Rapport-152-CESC-patrimoine-marin

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Carte de la production de la pêche côtière en 2008 (tonnage par île)Source AER Polynésie française 2010.28
) Recommandations et préconisationsLe statut du pêcheur en poti marara et bonitier, permet aux professionnels de bénéficierd’aides par la défiscalisation du matériel et du carburant.Afin d’éviter la polémique liée à l’utilisation du carburant détaxé à d’autres fins que lapêche, le <strong>CESC</strong> préconise la mise en place d’une réglementation spécifique pour l’utilisation despoti marara et bonitiers lors des manifestations nautiques ou pour des transports occasionnelstels que les évacuations sanitaires.3) La pêche lagonaire :Cette dernière catégorie est particulièrement développée dans toutes les îles de laPolynésie et surtout dans les atolls. Cette activité contribue à la constitution d’un apportalimentaire indéniable par la mise en place d’un « micro marché ».La pêche lagonaire se concentre surtout sur les espèces de poissons présentes dans lelagon ou proches des récifs coralliens. La production annuelle avoisine les 5268 tonnes 21 qui serépartissent comme suit :- 3 521 tonnes de poissons lagonaires,- 1 232 tonnes de petits pélagiques (ature, operu),- 512 tonnes d’invertébrés (mollusques, crustacés, échinodermes, ...).a) Une activité présente dans toutes les îles de la Polynésie française.Tahiti, avec plus de 1 300 tonnes, est la plus grande pêcherie lagonaire de Polynésie.Pourtant sa production ne suffit pas à satisfaire la forte demande. Des poissons et invertébrés sontdonc importés d'autres archipels (762 tonnes au total en provenance des Tuamotu et surtoutd'Arutua, de Kaukura et de Tikehau pour 600 tonnes), ensuite de Faaite, d'Apataki, de Rangiroamais aussi des Australes (Tubuai et Rapa pour 40 tonnes).Environ 70% de la production des Tuamotu provient des parcs à poissons (nombreux sontsans autorisation); c'est à Arutua et Kaukura qu'ils sont le plus nombreux.L'existence de nombreux circuits de vente parallèle au marché de Papeete rend cesestimations difficiles. En effet, les circuits de commercialisation passent aujourd'huimajoritairement par les ventes en bord de route (en filoches ou tui), les ventes directes dans lesmagasins, restaurants et aux particuliers ou encore les ventes aux transformateurs de poisson(pour la farce de poisson). Ceci s'est traduit par une baisse de l'ordre de 75%, des ventes deproduits lagonaires dans les marchés depuis la fin des années 80. On estime que les marchésmunicipaux de Tahiti ne représentent plus aujourd'hui que 15 à 20% de la production lagonaire21 A partir des estimations de 2008 du service de la pêche. Globalement, on considère que ces chiffres restentassez stables sur une période de 5 ans. Aucune nouvelle évaluation n’a été réalisée depuis.29
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