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Rapport-152-CESC-patrimoine-marin

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Par ailleurs, des contrôles devraient être effectués par la direction des ressources <strong>marin</strong>esou par la direction générale des affaires économiques sur la taille des poissons mis sur le marché.Trop souvent, des poissons de petite taille se retrouvent sur les étals des marchés municipaux ouen bord de route.Le <strong>CESC</strong> recommande une meilleure organisation des circuits de commercialisation, de lacapture du poisson jusqu’au consommateur final.4) L’aquacultureL’aquaculture est une pratique utilisée par de nombreuses civilisations depuis plus de 6 000ans. Elle consiste à élever et cultiver des organismes aquatiques à terre ou en mer pour satisfaireaux besoins alimentaires des hommes.En Polynésie française, la filière aquacole s’est développée au début par l’élevage de lanacre (pour la perliculture) et a tenté de se diversifier au cours des années 70 dans de nombreuxdomaines comme l’élevage de crevettes (crevetticulture), l’aquaculture des bénitiers ou encore lacollecte et élevage de larves récifales.a) L’aquaculture du bénitier – une activité conchylicole en plein essorL’aquaculture des bénitiers (de l’espèce Tridacna Maxima) maîtrisée en Polynésie permetd’offrir de nombreux atouts à la Polynésie française, soit à l’international dans le cadred’exportation de produits d’aquariophilie de haute qualité, soit pour le repeuplement des lagonssurexploités, l’aménagement des jardins sous <strong>marin</strong>s, en vue de la préservation de la ressource.Par ailleurs, il convient de rappeler qu’à l’international, le bénitier est une espèce protégéepar la Convention de Washington 22 , du fait de sa rareté au niveau mondial. Sa pêche est doncréglementée. En Polynésie française, cette ressource est utilisée essentiellement pour sa chair etdepuis peu pour satisfaire la demande sans cesse croissante de petits spécimens destinés àl’aquariophilie.L’exportation des bénitiers est une activité qui a démarré en 2010 en Polynésie.Actuellement il est recensé 12 collecteurs sur l’ensemble de la Polynésie, dont un seul justifie sapleine activité. La règlementation locale en vigueur limite le nombre de collecteurs, au maximum,à 6 par atoll. La sous-activité constatée de certains collecteurs serait due au peu d’investissementpersonnel dans le développement de cette filière aquacole pourtant pleine de promesses.De ce fait, de nombreuses personnes qui souhaiteraient devenir collecteurs/éleveurs ne lepeuvent pas ; le nombre de place étant limité et ces dernières occupées par des personnes peuengagées dans l’activité.22 Convention de Washington dénommée aussi convention pour le commerce international des espèces defaune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES). Elle a pour but de veiller à ce que le commerce internationaldes spécimens d’animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent.32

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