers une démarche concertée <strong>de</strong> réponse aux besoins <strong>de</strong>sélèves.


Quelques exemples : collège Albert-Thierry, Limay (Yvelines)Les élèves concernés (12 par session) partagent une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 7 semaines entre <strong>de</strong>stemps d’enseignement et la découverte du milieu professionnel. Les temps d’enseignementsont pris en charge par <strong>de</strong>s enseignants et personnels du bassin (partenaires), selon lesbesoins i<strong>de</strong>ntifiés. L’objectif visé est <strong>de</strong> privilégier un travail disciplinaire adapté (matièresappliquées), <strong>de</strong> donner du sens aux apprentissages en pratiquant un décloisonnementdisciplinaire.La découverte du milieu professionnel se fait d’abord à travers la visite d’entreprises <strong>de</strong> larégion pour faire découvrir l’organisation d’une entreprise et ses mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> fonctionnement.Une présentation générale <strong>de</strong>s établissements (lycées et CFA) est ensuite faite au collège,puis les élèves construisent leur parcours <strong>de</strong> découverte selon leur projet. Les lieux <strong>de</strong> stagesont trouvés avant l'entrée dans le dispositif par l'établissement <strong>de</strong> provenance et cela enrapport avec le projet <strong>de</strong> l’élève (si celui-ci est i<strong>de</strong>ntifié).Ce dispositif accompagne l’élève dans la construction <strong>de</strong> son projet d’orientation et leprépare à sa poursuite d’étu<strong>de</strong> après son retour en classe <strong>de</strong> 4 ème . Toutes les poursuitesd’étu<strong>de</strong>s peuvent être envisagées : 3 ème générale (pour une 2 n<strong>de</strong> professionnelle), 3 èmepréparatoire aux formations professionnelles, Dispositif d’Initiation aux Métiers en Alternance(DIMA), CFA. collège Nicolas-Boileau, Saint-Michel-sur-Orge (Essonne)Le dispositif « oxygène » est inscrit dans le projet d’établissement ; il est à la fois unobservatoire <strong>de</strong>s risques <strong>de</strong> décrochage, <strong>de</strong>s réponses élaborées <strong>de</strong> façon concertée(professeur, vie scolaire, conseiller d’orientation-psychologue…), et le lieu <strong>de</strong> mise en œuvred’un suivi. Le collège dégage <strong>de</strong>s moyens pour un professeur coordonnateur <strong>de</strong> l’ensemble.Le conseiller principal d’orientattion rencontre toutes les familles et les élèves. Il est chargé<strong>de</strong> la médiation avec les associations.Ce suivi donne lieu à <strong>de</strong>s propositions individualisées qui vont puiser aux ressources <strong>de</strong>l’établissement (atelier d’écriture par exemple), aux offres du Conseil Général en matièred’accompagnement, à <strong>de</strong>s activités sportives, à <strong>de</strong>s stages visant l’ouverture aux métiers etaux formations. collège Joliot-Curie, Bagneux (Hauts-<strong>de</strong>-Seine)Ce dispositif permet à <strong>de</strong>s élèves <strong>de</strong>s collèges du secteur qui ne font plus aucun travailpersonnel ni en classe, ni à la maison, mais trop jeunes pour envisager une réorientationexceptionnelle dans l’année, <strong>de</strong> disposer d’une journée par semaine afin d’acquérir <strong>de</strong>scompétences à travers un projet artistique fédérateur et d’un temps d'exploration <strong>de</strong>s métierset <strong>de</strong>s formations : mini-stages, travail sur l'orientation.De janvier à avril, une journée par semaine est consacrée à la remobilisation et au soutienpersonnalisé <strong>de</strong>s élèves. collège Henri-Guillaumet, Jouy-le-Moutier (Val-d’Oise)Ce collège conjugue plusieurs dispositifs cherchant ainsi à proposer <strong>de</strong>s réponses au plusprès <strong>de</strong>s élèves : section européenne, Unités Localisées pour l’Inclusion Scolaire (ULIS) ouSEGPA (Section d’Enseignement Général et professionnel Adapté) pour ce qui concerne lesstructures, ateliers <strong>de</strong> langue, sciences, théâtre, voile, travail spécifique sur la remobilisation,module dédié aux élèves <strong>de</strong> quatrième.Ce module se déroule sur six semaines. Il accompagne l’élève présentant <strong>de</strong>s signes <strong>de</strong>décrochage en lui proposant quatre pistes : une ouverture aux métiers et aux formations,une centration sur la connaissance <strong>de</strong> son propre potentiel, un accompagnement enmathématiques et en français, une activité artistique ou <strong>de</strong> communication publique.


