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Raflatouch Les complexes adhésifs Des complexes ... - UPM Raflatac

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RAFLATALK1/2003<strong>Raflatouch</strong>est notre Force<strong>Les</strong> <strong>complexes</strong> adhésifsA4 et en feuilles élisentdomicile en Espagne<strong>Des</strong> <strong>complexes</strong>auto-adhésifs pourétiqueter des substratesde petit diamètre


MAGAZINE DE RAFLATAC 1/2003 • FRE 1082Editeur : Rafl atac GroupP.O. Box 53, FIN-33101 Tampere, FinlandeTél. +358 204 16 143, Fax +358 204 16 8136E-Mail : raflatac@rafl atac.comwww.rafl atac.comREDACTEUR EN CHEF : Elisa NilssonREDACTION : Andrew Ayres, Pauliina Koivunen, Annukka Nikku, Angela Short, Patricia Smith, Maija VeteläsuoCOLLABORATEURS : Timo Laiho, Bill Minnis, Josetta Mykkänen, Sven Tolsma, Jussi Tuormaa, Liisa Salo-LeeCOMPOSITION : Anneli PaavilainenIMPRESSION : Salpausselän Kirjapaino Oy, FinlandeRAFLATALK346121516192224253031323437383940Elargir son champ de vision<strong>Raflatouch</strong> est notre Force<strong>Les</strong> produits en feuilles et les <strong>complexes</strong> adhésifs A4 élisentdomicile en EspagneVPM Druck imprime sur des <strong>complexes</strong> auto-adhésifs <strong>Raflatac</strong> en feuillesRaflatimesLa formule de la croissance dans une économie en panne ?<strong>Les</strong> producteurs de vin australiens se lancent à l’assaut du monde– et sortent vainqueursUne bonne étiquette laisse deviner le goût du vin<strong>Raflatac</strong> lance le Classeur Spécial Vin<strong>Des</strong> <strong>complexes</strong> auto-adhésifs pour étiqueter des substrats de petit diamètreRaflex réussit bien en Pologne<strong>Les</strong> nouvelles brochures <strong>Raflatac</strong><strong>Raflatac</strong> s’étend en Chine<strong>Les</strong> styles de communication dans le monde asiatique des affairesUn concours fait la promotion des matériaux en feuilles <strong>Raflatac</strong>sur le marché turc<strong>Raflatac</strong> dévoile son nouveau site web mondial<strong>Des</strong> renseignements en temps réel pour les transformateurs nord-américains,via la Business Line de <strong>Raflatac</strong>, Inc.Index


Elargir son champ de visionEliel Saarinen, célèbre architecte finlandais, a dit un jour : «Au moment de concevoirune chose, placez-la toujours dans son contexte le plus large : une chaise dans sa pièce,une pièce dans sa maison, une maison dans son quartier, un quartier dans sa ville.»Cet homme, qui compte parmi ses chefs-d’oeuvre tant du mobilier de style que demagnifiques églises et bâtiments publics, a une philosophie brillante et universelle. Etc’est ce que nous devons faire ressortir de temps à autre dans le secteur de l’étiquetage.Quel est le contexte le plus large pour notre produit ? Pour n’utiliser qu’un seulmot, prenons «communication», ou, en référence à l’étymologie latine du verbe «communicare»,plutôt «partager». C’est en effet l’essence même de notre activité.L’étiquette est un agent de communication actif qui partage avec le destinataire desinformations utiles et précieuses à chaque étape de la durée de vie d’un produit et deson emballage. L’étiquette est également un véritable maître lorsqu’il s’agit d’assumerplusieurs rôles.Dans la gestion de la chaîne d’approvisionnement - la logistique, le stockage, etc.- l’étiquette est le porteur infaillible de données commerciales cruciales. Sous ses multiplesformes, nous appelons cela l’étiquetage informatif. Sur le rayon du commerce dedétail, l’étiquette va encore plus loin : pour se démarquer de la concurrence, elle est unaspect intégral et inséparable de la marque qu’elle représente. La recherche a mainteset maintes fois démontré que pratiquement les trois quarts des décisions d’achat sontprises devant le rayon, et pas avant.Que signifie donc tout cela quant au rôle futur de l’emballage et de l’étiquette ? Etpour nous qui travaillons dans ce secteur avec pour ultime mission de déplacer, labelliseret promouvoir les marchandises ?Que disait donc Eliel Saarinen à propos du contexte le plus large ?Photo: Marika RosengårdElisa NilssonCommunications DirectorRAFLATALK 3


<strong>Raflatouch</strong>est notreforceLa croissance sur le marché des<strong>complexes</strong> auto-adhésifs s’est poursuiviel’année dernière, avec une évolutionparticulièrement positive en Extrême-Orient et notamment en Chine. La Russieet les pays d’Europe Centrale et de l’Estse sont également révélés être parmi leszones de marché à fort développementet la croissance de l’an passé en Europe adépassé celle des Etats-Unis.<strong>Raflatac</strong> a beaucoup investi ces dernièresannées et ses capacités en matière de conclusionde marché sont désormais de plusen plus performantes. <strong>Des</strong> projets internesont abouti à une amélioration des capacitésde service et de la rentabilité en Europe. Lafermeture de Hirschhorn et la réduction del’activité de Jyväskylä ont été des mesuresdures, mais nécessaires.L’investissement le plus significatif de<strong>Raflatac</strong> fut réalisé en Caroline du Nord.L’usine de Fletcher a été inaugurée il y amaintenant 18 mois et son activité s’estdéveloppée selon nos attentes. Bien que levolume des ventes ait plus que doublé, nousavons toujours de la capacité pour accroîtrenotre volume de production et diversifier lagamme de produits fabriqués. Un sondageclients confirme cette réussite : la position de<strong>Raflatac</strong> est encore plus forte que sa part demarché ne le laisse penser. En Asie du SudEst, toutes les usines – Chine, Malaisie etAustralie – contribuent à la croissance de cesecteur géographique et les perspectives dedéveloppement semblent encourageantes.Le point crucial pour <strong>Raflatac</strong> est la fusionavec MACtac. Cette fusion renforceraitencore la position de Rafl atac, notammentsur le marché nord-américain. Ailleurs, parexemple, les effets de la fusion se feraientsentir sous la forme d’une gamme de produitsqui couvrirait de nouveaux domainesd’application. L’élément certainement le plusimportant serait une base de connaissancesqui déboucherait sur une augmentation denouvelles technologies de production - nouveauxmatériaux, mais surtout de nouvellespersonnes.En ce qui concerne le développement desproduits, le marché des <strong>complexes</strong> synthétiquesest celui qui présente les perspectives lesplus intéressantes. Dans les années à venir, lademande en produits synthétiques fera plus


Photo: Sami Heleniusque doubler, alors que celle des <strong>complexes</strong> àbase de papier aura une croissance plus modeste,ou déclinera pour des utilisations finaleségalement couvertes par les synthétique.Il ne fait aucun doute que <strong>Raflatac</strong> se trouvesur le devant de la scène internationale entant que fournisseur de <strong>complexes</strong> à base depapier, que ce soit en terme de volume oude qualité. L’objectif est d’atteindre la mêmeposition avec les <strong>complexes</strong> adhésifs synthétiques.Tous les éléments pour le succès sontréunis. <strong>Les</strong> clients et les utilisateurs finaux desynthétiques se réjouissent très certainementque <strong>Raflatac</strong> ait la même philosophie quepour les domaines d’étiquetage plus traditionnels.L’industrie de l’étiquette subit une pressionde plus en plus forte en matière decoûts. Tous les acteurs de la chaîne de productiondevront accroître leur rentabilité.<strong>Les</strong> matériaux sont de plus en plus fins etmoins chers, la rentabilité de la fabricationet de la finition doit être améliorée et les tauxde déchets réduits.En plus de toutes ces améliorations derentabilité, <strong>Raflatac</strong> doit mettre l’accent surle développement du concept de sa chaîned’approvisionnement. De bons progrès ontété réalisés avec la minimisation des fonds deroulement et l’amélioration de la qualité deservice, mais nous n’avons encore pas atteintle niveau optimum.De nouvelles utilisations pourles étiquettes auto-adhésivesNous pouvons tous travailler main dansla main pour augmenter la demande enétiquettes auto-adhésives. Il est importantde faire prendre conscience aux gens despropriétés techniques des étiquettes autoadhésiveset des possibilités qu’elles offrenten matière de design. Avec de nouvellesinnovations produits, nous pouvons gagnerdes parts de marché sur des méthodesde marquage concurrentes. Il est facile detrouver de bons exemples de la supérioritédes étiquettes auto-adhésives : les timbres,les étiquettes de vins et boissons, par exemple,sont aujourd’hui réalisés à partir deMonsieur Pentti Kallio, titulaire d’unemaîtrise de sciences économiques et d’unMBA, a été nommé Président du Groupe<strong>Raflatac</strong> le 1er octobre 2002. L’ancienPrésident de <strong>Raflatac</strong>, Monsieur JuhaniStrömberg, est maintenant Senior VicePresident, Research & Development.matériaux auto-adhésifs. Nous pouvons réaliserles mêmes conquêtes territoriales dansd’autres secteurs.Le <strong>Raflatouch</strong> est unequestion d’interactionTout au long de son histoire, <strong>Raflatac</strong> atoujours considéré le service comme unepart importante et concurrentielle de sonactivité. Un bon service client commencepar une bonne attitude. Chez <strong>Raflatac</strong>, onappelle cette philosophie opérationnelle le<strong>Raflatouch</strong>. Elle vient de la volonté des personnesde s’engager à un niveau personnel,de donner le meilleur d’elles-mêmes pour lebien des activités du client. Beaucoup de personneschez <strong>Raflatac</strong> adoptent cette attitudevis à vis de leurs clients et de leurs collèguesainsi que dans toutes leurs communications.Leur comportement en témoigne. A l’avenir,le <strong>Raflatouch</strong> continuera à être une partieintégrante du service <strong>Raflatac</strong>.Pentti KallioPresident, <strong>Raflatac</strong> GroupP.S. : Le 14 avril 2003, le Ministère Américainde la Justice a notifié son intentionde bloquer l’acquisition de MACtac par<strong>UPM</strong>-Kymmene et envisage d’enquêter surles pratiques concurrentielles dans l’industriedes <strong>complexes</strong> adhésifs aux USA.Cette annonce du Ministère Américain dela Justice est tout à fait inattendue et nouspensions pour notre part que la transactionallait aboutir. Nous nous retrouvons maintenantdans une situation où nous devons commencerà explorer les différentes options quis’offrent à nous. Mais cela n’entrave en riennotre engagement de continuer à vous servir.


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Après une année d’agrandissement et d’adaptation, lesite de Polinyà est maintenant prêt à porter ses fruits<strong>Les</strong> <strong>complexes</strong> adhésifsA4 et en feuilles élisentdomicile en EspagneLa nouvelle ligne de couchage espagnole est désormais en place etfonctionne. Le site de Polinyà, entièrement reconstruit, abrite désormaisune grande partie de la production européenne <strong>Raflatac</strong> de produits enfeuilles, de bobines pour les produits A4 et sert de centre de distributionde la société pour la péninsule Ibérique et l’Europe du Sud.Photos: Timo Laiho«Gagnez une place au soleil.Allongez-vous sur la plage,mangez de la paella et profi tezdu rythme de travail espagnolà Barcelone, l’endroit le plusbranché d’Europe.»Voici probablement commentles employés voulaientinterpréter les choses lorsqu’ilsont appris que toutela production européenne<strong>Raflatac</strong> de produits A4 et en feuilles allaitêtre transférée en Espagne. Mais, lorsqu’ilsarrivèrent dans la zone industrielle de Polinyà,près de Barcelone, le soleil était peutêtrela seule chose qui subsistait du rêve. Laréalité du transfert s’est révélée plutôt agitéedans la mesure où les trois niveaux d’originede l’usine, à flanc de colline, ont été transformésen un seul, qui comprend les machinesde production et tout le reste.«La région de Barcelone, fortement industrialisée,est très bien reliée au reste del’Europe. Par ailleurs, c’est l’une des zonesqui connaît une croissance très rapide, où ilest encore possible de trouver beaucoup depersonnel qualifié,» explique Jorge Cordero.«En plus, un grand port d’embarquementrelie la péninsule ibérique au reste du monde– les produits peuvent être expédiés depuisPolinyà vers le reste de l’Europe ainsi que versle continent américain, l’Afrique et l’Asie.»Monsieur Cordero a commencé à travailleren tant que Managing Director de<strong>Raflatac</strong> Iberica, S.A. en 1992, lorsque lepremier terminal a été construit dans la villevoisine de Terrassa. Depuis cette époque, lacroissance a été rapide. En six ans, Rafl ataca atteint la position de numéro un des ventessur le marché espagnol. L’année passée,toutes les activités espagnoles de <strong>Raflatac</strong>ont finalement été regroupées sous le mêmetoit sur le site de Polinyà, qui avait été achetétrois ans auparavant avec son réseau commercialexistant.2002 fut vraiment l’année où les chosesse sont accélérées. <strong>Les</strong> ateliers de productionde Polinyà ont été entièrement rénovés etrestructurés et des machines y sont arrivéesdepuis l’Europe entière. Par exemple, unecoupeuse et une machine de couchage sontvenues de Hirschhorn en Allemagne. Lanouvelle ligne de couchage a été achevéeen mars, quinze jours avant la date prévue.Dans le cadre de ce projet d’agrandissement,80 employés sont venus s’ajouter au personnelexistant, portant l’effectif à plus de 200personnes.Elisabeth Moreno,ManagementAssistant, accueille desvisiteurs à la nouvelleusine Rafl atac dePolinya en Espagne.RAFLATALK 7


