Par ailleurs, le GIE Tahiti Tourisme souhaite développer d’autres niches peu structuréescomme par exemple les randonnées, l’écotourisme, les sports de glisse mais également la culture.En matière de structuration et d’amélioration du produit touristique, le GIE Tahiti Tourismesoutient des projets de développement d’infrastructures ou de produits dans le cadre departenariats. Peuvent être cités à titre d’exemple :- Le projet de développement du tourisme nautique aux îles sous le vent, inscrit aucontrat de projets Etat-Pays porté jusqu’à présent par la CCISM. Ce projet est essentiel caril permet de mettre en place des infrastructures d’accueil à destination des touristesnautiques et de maîtriser ainsi le flux et l’impact sur l’environnement de ce type detourisme.- Le schéma de développement touristique des Marquises, largement porté par laCommunauté de communes des îles Marquises (CODIM), en vue de soutenir les actionsinscrites au schéma. Il s’agit ici avant tout de structurer le produit « Marquises » entravaillant avec les comités du tourisme et les acteurs locaux notamment autour du produit« tourisme de nature ».Enfin, concernant la répartition des touristes par archipel, le GIE ne dispose que desstatistiques fournis par l’ISPF et de celles résultant des fréquentations hôtelières transmises parles syndicats des hôteliers. Celles-ci indiquent qu’en 2013, la répartition du nombre de touristespar île a été la suivante :Île ou archipelîle de TahitiBora BoraMooreaRaiateaHuahineautres Iles-Sous-Le-VentRangiroaMarquisesNombre de touristes108 99892 34376 3281773717 09016 52115 5915 6772) Les activités nautiques - la plongée.Parmi les nombreuses activités nautiques offertes en Polynésie française, la plongéereprésente actuellement 15 à 20% du nombre total de touristes chaque année, soit un totald’environ 120 000 plongées par an. Malgré le fait que la Polynésie française n’ait jamais fait lechoix de se positionner clairement comme une « destination plongée » à part entière, elle faitnéanmoins partie des trois destinations les plus prisées par les plongeurs avisés avec les Maldivesou la Mer Rouge.Cette niche touristique est un atout économique important, avec un chiffre d’affairesavoisinant le milliard de francs pacifiques pour le leader implanté sur le territoire, et créatriced’emplois avec environ 120 à 140 effectifs salariés.18
L’absence de promotion, le coût élevé des transports aériens et des prestations sur place,plus chères d’environ 20% par rapport aux autres destinations, constituent des freins aupositionnement de la Polynésie comme leader dans le secteur de la plongée, malgré la granderichesse de ses fonds.Les professionnels du secteur sont unanimes et souhaitent développer leurs activités touten mettant un point d’honneur à la protection de la ressource et des fonds <strong>marin</strong>s. L’île deFakarava aux Tuamotu, récemment classée comme réserve de biosphère de l’UNESCO doit servirde modèle.Dans les années 2000, et dans le cadre du FED, une étude d’impact intitulée«Développement économique particulier des archipels éloignés » a été effectuée. La réalisationd’une étude d’impact complémentaire sur le développement du tourisme en Polynésie, incluantun volet consacré au secteur de la plongée, demeure d’actualité.D’autres réserves naturelles doivent être créées en privilégiant certaines zones sensibles,désertées par des espèces <strong>marin</strong>es suite à la suractivité humaine (construction d’hôtel, etc.). Deszones réservées à la plongée avec une utilisation raisonnée par les professionnels du secteurdoivent être davantage développées. Ces réserves permettront l’encadrement de toute activiténautique, tant sur le lagon que pour la plongée.La création de nouveaux sites de plongée augmenterait considérablement la durée deséjour des touristes sur l’île principale de Tahiti, en coulant des navires inactifs et épaves derrièrele récif frangeant par exemple, créant ainsi des habitats artificiels pour la faune et la flore <strong>marin</strong>es.Ces différents axes ont pour objectif de valoriser le potentiel <strong>marin</strong> de la Polynésie, en leprotégeant, en le respectant, tout en générant un impact économique non négligeable. Un atollcomme Rangiroa pourrait ainsi prétendre à une valorisation de plus de 30% de son potentieltouristique et pourquoi pas atteindre les 100% comme pour l’atoll de Fakarava.Actuellement, sur le plan réglementaire, une « loi du pays » est à l’étude, destinée àrefondre une réglementation désuète en intégrant la création d’une formation de guide deplongée (mise en place il y a deux ans). Ainsi, les moyens humains se verront renforcés. De plus,les dispositions concernant la conduite des palanquées seront en adéquation avec le systèmeaméricain qui prévoit la plongée en binôme, contrairement au modèle français. Il convient derappeler ici que l’Amérique du Nord est le premier pays en nombre de touristes à visiter laPolynésie. Elle représente 36,2% de la fréquentation touristique totale du Pays.3) Le tourisme nautique de croisières et de plaisance.Le tourisme nautique constitue une autre niche touristique à fort intérêt économique. Enplus d’occuper une place prépondérante dans la fréquentation touristique annuelle, celui-cirépond à une qualité écologique indéniable, respectueux de la biodiversité polynésienne ets’inscrivant dans une démarche éducative.Bien que son développement soit incontestable, le tourisme nautique doit faire face àquelques complications.19
- Page 2 and 3: « Homme libre, toujours tu chérir
- Page 4 and 5: a) L’aquaculture du bénitier - u
- Page 6 and 7: Conclusion ........................