2 NDE PROFESSIONNELLE A ORIENTATION PROGRESSIVELes élèves orientés dans la voie professionnelle après la classe <strong>de</strong> 3 ème doivent très tôts’inscrire dans un projet professionnel et faire le choix d’une spécialité <strong>de</strong> diplôme. Ce choixrepose trop souvent sur <strong>de</strong> simples représentations, plus que sur une réelle connaissance<strong>de</strong>s formations et <strong>de</strong>s métiers auxquelles elles préparent.Ainsi, les vœux <strong>de</strong>s élèves se concentrent sur un nombre limité <strong>de</strong> spécialités et reposentpeu sur les perspectives d’emploi offertes sur le marché du travail. Les résultats <strong>de</strong>l’affectation mettent régulièrement en évi<strong>de</strong>nce un désintérêt marqué <strong>de</strong>s élèves pour uncertain nombre <strong>de</strong> baccalauréats professionnels, toutefois porteurs d’insertionprofessionnelle (baccalauréats professionnels Maintenance <strong>de</strong>s Equipements Industriels,Pilote <strong>de</strong> Ligne <strong>de</strong> Production, Technicien Menuisier Agenceur, Hygiène PropretéStérilisation…), formations pour lesquelles l’offre <strong>de</strong> formation reste fréquemment supérieureà la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> sociale.L’académie <strong>de</strong> Versailles se propose d’améliorer l’orientation à l’entrée <strong>de</strong>s voiesprofessionnelles en expérimentant un accueil <strong>de</strong>s élèves en classe <strong>de</strong> 2 n<strong>de</strong> professionnelleà orientation progressive. Cette expérimentation vise plusieurs objectifs : consoli<strong>de</strong>r leprocessus d’orientation par la découverte <strong>de</strong> plusieurs spécialités professionnelles, permettreaux jeunes <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s choix d’orientation éclairés et obtenir une meilleure adéquation entrele profil, les aptitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l'élève et la formation qu’il suit.Cette démarche vise également à soutenir les formations les moins <strong>de</strong>mandées par lesélèves, mais qui sont porteuses d’insertion professionnelle et à modifier les équilibres entreles formations.Ainsi, en adossant <strong>de</strong>s formations non attractives à <strong>de</strong>s formations porteuses <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>sociale, on peut espérer après une découverte approfondie <strong>de</strong>s ambitions <strong>de</strong>s différentsdiplômes, voir les élèves faire <strong>de</strong>s choix plus diversifiés et mieux se répartir dans chacune<strong>de</strong>s formations.L’expérimentation envisagée ne concerne qu’un nombre limité d’établissements conscients<strong>de</strong> la nécessité <strong>de</strong> s’engager vers cette démarche si l’on veut éviter le décrochage scolaire,améliorer la performance scolaire, les résultats aux examens et la poursuite d’étu<strong>de</strong>s.Pour consoli<strong>de</strong>r l’orientation <strong>de</strong>s élèves en secon<strong>de</strong> professionnelle, les équipes s’engagentà : présenter les choix possibles aux familles et aux élèves, éclairer tous les jeunes sur leurs aptitu<strong>de</strong>s, améliorer leur connaissance du métier et <strong>de</strong> la formation concernant <strong>de</strong>sbaccalauréats professionnels différents, approfondir leurs représentations du mon<strong>de</strong> professionnel, permettre à tous <strong>de</strong> choisir une spécialité après un temps <strong>de</strong> détermination, ancrer l’enseignement général dans les usages concrets, motiver pour <strong>de</strong>s métiers et <strong>de</strong>s spécialités porteurs.Les principes <strong>de</strong> mise en œuvre sont les suivants : laisser un temps <strong>de</strong> découverte <strong>de</strong>s différentes formations tout en permettant auxélèves d’acquérir <strong>de</strong>s compétences transversales aux diplômes concernés parl’expérimentation, profiter <strong>de</strong> cette expérimentation pour valoriser Enseignement Général Lié àla Spécialité (EGLS).


adapter le calendrier <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> formation en milieu professionnel pourpermettre aux élèves <strong>de</strong> confirmer ou d’infirmer la formation professionnelle <strong>de</strong> leurchoix.La réussite <strong>de</strong> cette expérimentation repose sur le respect <strong>de</strong> plusieurs étapes décrites ciaprès:• En début d’année, parents et élèves sont accueillis par l’équipe et l’expérimentation estalors présentée <strong>de</strong> façon détaillée.• Sur les premières semaines <strong>de</strong> la formation (<strong>de</strong> 6 à 12 semaines en fonction <strong>de</strong>s projets),un tronc commun à plusieurs baccalauréats professionnels est constitué. Les jeunes sontinscrits collectivement sur un secteur d’activité. Les classes accueillent <strong>de</strong>s élèves quipourront faire le choix <strong>de</strong> spécialités différentes qu’ils découvriront dans le cadre d’atelierstournants tout au long <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> détermination. Quand cela est possible, les élèvestravaillent sur un projet pédagogique commun aux différentes spécialités concernées parl’expérimentation. Les activités conduites permettent à l’équipe enseignante d’i<strong>de</strong>ntifier lescompétences et les aptitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> chaque jeune.• Dans le cadre <strong>de</strong> l’enseignement professionnel, les équipes pédagogiques sollicitent <strong>de</strong>sinterventions <strong>de</strong> professionnels et organisent <strong>de</strong>s visites d’entreprises afin <strong>de</strong> permettre auxélèves <strong>de</strong> découvrir et d’observer les métiers accessibles à l’issue <strong>de</strong>s différentsbaccalauréats. En cours ou en fin <strong>de</strong> pério<strong>de</strong>, un temps <strong>de</strong> découverte en milieuprofessionnel permet aux élèves <strong>de</strong> confirmer ou d’infirmer leur choix pour une spécialité.• Les élèves font l’objet d’un suivi régulier par un membre <strong>de</strong> l’équipe. Après la phase <strong>de</strong>détermination, un bilan permet à l’équipe, en lien avec l’élève et la famille, <strong>de</strong> faire le choixd’une spécialité parmi celles découvertes. La détermination <strong>de</strong>s élèves peut s’appuyer surles notes, l’assiduité, la motivation <strong>de</strong>s élèves.• A l’issue <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> détermination, les élèves sont maintenus dans le même groupeclasse. Seuls les groupes d’enseignement professionnel sont amenés à évoluer. Pendant la<strong>de</strong>uxième pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’année, le travail porte sur la spécialité du baccalauréat choisie. Lecycle normal reprend. Les pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> formation en milieu professionnel sont organisées enlien avec la spécialité choisie par les élèves.Lieux d’expérimentations lycée Louis-Blériot, Trappes (Yvelines)BAC PRP Electrotechnique et Maintenance <strong>de</strong>s Equipements IndustrielsBAC PRO Systèmes Electroniques Numériques (ASI et TR) lycée Viollet-le-Duc, Villiers-Saint-Frédéric (Yvelines)BAC PRO Constructeur Bois et Technicien Menuisier Agenceur lycée Bascan, Rambouillet (Yvelines)BAC PRO Pilote <strong>de</strong> Ligne <strong>de</strong> Production et Technicien d’Usinage et Electrotechnique lycée Vaucanson, Mureaux (Yvelines)BAC PRO Commerce et BAC PRO Vente lycée L’Essouriau, Les Ulis (Essonne)BAC PRO Pilote <strong>de</strong> Ligne <strong>de</strong> Production et Electrotechnique lycée Gustave-Eiffel, Massy (Essonne)BAC PRO Technicien d'étu<strong>de</strong>s du bâtiment Assistant en ArchitectureBAC PRO Technicien Bâtiment Etu<strong>de</strong>s et Economie lycée Edmond-Rostand <strong>de</strong> Saint-Ouen L’Aumône (Val-d’Oise)BAC PRO Vente, Commerce, Accueil Relations Clients Usagers lycée du Vexin, Chars (Val-d’Oise)BAC PRO Maintenance <strong>de</strong>s Equipements Industriels et BAC PRO Electrotechnique