A«Ici, nous avons différentes catégories depersonnes : d’abord, le personnel d’originede l’usine et celui de l’ancien terminal deTerrassa, puis également des employés totalementnouveaux – le personnel qui a suivi leslignes de production relocalisées et celui quiest venu ici pour nous aider à les monter,»décrit Monsieur Cordero.«Non seulement nous avons installé lesmachines en trois projets simultanés, maisnous avons également réussi à intégrer ungroupe de personnes totalement nouveauavec un passé culturel et linguistique différent.»La force d’un héritage diversifiéLa pointe nord-est de l’Espagne a toujoursété un important centre logistique pour lecommerce européen. Autrefois, il y avait laMer Méditerranée, «l’autoroute liquide» ;aujourd’hui, il y a le port maritime, l’aéroportet la très empruntée Autoroute du Soleil,qui alimentent les marchés européens.La Catalogne et plus particulièrementBarcelone, sa capitale, a toujours été le creusetde bien des nationalités. On y retrouvedans le même sac les Grecs, les Phéniciens,les Romains et même les éléphants de guerred’Hannibal, qui ont engendré le cœur commercialde l’Espagne.<strong>Les</strong> autochtones partent travailler à septheures du matin et rentrent chez eux à dixheures du soir. Ce n’est vraiment pas le paysdu mañana ; ici, il n’y a pas de «on verra demain».John Lassenius, Vice-Président du GroupeRafl atac, ne se laisse pas facilement intimider.Depuis qu’il est entré dans le secteur en1972, la fonction qui lui incombe de gérerles stratégies commerciales de la péninsuleIbérique est sa quinzième mission. C’est unspécialiste des différentes cultures et il saitcomment faire travailler ensemble des gensqui viennent de différents coins du monde.«Même si nos horaires de travail sont plutôtsouples ici par rapport à ailleurs, le modede vie espagnol nécessite cependant un certainajustement pour beaucoup de nouveauxarrivants,» explique-t-il en parlant des premièresétapes du projet d’usine. «Néanmoins,nos dix ans d’expérience en Espagne ont étéexceptionnellement positifs, ce qui est unedes raisons pour lesquelles la production<strong>Raflatac</strong> de produits A4 et en feuilles a étéintégrée ici à Polinyà.»«L’usine fabrique des produits en feuilleset des produits A4 en bobines. C’est égalementun terminal de distribution pour toutela gamme de produits <strong>Raflatac</strong>.»Le site de finition des bobines contientl’entrepôt le plus automatisé de <strong>Raflatac</strong>. Lanouvelle ligne de couchage et l’équipementmoderne de mélange des adhésifs sont égalementhautement automatisés de manièreà garantir une qualité optimale. Le site hébergeégalement des machines de refente etde découpe ainsi que de nouvelles lignes deconditionnement.«Tout ceci a nécessité un investissementconsidérable, une adaptation culturelle et unsouci permanent des questions de qualité,»conclut Monsieur Lassenius.8 RAFLATALK


<strong>Les</strong> clients du sudà portée de mainEulalia Alcaraz - A4Product Manager chezRafl atacPaddy Bailey - Sales Directorchez Rafl atac, Europe du SudJacinto Fuentes - Production Managerchez Rafl atac Ibérica, S.A.Jorge Cordero - ManagingDirector chez Rafl atacIbérica, S.A.Paddy Bailey est content que deux des quatreusines européennes de <strong>Raflatac</strong> soientsituées dans le sud. Il est Sales Director desproduits en bobines pour l’Europe du Sud etcouvre à ce titre la France, l’Espagne, l’Italie,le Portugal, l’Afrique du Nord, l’Afrique noirefrançaise et les territoires français d’outremer.Avec Polinyà opérationnelle, l’usine deNancy en pleine production et un terminalde distribution dans le nord de l’Italie, lazone est bien couverte.Au cours de sa première année en Espagne,Monsieur Bailey a compris l’une desraisons pour lesquelles l’usine de Polinyà estsituée bien en dehors de Barcelone, près de lavoie de communication très empruntée quitraverse toute l’Europe. Au début, il avaitchoisi de vivre en ville, la distance pour serendre à l’usine lui semblant relativementcourte. Mais il n’en était pas de même dutemps nécessaire pour s’y rendre.«Toute l’infrastructure de Barcelone esttotalement surchargée de huit heures du matinà dix heures du soir,» dit-il.Le métro de Barcelone est non seulementune zone très dynamique, mais aussi un centreculturel et artistique.Pour Monsieur Bailey, le côté humainest particulièrement important lorsque l’ontraite avec des clients des pays les plus au sudde l’Europe.«En Europe du Sud, nous avons un tauxde croissance plus important que la moyenneeuropéenne car la consommation par habitantreste plus faible qu’ailleurs. Il est de plusen plus fl agrant que nos clients connaissentune expansion considérable. Pour répondreaux besoins de leurs propres clients, ils tendentà avoir le même genre d’organisationque nous avons chez Rafl atac, de telle sorteque nous nous comprenons à la perfection.»<strong>Des</strong> produits en feuilles danstoute l’Europe, par le biaisdes papetiers<strong>Raflatac</strong> vend ses bobines auto-adhésivesdirectement aux transformateurs et auximprimeurs et ses produits en feuilles par lebiais des papetiers. Erkki Högel, MerchantBusiness Director, développe les opérationsRAFLATALK 9


A4de <strong>Raflatac</strong> avec les papetiers depuis la findes années 1980.«Même si cela fait moins de vingt ans quenous fabriquons des produits en feuilles,nous avons atteint une position solide,» observe-t-il.«Nos clients sont familiarisés avecnotre travail d’équipe caractéristique – ilsnous font vraiment confiance.»La manière de gérer les opérations avec lespapetiers varie selon les pays. Alors que, dansles pays nordiques, un seul papetier couvregénéralement le marché national, l’Espagne,par exemple, compte de nombreux petits papetiersrégionaux.«Nous travaillons en collaboration avecles papetiers pour vendre, commercialiseret distribuer nos produits en feuilles à nosclients, essentiellement des imprimeurs offset,»poursuit Monsieur Högel.«Il existe des dizaines de milliers d’imprimeursen Europe et nous motivons et assistonsnos distributeurs pour les atteindre. <strong>Les</strong>distributeurs eux-mêmes ont peut-être descentaines de produits dans leur catalogue etils apprécient notre aide.»Du A4 multifonction pour unmarché en constante évolutionLa tâche incombant à Eulalia Alcaraz, ProductManager, consiste à ce que les affairesavec les clients de produits A4 marchentbien.«Le marché des étiquettes de qualitéphoto en est à un stade de croissance particulièrementforte, d’autant plus que desimprimantes meilleures et moins chères sontJohn Lassenius - Vice-président du Groupe Rafl atacdésormais disponibles pour un usage familial.L’informatique est un autre secteur enforte augmentation en Europe du Sud et del’Est, entraînant une demande pour des volumesde plus en plus importants d’étiquettesde CD,» déclare Eulalia Alcaraz.«Nos produits sont multi-fonctionnels,mais, sur le marché du consommateur privé,il existe tellement d’imprimantes différenteset la technologie évolue tellement que nosclients ont besoin de services spéciaux. Toutesles imprimantes jet d’encre ne donnentpas une bonne fixation de l’encre sur tous lesfilms existants. Pour les imprimantes laser, ilfaut un produit qui pourra être alimenté àplus de 120 pages à la minute sans engendrerde bourrages,» poursuit Madame Alcaraz.<strong>Raflatac</strong> a toujours souligné l’importancede la régularité du produit. Répondant auxexigences d’un marché en constante mutation,la qualité du produit est assurée parun dialogue constant avec les fabricantsd’imprimantes, qui nous permet de rester aucourant des dernières évolutions.«Nous avons désormais considérablementrenforcé notre structure technique et nosétudes de produits et nous sommes en mesurede proposer des services d’essai en laboratoireet sur imprimante encore meilleurs,»dit encore Madame Alcaraz.10 RAFLATALK


«Rafl atac est également engagé dans unecoopération active avec ses clients, ce quiest la meilleure manière d’apprendre ce queveulent vraiment les utilisateurs finaux,»souligne-t-elle. «Ceci nous aide à vérifier enpermanence si nos produits répondent auxbesoins du marché, de manière à pouvoirproposer une large gamme de produits pourn’importe quelle utilisation finale.»Porter ses fruits à partir defondations solides<strong>Raflatac</strong> a toujours attribué une priorité élevéeaux questions environnementales. Aprèsl’acquisition de la nouvelle usine de Polinyà,l’une des premières choses à faire était demettre au rebus la vieille chaudière, qui étaitutilisée auparavant pour des adhésifs à basede solvant.Suite à des changements considérables,nous disposons désormais de machines efficacespour combiner les différents schémasde production. Jacinto Fuentes, ProductionManager, confirme que les projets ont étémenés à bien avec succès et que les lignesde couchage fabriquent des produits d’excellentequalité.«L’équipement de mélange des adhésifsest une grande amélioration au sein del’usine, non seulement en termes de volumesproduits, mais également en raison dusystème de mélange automatisé qui fournitdes adhésifs de qualité régulière et élevée,»explique Monsieur Fuentes.Jorge Cordero est plutôt content maintenantque le plus gros du travail est terminé.Il apprécie que le personnel local de Rafl a-tac comme celui du Groupe ait fait de sonmieux pour tout finir avant la date prévue.«Tout le monde montre beaucoup d’enthousiasmeà travailler dans nos nouveauxlocaux, à fournir des prestations de qualité età maintenir le meilleur niveau de qualité surles produits. Il est maintenant bien agréablede constater que le dur labeur fourni par notrepersonnel commence à porter ses fruits àpartir de fondations vraiment solides.»Jari Peltonen, Lothar Pfohe, Dirk Heckmann et Rodolf Fletzer en train de réglerla CM5 pour garantir des produits de haute qualité.RAFLATALK 11


Photo: Jussi TuormaaVPM Druck<strong>Raflatac</strong> en f«L’avancée rapide du marchéest notre plus gros défi,» déclarePeter Liebold, Responsable Achatsde l’imprimerie allemandeoffset VPM Druck. <strong>Des</strong> livraisonsurgentes imprimées dans un délaitrès court mettent égalementla pression sur la chaîned’approvisionnement, testantainsi la souplesse du fournisseur,sa promptitude et sa volonté defournir un service rapide.La vie quotidienne à l’imprimerie, située àRastatt, près de Karlsruhe en Allemagne, impliqueévidemment plus que de réagir simplementà des marchés imprévisibles ou enrapide évolution, même si, selon MonsieurLiebold, le rythme des livraisons s’accélèreavec les années. Et il sait de quoi il parle, iltravaille à l’imprimerie depuis près de quaranteans !<strong>Les</strong> inserts autocollants peuvent «apporter dela valeur ajoutée aux publicités», fait remarquerPeter Liebold, Directeur des achats chezVPM Druck.12 RAFLATALK


imprime sur des <strong>complexes</strong> auto-adhésifseuillesLa plupart des publications sont préparéespour l’impression et imprimées dans undélai déterminé. Mais l’imprimerie se tientprête à réagir rapidement, particulièrementlorsque la publication en question est ungrand magazine de sa société mère, Bauer.Le magazine Bravo, destiné à la jeunesse, estun de ceux-là. Avec une diffusion de près de1 000 000 d’exemplaires, il est le leader surle marché allemand.<strong>Les</strong> inserts autocollantsstimulent les ventes«Bravo est édité à Munich, la couverture etles inserts autocollants sont imprimés ici, àRastatt, et le reste du magazine à l’imprimeried’héliogravure de Bauer, à Cologne. Noussommes toujours sur le fil car les rédacteursen chef veulent parfois changer les autocollantsun jour avant l’impression,» déclarePeter Liebold. Mais qu’est ce qu’une imprimeriene ferait pas pour sa maison mère etson plus gros client ? Le succès de ces publicationsimplique qu’elles soient absolumentde dernière heure.Monsieur Liebold souligne que les insertsautocollants ne sont pas réservés aux magazinespour les enfants ou pour les jeunes.Ils paraissent également dans des magazinespour adultes, sous la forme de recettes oude bons d’achat, par exemple. «Ils peuventapporter de la valeur ajoutée aux annoncespublicitaires dans de nombreux magazines etencourager leur vente.»<strong>Les</strong> inserts autocollants sont une activitéd’impression relativement nouvellechez VPM. «Bien sûr, cela fait longtempsque nous avons des inserts gommés, maisla demande et la technologie des insertsautocollants actuels ont des origines plusrécentes. Il n’y a que quatre ou cinq ans quenous avons commencé à imprimer des insertsautocollants à l’échelle où nous le faisonsaujourd’hui,» affirme Monsieur Liebold.Actuellement, 7 millions de feuillesd’autocollants sont imprimées à Rastattchaque année, ce qui représente une surfacetotale d’environ 5 millions de mètres carrés.La taille de la feuille, 95 X 62 cm, est unePhoto: Jouko Järvinennorme interne à l’imprimerie. «Nous neserions pas assez souples si nous utilisionsdes formats différents et ce serait trop cherd’avoir du stock,» déclare Peter Liebold.«Nous ne faisons exception à cette règle quepour des commandes spéciales.»Du fait de ces gros volumes d’impression,VPM Druck doit être très exigeant en termede qualité au niveau des <strong>complexes</strong> auto-adhésifsen feuilles. Monsieur Liebold apprécieque les fournisseurs aient réussi à améliorerles propriétés de non fluage des adhésifs sanscompromettre leurs propriétés d’adhérence,de telle sorte que le matériel d’impressionet de transformation soient le moins possibletâché. En outre, les piles de feuilles quientrent dans l’imprimante doivent resterplates de manière à éviter les pertes de tempsengendrées par les plis.Evoluer ensemble enpartenariatParallèlement aux gros volumesà imprimer, les commandes inattenduesou modifiées requièrentsouplesse et fiabilité de la part detoute la chaîne de valeur. Pour sapart, Monsieur Liebold s’y tientprêt en maintenant un stock tamponsuffisant – 600 000 feuilles de<strong>complexes</strong> adhésifs, par exemple.En même temps, MonsieurLiebold exige de son fournisseurRAFLATALK 13