- Page 8 and 9: même des populations locales. Il e
- Page 10 and 11: I. - Le patrimoine marin de la Poly
- Page 12 and 13: Cette situation entraîne une méco
- Page 14 and 15: Cette recommandation rejoint celle
- Page 16 and 17: conditions de développement du com
- Page 18 and 19: devront être menées. De même des
- Page 22 and 23: Comme évoqué supra, l’Institut
- Page 24 and 25: En trait rouge : limite géographiq
- Page 26 and 27: En revanche, l’activité des thon
- Page 28 and 29: (caseyeur, thonier) pour la pêche
- Page 30 and 31: Carte de la production de la pêche
- Page 32 and 33: commercialisée à Tahiti, tandis q
- Page 34 and 35: Par ailleurs, des contrôles devrai
- Page 36 and 37: Par ailleurs, la pêche du bénitie
- Page 38 and 39: en valeur vers les principaux march
- Page 40 and 41: a) Les causes de la criseLes causes
- Page 42 and 43: • Une nette baisse des valeurs ex
- Page 44 and 45: Malgré les efforts promotionnels i
- Page 46 and 47: este à souhaiter que cette associa
- Page 48 and 49: d’ajustement ou d’orientation d
- Page 50 and 51: L’état de la connaissance sur la
- Page 52 and 53: E. - Les ressources minières de la
- Page 54 and 55: Evolution de l'exportation du phosp
- Page 56 and 57: Il est en effet indéniable que les
- Page 58 and 59: Résultats de campagnes océanograp
- Page 60: Il existe un seul exemple, à ce jo
- Page 63 and 64: Echantillon d’encroûtements coba
- Page 65 and 66: Les zones les plus riches paraissen
- Page 67 and 68: 2) Le droit d’exploration et d’
- Page 69 and 70: F. - L’énergie en Polynésie fra
- Page 71:
Pour comparer des formes d'énergie
- Page 74 and 75:
3) Vers une modification du comport
- Page 76 and 77:
face aux aléas internationaux sur
- Page 78 and 79:
Installation du SWAC de l’Interco
- Page 80 and 81:
Carte des différences thermiques d
- Page 82 and 83:
Exemple de Station ETM off-shoreEn
- Page 84 and 85:
européenne d’investissement, le
- Page 86 and 87:
Source : Le Monde des Sciences n°1
- Page 88 and 89:
Très prochainement, le projet vot
- Page 90 and 91:
Schéma de définition d’une ZEEA
- Page 92 and 93:
Pour ce qui concerne la Polynésie
- Page 94 and 95:
3) La gestion et le contrôle de la
- Page 96 and 97:
Vue du trafic des bateaux de pêche
- Page 98 and 99:
Nouvelle-Zélande, les Etats-Unis o
- Page 100 and 101:
3) Territoires et populations vuln
- Page 102 and 103:
Le dernier rapport du GIEC publié
- Page 104 and 105:
La hausse des températures des eau
- Page 106 and 107:
III. - Quelle gouvernance ?A. - La
- Page 108 and 109:
- Les usagers permanents (pêcheurs
- Page 110 and 111:
Traditionnellement, le rahui se man
- Page 112 and 113:
Dans le cas de Haapu, une associati
- Page 114 and 115:
Les initiatives publiques et parapu
- Page 116 and 117:
• La campagne REMMOA. 69L’objec
- Page 118 and 119:
marines polynésiennes sont très i
- Page 120 and 121:
Concernant leur politique de gestio
- Page 122 and 123:
mer et du littoral (CPML). Prévu d
- Page 124 and 125:
D’après les représentants locau
- Page 126 and 127:
ConclusionA. - Contexte géopolitiq
- Page 128 and 129:
Le développement des biotechnologi
- Page 130 and 131:
2) Des écosystèmes marins à l’
- Page 132 and 133:
Liste des sigles et abréviations.A
- Page 134 and 135:
Conseil économique, social et cult
- Page 136 and 137:
ScrutinNombre de votants : ……
- Page 138 and 139:
• PANAIFlorienne• PLEEChristoph
- Page 140 and 141:
Madame Ingrid DREANO, juristeMonsie
- Page 142 and 143:
Au titre du syndicat professionnel
- Page 144:
En qualité de personnalité qualif