Rapport-152-CESC-patrimoine-marin

L’état de la connaissance sur la perle reste incomplète et nécessite d’être amélioré enpermanence et particulièrement pour ce qui concerne les connaissances écologiques,physiologiques, zootechniques, génétiques….C’est pourquoi depuis près de 20 ans, de nombreusesétudes pluridisciplinaires ont été menées ou le seront dans un avenir proche.• La convention DRMM-IFREMER 2013-2014.Les deux partenaires que sont l’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer(IFREMER) et la Direction des Ressources Marines et Minières (DRMM) ont conclu conjointementune convention définissant un programme de recherche portant sur trois thèmes jugés prioritairespar la DRMM :‣ l’amélioration génétique (introduction et entretien de génotypes et phénotypesremarquables pour consolider la nacrothèque de la DRMM),‣ l’amélioration de la qualité de la perle (essais sur des nucléus reconstitués et des pratiqueszootechniques pour la préparation et l’affinage des huîtres receveuses avant récolte,validation des biomarqueurs de qualité pour la sélection des huîtres donneuses de qualitéaméliorée)‣ et sur les ressources et l’environnement (travaux liés à la prévision du collectage enoptimisant le modèle de dispersion et de croissance larvaire).• Les projets POLYPERL et BIODIPERL.Le premier projet ou projet POLYPERL (2012-2014) est pluridisciplinaire et financé parl’Agence Nationale de la Recherche (ANR). Il s’intègre dans le cadre du programme Agrobiosphère2011. Ce projet est mené conjointement par de nombreux acteurs comme la DRMM, le CRIOBE,l’IRD et bien d’autres partenaires.Il a pour vocation d’améliorer la connaissance de l’huître perlière et de la perliculture engénéral en Polynésie française. POLYPERL va permettre à travers des recherches sur l’écologie, laphysiologie, la zootechnie, l’épidémiologie, de trouver des solutions adéquates pour uneproduction perlicole viable.Ce projet comporte deux objectifs : le premier réside dans l’acquisition d’avancée sur labiologie de l’espèce et son exploitation. Le second proposera de nombreux outils permettant unegestion durable et intégrée de la perliculture en Polynésie.La durée prévisible du programme est de trois ans.• Le projet RIKIGEN.Cet autre projet financé cette fois par le Ministère de l’Outre Mer a pour objectif devaloriser les ressources génétiques spécifiques à l’archipel des Gambier. Pendant une durée de 3ans, les différents partenaires du projet dont le Groupement d’intérêt Economique (fédérant luimême42 perliculteurs de cet archipel) vont :• Constituer un cheptel d’huîtres perlières préalablement sélectionnées,48