Photo: Peter MellerVPM Druck est l’un des plus grosclients de Rafl atac en Allemagne.«Nous leur fournissons des frontauxsemi-brillants avec adhésif permanent.Une étroite collaboration avec VPMnous a permis de mettre au point unproduit sur mesure qui fonctionne bienpour leurs applications,» commenteLudwig Winter, Sales Director,Merchant Business chez Rafl atac.rapidité et fi abilité. Ceci signifi e des livraisonsjuste-à-temps ainsi qu’une réactionencore plus rapide selon la situation. «Celas’avère surtout indispensable dans des casd’urgence, car c’est dans le besoin que l’onconnaît les bons fournisseurs,» déclare MonsieurLiebold.«C’est aussi une question de confianceréciproque. Si quelqu’un est prêt à m’aider,je suis prêt à faire une longue route pour lerencontrer,» poursuit-il.VPM Druck attend de ses fournisseursqu’ils soient à l’écoute de ses besoins et qu’ilssoient souples lorsque la situation l’exige. <strong>Les</strong>fournisseurs, eux aussi, peuvent tirer profi t,pour leur développement produit, d’unéchange d’expériences ouvert. Il s’agit de lameilleure forme de partenariat.«La fiabilité du fournisseur est la chosela plus importante. Evidemment, la qualitédu produit joue également un rôle, mais nesert à rien si les livraisons arrivent en retard,»déclare Monsieur Liebold.Sur le marché allemand, <strong>Raflatac</strong> vend desrouleaux auto-adhésifs directement aux imprimeries,mais les <strong>complexes</strong> en feuilles passentpar un grossiste. En Allemagne, <strong>Raflatac</strong>est représenté par la société Deutsche PapierVertriebs GmbH, qui fournit des <strong>complexes</strong>en feuilles <strong>Raflatac</strong> à VPM depuis deux ans.«Jusqu’ici, cela s’est toujours bien passé,» déclareMonsieur Liebold avec satisfaction.Le client avant toutDepuis quelques années, l’imprimerie fonctionnecomme un centre de profit responsablede sa propre rentabilité. Outre la maisonmère, Bauer Verlag, sa clientèle compte desfiliales locales de VPM orientées sur les activitésd’édition.Située à Rastatt, près de Karlsruhe, enAllemagne, VPM Druck est une imprimerieoffset moderne qui était à l’origineune entreprise familiale locale crééeaprès la guerre et centrée sur l’édition etl’impression. Cette société a commencéà connaître une expansion importanteau début des années 1970, après avoirété rachetée par la société d’édition demagazines Heinrich Bauer Verlag, baséeà Hambourg, qui l’a fait fusionner avecdeux autres sociétés spécialisées dans lesmédias et l’impression.La société mère, VPM VerlagsunionErich Pabel – Arthur Moewig KG, apris son nom actuel en 1989 suite à ladernière fusion. Elle a été divisée endeux filiales : Pabel-Moewig Verlag,spécialisée dans l’édition de magazinespériodiques et de livres, et l’imprimerieVPM Druck.En 1993, VPM Druck a déménagédans ses propres locaux, qui abritentaujourd’hui l’un des plus modernes etVPM Druck en brefMême à l’avenir, VPM Druck ne réussiraque grâce à de bonnes prestations de service.«Le plus important est de donner aux clientsce qu’ils veulent,» affirme Peter Liebold.des plus gros systèmes d’impression offsetd’Europe. Parmi ses toutes dernièresmachines d’impression, on retrouve uneRoland R 705, acquise en été 1998 pourl’impression sur feuilles, ainsi qu’unerotative à deux étages double-Rotomanachetée l’été dernier, qui, selon son fabricantMAN Roland, est la plus grosse decette sorte au monde.L’imprimerie emploie 180 personnes.Ses plus gros clients sont sa propresociété mère ainsi que ses filiales, BauerVerlag et Pabel-Moewig Verlag. VPMest détenue par le groupe de médiasd’Hambourg, Heinrich Bauer Verlag,l’un des plus gros d’Allemagne. Lechiffre d’affaires de Bauer est de 1,66milliards d’euros. Au total, il publie120 magazines dans 12 pays différents.En terme de diffusion, les magazines lesplus importants du groupe sont publiésen Allemagne où l’on estime qu’une personnesur deux lit l’une des publicationsdu groupe.14 RAFLATALK


THE RAFLATIMES<strong>Raflatac</strong> se préparepour LabelexpoEurope<strong>Raflatac</strong> participera au prochainsalon Labelexpo Europe 2003qui se tiendra du 24 au 27 septembreà Bruxelles. Avec près de600 exposants et 20000 visiteursattendus, issus de toute l’industriede l’étiquetage, cet événement devraitêtre le plus important qui aitjamais existé.Ce salon présente les innovationsen matière d’étiquettes etd’applications pour étiquettes, leremplissage et la décoration desproduits, ainsi que des solutionsd’étiquetage logistique à destinationde l’industrie et des utilisateursfinaux. Cette manifestationattire également des acheteursprovenant de tous les principauxmarchés européens, dont l’Allemagne,l’Italie, la France, la Belgique,la Scandinavie et le Royaume-Uni,ainsi que de tous les autres continents.Succès pour <strong>Raflatac</strong>au salon de l’étiquette2003 de MoscouAu 9ème salon annuel de l’étiquettede Moscou, qui a eu lieuau Centre d’exposition culturelSokolniki du 17 au 21 mars 2003,Rafl atac a mis l’accent sur la relationclient, avec le thème «Ajoutezune pointe de <strong>Raflatouch</strong> à vos activités».Cette manifestation est laplus grande exposition internationalesur l’étiquetage dans la Communautédes Etats Indépendants(CEI) et dans les Etats Baltes,regroupant plus de 350 sociétés de30 pays différents.«Pour <strong>Raflatac</strong>, le salon del’étiquette de Moscou est le principalévénement annuel en Russie.C’est une excellente occasion denouer et de développer des relationsavec les clients,» commenteIra Shcheglova, Marketing andTechnical Customer Service Specialistchez <strong>Raflatac</strong> Moscou.Pour le salon de l’étiquette2003, Rafl atac a mis en place un«Centre de Conseil des Rafla-Spécialistes»,où des représentants deRafl atac étaient disponibles pourrépondre aux questions des clientssur les offres de produits et deservices de la société. Le dernierproduit thermique de <strong>Raflatac</strong>,Thermal Semi, était égalementprésenté, tout comme la gammede produits synthétiques de la société,répondant ainsi aux besoinsdu marché russe.L’équipe commerciale et marketingde <strong>Raflatac</strong> à Moscou vendà la fois des produits en bobineset des produits en feuilles à traverstoute la Russie.<strong>Raflatac</strong> Afriquedu Sud participeà la promotion del’exportationJari Vilén, le ministre fi nlandaisdes affaires étrangères, s’est renduavec une délégation commercialefinlandaise en Afrique du Sud eten Namibie du 17 au 22 février.<strong>Raflatac</strong> South Africa Ltd a prispart au voyage, qui avait pour butde trouver des débouchés pourl’industrie de l’exportation finlandaisedans le sud de l’Afrique.Au cours de ce voyage, Monsieurle Ministre Vilén a rencontré àCape Town différents ministresd’Afrique du Sud.Ils ont parlé du renforcementdes relations commerciales entrela Finlande et l’Afrique du Sudet des changements nécessairespour les rendre plus polyvalentes.<strong>Les</strong> problèmes et les obstaclescommerciaux ont également étéévoqués. L’Union Européenne etl’Afrique du Sud avaient signéun accord commercial de développementet de coopération aucours de la présidence finlandaiseà l’Union Européenne en 1999.<strong>Les</strong> ministres ont discuté de lamanière dont cet accord pourraitêtre mieux utilisé.Découverte du portrait de Juhani StrömbergUn portrait de Juhani Strömberg, Conseiller en Industrie, qui est lefondateur du fournisseur de <strong>complexes</strong> auto-adhésifs <strong>Raflatac</strong>, a étéinauguré dans la maison d’hôte Antinkärki de <strong>UPM</strong>-Kymmene, situéeà Valkeakoski en Finlande. C’est <strong>UPM</strong>-Kymmene qui a fait réaliser ceportrait en signe de reconnaissance vis à vis de Juhani Strömberg, pourle travail considérable effectué en tant qu’ingénieur en développementet directeur de la société de <strong>complexes</strong> auto-adhésifs Rafl atac. Sous ladirection de Monsieur Strömberg, <strong>Raflatac</strong> s’est élevé au rang d’unesociété de niveau mondial, avec un chiffre d’affaires de plus de 740millions d’euros.Juhani Strömberg, Conseiller en industrie, Senior Vice President,Research and Development chez Rafl atac et Timo Vuorikoski,Professeur honoraire en matière artistique.Ce portrait a été fait par Timo Vuorikoski, Professeur honoraireen matière artistique, qui a réussi à rendre cette double personnalité deJuhani Strömberg, de meneur énergique et de relation étroite avec lanature et la Laponie.Lors de son discours à l’occasion du vernissage, Juha Niemelä, Présidentde <strong>UPM</strong>-Kymmene, a fait l’éloge du travail et des réalisations deMonsieur Strömberg. Pour Monsieur Niemelä, Juhani Strömberg a subâtir <strong>Raflatac</strong> avec la force d’un entrepreneur tout en sachant égalementutiliser les ressources d’une grande société pour le bien de son entreprise.Photo: Sami HeleniusRAFLATALK 15


La formule de la croissancedans une économieen panne ?Trouvez le bon créneau,embauchez le bon directeurde division et mettez en placeun partenariat avec le bonfournisseur de matériau. BBFPrinting, Inc., basée aux Etats-Unis, se lance dans le secteurde l’étiquette auto-adhésivehaut de gamme avec l’aide de<strong>Raflatouch</strong>.Pour BBF Printing, dont le siège se trouve àLargo, en Floride, se spécialiser sur une nichen’est pas une nouveauté. Cela fait plus dequatre décennies que cette société se maintientsur le devant de la scène dans l’industriedes formulaires. Elle s’est spécialisée dans desapplications mixtes étiquette/formulaire encréant une synergie unique du fl ux de production.L’impression a lieu dans un premieratelier, puis les formulaires sont acheminésvers le suivant où des cartes plastiques imprimées(également en interne) sont collées surles formulaires.Etant donné que, dans l’industrie nordaméricainedes formulaires, les taux decroissance annuels sont passés dans les années1990 de pourcentages à deux chiffresà des pourcentages à un seul chiffre, BBFs’est recentrée sur ses propres ressources, sapetite division de fabrication d’étiquettesauto-adhésives. Cette division comprenaitune presse de flexographie qui imprimait enune ou deux couleurs pour des applicationspar transfert thermique sur des substratspapier. Compte tenu de l’expérience de lasociété en matière de fabrication d’étiquettesadhésives et de ses relations de longue dateavec de grands comptes dans le sud-est desEtats-Unis, BBF a décidé d’élargir sa divisionflexographie sur complexe adhésif etde rechercher de nouveaux marchés dansle secteur de l’étiquette haut de gamme. Enjanvier 2001, l’entreprise a acheté trois pressesde flexographie UV en 10 couleurs.Joe Baker, président de BBF, commenteainsi la décision de la société d’investir demanière si importante dans le secteur de laflexographie sur complexe adhésif : «Pournous, il n’a pas été difficile de prendre ladécision de se lancer dans le secteur del’étiquette auto-adhésive haut de gamme.Nous possédons une grande expérience desUV avec nos presses de mailing direct, nousavons quinze années d’expérience dans ledomaine de l’impression d’étiquettes papier16 RAFLATALK


auto-adhésives et nous disposons de ce quela plupart des entreprises nous envie : 5000comptes actifs dans le sud-est des Etats-Unis.»Autre élément crucial pour que BBFdécide récemment de se lancer dans la transformationd’étiquettes haut de gamme : lesoutien de sa maison mère, le Groupe ClondalkinPLC. Le Groupe Clondalkin, dontle siège mondial se trouve en Irlande, est la17ème plus grande entreprise d’impressiondans le monde. Ce Groupe possède plusieurssociétés aux Etats-Unis, dont chacune estimpliquée dans un processus d’impressionparticulier. BBF est le seul transformateurd’étiquettes auto-adhésives du groupe enPhotos: Brad AugsbergerAmérique du Nord. Néanmoins, lorsque lesnouvelles presses ont été installées et prêtes àfonctionner sur le site de production de BBF,le personnel clé a été formé sur d’autres sitesClondalkin en Europe, spécialisés dans lesapplications d’étiquettes auto-adhésives hautde gamme.Expérience en matièred’embauche, compétence surle plan du marketingPourtant, comme d’autres présidents de sociétésde transformation d’étiquettes, MonsieurBaker reconnaît que l’un des élémentsles plus importants de son équation réussied’impression d’étiquettes haut de gamme aété de trouver quelqu’un pour gérer la division.Une personne possédant un savoir-faireapprofondi en matière d’étiquettes autoadhésives,associé à une expérience dans lestechnologies et les tendances concernant lesapplications d’étiquettes haut de gamme. JoeBaker a trouvé ces qualités chez Tom Nagy,Directeur Marketing de la division flexographiede la société.Monsieur Nagy a rejoint BBF en avril2001. Il est certain que la tâche qui lui incombaitchez BBF n’a pas été facile : essayerde faire rentrer un important imprimeur deformulaires dans la sphère concurrentielle dela transformation d’étiquettes auto-adhésivehaut de gamme. A propos de ses nouvellesfonctions, Tom Nagy déclare : «Cela a parfoisété un défi énorme dans la mesure oùla nature de nos opérations était à l’originel’industrie des formulaires. Il a fallu commencerà éduquer nos commerciaux et celan’est pas terminé. Nous gagnons des partsde marchés et nous continuons à grandir. Jepense que la qualité des produits que nousfabriquons est équivalente, sinon meilleure, àcelle de tout imprimeur de l’Etat de Floride.Beaucoup de nos fournisseurs nous le disentet les personnes qui achètent nos produitségalement. Nous n’étions pas connus lorsquenous nous sommes lancés dans les étiquetteshaut de gamme. Il a fallu aller sur le terrainpour nous faire un nom par nous-même etc’est exactement ce que nous sommes entrain de faire.»A l’origine, la gamme de BBF couvrait lessecteurs de l’alimentation et de la boisson,avec des applications à base de papier et desynthétique. Mais la société dessert aussil’industrie de l’emballage chimique ainsi queles marchés de la santé, des soins de beauté etdes cosmétiques. Très tôt, Joe Baker et TomNagy se sont aperçus qu’il était primordial dese spécialiser sur des niches pour se différenciersur un marché concurrentiel où le nomde leur société était au départ inconnu. Or,c’est ce qu’ils ont réussi à faire dans le secteurde l’eau en bouteille, secteur d’étiquetageprivé, dans la mesure où BBF est fabriquantde sa propre gamme variée de bouteillesd’eau distribuées dans tout le sud-est desEtats-Unis.Le Président et PDG, JosephBaker (au centre) a fait entrerBBF sur un nouveau marché, celuide l’étiquetage haut de gamme parpression, avec l’aide du Directeurd’Exploitation Mike Barrett(à gauche) et du DirecteurMarketing Tom Nagy.RAFLATALK 17


