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dossierenergie36N° 7 - SEPTEMBRE 20<strong>09</strong> - ENTREPRENDREPour Thomas Leysen, la Belgique doitréduire sa dépendance aux énergiesfossiles et se positionner comme leaderen matière de développement durable.Mais plus que de longs discours,le président de la FEB a proposé quatrepistes pour faire passer notre pays à lavitesse supérieure. Ces quatre anglesd’attaque sont : l’industrie, le transport,les bâtiments et la formation.L’industrieIl faut tout d’abord reconnaître que l’industrieest le seul secteur à avoir réalisédes progrès considérables ces dernièresannées. Notamment en termes d’émissionsde CO2. Mais des efforts restent àfaire, notamment après 2012, lorsqueles accords dits de branche viendront àéchéance.La FEB propose donc non seulement demaintenir les mécanismes actuels après2012, mais également de les étendre auxprojets au-delà des limites des sites industriels.Et surtout d’instaurer un nouveau mécanismede financement : la Green Bank. Ils’agirait d’un fonds alimenté par les recettesde la mise aux enchères des droitsd’émission.L’idée serait que les entreprises s’engageraientà réaliser tous les investissementsdont la rentabilité est supérieureà 10%. Pour les investissementsd’une rentabilité supérieure à 15%, lesentreprises devraient entièrements’autofinancer. Pour les investissementsdont la rentabilité se situe entre10 et 15%, la moitié serait financéepar la Green Bank, sous la forme d’unprêt subordonné à un taux proche decelui des obligations d’Etat. Pour lesinvestissements avec une rentabilitécomprise entre 6 et 10%, mais qui seraientsouhaitables au niveau sociétal,le pourcentage d’intervention de laGreen Bank pourrait atteindre 90%.Avantages de la formule : la garantieque les rentrées en provenance de lamise aux enchères des droits d’émissionsoient réinjectées dans l’intensificationde l’efficacité énergétique. EtLe secteur publique doit jouer son rôle exemplaire dixit le FEB.pour ne rien gâcher, la capacité des entreprisesà investir dans d’autres projetsstratégiques serait préservée.Le transportConstat : aujourd’hui, le parc de voituresprivées reste le principal consommateurd’énergie. C’est pourquoi laFEB plaide pour l’instauration d’unefiscalité verte. La fédération prônemême une taxation à l’achat d’unevoiture, en fonction de sa performanceenvironnementale. Promotion del’éco-conduite au sein des entreprise etincitation à l’achat de voitures moinsénergivores sont également des pistesavancées par la FEB.«Nous devons également voir plus loin.Nous avons tout intérêt à mener uneréflexion approfondie sur le potentielafin de prendre les devants dans l’introductionde voitures électriques etde voitures hybrides rechargeables»,ajoute Thomas Leysen qui plaide pourla réalisation d’une étude de faisabilitésur le trafic urbain. Aujourd’hui,© Jean-Michel Clajot/Reporters

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