Scolarisation <strong>de</strong>s élèves en situation <strong>de</strong> handicap une école juste et bienveillante pour les élèvesqui en ont le plus besoin effectifs d’élèves en établissements scolaires effectifs d’élèves en établissementshospitaliers et médico-sociaux dispositif ULIS


UNE ECOLE JUSTE ET BIENVEILLANTE POUR LES ELEVESQUI EN ONT LE PLUS BESOINL’éducation inclusive au cœur d’une école ouverte à tous, dans l’esprit <strong>de</strong> la loi du 11 février2005, s’affirme dans celle du 8 juillet 2<strong>01</strong>3 pour la refondation <strong>de</strong> l’école <strong>de</strong> la république.L’académie connaît déjà dans ce domaine <strong>de</strong>s avancées remarquables et dispose en outre<strong>de</strong> toutes les richesses et <strong>de</strong> tous les atouts nécessaires pour réussir dans cette entreprise.La promotion d'une école inclusive pour mieux scolariser les élèves en situation <strong>de</strong> handicapse poursuit selon 5 axes prioritaires : la prise en compte <strong>de</strong>s besoins spécifiques au travers <strong>de</strong> la définition d’un ProjetPersonnalisé <strong>de</strong> Scolarisation (PPS) ou d’un Projet d'Accueil Individualisé (PAI). Cesdispositifs seront complétés cette année par le Plan d'AccompagnementPersonnalisé(PAP), à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s élèves relevant <strong>de</strong> troubles <strong>de</strong>s apprentissages. la création d’une Unité d'Enseignement (UE) en école maternelle pour les élèvesautistes dans le Val-d’Oise. la formation initiale et continue <strong>de</strong>s nouveaux professeurs qui inclut, à partir <strong>de</strong> larentrée 2<strong>01</strong>4, une formation à la scolarisation <strong>de</strong>s élèves en situation <strong>de</strong> handicap. la professionnalisation <strong>de</strong>s personnels qui accompagnent les élèves en situation <strong>de</strong>handicap. De nombreux Auxiliaires <strong>de</strong> Vie Scolaire ( AVSi) bénéficieront d'un Contratà Durée Indéterminée (CDI) à cette rentrée. enfin la réflexion vient d'être engagée pour les Segpa. Il s’agit <strong>de</strong> favoriser leurinclusion dans le collège en s’appuyant sur la spécificité <strong>de</strong> ces structures et <strong>de</strong>leurs enseignants et <strong>de</strong> renforcer les acquis <strong>de</strong>s élèves.Il s’agit d’offrir à chacun <strong>de</strong>s élèves à besoin éducatif particulier, notamment les élèves ensituation <strong>de</strong> handicap, citoyens à part entière, les meilleures conditions d’apprentissage et <strong>de</strong>bien-être à l’école. L’ensemble <strong>de</strong> la communauté éducative travaille à la mise en place et audéveloppement <strong>de</strong> ces priorités pour une société plus humaine et plus fraternelle. EFFECTIFS D’ELEVES EN ETABLISSEMENTS SCOLAIRESAcad Scol indiv1 er <strong>de</strong>gréCLIS Total1 er <strong>de</strong>gréRS 2<strong>01</strong>3 7 6<strong>09</strong> 2 814 10 4231,7%RS 2<strong>01</strong>4 8 038 2 831 10 8691,76%Scol indiv2 nd <strong>de</strong>gréULIS Total2 nd <strong>de</strong>gré4 849 1 943 6 7921,47%5 357 2 060 7 4171,47%Total17 21518 2861,8 % <strong>de</strong>s élèves du 1 er <strong>de</strong>gré sont en situation <strong>de</strong> handicap et 1,5 % dans le 2 nd <strong>de</strong>gré.


Egalité <strong>de</strong>s filles et <strong>de</strong>s garçons


"Les écoles, les collèges, les lycées (...) contribuent à favoriser la mixité et l'égalité entre leshommes et les femmes, notamment en matière d'orientation. Ils assurent une formation à laconnaissance et au respect <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> la personne ainsi qu'à la compréhension <strong>de</strong>ssituations concrètes qui y portent atteinte".L’article 121-1 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'éducation.Depuis la rentrée 2<strong>01</strong>2, l’action en faveur <strong>de</strong> l’égalité à l’école s’est intensifiée sur la base<strong>de</strong> : la réaffirmation <strong>de</strong>s principes <strong>de</strong> mixité et d’égalité entre les sexes, comme l’arappelé la Charte <strong>de</strong> la laïcité ; la continuité <strong>de</strong> l’action dès la maternelle jusqu’à l’université ; la prise en compte <strong>de</strong> la dimension sexuée dans l’ensemble <strong>de</strong> la démarcheéducative, selon une approche intégrée incluant les inégalités subies par les garçonscomme par les filles.Le plan ministériel d’action 2<strong>01</strong>4/2<strong>01</strong>5 met l’accent sur trois grands axes permettant <strong>de</strong> luttercontre les inégalités : la formation initiale et continue <strong>de</strong>s personnels d’enseignement, d’encadrement etd’inspection <strong>de</strong>s premiers et second <strong>de</strong>grés en tant que levier essentiel ; la production et la diffusion d’outil <strong>de</strong> formation et d’outils pédagogiques mis àdisposition <strong>de</strong>s ÉSPÉ ; la relation avec les familles.L’académie <strong>de</strong> Versailles dispose <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux ans d’un groupe <strong>de</strong> travail chargé du pilotage<strong>de</strong> l’action académique, à l’intersection <strong>de</strong>s recommandations ministérielles et <strong>de</strong>s<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s du terrain. Ce groupe a élaboré un plan d’actions triannuel qui comporte troisvolets structurants : acquérir et transmettre une culture <strong>de</strong> l’égalité entre les sexes, renforcerl’éducation au respect mutuel et s’engager pour une plus gran<strong>de</strong> mixité <strong>de</strong>s filières <strong>de</strong>formation à tous les niveaux d’étu<strong>de</strong>.Les principales actions prévues pour l’année 2<strong>01</strong>4/2<strong>01</strong>5 : la formation, avec notamment un séminaire académique le 17 novembre à l’attention <strong>de</strong>spersonnels d’encadrement, consacré à la thématique « Cultures numériques et égalité fillesgarçons», et un plan <strong>de</strong> formation ambitieux pour tous les personnels, proposant une vastepalette <strong>de</strong> stages individuels et répondant aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> proximité (établissements,bassins, réseaux écoles-collèges, etc.) ; les outils : la « Valise pédagogique » conçue pour les collèges et lycées en 2<strong>01</strong>3-14 seradiffusée sous forme numérique au cours du premier trimestre et une « Mallette <strong>de</strong>s parents »Egalité filles-garçons sera réalisée pour outiller les directeurs d’école et les chefsd’établissement dans leur dialogue avec les familles ; la communication : la publication d’une lettre trimestrielle d’informations En route pourl’égalité !