L’eau en bouteille, une niched’étiquetage privéL’étiquetage privé est devenu un sous-secteurd’applications finales en expansion,dans la mesure où des structures commeles entreprises, les hôtels et les centres deloisirs reconnaissent de plus en plus dansune bouteille d’eau un vecteur de mise envaleur marketing efficace. Ces «panneauxd’affichage ambulants» sont une manière peucoûteuse de véhiculer une marque au sein dedifférents groupes de consommateurs.<strong>Les</strong> volumes de consommation de matériauxsynthétiques, adhésifs ou non adhésifs,continuent d’engendrer des profi ts annuelsconsidérables dans le secteur de l’eau en bouteille.Il arrive qu’une application particulièrese transforme en technologie décorative ouqu’une autre dépende avant tout des volumesdes applications et des préférences del’entreprise en matière de mise en bouteille.Comme l’explique Monsieur Nagy, «Dansle secteur des eaux en bouteille, les substratsnon étiquetés avec de l’auto-adhésif sontutilisés la plupart du temps pour les applicationsde très grand volume. Ce choix n’estpas motivé par un souci d’esthétique, maisplutôt par le coût global induit qui est plusfaible. Mais nous avons constaté qu’il existeune autre sorte d’entreprises de mise en bouteillequi investit dans l’aspect du produit.Ces sociétés ont souvent des bouteilles avecles nouvelles surfaces planes, qui donnent unrendu plus net, en lieu et place des surfacesondulées traditionnelles. Celles-ci veulentune étiquette auto-adhésive.»L’étiquetage auto-adhésif d’eau en bouteilleimplique des critères esthétiques, multipleset sévères. L’application bien homogènede l’étiquette doit être effectuée de manièreimpeccable afin d’aboutir à l’aspect le pluspropre et le plus net possible que les sociétésnord-américaines de mise en bouteille recherchentcontinuellement. Un fournisseurde matériau en particulier a apporté touteson assistance à BBF Printing pour s’implanterdans le secteur privé des étiquettespour l’eau en bouteille : <strong>Raflatac</strong>, Inc.. BBFPrinting profite de l’expérience mondiale de<strong>Raflatac</strong> dans le secteur de l’eau en bouteille,d’autant plus que ses volumes d’applicationsaugmentent dans ce marché très délicat.Le rôle du fournisseur dematériauxDans une niche si dynamique et si mouvante,Tom Nagy considère que le rôle dufournisseur de matériaux est primordial. Ilconstate : «Pour nos achats, nous commençonspar sélectionner un petit groupe defournisseurs de matériaux qui nous apportentchacun des valeurs bien précises. Ilsont tous des caractéristiques propres qui lesdifférencient. Mais, au final, tout dépend deleur volonté à obtenir la commande et la façonqu’ils auront de nous servir. La valeur cléque <strong>Raflatac</strong> nous apporte est la «touche personnelle».Ils nous demandent ce que nousvoulons au lieu de nous dire de quoi nousavons besoin. Ils sont véritablement à l’écouteet leurs développements technologiquesJohn Adams, BBF, opérateur sur pressefl exographiquedans ce créneau de l’étiquetage des bouteillesd’eau nous ont aidé à très bien réussir avecces applications. <strong>Raflatac</strong> comprend à la foisles exigences techniques de nos applicationset les attentes de l’utilisateur final.»Leader de longue date dans le créneau del’étiquetage des boissons en Europe, Rafl a-tac, selon Monsieur Nagy, a fait un travailremarquable en apportant sa technologiebrevetée sur les adhésifs et les synthétiquesaux Etats-Unis. <strong>Les</strong> exigences esthétiquesétant toujours plus grandes dans le secteurprivé de l’étiquetage des bouteilles d’eau,BBF souligne que ses relations avec <strong>Raflatac</strong>ne peuvent à l’avenir que devenir de plus enplus vitales.Alors que les pressions au niveau de l’esthétique,du service et des prix augmentent,les transformateurs d’étiquettes font de plusen plus appel à leurs partenaires fournisseursde <strong>complexes</strong> adhésifs pour les assister dansle processus de résolution des problèmes dedécoration. Comme beaucoup de leurs homologuesimprimeurs d’étiquettes, les commerciauxde BBF rendent quelquefois visiteà leurs clients en étant accompagnés par dupersonnel de leurs fournisseurs de matériaux.Monsieur Nagy souligne qu’étant donné queles acheteurs d’étiquettes sont de moins enmoins qualifi és sur le plan technique (cettetendance a été constatée lors d’une étudenord-américaine sur les étiquettes, publiéel’an passé par le Tag & Label ManufacturersInstitute - TLMI), c’est désormais au transformateurd’étiquettes de tout expliquer àses clients, depuis les frontaux et les adhésifsexistants jusqu’aux nouvelles technologies,telles que les papiers supports spécialiséspour une distribution grande vitesse quipeuvent mieux correspondre à leurs applications.Monsieur Nagy trouve que c’est làun domaine dans lequel Rafl atac excelle : ilfournit des solutions à ses clients imprimeursd’étiquettes tout en prêtant assistance enmatière d’éducation technique continue desutilisateurs finaux.BBF Printing est encore le petit derniersur ce marché de plus en plus concurrentiel.Pourtant, étant donné le succès que connaîtsa stratégie de croissance jusqu’à présent, etgrâce au soutien sans faille de <strong>Raflatac</strong>, Inc.,cette société restera immanquablement uneforce avec laquelle il faudra compter dans lesannées à venir.18 RAFLATALK


<strong>Les</strong> producteurs de vinaustraliens se lancent àl’assaut du monde– et sortent vainqueursIl n’y a pas si longtemps encore, il était difficile de trouverdes vins australiens en dehors de l’Australie. Ils avaient laréputation d’être bon marché, souvent âpres et en tout cas loind’être comparables aux vins français, allemands ou italiens. <strong>Les</strong>étiquettes australiennes se servant d’appellations régionalesfrançaises comme Bourgogne, Clairette et Champagne n’ont enrien amélioré cette image.Photos: Australian Wine Export CouncilD’une manière quelquepeu ironique, l’insistancefrançaise pourque les producteurs devin australiens arrêtentd’utiliser les régions françaisespour décrire leursproduits a encouragél’émergence du principe de «provenance géographique»,le système officiel australien ayantdéfini des régions vinicoles qui ressemblentd’ailleurs aux «appellations» françaises. Cette«provenance géographique» situe les vignoblesd’abord par zone, puis par région et, dans certainscas, par sous-région. De cette manière,l’acheteur de vin peut choisir un vin produitdans l’état de Victoria, dans la zone de PortPhillip et dans la région de la Yarra Valley. Ilsait ainsi très bien à quoi s’attendre.En adoptant une approche scientifique dela production de vin et en osant mélanger différentesvariétés de vin, ainsi que des raisinsproduits dans plusieurs régions différentes, lesvignerons australiens créent des vins qui dégagentune personnalité forte et particulière.<strong>Les</strong> techniques australiennes de productiondu vin sont également très prisées en dehorsde l’Australie, y compris dans le sud de laRAFLATALK 19


Moment convivial autour d’unverre de vin avec Sean Suter, Salesrepresentative chez Rafl atac OceaniaPty. Ltd., Wolf Viergever (à gauche) estle Directeur Général de AQ Australie.Situé au coeur de la Barossa Valleydans le sud de l’Australie, ce spécialistedes étiquettes pour vin est l’un des troisacteurs majeurs nationaux ; il produitdes étiquettes pour de grandes marquescomme Wynns Coonawarra, JacobsCreek et la gamme Penfolds.Photo: Philip KorczynskiFrance, où plusieurs jeunes vignerons s’efforcentd’améliorer la qualité et la consistancedes vins de leur région.Dans un contexte économique mondialaffaibli, les exportateurs de vin australienstirent mieux que jamais leur épingle du jeu.Dynamisée par la demande, la croissance estproprement remarquable. Il y a cinq ans, lesAustraliens produisaient 883 000 tonnes deraisin broyé. Aujourd’hui, ils atteignent les1426 tonnes et la croissance se poursuit.<strong>Les</strong> exportations ont dépassé les 375 millionsde litres, pour une valeur de 970 millions dedollars américains en 2001, soit une augmentationde 18,6% par rapport à l’année2000.Classée au septième rang pour la productionet au cinquième pour les exportations,l’Australie fait désormais partie du groupedes producteurs de vin d’envergure mondiale.Mais les 3,1% du pays en matière de partde production mondiale au cours de l’année2000 restent malgré tout infi mes comparésaux 20,9% de la France et les producteurs devin australiens, plein d’énergie et d’ambition,sont confiants : il y a encore de la place pourla croissance.La quantité de vin exportée correspondpratiquement à celle qui est consommée surle marché intérieur. <strong>Les</strong> plus gros consommateurssont les amateurs de vin du RoyaumeUni, qui en ont consommé l’année dernièrepour une valeur de presque 420 millionsde dollars américains. Viennent ensuite lesEtats-Unis, avec une consommation de 250millions de dollars américains, puis le Canadaavec 58 millions de dollars américains. EnEurope, les allemands apprécient égalementles vins australiens et en consomment pour30 millions de dollars américains. Même lesFrançais font quelques tentatives, dépensant8,8 millions de dollars américains au profi tde leurs rivaux de la première heure.Cependant, la plupart des meilleurs vinsne quittent jamais le sol australien. <strong>Les</strong> petitsproducteurs de vin vendent souvent leursproduits dans leurs caveaux ou par l’intermédiaired’un petit nombre de négociants envin et de restaurants.20 RAFLATALK


<strong>Les</strong> régions vinicolesaustraliennes poursuiventleur expansionLe secteur compte aujourd’hui 1465 établissementsvinicoles et 148 275 hectaresPhoto: Philip KorczynskiGary Hockley, Directeur defabrication chez Labelcraft, devant lefruit de son travail. Cette entreprise,qui travaille en partenariat avecLabelhouse, représente une partconsidérable du travail d’étiquetaged’ordre général et spécifi que au vinsur la côte est de l’Australie.de vignoble. Sur ce total impressionnant,quelques 14 000 hectares sont de nouvellesvignes qui vont commencer à produire. L’inclinaisoncroissante des amateurs de vin pourun verre de rouge australien est appelée à êtrelargement satisfaite, les variétés Shiraz, CabernetSauvignon et Merlot représentant prèsde 70% des nouvelles plantations.Le bastion traditionnel du secteur estl’Australie du Sud avec la région renomméedu Coonawarra et les vallées Barossa et Careoù sont d’ailleurs basés les géants de l’industrie.On y trouve quelques 62 000 hectaresrecouverts de vignes, dont beaucoup sontcultivées par les descendants des premierscolons allemands.La région de Victoria est légèrement plusgrande en hectares que celle de la Nouvelle-Galles du Sud et compte le plus grand nombred’établissements vinicoles, 416 au total.La magnifique Yarra Valley, à moins d’uneheure du quartier des affaires de Melbourne,recense 61 établissements vinicoles, dont leDomaine Chandon, détenu par des Français.Un agréable petit trajet d’une heure trente, lelong de la baie, à travers les banlieues sud deMelbourne, suffit pour atteindre la Péninsulede Mornington. On y trouve 62 établissementsvinicoles, dont plusieurs possèdentd’excellents restaurants.En Nouvelle-Galles du Sud, les vignoblessont concentrés dans la Hunter Valley, oùl’on peut trouver presque 120 établissementsvinicoles ainsi que certains des meilleurs etdes plus grands producteurs de vin du pays– dont des noms mondialement connus, telsque McGuigan Wines et Rosemount Estate.Mudgee, dans les Central Ranges, compteencore environ 35 établissements vinicoles.Pour ce qui est de l’Australie de l’Ouest,l’industrie vinicole y atteint moins d’un tiersde la taille de celle de Victoria. Mais ce quel’industrie vinicole y perd entaille, elle le gagne en qualité,dans la mesure où une largegamme d’excellents vins sontproduits dans le district deSwan, près de Perth, ainsique dans la magnifique régionde la Margaret River, ausud de la capitale.Même si plus de 660 proontaugmenté de 13,8 pour cent,ducteurs se décrivent comme des exportateursde vin – 435 ont cité le Royaume Uni commemarché d’exportation l’année dernière - quatregroupes dominent. Pour ces quatre là, SouthcorpWines, BRL Hardy, Orlando Wyndhamet Beringer Blass, l’avenir affiche un grand cielbleu.Lors d’un séminaire annuel destiné auxinvestisseurs, qui s’est tenu à New York, TedKunkel, PDG du Groupe Fosters Brewing,qui détient Beringer Blass, a déclaré : «Partoutoù nous avons une marque dans une catégoriede produits, ou dans un niveau de prix particulier,nous voulons que cette marque servede référence pour déterminer le prix le plusélevé possible. Une marque forte signifie deuxchoses, de grosses marges et de gros revenus, etles gros revenus génèrent de la valeur pour lesactionnaires.»Fosters, traditionnellement brasseur debière, est relativement nouveau dans l’industriedu vin. Cette société a acheté MildaraBlass pour un peu plus de 265 millions dedollars américains en 1996 devenant ainsipropriétaire de nombreuses marques réputées.En 2000, pour renforcer sa position sur le stratégiquemarché américain, Fosters s’est portéacquéreur de Beringer Wine Estates. L’entitéissue de la fusion, Beringer Blass, fait désormaispartie des toutes premières entreprises del’industrie vinicole dans le monde.Pour Southcorp, 2002 a également été unebonne année. <strong>Les</strong> recettes de ses ventes de vinpour atteindre 158 millions dedollars américains. Cette annéea également vu l’aboutissementde la fusion d’un milliard dedollars avec Rosemount Estateset la société a changé d’orientationen adoptant une stratégiesimilaire à celle de Fosters.En ce qui concerne BRLHardy, le troisième des grandsRAFLATALK 21


