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N° 69-70 - Patrimoine Industriel Wallonie-Bruxelles

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La Louvière en Images : Tome2, les HameauxEn 18<strong>69</strong>, La Louvière, alors simplehameau de la commune deSaint-Vaast, se sépare de sa communemère et s’érige en communeindépendante. Née de la présencede nombreuses industries (charbonnages,constructions métalliqueet ferroviaire, verreries, sidérurgie,faïencerie, etc.) sur sonterritoire, La Louvière connaît rapidementun essor considérable.Les nombreuses industries attirentune main-d’œuvre importante issued’horizons divers. Très vite, lanécessité de créer des logementsouvriers s’impose. De nouveauxquartiers apparaissent, tel le DrapeauBlanc, qui devient le « quartiercommerçant » de la nouvellelocalité.La Louvière regroupe différentshameaux, possédant chacun leuridentité propre : Baume, BasseLouvière, Bois-de-Saint-Vaast,Bouvy, Le Centre, Fonds Gaillards,Hocquet, La Barette, LaCroyère, Longtain, Mitant desCamps. Chacun, à sa manière, amarqué le développement de lacité. Tous ont su préservr leur authenticité.Et si les Louviéroissont attachés à leur ville, ils lesont plus encore envers leur hameau.Un hameau, dont il estparfois bien difficile de situer leslimites géographiques. Tous ceshameaux sont décrits au sein del’ouvrage. Citons notamment :Baume, le plus ancien hameaude La Louvière, se subdivise endeux parties distinctes : la partiehaute, plus commerciale ; et lapartie basse, plus industrielle etagricole (poteries Lecat, fermeSars Longchamps). Baume abritaégalement, au début du 20 ème siècle,un terrain d’aviation. Dansl’entre-deux-guerres, le docteurHerman Pourtois y installe unatelier de lutherie, rapidementreconnu par l’Association des Luthierset Archetiers de France(l’atelier a aujourd’hui trouvé refugeà l’Ecomusée du Bois-du-Luc). Baume est également le hameaude personnages qui ontmarqué l’histoire louviéroise :Omer du Bouillon (championdu monde de lutte gréco-romaineen 1907) ; Victor Garin,escrimeur et professeur dedanse ; Joseph Brismet (surnomméDjobri), acteur, auteur etpoète wallon et Léopold Dupuis,dit Vî Stou, compositeur, poète,comédien et musicien wallon.Bouvy se constitue autour descharbonnages. La première citéouvrière de La Louvière y estconstruite en 1841. De nombreuxindustriels y érigent leurssomptueuses demeures. L’uned’entre elles, le château Mairiaux,héberge la tristement célèbre« Bande Duquesne » dès 1944.L’Institut des Filles de Marie estinauguré en 1860. Vingt-deuxans plus tard, la commune de LaLouvière achète le château Mairaux,afin d’y aménager une« Ecole Moyenne pour JeunesFilles ». Le 20 juin 1949, l’établissementdevient le LycéeRoyal.Le Centre s’articule autour ducarrefour du Drapeau Blanc.Centre commercial et carrefourimportant, le Drapeau Blanc estle lieu le plus fréquenté de LaLouvière et ce, quelle que soitl’époque. Dès la fin du 19 ème siècle,les commerces sont omniprésents.Les actuelles rues SylvainGuyaux, du Temple, Albert Ier,Paul Leduc, Kéramis, Hamoir etla Place Jules Mansart, abritentplus de magasins et de cafés quede maisons particulières. Dès lafin des années 1960, de grandessurfaces commerciales apparaissent: « Priba », « Sarma », « BonMarché ». Lieu de passage, espacecommercial, le Centre estégalement un lieu de distraction.De nombreux cinémas sont présents.Le cortège carnavalesque ypasse durant plusieurs décennies.Peu de gens se souviennent aujourd’huide la prodigieuse carrièrede chanteuse de MonaClaire, qui gérait la salle du Palace,avec son époux.Le Hocquet est un hameau essentiellementagricole. En 1802,on n’y dénombrait que 33 habitations.Les travaux de creusementdes embranchements ducanal vont drainer une populationimportante, composée principalementde travailleurs flamandsqui vont s’établir au seindu hameau. Quartier populaireet ouvrier par excellence, le Hocquetpossède, dès 1897, sa sociétéde tir à l’arc : « Les Francs Cœursdu Hocquet ». Vers 1895, un vélodromey est construit. Laconstruction des embranchementscoïncide avec un importantessor industriel : brasseries,fonderies, laminoirs, etc. Denombreuses sociétés folkloriquesapparaissent : les « Rinlis »(1894), les « Gilles du Hocquet», etc. On y trouve mêmeun atelier de confection de costumesde gilles, dans les années1950-1960.Connu pour sa verrerie, la « S.A.des Cristallerie et Pâtes de Verre »(1927-1942), le Mitant desCamps est traversé par une artèreprincipale qui portait anciennementle nom de « Chemin desmorts » (actuellement les rues desChamps et Mitant des Camps).Un chemin qui était régulièrementemprunté par les cortèges22

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