Poursuivre dans le supérieuraprès un baccalauréat professionnel ou technologique


Le décret 2005-1037 du 26 août 2005 prévoit que les bacheliers professionnels titulaires <strong>de</strong>la mention "bien" ou "très bien" soient admis <strong>de</strong> droit, l'année d'obtention <strong>de</strong> leurbaccalauréat, en Section <strong>de</strong> Techniciens Supérieurs (STS). Cette admission est soumise àune exigence <strong>de</strong> cohérence entre le champ professionnel du baccalauréat obtenu et celui <strong>de</strong>la STS <strong>de</strong>mandée.Si l’objectif d’insertion du baccalauréat professionnel <strong>de</strong>meure et que tous les bacheliersprofessionnels n’ont pas vocation à poursuivre leurs étu<strong>de</strong>s, l’on observe que la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>sociale <strong>de</strong> poursuite d’étu<strong>de</strong>s est aujourd’hui plus soutenue. Aussi il convient <strong>de</strong> garantir àceux <strong>de</strong>s bacheliers professionnels qui s’y engagent, un parcours <strong>de</strong> formation qui optimisetoutes leurs chances <strong>de</strong> réussite. L’accès aux sections <strong>de</strong> techniciens supérieurs est donc unenjeu capital.Cela fait maintenant plus <strong>de</strong> 10 ans que l’académie <strong>de</strong> Versailles intègre <strong>de</strong>s bacheliersprofessionnels en BTS (Brevet <strong>de</strong> Technicien Supérieur). Les actions mises en œuvre ces<strong>de</strong>rnières années ont permis <strong>de</strong> développer <strong>de</strong> véritables passerelles entre le baccalauréatprofessionnel et le BTS. En 2<strong>01</strong>3-2<strong>01</strong>4 ce sont près <strong>de</strong> 2 000 bacheliers professionnels quise sont engagés en BTS dans un EPLE (Etablissement Public Local d’Enseignement) <strong>de</strong>l’académie, soit près <strong>de</strong> 18 % <strong>de</strong> la population concernée. Une partie d’entre eux (environ 7%) a fait le choix <strong>de</strong> s’engager dans cette poursuite d’étu<strong>de</strong>s par la voie <strong>de</strong> l’apprentissage.Ces étudiants représentent aujourd’hui un tiers <strong>de</strong> la population <strong>de</strong>s STS. C’est dans lesformations industrielles qu’ils sont les plus présents (44 % <strong>de</strong>s étudiants).Le choix <strong>de</strong>s spécialités <strong>de</strong> BTS offertes à ces jeunes est très large. L’académie réserve <strong>de</strong>splaces à ces publics dans chacune <strong>de</strong>s formations, dans <strong>de</strong>s proportions plus ou moinsimportantes selon les spécialités. Afin <strong>de</strong> gui<strong>de</strong>r au mieux les élèves dans leur choix, <strong>de</strong>spréconisations sont faites sur les articulations les plus cohérentes entre les diplômes du Bacpro et du BTS.L’observation <strong>de</strong>s premières cohortes <strong>de</strong> bacheliers professionnels en BTS témoignait <strong>de</strong><strong>de</strong>ux difficultés : une érosion réelle sur le cycle <strong>de</strong> formation et un décalage entre lesrésultats aux examens <strong>de</strong> ces publics et ceux <strong>de</strong>s autres bacheliers.L’académie se centre donc maintenant sur l’amélioration <strong>de</strong> la performance <strong>de</strong>s formations :individualisation <strong>de</strong>s parcours, lutte contre le décrochage scolaire, amélioration <strong>de</strong>s taux <strong>de</strong>réussite aux examens. Pour cela, elle a conduit une véritable réflexion et unaccompagnement important <strong>de</strong>s équipes pédagogiques. Il s’agissait en effet <strong>de</strong> développerles conditions <strong>de</strong> réussite <strong>de</strong> ce public en renforçant la cohérence entre lycées d’origine etlycées d’accueil. La progression <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong>s élèves passe par <strong>de</strong>s temps <strong>de</strong>préparation et d’accompagnement spécifiques, tout au long du parcours, <strong>de</strong>puis la 2 n<strong>de</strong>professionnelle jusqu’à la classe <strong>de</strong> terminale BTS.La 2 n<strong>de</strong> professionnelle permet <strong>de</strong> donner une première information sur les parcours possible.La classe charnière est la première professionnelle, où le travail <strong>de</strong> préparation et <strong>de</strong>détermination du projet est fondamental. En terminale professionnelle, les choix sontconfortés et les élèves préparent ce projet <strong>de</strong> poursuite d’étu<strong>de</strong>s. En première année <strong>de</strong>BTS, l’accueil spécifique que les équipes réservent aux jeunes bacheliers ne peut quefavoriser la confiance <strong>de</strong>s jeunes. En terminale, ces étudiants doivent être prêts pourrépondre aux exigences du BTS.Ce travail <strong>de</strong> réflexion suppose <strong>de</strong>s rencontres régulières entre les équipes <strong>de</strong> Bac pro et <strong>de</strong>BTS. C’est pourquoi <strong>de</strong>s réseaux d’établissements ont été créés qui permettent aux équipes<strong>de</strong> travailler ensemble à la préparation et à l’accompagnement <strong>de</strong>s jeunes. Il s’agit <strong>de</strong>construire un réseau professionnel pour que les équipes apprennent à se connaître, puissentéchanger et construire <strong>de</strong>s projets communs. La dimension du bassin est la plus pertinente