Photo: Philip KorczynskiPhoto: Philip Korczynski Photo: Philip KorczynskiSam Marrari, Directeur d’usine (au centre)et Frank Smout, Directeur Commercial (àdroite) de Labelhouse Pty. Ltd., au côté deJussi Oksanen de Rafl atac. <strong>Les</strong> étiquettes àvin représentent maintenant 30 à 40 % duvolume de l’entreprise – une bonne partiedes étiquettes des vins provenant de la YarraValley à Victoria, la Hunter Valley dansla Nouvelle-Galles du Sud et du sud-est del’Australie est souvent imprimée dans lapropre usine de Labelhouse à Melbourne ouen travaillant en synergie avec Labelcraft,basée à Sydney.producteurs de vin australiens officiellementrecensés, il a également de quoise vanter après dix années consécutivesd’augmentation des ventes, des bénéfices etdes dividendes. Cette société a positionnésa marque Banrock Station comme un vignobleayant le souci de la campagne, enattribuant une petite partie du prix de chaquebouteille à la restauration de marécagesnaturels. Cette action a touché la cordesensible chez beaucoup de conservateursamateurs de vin.Parmi les quatre premiers exportateurs,le Groupe Orlando Windham est le seul àêtre détenu par des étrangers. Il s’agit d’unedivision du groupe français Pernod Ricard.Il détient Orlando Wines dans la Vallée Barossa,Wyndham Estate et plusieurs autresvignobles dans la Hunter Valley.<strong>Les</strong> étiquettes <strong>Raflatac</strong> sontutilisées dans l’industrie duvin australienneParallèlement au développement de l’industriedu vin australienne, <strong>Raflatac</strong> connaîtégalement une forte croissance. Par le biaisde sa filiale australienne, <strong>Raflatac</strong> fournitdes <strong>complexes</strong> adhésifs aux meilleurs transformateursd’étiquettes spécialisés danstout le pays.Toute une gamme de <strong>complexes</strong> adhésifsà base de papier et de synthétiques est fabriquéedans l’unité de production <strong>Raflatac</strong>de Melbourne, la capitale du Victoria. <strong>Des</strong>marques mondialement connues, dont unegrande partie des gammes Penfold, Wynn’sCoonawarra et Wolf Blass, sont impriméessur des <strong>complexes</strong> adhésifs <strong>Raflatac</strong>.Une bonne étiL’étiquette qui se trouvesur la bouteille de vin estpour l’acheteur une vraiemine d’informations sur lecontenu ainsi que l’origine etles caractéristiques du vin.«Il y a certes les mentions obligatoires,mais sinon le design de l’étiquette n’apas de limite autre que l’imagination,»explique Katja Angervo, Responsable desAchats chez Wines, Alko Inc.Pour Madame Angervo, l’étiquette joueun rôle de plus en plus important dans lacommercialisation du vin.«Chez Alko, nous suivons de près lescycles de vie des produits et comment ils sevendent. <strong>Les</strong> produits qui ont du succès ontde bonnes étiquettes qui constituent la véritablemarque de fabrique du label du vin.»«Je suis souvent surprise de voir combienles producteurs de vin investissentpeu dans l’étiquette. On pense que l’étiquetten’a pas une grosse importance,surtout pour les produits bon marché.Cependant, lorsque des produits d’une catégoriede prix identique sont côte à côtesur le rayon, l’acheteur prend celui dontl’étiquette est la plus attrayante. <strong>Les</strong> gensveulent souvent en avoir plus que pourleur argent. Nous voulons tous acheterun produit qui offre davantage que ce quel’on pouvait en attendre compte tenu deson prix,» poursuit Madame Angervo.<strong>Les</strong> mentions obligatoires fi gurant surl’étiquette sont différentes d’un pays àl’autre et selon le type de marché. <strong>Les</strong> loisapplicables aux étiquettes ne sont pas lesmêmes aux Etats-Unis et dans l’UnionEuropéenne. La législation exige quel’acheteur soit informé sur les taux d’alcoolen pourcentage du volume et sur lefabricant.«Cette année, une nouvelle directiveeuropéenne qui va entrer en vigueur débutaoût 2003 nous a bien occupé. Elle définitde façon très précise tous les renseigne-22 RAFLATALK


quette laisse deviner le goût du vinPhoto: Philip Korczynskiments devant figurer sur une étiquette, dansquel ordre et même dans quelle taille de policepar exemple. Ces nouvelles stipulationsassez compliquées bouleversent tout, notammentpour les étiquettes sur des produitsarrivant dans l’Union Européenne en provenancede pays tiers. En soi, il est bon d’avoirdes réglementations uniformes dans toute lal’impression qu’il reçoit de l’étiquette qu’il aen face de lui sur le rayon.Le nouveau monde préfèrela simplicitéChaque année, ce sont de 250 à 350 nouveauxvins qui viennent s’ajouter à la sélec-tion proposée par Alko qui est chargé desventes d’alcool en Finlande. Cette sélectioncompte au total 1 300 vins représentantpratiquement tous les pays producteurs. LaResponsable des Achats, Katja Angervo, atravaillé auparavant pendant plusieurs annéeschez des producteurs de vin siciliens et australiensoù elle était notamment chargée defabriquer de nouveaux labels pour le marchéinternational.«Le nom d’un vin doit convenir à tous lesPhoto: Rami Sallezone européenne,» déclare Madame Angervo.Certains fabricants placent les textesobligatoires sur le verso de l’étiquette de labouteille. Cela permet de garder l’étiquetteproprement dite entièrement libre pour l’utilisercomme l’exige le label. L’acheteur faitson choix en fonction des informations et de«Lorsque des produits d’une catégoriede prix identique sont côteà côte sur le rayon, l’acheteurprend celui dont l’étiquette est laplus attrayante,» explique KatjaAngervo, Responsable des Achatschez Wines, Alko Inc.RAFLATALK 23


types de marché où le vin est destiné à êtrevendu. <strong>Les</strong> images évoquées doivent êtretrès significatives. <strong>Des</strong> coloris sont créés etdes motifs sont sélectionnés autour du nom,constituant le visuel d’un label qui sera finalementprésenté aux consommateurs sous laforme d’une étiquette pour bouteille de vin.»«Une impression artistique peut détonneravec le côté commercial, et il faut parfoisharmoniser diverses alternatives afin deconcilier des aspects différents,» souligneMadame Angervo.«<strong>Les</strong> motifs qui marchent bien sont lesfl eurs et les animaux comme l’ours, le kangourou,le chien ou le lézard,» énumère MadameAngervo.Selon elle, il est possible de déceler les différencesentre les designs d’étiquette des paysayant une culture vinicole ancestrale et ceuxdu nouveau monde.«<strong>Les</strong> étiquettes de l’ancien monde ont pourtradition de peindre l’aristocratie et l’élégance.D’un autre côté, elles peuvent être difficiles àinterpréter. Le nom du raisin local peut parexemple être confondu avec le nom du labelou l’acheteur peut l’interpréter comme étantun nom de ville. <strong>Les</strong> étiquettes du nouveaumonde ont une lecture facile. Le label del’entreprise se distingue bien, il peut y avoirplusieurs catégories de prix sous un label et unlabel peut être spécifié par rapport à un raisinou un sous-label,» précise Madame Angervo.De l’avis de Madame Angervo, les étiquettesde vin du nouveau monde constituent undesign plus accessible. <strong>Les</strong> producteurs utilisentdavantage des motifs animaux ou florauxet l’humour peut également jouer un rôle.«J’espère que les étiquettes maintiendrontune culture régionale individuelle. C’est auxacheteurs de décider par eux-mêmes quellesorte de vin ils vont sélectionner au coup parcoup. Une bonne étiquette aide à faire sonchoix.»Une étiquette auto-adhésivede haute qualitéL’étiquette qui se trouve sur la bouteille devin doit subir un grand nombre de manipulationscar le voyage est long entre le vignobleet le consommateur. C’est pour cetteraison que Madame Angervo demande expressémentaux fabricants de faire attentionà la qualité du matériau de l’étiquette. <strong>Des</strong>matériaux de haute qualité sont la garantied’une impression de haute qualité et fontbien ressortir les coloris. <strong>Les</strong> papiers de faiblequalité peuvent se déchirer et l’étiquette peutmême se détacher de la bouteille.«Si l’étiquette n’adhère pas bien sur labouteille, cela peut coûter cher si le fabricantdoit ré-encoller les étiquettes. Si les étiquettesse détachent plus tard chez le détaillant,les bouteilles doivent être récupérées dans lesmagasins et retournées chez le fournisseur.<strong>Les</strong> étiquettes défectueuses gênent égalementle travail de contrôle.»«Une étiquette auto-adhésive est peut-êtreplus chère qu’une étiquette gommée, maiselle offre de meilleurs résultats en terme dequalité,» estime Katja Angervo.lance leClasseur Spécial VinLe Classeur Spécial Vin de seralancé ce printemps. Ce nouvel outil à l’intentionde nos clients pratiquant l’étiquetagedu vin contient une brochure d’informationsdétaillée, un échantillonnage des produitsstandard d’étiquetage du vin et desVW<strong>Raflatac</strong> échantillons imprimés de matériaux sélectionnés pour l’étiquetage du vin.La nouvelle brochure <strong>Raflatac</strong>, «De beauxadhésifs pour des vins raffinés», comprisedans le pack, propose une documentationtechnique détaillée sur la gamme <strong>Raflatac</strong>de frontaux, d’adhésifs et de dorsaux. Cettebrochure comporte également un chapitresur un dépistage des pannes qui traite desobstacles les plus communément rencontréslors de l’étiquetage des bouteilles de vin.Ce classeur, disponible en anglais, français,allemand, espagnol et italien, seraprésenté aux clients par le biais de leurs bureauxde vente <strong>Raflatac</strong>. Une édition spécialedestinée à l’Australie traite des questions particulièresau marché de l’étiquetage des vinsaustraliens, comme le climat et le stockage.Murielle Langlais, Product Manager, EndUse Marketing, au sein du Groupe Rafl atacexplique : «Cela fait déjà un bon momentque <strong>Raflatac</strong> travaille avec les producteurs devin. Comme l’étiquetage auto-adhésif gagneen popularité sur le marché de l’étiquetagedes vins, <strong>Raflatac</strong> est tenu de mettre au pointdes produits novateurs ainsi que de la documentationpour répondre aux besoins desutilisateurs finaux.»<strong>Les</strong> matériaux auto-adhésifs offrent denombreux avantages par rapport aux étiquettestraditionnelles gommées. Pour n’enciter que quelque uns : la souplesse, la facilitéd’adaptation, la rentabilité et des applicationsplus faciles et plus propres. <strong>Les</strong> <strong>complexes</strong>auto-adhésifs permettent également desgraphismes de meilleure qualité, disponiblesavec une gamme de processus d’impressionplus large. L’étiquetage auto-adhésif du vinest né en Australie il y a près de 20 ans, lapremière machine d’étiquetage automatiqueétant apparue en 1984 lors de l’expositionfrançaise Vinitech de Bordeaux.Photo: Jouko Järvinen24 RAFLATALK


<strong>Des</strong> <strong>complexes</strong> auto-adhésifspourétiqueter des substrats de petit diamètreAucun autre secteur n’estaussi diversifié, en matière detypes d’emballage, que celui del’industrie pharmaceutique etmédicale.Un seul regard dans n’importe quelle pharmaciesuffit pour s’apercevoir du nombreimpressionnant de différents types de produitsemballés. <strong>Les</strong> médicaments prescritspar un médecin peuvent, par exemple, êtreconditionnés dans des bouteilles de verreclassiques de couleur ambre et porter uneétiquette papier brillante ou mate, sur laquellese trouvent simplement les indicationsconcernant le médicament. <strong>Les</strong> produits soussurveillance pharmaceutique sont conditionnésdans un contenant en polyéthylèneblanc décoré d’une étiquette ultra-brillanteimprimée en multicolore. Pour ces applications,il est possible de trouver relativementfacilement des <strong>complexes</strong> auto-adhésifs quiconviennent.Mais l’étiquetage dans l’industrie pharmaceutiqueimplique souvent des substratsde petit diamètre. En effet, les ingrédientsmédicaux font l’objet de dosages de plus enplus concentrés et une tendance se dessineen faveur de conditionnements de plus petitdiamètre. <strong>Des</strong> applications sur des flaconscompressibles en polyéthylène basse densitéde collyre ou de solution nasale peuventconstituer un véritable défi lors du choix desmatériaux d’étiquetage.<strong>Les</strong> nouvelles surfaces et lesdernières méthodes d’essai<strong>Les</strong> tendances et développements de l’étique-Photos: Sami HeleniusRAFLATALK 25


tage dans l’industrie pharmaceutique doiventêtre pris en compte dans leur ensemble.Parmi les dernières innovations en matière deconditionnement pharmaceutique, il existepar exemple une nouvelle surface qui demandeune attention toute particulière pourgarantir un étiquetage réussi. Ce produit estun plastique transparent homologué pour lapharmacie et commercialisé par Ticona sousle nom de Topas®.Une méthode d’essai mise au point par FI-NAT, association mondiale pour les étiquettesauto-adhésives et les produits associés,représente une autre évolution relativementrécente dans l’industrie de l’étiquetage. Cetessai, appelé FINAT Test Method (FTM) 24,Mandrel Hold, est conçu pour évaluer lesperformances de différents matériaux d’étiquetagesur de petits diamètres.«A la lumière de ces dernières évolutions,<strong>Raflatac</strong> a réalisé une campagne d’essaicomplète sur les principaux <strong>complexes</strong>auto-adhésifs utilisés pour l’étiquetage desubstrats de petit diamètre dans l’industriepharmaceutique. Ces essais ont été faits surdifférentes surfaces, à savoir du verre, dupolypropylène et du Topas®,» précise SvenTolsma, Product Manager chez <strong>Raflatac</strong>.Définir un petit diamètre<strong>Les</strong> formes des substrats utilisés pour lesessais ont été choisies pour couvrir le profilclassique d’emballage de petit diamètrepour les applications finales de l’industriepharmaceutique. Il ne semble pas y avoir dedéfi nition fi xe sur la notion de petit diamètre,mais, d’après l’expérience acquise au fi lTableau 1: surfaces et diametres testésSurface Diamétre en mm Observation faite sur la surfaceVerre 10.5 la plus traditionnellePP 13 polypropylène, régulièrementutilisé pour les tubes à essaisTopas® 7 un plastique innovantdes ans, il semblerait qu’un diamètre de 15mm pourrait constituer le point de départ.Ceci ne signifie pas pour autant que des applicationsdont le diamètre est supérieur à 15mm ne soient pas confrontées au risque quel’étiquette se détache de la surface. De nombreuxfacteurs, autres que le seul diamètre,influent sur la réussite de l’étiquetage, dontla surface, les conditions de stockage et lesméthodes de stérilisation.Pour les besoins des essais, les surfaces etles diamètres correspondants ont été choisispour être représentatifs des combinaisonssurface/diamètre généralement utilisées etaucun ne dépassait 15 mm.Comme il apparaît dans le tableau 1,aucune comparaison directe ne peut êtreétablie en fonction du différent diamètre dechaque surface sur les performances des étiquettes.Ainsi, les résultats des essais, mêmes’ils sont riches en informations, sont plusindicatifs qu’absolus.26 RAFLATALK


