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Rapport-152-CESC-patrimoine-marin

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Comme évoqué supra, l’Institut de la Statistique de la Polynésie française (ISPF) dans sonrapport d’étude sur la fréquentation touristique de juin 2014 a relevé une diminution de 3,1%quant aux arrivées touristiques par rapport à 2013. « La plus grande partie de la baisse deseffectifs de croisière s’explique par la réduction de l’offre en cabine ». Entre l’année 2013 etl’année 2014, le nombre de croisiéristes est passé de 1930 à 1560.Les croisiéristes forment une catégorie touristique très intéressante sur le planéconomique notamment lors de leurs escales dans les différents ports et sites de mouillage de laPolynésie, tout au long de leur séjour.Pour ce qui concerne la navigation de plaisance, la société Tahiti Yacht Charter comptant80 navires (catamarans, voiliers) relève l’insuffisance de places et de corps morts. Ceci constitueen effet un réel frein à l’expansion de cette activité. De plus, la mise en place de corps mortspermet d’éviter l’utilisation d’ancres de mouillage, très destructrices de coraux. Malgré lesdemandes réitérées des professionnels du secteur, le Pays peine à répondre à leurs attentes.La mise en place d’un port à sec permettrait de stocker les différents navires sans entraînerl’engorgement des <strong>marin</strong>as. De plus, malgré l’obligation pour les navires de s’équiper de centresde stockage des eaux noires et de déchets en tout genre, l’absence de stations d’épuration dansles îles constitue un réel inconvénient, ne permettant pas d’éviter tout acte illégal de déversagedans les eaux polynésiennes.L’émergence d’un nouveau type de tourisme écologique respectueux du <strong>patrimoine</strong><strong>marin</strong> local est nécessaire, mais restera avant tout ralenti par la non compétitivité de la Polynésieface à d’autres destinations proposant des offres similaires. Le coût prohibitif des transportsaériens en est essentiellement la cause.4) Recommandations du <strong>CESC</strong> :Le <strong>CESC</strong> adhère au développement de nouvelles niches touristiques et particulièrementd’un éco-tourisme en phase avec la richesse du <strong>patrimoine</strong> <strong>marin</strong> polynésien.L’émergence d’un nouveau type de tourisme écologique respectueux du <strong>patrimoine</strong><strong>marin</strong> local doit être soutenue. Le secteur de la pêche sportive constitue à ce titre une autre nicheà fort potentiel.Malgré l’immensité de la richesse actuelle du <strong>patrimoine</strong> <strong>marin</strong> et touristique de laPolynésie française, le tourisme polynésien souffre de manque d’activités et de prestations àproposer. Les acteurs économiques doivent se doter des moyens nécessaires pour développertoutes les activités de proximité tournées vers la mer (surf, pirogue, hobie cat, voile).A ce titre, le <strong>CESC</strong> recommande la mise en place d’une politique de soutien(défiscalisation, aides à l’emploi, etc.), applicable sur l’ensemble de la Polynésie française, enfaveur de tous les acteurs touristiques, et notamment éco-touristiques lié à la mer.Pour garantir son succès, les tarifs des transports aériens doivent faire l’objet d’uneattention particulière car ils constituent un frein au développement du tourisme.20

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