pour les filières à gros flux. Elle peut être élargie pour les filières à petits flux.Les actions conduites au sein <strong>de</strong> ces réseaux sont multiples et variées : mise en parallèle <strong>de</strong>s référentiels et i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s compétences communes pourl’obtention du baccalauréat professionnel et spécifiques pour l’entrée en STS, création d’ateliers d’accompagnement personnalisé pour ai<strong>de</strong>r les élèves dans leur projet<strong>de</strong> poursuite d’étu<strong>de</strong>s, mise en place <strong>de</strong> mini stages qui permettent aux élèves <strong>de</strong> Bac pro <strong>de</strong> se familiariseravec le fonctionnement et les exigences <strong>de</strong> la formation en BTS, organisation d’activités, <strong>de</strong> projets communs qui mobilisent à la fois les d’élèves <strong>de</strong> Bacpro et les étudiants <strong>de</strong> BTS, mise en place d’un accueil individualisé pour les étudiants en première année <strong>de</strong> BTS, conception <strong>de</strong> séquences conjointement par les enseignants <strong>de</strong> Bac pro et <strong>de</strong> BTS, co-animation <strong>de</strong> professeurs <strong>de</strong> Bac pro et <strong>de</strong> BTS <strong>de</strong>vant les jeunes, accompagnement durant le BTS : adaptation <strong>de</strong>s pratiques pédagogiques, travailméthodologique dans la conduite du travail réalisé en accompagnement personnalisé,entretiens réguliers après les évaluations importantes, bilan <strong>de</strong> mi-semestre…L’objectif visé par l’ensemble <strong>de</strong> ces actions est d’établir un climat <strong>de</strong> confianceétudiants/enseignants, d’entretenir la persévérance, <strong>de</strong> valoriser chaque progrès du jeune.Pour accompagner les équipes au quotidien, <strong>de</strong>s ressources d’accompagnement pour laréussite <strong>de</strong>s élèves <strong>de</strong> baccalauréat professionnel en section <strong>de</strong> technicien supérieur sont àleur disposition sur le site académique. Elles présentent <strong>de</strong>s pratiques d’établissementsmises en œuvre au cours <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rnières années et <strong>de</strong>s recommandations qui visent àfavoriser la réussite <strong>de</strong>s élèves (préconisations pédagogiques, propositions d’organisationsou <strong>de</strong> dispositifs inter-établissements, expériences ou dispositifs locaux réalisés).Etablissements particulièrement engagés dans la liaison BAC PRO - BTS : lycée La Tourelle, Sarcelles (Val-d’Oise) lycée Doisneau, Corbeil (Essonne) lycée Jacques-Prévert, Longjumeau en lien avec le lycée Paul-Belmondo, Arpajon(Essonne)Pour les bacheliers technologiques, si les BTS <strong>de</strong>meurent une perspective <strong>de</strong> poursuited’étu<strong>de</strong>s, la réforme <strong>de</strong>s différentes séries technologiques autorise à permettre à un plusgrand nombre d’entre eux d’intégrer une formation en IUT (Institut Universitaire <strong>de</strong>Technologie) ou une formation supérieure longueA l’image du travail conduit sur la liaison Bac pro – BTS, l’académie accompagne lesparcours <strong>de</strong>s bacheliers technologiques qui souhaitent s’engager dans la préparation d’unDUT (Diplôme Universitaire <strong>de</strong> Technologie). Il s’agit <strong>de</strong> consoli<strong>de</strong>r leur place en IUT enfavorisant la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> sociale et en renforçant la réussite <strong>de</strong>s élèves. Dans chaque champtechnologique, ce travail s’inscrit dans le cadre d’un maillage territorial permettant d’i<strong>de</strong>ntifier<strong>de</strong>s réseaux d’établissements du secondaire en appariement avec les IUT <strong>de</strong> proximité. Ilpermet <strong>de</strong> mieux faire connaître ces parcours.Ainsi, <strong>de</strong>s actions d’information et d’orientation sont mises en œuvre avec le souci <strong>de</strong> :• faciliter la participation <strong>de</strong>s équipes pédagogiques <strong>de</strong>s IUT à l’information <strong>de</strong>s élèves et<strong>de</strong>s familles en optimisant conjointement l’organisation <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> formation sur unterritoire pertinent : actions franciliennes, académiques, départementales, locales ,• développer les actions favorisant l’information entre pairs : étudiants ambassa<strong>de</strong>urs…• favoriser les actions en direction <strong>de</strong>s élèves <strong>de</strong> classe <strong>de</strong> première, sans exclure les élèves<strong>de</strong> terminale,


• susciter l’intérêt <strong>de</strong>s élèves aux enseignements et formations proposés en IUT sousdiverses modalités (par exemple, l’accueil <strong>de</strong> futurs bacheliers en mini-stage…), en assurantleur information via leurs lycées d’origine,• sensibiliser les parents, notamment lors <strong>de</strong>s journées portes ouvertes organisées par lesuniversités et leurs différentes composantes IUT, UFR (Unité <strong>de</strong> Formation et <strong>de</strong>Recherche), écoles.Enfin, ces publics peuvent également prétendre à intégrer une classe préparatoire, ce qu’ilsfont encore trop peu. Des actions d’information « Osez la CPGE » rappellent aux élèves qu’ilexiste une classe préparatoire qui leur est dédiée, qu’on y met en œuvre une pédagogieadaptée, conçue dans la continuité <strong>de</strong>s enseignements dispensés en baccalauréattechnologiques et que <strong>de</strong>s places leur sont réservées aux concours d’entrée aux gran<strong>de</strong>sécoles.