Résultats sur trois surfacesVerreL’expérience a montré que la surface polaire du verre est relativement facile àétiqueter avec des papiers fins, comme le Pharmagloss, Pharmamatt et Raflalite 60,même lorsque le produit final doit subir une stérilisation ultérieure à la vapeur. Parnature, le papier est un produit hygrométrique ; il a tendance à attirer ou à absorberl’eau. Ceci signifie automatiquement que l’humidité générée par la stérilisation àla vapeur pourrait avoir un effet sur les frontaux papier. Par exemple, les papiersbrillants deviennent mats lorsqu’ils sont soumis à une stérilisation à la vapeur.<strong>Les</strong> surfaces en verre de petit diamètre peuvent également être étiquetées avec unfrontal souple en polyéthylène (PE), sous réserve de ne pas dépasser une certainetempérature. Lorsque les produits étiquetés sont appelés à être exposés à destempératures supérieures à 80°C, il est conseillé d’utiliser des frontaux minces enpolypropylène (PP). Le Raflex se comporte bien sur des surfaces en verre de petitdiamètre. La stérilisation à la vapeur matifie ce frontal transparent.<strong>Les</strong> étiquettes appliquées sur des tubes à essais en verre de petit diamètre àtempérature ambiante se comportent généralement bien après un stockage d’unesemaine à – 23°C. <strong>Les</strong> adhésifs spéciaux mis au point pour les applications pharmaceutiquesprésentent également de bons résultats, particulièrement lorsqu’ilssont utilisés avec du papier fin ou avec des frontaux synthétiques souples et fins.Dans certains cas, les adhésifs standard peuvent également convenir.Il convient de remarquer qu’il est possible que les adhésifs fluent sur les bords del’étiquette suite à une stérilisation à la vapeur.PolypropylèneLe rôle de la rigidité et del’orientationAmpoules, seringues, petits fl acons et tubesà essais sont de bons exemples de contenantsqui doivent être étiquetés avec des matériauxminutieusement sélectionnés pour garantirun étiquetage réussi. Une mauvaise combinaisonde frontal et d’adhésif peut engendrerun décollement des bords. On parle de décollementdes bords lorsque les côtés de l’éti-Suite en page 28Contrairement au verre, le polypropylène (PP) a une surface non-polaire. Malgrél’utilisation de tubes à essais en PP d’un diamètre plus large (13 mm) que celuiutilisé pour le verre (10,5 mm), les performances d’étiquetage réalisées sur le PPont été moindres.Pour l’étiquetage pharmaceutique, il est nécessaire d’utiliser des frontaux mincescombinés à des adhésifs spéciaux pour réussir un bon étiquetage sur des surfacesen PP de petit diamètre. Peu de matériaux conviennent à l’étiquetage sur destubes à essais en PP, mais, une fois testée dans un système autoclave, l’adhérencede ces matériaux s’avère bonne. En cas d’humidité ou de chaleur, ces frontauxdevraient être affectés de la même manière que pour les applications comprenantdes surfaces en verre. <strong>Les</strong> matériaux qui donnent de bons résultats à températureambiante sur des tubes à essais en PP d’un diamètre de 13 mm se comportenttoujours aussi bien après une semaine de stockage à –23°C.Topas®De précédents essais indicatifs laissaient penser que le matériau synthétiqueinnovateur Topas® était une surface délicate pour l’étiquetage, particulièrementsur les petits diamètres. C’est pourquoi des seringues en Topas® de 7 mm avaientété sélectionnées pour les essais. <strong>Les</strong> frontaux en papier ordinaire sont trop rigidespour l’application sur une surface de ce diamètre. Lors des essais, seuls le PP etle Raflex ont permis d’obtenir un étiquetage réussi avec un bon comportementaprès une semaine de stockage à –23°C.RAFLATALK 27


Suite de la page 27quette se relèvent par rapport au contenant.L’épaisseur du frontal a une influence surles performances de l’étiquette sur des substratscylindriques. De nombreuses sociétéspharmaceutiques recommandent un matériaud’étiquetage sur la base du grammagepar mètre carré ou de l’épaisseur en microns.Pourtant, l’important n’est pas le grammageou l’épaisseur du frontal de l’étiquette,mais sa rigidité. <strong>Des</strong> adhésifs standard à based’acrylique, tels le célèbre RP 51, peuventtrès bien se comporter, en évitant le décollementdes bords, sous réserve que les frontauxutilisés aient un faible niveau de rigidité.Trois techniques d’étiquetage d’un contenantcylindrique doivent être considérées.L’étiquette peut être appliquée avec uneorientation parallèle à l’axe, ou en diagonalepar rapport à l’axe, ou avec un recouvrement(voir figure 2).<strong>Les</strong> contenants de petit diamètre limitentgénéralement la taille de l’étiquette ainsi quele nombre d’informations que celle-ci peutcomporter. Et l’étiquetage par recouvrementréduit la place disponible sur l’étiquette.Toutefois, d’après l’expérience retirée des essaiseffectués sur différents substrats de petitdiamètre, l’étiquetage par recouvrement estla méthode qui fonctionne le mieux.L’essai FINATFTM 24 préconise des conditions de stockagede 23°C avec une humidité relative de50% pendant au moins 16 heures, de manièreà mettre en condition les pièces faisantl’objet des essais avant leur application. Pourles essais d’étude de cas réalisés par <strong>Raflatac</strong>,des conditions de stockage de 21°C et unehumidité relative de 55% sur 1 semaine, 1mois et 1 an ont été réunies.«<strong>Raflatac</strong> recommande d’effectuer l’essaiFTM 24 à l’aide d’une étiqueteuse automatiquepour permettre une pression régulièrelors de l’application des étiquettes. L’étiquetageà la main peut engendrer une bonne adhérencefinale, plus particulièrement lorsquel’on applique une pression supplémentaire,mais il introduit également une variablecontradictoire lors des essais,» explique SvenTolsma.Une semaine après l’application de l’éti-28 RAFLATALK


quette, le décollement des bords, si décollementil y a, est mesuré. Lorsqu’un produitpharmaceutique fini est stocké dans desconditions très spécifiques, par exemple à latempérature souvent utilisée de 8°C, il estconseillé de modifi er l’essai en conséquence.Un manuel technique, qui comprend ladescription de FINAT Test Method (FTM)24, peut être téléchargé à l’adresse suivante :www.finat.com.Matériaux d’étiquette etperformances<strong>Les</strong> compositions chimiques et les tensionssubies par les différents substrats sontdes facteurs qui influencent beaucoup lesperformances de l’étiquette, plus particulièrementen cas d’étiquetage sur des petitsdiamètres. Le frontal de l’étiquette peutêtre trop rigide pour que l’adhésif puisse lemaintenir sur une surface délicate.Vingt <strong>complexes</strong> auto-adhésifs ont étésélectionnés pour les essais, représentatifs deceux les plus fréquemment utilisés pour l’étiquetagepharmaceutique. <strong>Des</strong> essais ont étéeffectués sur du papier non couché, sur dupapier thermique, sur du papier couché ordinaireet sur des papiers couchés fins spécialementconçus pour les besoins de l’étiquetagepharmaceutique.<strong>Des</strong> <strong>complexes</strong> auto-adhésifs synthétiques,comme le polyéthylène (PE), le polypropylène(PP) et le polyester (PET), ont égalementsubi les essais. Le PET est un produit relativementrigide pour des étiquetages de petitdiamètre. <strong>Raflatac</strong> conseille de n’utiliser quedes matériaux PET très fins. Un autre matériausynthétique testé est un frontal propre à<strong>Raflatac</strong> – une polyoléfine spéciale réunissantles propriétés du PE et du PP dans un seulproduit, dénommé Raflex.Une fois l’étiquette correctement appliquéeet démontrant une bonne adhésion,le produit fi nal peut être soumis à des conditionsextrêmes, à travers la stérilisation parexemple. Pendant les essais, la stérilisationen autoclave fut utilisée car elle est plus exigeantepour le matériau d’étiquetage que lesrayons gamma ou l’oxyde d’éthylène.Seules les étiquettes appliquées sur dessurfaces se comportant bien à températureambiante ont été exposées aux conditionsdifficiles d’une stérilisation à la vapeur à121°C. De plus, ces substrats étiquetés ontété stockés pendant une semaine à une tem-Figure 1 : Exemples de design d’emballagesde petit diamètreFigure 2 : Trois techniques d’étiquetage: a. parallèlement à l’axe, b. endiagonale et c. avec recouvrement.Graphiques : Pekka VitamaaPhoto: Jouko Järvinen«Nous sommes heureux de constaterque le Rafl ex de Rafl atac se comportebien sur des surfaces en verre de petitdiamètre,» déclare Sven Tolsma,Product Manager chez Rafl atac.RAFLATALK 29


pérature de -23°C, car une certaine sensibilitéà ces environnements a été observée.Trouver des supports pour desapplications spécifiques«De manière générale, nous pouvons direque l’étiquetage sur de petits diamètres nécessitetoujours une attention particulière.Le verre est une surface sur laquelle il est relativementfacile de travailler et qui permetd’obtenir un étiquetage réussi avec des frontauxfins. L’étiquetage sur des surfaces enpolypropylène offre un choix de matériauxlimité – il convient de combiner les papiersfins et les frontaux synthétiques avec desadhésifs spéciaux. Pour l’étiquetage du Topas®,il faut utiliser des matériaux synthétiquesfi ns et souples et un étiquetage avecrecouvrement garantit un meilleur résultat,»résume Sven Tolsma.Lorsque l’étiquetage s’est bien passé àtempérature ambiante, ce qui est prouvélorsque les bords ne se sont pas décollésdans les 4 à 24 heures suivant l’applicationde l’étiquette, il est rare que l’étiquette se décollede la surface lors du stockage à –23°C.La stérilisation en autoclave reste cependantdélicate pour l’étiquetage auto-adhésif.<strong>Les</strong> imprimeurs d’étiquettes peuvent vousaider dans l’approvisionnement d’étiquettesaux formes et tailles nécessaires. Avec unegamme d’applications aussi variée dans ledomaine de l’industrie pharmaceutique,il est préférable de prendre directementcontact avec le fournisseur de <strong>complexes</strong>adhésifs qui pourra vous assister pour lesessais préalables. Pour réaliser les essais, ilest nécessaire de fournir des échantillonsA4 pour chaque type d’application. Si uneétude de migration de l’adhésif est nécessaire,par exemple pour des contenants LDPE,la fourniture d’un échantillon liquide etd’informations concernant la compositionchimique de l’adhésif sont un plus. Unfournisseur de complexe adhésif disposantd’une traçabilité éprouvée dans le secteur del’étiquetage pharmaceutique pourra fournirles matériaux et l’assistance nécessaires.Raflexréussitbien enPologneEnviron 18 mois aprèsson lancement sur lemarché polonais des<strong>complexes</strong> adhésifs, lesventes de Raflex sontfortes et ne cessentd’augmenter. <strong>Raflatac</strong>a lancé le Raflex sur lemarché européen enseptembre 2001.Depuis lors, <strong>Raflatac</strong> Polska a travaillé durpour soutenir le produit. Jon Lenck, ManagingDirector chez <strong>Raflatac</strong> Polska en Pologneexplique : «Le défi consistait à convaincre lesimprimeurs et les utilisateurs finaux d’essayerquelque chose qui était un peu différent. Il estvrai que tout changement est un investissement.»<strong>Raflatac</strong> Polska a travaillé avec P.S. Unicumen les aidant à réaliser des essais et des évaluationssur le Raflex dans le but de répondre auxbesoins des clients. Située à Kozieg∏owy enPologne, P.S. Unicum fabrique des étiquettespapier et synthétiques pour les secteurs del’alimentation, des cosmétiques, de la technochimieet de l’information pour le commercede détail. <strong>Raflatac</strong> était déjà en relation avecl’entreprise depuis de longues années et le processusa débuté par une action commerciale àla mi-2001 pour lancer le produit.Jerzy Ma∏as, Directeur Général de P.S.Unicum explique : «Rafl atac Polska a forménotre personnel sur le produit. Nous avonsreçu des échantillons des deux Raflex (le blancet le transparent), ce qui nous a permis d’effectuerdes essais et de les évaluer.»<strong>Les</strong> essais ont été réalisés par rapport àl’impression, l’adhérence de l’encre et la transparence; nous avons aussi fait des évaluationssur l’aspect général de l’étiquette. Le matériauRaflexRaflex est un film à base de polyoléfine,à orientation biaxiale, existant en blancet en transparent. Ce matériau offreaux utilisateurs finaux la souplesse d’unmatériau à base polyéthylène tout enfournissant un registre d’impression dehaute qualité du polypropylène. Avecseulement 50 microns, c’est le matériausynthétique le plus fin de la gammeRafl atac. Compte tenu de sa résistanceà l’eau, aux huiles et aux produits chimiques,ce produit est d’abord utilisé pourles étiquettes dans le secteur des cosmétiques,de la technochimie, de la santé etde la beauté.s’est bien comporté à tous les niveaux.«Nous avons trouvé qu’avec le Raflex, il étaitfacile d’ajuster la couleur. Il présente aussi moinsd’imperfections d’impression que les synthétiquesPE traditionnels. En plus, le Raflex sedécoupe facilement car la pression de l’outil dedécoupe est faible compte tenu de la minceur dufrontal synthétique. Globalement, ce matériau apermis d’obtenir des produits plus rentables caril y a moins de déchet et moins de temps d’immobilisation,»commente Monsieur Ma∏as.P.S. Unicum a commencé à utiliser le Raflexen janvier 2002 et n’a pas arrêté depuisd’augmenter sa production avec ce matériau. Ilest employé pour les étiquettes auto-adhésivesproduites par l’entreprise pour les domaines descosmétiques, de la santé, de la beauté et des produitschimiques domestiques.30 RAFLATALK


