1 - 91 -r-..'M.~~~~~~::M.'!I.~~,'~m&Mctf,f .. :JXC;UNlVfRSIT{ D E MO NT~~A ll'!n2't'!'t"aar;g;e..,w_.,,...w:..,,...,.,.,~--·~~lE) CommentairesQuand on pense que tous ces profits sont rapatriés au CENTRE et de ce fait, ne constituent1dpas <strong>des</strong> épargnes nationales susceptibles d'être réinvestis dans les différentes branches dela production agricole et industrielle en vue de la création de nombreux emplois pour laP?pulation active d'Haïti et le développement du pays. Quand on songe par ailleurs auxlour<strong>des</strong> dettes extérieures contractées par l' Etat Haïtien <strong>sur</strong> le marché international avec untaux d' intérêt très élevé. Quand on considère également les emprunts extérieurs que cemême Etat est obi igé de faire presque chaque année, pour équilibrer ses balances de paie- ~ments déficitaires. Quand on pense enfin au marasme et à la crise économique et financiè- ~~H!~M~~i1De fait l'Etat Haïtien, formé le plus souvent <strong>des</strong> éléments de l'élite privilégiée ou ·~~re qui sévissent dans le pays depuis <strong>des</strong> décennies, on réal ise alors l'ampleur du processusde paupérisation de la population et d'exploitation de la force de travail <strong>des</strong> ouvriers et!paysans qui s'opèrent en Haiti depuis 1922 environ, par les capitalistes internationaux ettout spécialement américains, grâce à l'alliance de la classe dominante nationale et au· manque d' intervention économique de l' Etat.classe dominante, joue le rôle d'un pur Etat libéral qui assume uniquement le bon fonction- ;n~ nement du marché en fonction <strong>des</strong> besoins de l'extérieur, maint ient l'ordre public, le res- (i~pect <strong>des</strong> lois et <strong>sur</strong>tout <strong>des</strong> contrats passés avec les <strong>firmes</strong> internationales et la <strong>sur</strong>vie de la 11i_'société par la défense nationale. En laissant l'économie haïtie nne fonctionner suivant ..' ~~~ l'organisation qu'ont bien voulu lui donner la bourgeoisie commerçante autochtone et corn- tJIr rad ore et 1 es entreprises étrangères é tab 1 ies dans 1 e pays, 1 ' E tot Ha i ti en favori se donc ces 1~ ~~ roupes sociaux, puisqu'il n' intervient pas ou presque pas d' une manière systématique en ~l vue de changer le statut quo, en bouleversant les structures économiques existantes. 1~ ~1 ~~ ~~_a:.,"!'~~~.t•>·~.:;t'.lli2~Xf-
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