ilan <strong>de</strong> l’orientation en fin <strong>de</strong> 3 ème bilan <strong>de</strong> l’orientation en fin <strong>de</strong> 2 n<strong>de</strong> GT baccalauréat session 2<strong>01</strong>4 diplôme national du brevet session 2<strong>01</strong>4Bilans


BILAN DE L’ORIENTATION EN FIN DE 3 EMEEn juin 2<strong>01</strong>4, l’académie <strong>de</strong> Versailles confirme la tendance à la baisse <strong>de</strong>s redoublements àchaque palier d’orientation.Sur les niveaux 6 ème et 4 ème , l’activation <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s dispositifs visant à lapersonnalisation <strong>de</strong>s parcours, permet la fluidification <strong>de</strong>s parcours <strong>de</strong> formation pour lescollégiens.En fin <strong>de</strong> 3 ème , l’académie <strong>de</strong> Versailles consoli<strong>de</strong> le taux d’orientation vers la 2 n<strong>de</strong> GTpassant <strong>de</strong> 70% en juin 2<strong>01</strong>3 à 70,3% observé cette année. Le taux <strong>de</strong> redoublement eststable à 2,6%. C’est mécaniquement, l’orientation en voie professionnelle qui connaît labaisse la plus significative, passant <strong>de</strong> 27,5% à 27,1%.Les départements <strong>de</strong>s Hauts-<strong>de</strong>-Seine et <strong>de</strong>s Yvelines stabilisent leur taux d’orientation <strong>de</strong>3 ème en 2 n<strong>de</strong> GT, alors que le département du Val-d’Oise présente une hausse plussignificative <strong>de</strong> 1 point passant <strong>de</strong> 65,4 à 66,4%. Le département <strong>de</strong> l’Essonne connaît unléger fléchissement passant <strong>de</strong> 69,4 à 69,2%.L’année 2<strong>01</strong>4 est donc une année <strong>de</strong> stabilisation et <strong>de</strong> consolidation <strong>de</strong>s résultats, étapenécessaire à une dynamique engagée <strong>de</strong>puis <strong>de</strong> longues années dans l’académie, et qui luipermet d’atteindre aujourd’hui, les taux d’orientation attendus compte tenu <strong>de</strong>scaractéristiques socio-démographiques et scolaires <strong>de</strong> la population accueillie en collège.


BILAN DE L’ORIENTATION EN FIN DE 2 NDE GTEn fin <strong>de</strong> 2 n<strong>de</strong> GT, le taux <strong>de</strong> passage en 1 ère générale et technologique continue également<strong>de</strong> progresser, passant <strong>de</strong> 87,6% en juin 2<strong>01</strong>3 à 88,9% en juin 2<strong>01</strong>4 soit +1,3 point. Cetteévolution est partagée par l’ensemble <strong>de</strong>s départements <strong>de</strong> l’académie.L’évolution positive du taux d’orientation en 1 ère profite exclusivement à la 1 ère générale(passant <strong>de</strong> 61,9% en 2<strong>01</strong>3 à 63,2% en 2<strong>01</strong>4) alors que l’orientation en 1 ère technologique sestabilise à 25,6%.La stabilité globale <strong>de</strong> l’orientation en 1 ère technologique relève d’une légère baisse en 1 èreSTMG à la faveur <strong>de</strong> la 1 ère STI2D qui consoli<strong>de</strong> sa place dans l’académie.Avec un taux <strong>de</strong> décision <strong>de</strong> redoublement <strong>de</strong> 8,3% et un conseil d’orientation en voieprofessionnelle <strong>de</strong> 2,8%, le taux <strong>de</strong> non passage atteint 11,1%.La consolidation <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> l’orientation sur l’ensemble <strong>de</strong> l’académie témoigne d’unedynamique très positive permettant <strong>de</strong> renforcer les parcours montants à tous les niveauxd’enseignements. Dans le cadre <strong>de</strong> la politique académique, l’accompagnement <strong>de</strong> proximité<strong>de</strong>s établissements permet <strong>de</strong> mieux i<strong>de</strong>ntifier les leviers et <strong>de</strong> favoriser la réussite <strong>de</strong>chaque élève.Ces évolutions sont étroitement articulées aux réformes en cours notamment au lycée, tantdans la voie générale et technologique que dans la voie professionnelle, qui vise à renforcerl’accompagnement <strong>de</strong>s élèves et à élever leur niveau tout en maintenant les taux <strong>de</strong> réussiteaux examens.


BACCALAUREAT SESSION 2<strong>01</strong>4Pour la session 2<strong>01</strong>4, le taux <strong>de</strong> réussite au baccalauréat, toutes séries confondues,progresse <strong>de</strong> 1,3 point par rapport à 2<strong>01</strong>3 pour atteindre les 87,3%.La baisse <strong>de</strong> 1,3 point constatée au baccalauréat général est plus que compensée par unetrès forte augmentation du taux <strong>de</strong> réussite en série technologique (+5,1 points) et aubaccalauréat professionnel (+4,3 points).Baccalauréat généralrésultats à l’issue <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux groupes d’épreuvesUne baisse <strong>de</strong>s résultats est constatée dans les trois séries : plus forte en L (-2,3 points), elleest égale à la moyenne académique en S (-1,3 point) et moins marquée en ES (-0,8 point).Yvelines Essonne Hauts-<strong>de</strong>-Seine Val-d’Oise AcadémieES 93,5% 89,3% 91,1% 86,6% 90,5%L 91,5% 90,6% 89,5% 84,2% 89,1%S 94,2% 88,5% 92,1% 86,0% 90,7%Total 93,6% 89,1% 91,4% 85,9% 90,4%Source : SIECBaccalauréat technologiquerésultats à l’issue <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux groupes d’épreuvesTout comme en 2<strong>01</strong>3, le baccalauréat technologique enregistre une hausse importante, <strong>de</strong>+5,1 points cette année. Le taux <strong>de</strong> réussite augmente dans pratiquement toutes les séries,<strong>de</strong> +1,1 point en STD2A jusqu’à +6,1 points en STMG. Il baisse <strong>de</strong> 2,8 points en STL.Yvelines Essonne Hauts-<strong>de</strong>-Seine Val-d’Oise AcadémieHOT 92,9% 100,0% 87,2% - 92,4%ST2S 88,6% 89,1% 88,3% 83,6% 87,5%STD2A 100,0% 92,3% 97,1% 87,0% 93,8%STI2D 88,7% 86,9% 89,3% 87,1% 87,8%STL 93,2% 96,4% 93,2% 92,6% 93,8%STMG 93,4% 89,4% 89,8% 86,9% 89,8%Total 91,7% 89,2% 89,7% 86,6% 89,3%Source : SIEC