<strong>Les</strong> nouvellesbrochures<strong>Raflatac</strong>La fiche-produit ThermalSemi, présente le tout nouveauproduit thermique <strong>Raflatac</strong>, misau point pour l’étiquetage dansles secteurs de la logistique etdu transport. Cette fiche-produitest disponible en anglais,allemand, français, espagnol etitalien.<strong>Raflatac</strong>TECHNICALSERVICESAdd the <strong>Raflatouch</strong> to your business.www.raflatac.comLa brochure TechnicalServices présente l’équipenord-américaine du servicetechnique client de <strong>Raflatac</strong> etle service qu’elle vous apporte.2.4 mil. PP GLOSS “EXTRA-WHITE” TCA PURE WHITE, HIGH-GLOSS FILM<strong>Raflatac</strong> further extends its filmic range and brings you 2.4 mil. PP GLOSS “EXTRA-WHITE” TC,a pure white premium facestock that allows for easy print color matching while providinga smooth, high-gloss surface.2.4 mil. PP GLOSS “EXTRA-WHITE” TC also offers superior label-converting properties withprecise die-cutting capabilities in both machine and transverse directions, eradicating tearing andsplitting problems on press. It is ideal for applications where resistance against water, oil or chemicalsis required.• Very high whiteness• Smooth, high-gloss surface• Excellent convertibilitywww.raflatac.com<strong>Raflatac</strong>, Inc., 400 Broadpointe Drive, Fletcher, NC 28732, Tel. 1-800-992-3882, Fax 1-800-452-4127La fiche-produitPolypropylene Gloss “Extra-White” TC présente les atoutsdu complexe adhésif <strong>Raflatac</strong>PP Gloss “Extra-White” TCpour le marché nord-américain.RAFLEX PLUSRP37PRESSURE SENSITIVE LABELSTOCKPRODUCT GUIDESYNTRANSFER PLUSSTIFF BUT CONFORMABLE THIN FACE MATERIALFOR EXCELLENT PRINT REGISTER<strong>Raflatac</strong> introduces a conformable, transparent film that delivers excellent print register for high-qualitylabeling applications. The innovative Raflex Plus.This unique Polyolefin-based face material provides good stiffness for exceptional register control andfaultless die cutting and label dispensing. Raflex Plus matches optimum stiffness with demandingconformability requirements, eliminating wrinkling tendencies when used on squeezable products.It is ideal for applications that require resistance to water, oil or chemicals.PERMANENT FILM ADHESIVERP37 is a clear, permanent adhesive specially designed for filmic facestocks. It offers superior adhesionproperties to a multitude of substrates, including untreated polyethylene materials. Good water andheat resistance ensures its compatibility with a wide range of labelstocks. RP37 is an acrylic dispersionadhesive offering excellent clarity and initial tack properties, in addition to UV-stability.<strong>Raflatac</strong> recommends RP37 for use in market sectors such as food and beverage; home and personalcare; and pharmaceutical and health care.DURABLE LIKE A FILM, PRINTABLE LIKE A PAPER.Syntransfer Plus is the latest addition to <strong>Raflatac</strong>’s quality Thermal Transfer product range. As apolypropylene based film, this product offers excellent dimensional stability, and <strong>Raflatac</strong>’s proprietarycoating process allows ideal printability for all types of VIP labeling.Syntransfer Plus combines the advantages of a coated paper-based product, while offering thedurability of a film. It adapts to most printing methods including Flexo, UV Flexo, letterpress andoffset. It is also printable via variable information printing systems such as thermal transfer with avariety of ribbons and cold laser.Syntransfer Plus is the ideal product for all your horticulture, drum and outdoor labeling needs.• Superior adhesion• Conformable• Excellent print register• Faultless die cutting• Good water and heat resistance• Excellent claritySPRING 2003• Coated film for excellent thermal transfer printability• Tear resistant• Water, chemical and oil resistantwww.raflatac.comwww.raflatac.comwww.raflatac.com<strong>Raflatac</strong>, Inc., 400 Broadpointe Drive, Fletcher, NC 28732, Tel. 1-800-992-3882, Fax 1-800-452-4127<strong>Raflatac</strong>, Inc., 400 Broadpointe Drive, Fletcher, NC 28732, Tel. 1-800-992-3882, Fax 1-800-452-4127<strong>Raflatac</strong>, Inc., 400 Broadpointe Drive, Fletcher, NC 28732, Tel. 1-800-992-3882, Fax 1-800-452-4127La fiche-produit Raflex Plusprésente le Raflex Plus, un filmsouple et transparent, résistantà l’huile, à l’eau et aux produitschimiques. Cette fiche estdisponible pour le marchénord-américain.La fiche-produit RP37présente le RP37, un adhésifspécialement conçu pourune utilisation en frontalsynthétique pour le marchénord-américain.Le Guide <strong>Raflatac</strong> PressureSensitive Product Guide vousdonnera un rapide aperçu desproduits disponibles sur lemarché nord-américain.Syntransfer Plus est leproduit idéal pour vos besoinsd’étiquetage en horticulture, debidons et en extérieur. Cette ficheproduit est disponible pourle marché nord-américain.RAFLATALK 31


<strong>Raflatac</strong> s’étendenChineL’inauguration de l’unité de production <strong>Raflatac</strong> en Chine a eu lieu enseptembre dernier. Parmi les 200 invités qui ont assisté à la cérémonied’ouverture de la nouvelle usine, basée à Shanghai, on pouvait compterle ministre des affaires étrangères finlandais, Jari Vilén, et le Directeur duDistrict de Minhang, Zhang Guilong.Même si l’usine <strong>Raflatac</strong> de Shanghai étaitentrée en fonction en 2001, elle a atteintsa pleine capacité avec l’ouverture d’une secondeligne de production. Dans une largemesure, cette usine fonctionne en utilisantdes ressources locales pour produire de nouveaux<strong>complexes</strong> adhésifs à base de papier etde synthétiques, fabriqués sur place, pour lemarché chinois.Investissement de taille en Asie«Cela fait plus de 15 ans que <strong>Raflatac</strong> fournitdes <strong>complexes</strong> auto-adhésifs au marché Asie-Pacifique. En ouvrant nos propres usines,nous sommes devenus un acteur encore plusfort dans la région. En combinant nos com-Frédéric Vuillard, Managing Director, demandeà ce que démarrent les discours.32 RAFLATALK


pétences mondiales et locales, nous sommesà même de mieux servir nos clients,» déclareIlkka Ylipoti, Vice-President, Area DirectorAsie-Pacifique et Afrique chez <strong>Raflatac</strong>.<strong>Raflatac</strong> possède trois usines dans la régionAsie-Pacifique, en Chine, en Malaisieet en Australie, ainsi qu’un large réseau debureaux de vente.«L’Asie est un marché important pour<strong>Raflatac</strong>. Notre objectif est d’augmenternotre part de marché en Asie de manière à cequ’elle atteigne un niveau équivalent à celuide notre part de marché mondiale. «Nousdisposons maintenant dans la région d’unebonne capacité de production, d’un servicecommercial étendu et d’une véritable équipede spécialistes» explique M. Ylipoti.Service rapide et de hautequalité pour nos clientsLe service destiné aux clients du nord estdevenu plus rapide en novembre lorsque lesnouvelles machines de découpe de Rafl atacont commencé à produire dans la ville deTianjin, près de Pékin. Frédéric Vuillard,Managing Director, Rafl atac Shanghai Co.,Ltd., souhaite mettre en place une unité similaireà Shenzhen dans le sud.Un quart des clients de Rafl atac sont situésdans les environs de Shanghai, les autresdans toute la Chine.«Tous nos principaux produits sont enstock à l’usine de Shanghai, de telle sorte quenous pouvons réagir rapidement aux besoinsde nos clients,» déclare Vesa Yliherne, ProductionManager de l’usine.Outre une réduction des délais de productionet de livraison, <strong>Raflatac</strong> Shanghaitravaille également à devenir le partenairecommercial de ses clients, au lieu de simplementrester leur fournisseur.«Nous travaillons en étroite collaborationavec nos clients de manière à devenir unepartie intégrante de leur chaîne d’approvisionnement.Par exemple, nous comptonsparmi nos partenaires commerciaux plusieursfabricants d’encre, d’outils de découpe et demachines, pour être sûrs que nos produitsrépondent bien à la demande des clients,»explique Fang Deng, Sales Manager Rafl a-tac pour la Chine du Nord.Une présence localeest importanteMinhang est une banlieue dans la partiesud-ouest de Shanghai où le développementsuit les investisseurs. «Nous avons mis enplace des formations pour les enfants de nosemployés, de manière à jouer un rôle dans ledéveloppement de cette zone,» déclare MonsieurYlipoti, Area Director.Zhang Guilong, Directeur du districtde Minhang, souhaite que <strong>Raflatac</strong> réussisseet affi rme : «Je suis très heureux d’accueillirégalement des entreprises à Minhang et jepromets d’aider Rafl atac à s’étendre dans larégion.»Augmentation de la demanded’étiquettes en chineDe plus en plus d’entreprises étrangèrestransfèrent leur production en Chine et lebesoin en étiquettes augmente. Une croissancerapide est inévitable, dans la mesureoù l’Investissement Direct à l’Etranger (IDE)augmente de manière significative chaqueannée.«<strong>Raflatac</strong> a lancé une unité de productionen Chine au bon moment,» déclare HuaZhiliang, Directeur de Ji Zheng PrintingCo., Ltd.La demande d’étiquettes auto-adhésivesaugmente aussi avec le développement. <strong>Les</strong>produits alimentaires, par exemple, sont deplus en plus manipulés, transférés des marchésaux étagères des supermarchés, augmentantla demande en étiquettes. <strong>Les</strong> étiquettesdes produits attirent l’attention des consommateurs,pendant que les étiquettes informativessont nécessaires pour la logistique, parexemple.Fang Deng, Ilkka Ylipoti, Jari Vilén, Zhang Guilong etKari Pälli ont apprécié la cérémonie d’ouverture.Photos: JIN HeRAFLATALK 33


<strong>Les</strong> styles de communicationdans le monde asiatique des affairesL’Asie est tout aussi diversifiée que l’Europe, voire même davantage.En ce qui concerne les cultures asiatiques, il est donc difficile degénéraliser et de parler par exemple de «styles de communicationasiatiques». Il est pourtant possible d’identifier des lignes directricesgénérales, et, ensuite, de garder à l’esprit que d’innombrables facteursinfluencent la communication, selon la culture, la situation et lesrelations personnelles.BtoBUn proverbe chinois tiré d’un vieux livre sur lastratégie, très utilisé de nos jours pendant lessessions de formation en commerce international,résume ceci en ces termes : «Ne répétezpas les tactiques qui vous ont permis d’emporterune victoire, mais laissez l’infinie variétédes circonstances réguler vos méthodes.» (L’artde la Guerre, Sun Tzu, ca. 500 B.C.)Une méthode empirique pour examinerl’Asie et les cultures asiatiques pourrait êtrecelle que m’a indiquée un collègue laotienqui parle des «Asiatiques avec baguettes» etdes «Asiatiques sans baguettes». Il fait ainsiréférence à l’influence des deux anciennes superpuissances, la Chine et l’Inde, sur le modede vie asiatique. L’infl uence chinoise estvisible, en dehors de la République Populairede Chine, à Taiwan, en Corée, au Japon et auVietnam, entre autres. On trouve égalementun nombre considérable d’hommes d’affaireschinois dans d’autres pays asiatiques commela Thaïlande, la Malaisie et l’Indonésie, despays qui par ailleurs ont été plus infl uencéspar l’Inde. La culture indienne a aussi laisséson empreinte au Laos et au Cambodge parexemple. Ces différentes influences chinoiseet indienne ont engendré des styles de communicationque l’on pourrait caractériserrespectivement «d’affirmés» et de «feutrés».Par rapport aux styles de communicationqui ont actuellement cours dans la vie professionnelleoccidentale, que Suzanne Scollon,spécialiste en matière de communicationinterculturelle, appelle le style «CBS» (clarté,brièveté, sincérité), les styles asiatiques sontmoins affirmés et plus feutrés. Le caractèreindirect des échanges est un problème souventévoqué dans le dialogue Est-Ouest.Exemple d’un échange de cette sorte : «Vousavez dit oui», avec en retour «Cela ne signifie pas que je sois d’accord». Le premierinterlocuteur, un occidental, a présumé que«oui» signifiait littéralement l’accord. Mais34 RAFLATALK


le deuxième interlocuteur (un Asiatique)voulait seulement dire quelque chosecomme «J’ai entendu ce que vous dites».<strong>Les</strong> malentendus interculturels surviennentlorsque nous donnons des significations,aux comportements et aux mots des autres,différentes de celles qu’ils donnent à leurspropres comportements et communicationsverbales. Certes, les malentendus existentaussi dans les communications entre despersonnes d’un même pays, mais ils sontplus fréquents dans des discussions interculturelles,où les gens viennent d’horizonstotalement différents, et ils peuvent mettreen danger le résultat d’une négociation.<strong>Les</strong> pierres d’achoppement les plusfréquemment identifi ées dans une coopérationinterculturelle réussie sont l’ethnocentrisme(le fait d’être centré sur sa propreculture), la communication verbale et nonverbale ainsi que les valeurs culturellestelles que la hiérarchie et l’individualismeou le collectivisme. Dans son livre «Tao ofLeadership», John Heider dit : «Connaîtrele comportement des autres requière del’intelligence, mais se connaître soi-mêmerequière de la sagesse». Présentations de sociétés,publicité et autres supports de relationspubliques sont quelques exemples dedéfis interculturels pour l’ethnocentrisme :nos bonnes intentions peuvent être malcomprises dans une autre culture si nousne sommes pas conscients des perceptionsdes autres. L’un des avantages du travailen équipe multiculturelle est d’apprendreensemble à nous renvoyer le refl et de nospropres pratiques, de nous voir nous-mêmescomme les autres nous voient.En Asie, la hiérarchie, ou la distancevis-à-vis du pouvoir, peut être un problèmepour les Occidentaux, dans des situationsprofessionnelles où la communication tendà être beaucoup plus formelle que dansde nombreux contextes occidentaux. EnChine, l’usage du prénom est réservé auxLe Professeur Liisa Salo-Lee a passé son doctorat (Ph.D.) à l’Université de Georgetown,USA, et travaille actuellement comme professeur en communication interculturelle à l’Universitéde Jyväskylä en Finlande. Elle a occupé les fonctions suivantes : Présidente de SIETAR Europede la «International Society of Intercultural Education, Research and Training» (1995-1997); membre du Conseil d’Administration de NIAS (Nordic Institute of Asian Studies) (1997-2001) ; elle est actuellement membre du Conseil d’Administration de «International Academy ofIntercultural Research» aux Etats-Unis.Photo: Reijo NykänenRAFLATALK 35