Baccalauréat professionnelrésultats à l’issue <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux groupes d’épreuvesLe baccalauréat professionnel connaît cette année une forte augmentation du taux <strong>de</strong>réussite avec +4,3 points. Cette augmentation est particulièrement importante dans lesecteur tertiaire (+5,2 points). Le secteur industriel, quant à lui, enregistre une progression<strong>de</strong> +2,6 points.Yvelines Essonne Hauts-<strong>de</strong>-Seine Val-d’Oise AcadémieIndustriel 74,2% 73,2% 78,2% 75,9% 75,2%Tertiaire 84,9% 82,8% 80,1% 77,7% 81,3%Total 81,0% 78,5% 79,4% 77,0% 78,9%Source : SIEC DIPLOME NATIONAL DU BREVET (DNB) SESSION 2<strong>01</strong>4Pour la session 2<strong>01</strong>4 du Diplôme national du brevet, l’académie <strong>de</strong> Versailles confirme lestrès bons résultats <strong>de</strong>s années précé<strong>de</strong>ntes avec 88,1% <strong>de</strong> candidats reçus, soit uneaugmentation <strong>de</strong> 0,5 point par rapport à l’an <strong>de</strong>rnier.Cette année, 68 986 élèves se sont présentés aux épreuves du DNB dans les sériesgénérale et professionnelle. 9,1% ont obtenu la mention Très Bien, 18,3% la mention Bien et24,5% la mention Assez Bien sur l’ensemble <strong>de</strong>s départements.Yvelines Essonne Hauts-<strong>de</strong>-Seine Val-d’Oise AcadémieSérie générale 89,8 88,7 89,9 85,4 88,6Série professionnelle 84,4 80,2 81,1 75,8 80,1Ensemble <strong>de</strong>s séries 89,6 88,1 89,6 84,8 88,1Source : MENESR DEPP


moyens pour la rentrée scolaire 2<strong>01</strong>4 académie en chiffresAnnexes


MOYENS POUR LA RENTREE SCOLAIRE 2<strong>01</strong>4Premier <strong>de</strong>gréA la rentrée scolaire 2<strong>01</strong>4, les effectifs <strong>de</strong> l’académie <strong>de</strong> Versailles <strong>de</strong>vraient atteindre dansle 1 er <strong>de</strong>gré public 581 757 élèves, soit 6 495 élèves supplémentaires par rapport à l’annéeprécé<strong>de</strong>nte.L’académie bénéficie pour cette rentrée 2<strong>01</strong>4 <strong>de</strong> 368 postes supplémentaires. Ces nouveauxemplois sont <strong>de</strong>stinés à accompagner l’évolution <strong>de</strong>s effectifs, à relancer la scolarisation <strong>de</strong>smoins <strong>de</strong> trois ans dans les zones jugées prioritaires et à renforcer l’encadrement dans lesécoles concentrant les plus gran<strong>de</strong>s difficultés sociales ou scolaires, en application dudispositif « plus <strong>de</strong> maîtres que <strong>de</strong> classes ».Répartition entre les départements :Yvelines : +33 Essonne : +179Hauts-<strong>de</strong>-Seine : +56 Val-d’Oise : +100Second <strong>de</strong>gréDans le 2 nd <strong>de</strong>gré public, l’académie voit ses effectifs progresser <strong>de</strong> 3 037 élèves par rapportà la rentrée 2<strong>01</strong>3, dont environ 1 000 au niveau du collège et plus <strong>de</strong> 2 000 en lycée dans lavoie générale et technologique, la voie professionnelle restant stable. 416 953 élèves sontainsi attendus à la rentrée 2<strong>01</strong>4.Les besoins d’enseignementLes collègesPour maintenir le taux d’encadrement 2<strong>01</strong>3 (en augmentation par rapport à 2<strong>01</strong>2 <strong>de</strong> 0,007point) et accompagner la hausse démographique, il est nécessaire <strong>de</strong> prévoir uneaugmentation <strong>de</strong> 80 ETP (hors mesures <strong>de</strong> l’éducation prioritaire).Les lycées généraux, technologiques et professionnelsLe budget à prévoir s’élève à 139 ETP supplémentaires, se décomposant en <strong>de</strong>ux volets : hausse démographique et carte <strong>de</strong>s formations : nécessité <strong>de</strong> prévoir 74 ETP, ajustement <strong>de</strong> grilles horaires :• réintroduction <strong>de</strong> l’enseignement d’histoire-géographie en terminale S : 50 ETP• introduction <strong>de</strong> l’enseignement informatique en CPGE scientifiques : 15 ETPLes ressources affectées172 équivalent temps plein (ETP) sont créés pour la rentrée 2<strong>01</strong>4 : 100 ETP en emplois et72 ETP en heures supplémentaires. Pour faire face aux besoins, la dotation ministérielle estcomplétée par un prélèvement sur le budget académique <strong>de</strong> remplacement à hauteur <strong>de</strong> 75ETP.Education prioritaireLa rentrée scolaire 2<strong>01</strong>4 s’inscrit dans une nouvelle politique <strong>de</strong> l’éducation prioritaire : 100réseaux ont été retenus au niveau national, comprenant 100 collèges et les écolesrattachées à chacun d’entre eux, à partir d’un classement établi sur <strong>de</strong>s critèresessentiellement sociaux. Cette préfiguration <strong>de</strong> la future organisation <strong>de</strong> l’éducation