Photo: Pasi Kemmoamis proches et à la famille. Par conséquent,il est bon de s’assurer que l’on s’adressera auxpersonnes de la manière dont elles-mêmessouhaitent que l’on s’adresse à elles. L’utilisationdes titres est une règle de relationspubliques pratiquement partout en Asie. Ilconvient également de faire preuve de politesseet de respect de manière non verbale.La courbette qui a cours au Japon en est unbon exemple. Il est bon pourtant de se rappelerque les étrangers, où qu’ils soient, sonttraités comme tels et que les attentes quantau respect des règles de politesse de la culturede l’hôte ne sont pas aussi strictes que pourles gens du pays. Néanmoins, enfreindreradicalement le comportement attendu peutnuire aux relations.La hiérarchie est liée au collectivisme :dans une société bien organisée, chacun connaîtsa place : certains ont une position supérieureà celles des autres et ceci est acceptépar ceux qui occupent les postes inférieurs.Le confucianisme, la philosophie chinoise àlaquelle on a quelquefois attribué la réussiteéconomique de l’Asie occidentale, soulignel’importance de la hiérarchie et des relations.Dans des sociétés en réseau, commele sont les sociétés asiatiques, la formationd’un «capital social» conséquent est apprisedès la plus tendre enfance. Connaître quelqu’unfacilite la tâche, même s’il ne s’agitque d’obtenir des billets d’avion. Et il y amoins de risque que les livraisons aient duretard ou soient endommagées, par exemple,si les partenaires font partie du même intragroupeou, du moins, se connaissent personnellement.Dans les sociétés collectivistes,un comportement incorrect entre amis ouconnaissances peut facilement faire perdrela face. L’interdépendance mutuellement ressentieengendre des styles de communicationdans lesquels une attention toute particulièreest portée à l’image publique des personnes.Etre compétent sur le plan interculturelen Asie implique, comme partout dans notremonde de l’internationalisation : être souple,raisonnable et tourné vers l’autre. Il est égalementbon d’être cultivé, de connaître lesfondements culturels du pays et des personnesde manière à comprendre aussi la culture«cachée», l’état d’esprit des gens avec lesquelson traite. L’Asie peut sembler exotique et trèsdifférente. Pourtant, curieusement, il y a denombreuses ressemblances avec l’Occident,qu’il faut découvrir, et comme le dit unancien proverbe chinois : «A la naissance, lanature humaine de base est semblable, puisla diversité des coutumes fait que nous noussentons différents.»36 RAFLATALK


Un concours fait la promotiondes matériaux en feuilles<strong>Raflatac</strong> sur le marché turc<strong>Raflatac</strong> a récemment co-sponsorisé un concours deconception d’autocollants, en collaboration avec Simge,l’un des principaux papetiers de Turquie. Seha CanOzhan, étudiant de troisième cycle en arts graphiquesà l’université de Hacettepe, a été élu gagnant parmipresque 160 participants.L’objectif de ce concours était de provoquerune prise de conscience concernantl’utilisation des matériaux auto-adhésifs surle marché turc. Comme l’explique GulayAkkus, Sales and Marketing Manager deFineks, l’agent local de <strong>Raflatac</strong> pour les<strong>complexes</strong> en feuilles en Turquie, «<strong>Les</strong> idéesmarketing et les utilisations promotionnellesdes produits auto-adhésifs en feuilles que <strong>Raflatac</strong>a présenté par le biais de ses matériauxcommerciaux promotionnels sont nouveauxpour notre marché et nos papetiers.»<strong>Les</strong> participants devaient concevoir unautocollant sur le thème «la significationdu papier dans nos vies». Ce concours avaitété annoncé dans les universités, chez lesimprimeurs et dans les agences de publicitéen Turquie, ainsi que dans le magazine trimestrielde Simge, Simgesel.Le premier prix était un voyage de troisjours en Finlande, qui comprenait, outrele tourisme, une visite du siège <strong>Raflatac</strong> àTampere ainsi que la découverte d’Helsinki.Le projet de Monsieur Ozhan paraîtra égalementdans le prochain numéro de Simgeselet sera utilisé ultérieurement par Simge commematériau destiné au marché, continuantainsi de promouvoir les matériaux auto-adhésifs<strong>Raflatac</strong> dans toute la Turquie.Pour Seha Can Ozhan, ce projet était toutd’abord un devoir de classe, mais il s’est vitetransformé en expérience constructive, luipermettant de considérer son travail sousLa production graphique gagnante de SehaCan Ozhan dépeint l’usage du papier dansl’éducation.un nouvel angle. «Lorsque je regarde mestravaux, je les juge de mon propre point devue. Comme c’était un devoir, je ne me suispas angoissé par rapport au prix à gagner.Lorsque j’ai su que mon projet avait gagné,j’ai décidé de participer à d’autres concours.»Etant donné le succès rencontré par ceconcours, Simge souhaiterait qu’il devienneun événement annuel. «Tous les papetiersturcs de <strong>Raflatac</strong> ont beaucoup apprécié lesoutien de <strong>Raflatac</strong> ainsi que les matériauxpromotionnels de vente qui pourront encoreêtre présentés sur le marché,» remarqueMonsieur Akkus.Markus Karlsson, Marketing Managerfor Merchant Business chez <strong>Raflatac</strong> précise :«<strong>Raflatac</strong> soutient les efforts des papetiers enétant prêt à travailler avec eux sur des projetscomme les concours pour promouvoir l’utilisationde matériaux auto-adhésifs dans différentesutilisations finales. Ce concours estune excellente manière de présenter les matériaux<strong>Raflatac</strong> aux concepteurs graphiquesqui ont souvent le pouvoir de décision quantaux matériaux utilisés pour leurs projets.»Simge est un partenaire d’Antalis. Antalisest l’un des principaux distributeurs dematériaux de support de communication«business-to-business» (d’entreprise à entreprise),au service des clients de l’industriede l’impression. Le magazine Simgesel estLe voyage comprenait une journée d’activitésen extérieur, dont la pêche sur glace, un touren motoneige et une séance dans un saunatraditionnel fi nlandais.distribué à un large public dans l’industriede l’impression, les groupes de médias et lesagences de publicité, dans la mesure où il faitoffice de catalogue des produits distribuéspar Simge.RAFLATALK 37


<strong>Raflatac</strong> dévoile son nouveau site web mondial<strong>Raflatac</strong> a récemment lancé un siteweb mondial remanié à l’adressewww.raflatac.com. Cette nouvelle versiondu site web de <strong>Raflatac</strong> propose un contenuplus orienté sur les régions où est implanté<strong>Raflatac</strong>, à savoir l’Europe, l’Amérique duNord et l’Asie-Pacifique.Le site européen est disponible en anglais, franqais, allemand etespagnol.Une nouvelle section «Produits» a remplacé l’ancienneLigne de Service. Cette nouvelle banque de données enligne permet d’accéder facilement à des informationstechniques ainsi que des renseignements sur la disponibilitédes produits, des références d’imprimantes, desrecommandations sur les rubans et autres matériaux enrelation avec les produits.«Nous voulions créer une ressource à l’usage de nosclients partout dans le monde et il y avait un besoinévident d’effectuer une localisation de nos servicesweb en fonction de critères régionaux» précise ElisaNilsson, Communications Director au sein du Groupe<strong>Raflatac</strong>.Cela consistait également à offrir un éventail pluslarge de langues dans l’ensemble du site web de <strong>Raflatac</strong>.Et les pages européennes du site sont désormaisaccessibles, dans pratiquement leur intégralité, nonseulement en anglais, mais aussi en français, en allemandet en espagnol.Dans la rubrique «Informations et Publications», lesbrochures <strong>Raflatac</strong> peuvent être téléchargées au formatpdf en anglais, ainsi qu’en français, allemand et espagnolpour certaines d’entre elles. <strong>Les</strong> visiteurs disposentégalement d’un bon de commande de brochures ensuivant le lien approprié.Cette nouvelle structure du site a été améliorée pourune navigation plus aisée, permettant aux utilisateursde localiser l’information recherchée le plus rapidementpossible.Comme le dit Elisa Nilsson : «Le nouveau sitepropose aussi une solution visuelle qui refl ète la philosophie<strong>Raflatouch</strong> de la société – les compétences etl’expérience de son personnel sur différents secteurs demarché à l’échelle mondiale.»38 RAFLATALK


<strong>Des</strong> renseignementsen temps réel pour les transformateurs nordaméricains,via la Business Line de <strong>Raflatac</strong>, Inc.<strong>Raflatac</strong>, Inc. ne cesse d’élargir lesfonctions de sa Business Line. Inauguréeen septembre dernier lors de LabelexpoAmericas 2002, la Business Line de <strong>Raflatac</strong>est un service en ligne gratuit et sécuriséqui répond aux besoins de recherche dedonnées en temps réel des transformateursd’étiquettes nord-américains.Accessible par le biais du site web <strong>Raflatac</strong> nord-américain,la Business Line permet au client de visualiser etde télécharger son Historique des dernières commandesainsi que ses Relevés de factures en remontant jusqu’à unan en arrière. <strong>Les</strong> clients ont également accès à des tarifspermettant d’avoir des devis spécifiques pour chacunainsi qu’à une fonction Traçabilité fournissant des renseignementsde suivi détaillés sur les expéditions. Unenouvelle fonction appelée Statistiques permet aux clientsd’obtenir un aperçu immédiat deleurs relations commerciales avec<strong>Raflatac</strong>.Chris Mann, E-BusinessManager chez <strong>Raflatac</strong>, Inc.,explique : «Notre objectif estde rendre les fonctions aussiattrayantes que possible. Nousavons un retour très positif surla toute nouvelle fonction Statistiques.Elle offre aux utilisateursdes analyses sur mesure à évalueret à appliquer à leurs propres modèles de coûts. Nousreconnaissons que pour offrir à nos clients un outil enligne d’une véritable valeur, il faut leur proposer desservices qui font de l’utilisation de la Business Line unprocessus habituel.»Scott Harris, Directeur d’usine chez Mt. Holly Tag& Label en Caroline du Nord, travaille avec la BusinessLine depuis son lancement en septembre dernier. «Avecle lancement de la Business Line, <strong>Raflatac</strong> fournit àses clients un accès simple à desinformations précieuses. A l’avenir,la Business Line sera un outilactif du processus d’intégrationentre le client et le vendeur.»Tous les clients nord-américainsde <strong>Raflatac</strong> ont accès à laBusiness Line. Il suffit de demanderau préalable un mot de passeet de signer une convention deservice.Photo: Audrey Goforth PhotographyPhoto: Andrey Goforth PhotographyChris Mann, E-businessManager chez Rafl atac Inc.RAFLATALK 39


RAFLATALKindex• ARTICLES TECHNIQUES UneET SPECIALISES• Homologation UL pour lemarché américain, 1/02• Petit rappel historique sur les<strong>complexes</strong> auto-adhésifs, 1/02• Singapour est la ville la plusmultinationale d’Asie, 1/02• Pour toujours, Hongkong aconfiance en l’avenir, 1/02• Etiquetez-le « Entrepreneur »,2/02• Montréal: dans les deux langues,par mesure de sécurité !,2/02• Osmo Rauhala – Science,philosophie et mythe, 2/02PRODUITS ET UTILISA-TIONS• L’étiquette distingue les unsdes autres les produits isolantspour la construction, 1/02coopération durable entre<strong>Raflatac</strong> et Ulrich Etiketten,1/02• Une gamme variée de produitspour le marché asiatique, 1/02• La conception de l’emballageest une partie intégrante desmédicaments ophtalmologiques,1/02• Le critère le plus importantd’une étiquette pharmaceutiqueest la sécurité, 1/02• Leiras met au point des systèmesd’administration de médicamentsà base de polymères, 1/02• Adhésifs UV Hotmelts : unevoie sans solvant vers de nouveauxsecteurs d’utilisationsfinales, 1/02• <strong>Raflatac</strong> se prépare à suivrele rythme de la croissancemondiale des produits synthétiques,2/02• <strong>Des</strong> étiquettes de prestigepour les vins de liqueur, 2/02• Le Porto du Douro, 2/02INFO RAFLATAC• L’étiquette et le commercesilencieux, 1/02• <strong>UPM</strong>-Kymmene assure unfort soutien pour les nouvellesinnovations, 1/02• Avec New Ventures d’<strong>UPM</strong>-Kymmene, les innovationsdeviennent réalité, 1/02• L’étiquette intelligente sur lespas de la carte intelligente,1/02• Investir dans les synthétiqueset dans les produits spéciaux,1/02• Le Service Spécial pour des<strong>complexes</strong> adhésifs sur mesureet des nouvelles solutions,1/02• Vers des transactions automatiques,1/02• Grande Cérémonie d’Ouverturede l’entreprise nordaméricaine de <strong>Raflatac</strong>, 1/02• La première usine <strong>Raflatac</strong> enAmérique du Nord reçoit unaccueil chaleureux, 1/02• A Labelexpo Europe, le standde <strong>Raflatac</strong> attire les foules,1/02• <strong>Raflatac</strong> Inc., Quelle différenceen une année !, 2/02• Un engagement sans équivoqueet un œil sur l’avenir, 2/02• Un service client de classemondiale, 2/02• <strong>Raflatac</strong> Mexique propose unservice local de découpe, 2/02• En Amérique du Sud, chaquepays est un monde en soi,2/02• Le service commercial, 2/02RAFLATALKR E A D E R R E P L Y C A R DVeuillez envoyer cette carte à <strong>Raflatac</strong> Communications,P.O. Box 53, 33101 Tampere, FinlandNomIl est maintenant facile de mettre à jour vos contacts et de vous abonnerà Rafl atalk, ce formulaire étant aussi disponible sur www.rafl atac.com,rubrique News/Rafl atalkCHANGEMENT D’ADRESSE / ABONNEMENT GRATUITNOUVEAUXCochez ici pour commander Rafl atalkLECTEURSVeuillez envoyer exemplaires<strong>Les</strong> articles les plus intéressants de ce numéro de Rafl atalk sont les suivants :pageProfessionAdresseCode postalPaysJe voudrais en savoir plus sur les sujets suivants:pageTéléphoneE-mailTélécopie40 RAFLATALKwww.rafl atac.com

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