prioritaire nécessite notamment <strong>de</strong> prévoir une pondération <strong>de</strong> 1.1 dans le service <strong>de</strong>senseignants exerçant dans les établissements retenus.Pour l’académie, ce sont 8 réseaux qui seront concernés par ce nouveau dispositif, à raisond’une moyenne <strong>de</strong> 6 emplois par réseau (1 er et 2 nd <strong>de</strong>gré) pour assurer le remplacement <strong>de</strong>senseignants déchargés.Une académie d’accueil et <strong>de</strong> formation <strong>de</strong> nouveaux enseignants1 er <strong>de</strong>gréA l’issue du concours exceptionnel (ou « 2<strong>01</strong>3-2 »), 1 134 professeurs stagiaires ont étéaffectés à plein temps. 1 343 autres stagiaires sont attendus <strong>de</strong>s concours <strong>de</strong> la sessionrénovée (dite 2<strong>01</strong>4) pour un emploi à mi-temps.2 nd <strong>de</strong>gré538 lauréats <strong>de</strong> la session exceptionnelles (admissibilité en 2<strong>01</strong>3, admission en 2<strong>01</strong>4) sontaffectés à la rentrée dans l’académie <strong>de</strong> Versailles. 1 232 professeurs stagiaires ont étéreçus aux concours <strong>de</strong> la session rénovée (mi-temps d’enseignement et mi-temps <strong>de</strong>formation à l’ÉSPÉ). Par ailleurs, l’académie compte145 lauréats <strong>de</strong>s concours réservés(anciennement professeurs contractuels) qui assureront un service complet.Les contrats aidésLes personnes recrutées sur les contrats aidés peuvent assurer trois missions : ai<strong>de</strong> à lascolarité <strong>de</strong>s élèves handicapés, ai<strong>de</strong> administrative aux directeurs d’école, emplois <strong>de</strong> viescolaire dans les établissements du 2 nd <strong>de</strong>gré. L’académie <strong>de</strong> Versailles bénéficie pour cetterentrée <strong>de</strong> 5 327 contrats aidés. Environ 3 000 contrats affectés aux élèves handicapés sontactuellement en poste. Les CUI disposent, au regard <strong>de</strong>s formations sur lesquelles ils sontrecrutés, d’un plan <strong>de</strong> formation adapté et financé à hauteur <strong>de</strong> 2 millions d’euros. ACADEMIE EN CHIFFRESRessources humaines 1 er et 2 nd <strong>de</strong>gréspublic privé sous contrat totalenseignants 1 er <strong>de</strong>gré 29 922 2 132 32 054enseignants 2 nd <strong>de</strong>gré 33 037 6 235 39 272personnels hors enseignement* 16 037 16 037total général 78 996 8 367 87 363Source : MENESR DEPP, fichier paie 2<strong>01</strong>4*y compris assistants d’éducation et assistants pédagogiques


Effectifs élèves 2<strong>01</strong>4/2<strong>01</strong>51 er <strong>de</strong>gréEffectifs prévisionnels 2<strong>01</strong>4/2<strong>01</strong>5 Effectifs constatés 2<strong>01</strong>3/2<strong>01</strong>4public privé sous contrat public privé sous contratYvelines 148 541 15 246 148 386 15 207Essonne 142 136 7 568 138 998 7 350Hauts-<strong>de</strong>-Seine 149 665 17 600 148 465 17 610Val-d’Oise 141 415 7 991 139 413 7 911Académie 581 757 48 405 575 262 48 078Source : DAPEP2 nd <strong>de</strong>gré publicCollèges (ycompris SEGPA)EnseignementprofessionnelEns. général ettechnologiqueEffectifs prévisionnels 2<strong>01</strong>4/2<strong>01</strong>578 91 92 95 AcadémieEffectifsconstatés2<strong>01</strong>3/2<strong>01</strong>465 055 58 569 54 732 57 346 235 702 234 55<strong>09</strong> 789 11 873 10 593 12 040 44 295 44 62532 476 29 575 27 824 27 541 117 416 115 321Post bac en lycée 4 737 4 170 5 413 3 835 18 155 18 035Autres 62 254 741 328 1 385 1 385Total 112 119 104 441 99 303 1<strong>01</strong> <strong>09</strong>0 416 953 413 916Source : DAPEP2 nd <strong>de</strong>gré privé sous contratCollèges (ycompris SEGPA)EnseignementprofessionnelEns. général ettechnologiqueEffectifs prévisionnels 2<strong>01</strong>4/2<strong>01</strong>578 91 92 95 AcadémieEffectifsconstatés2<strong>01</strong>3/2<strong>01</strong>414 520 9 594 18 861 10 544 53 519 53 2831 461 722 868 1 584 4 635 4 7538 902 4 947 10 608 4 603 29 060 28 580Post bac en lycée 1 835 687 1 204 342 4 068 3 997Total 26 718 15 950 31 541 17 073 91 282 90 613Source : DAPEP


Répartition <strong>de</strong>s établissements1 er <strong>de</strong>gré public78 91 92 95 TotalEcoles préélémentaires 447 402 293 331 1 473Ecoles élémentaires 531 433 306 463 1 733Ecoles régionales du 1 er <strong>de</strong>gré (ERPD) 3 2 5Total 981 835 6<strong>01</strong> 794 3 211Source : DAPEP RAMSESE1 er <strong>de</strong>gré privé sous contrat78 91 92 95 TotalEcoles préélémentaires 1 1Ecoles élémentaires 45 30 48 24 147Total 45 30 49 24 148Source : DAPEP RAMSESE2 nd <strong>de</strong>gré publicCollèges(SEGPA)78 91 92 95 Académie116(25)100(25)99(21)1<strong>09</strong>(28)Lycées d’enseignement général 3 4 7Lycées d’enseignement général ettechnologique424(99)18 15 19 14 66Lycées polyvalents 22 16 13 22 73Lycées professionnels 7 14 17 11 49EREA 2 4 2 8Total 166 147 156 158 627Source : DAPEP RAMSESE


2 nd <strong>de</strong>gré privé sous contratCollèges(SEGPA)78 91 92 95 Académie22(1)20(1)34(1)27 103(3)Lycées d’enseignement général 3 3Lycées d’enseignement technologique 1 1Lycées d’enseignement général ettechnologique12 7 18 8 45Lycées polyvalents 5 2 2 9Lycées professionnels 8 4 4 16Lycées d’enseignement post-bac uniquement 1 1Total 44 35 58 41 178Source : DAPEP RAMSESE

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