::&lA.. -i::-=-=·--- -...UNIHRSIH DE MONT!HAl---~ 1Mais alors, vu le fait que laREYNOLDS HAITIAN MINES n'est qu'une filiale d'uneénorme entreprise multinationale dont le centre de décision se trouve ailleurs; étant donnéaussi que la division du travail, à l'intérieur de cette firme multinationale qu'est laREYNOLDS METAL$ CO. <strong>des</strong> Etats-Unis, est déjà établie et ne subirait alors de modifica- .ti on que si une action gouvernementale la contraint à le faire. Or, considérant, par ailleursque, vue la position du Gouvernement haïtien par rapport à celui <strong>des</strong> Etats-Unis.Gouvernement haïtien qui)depuis environ 1922/ joue le rôle d' un véritable Appareil Ré pres- :sif d' Etat (ARE) aux mains du Département d' Etat, pour la sauvegarde <strong>des</strong> intérêts améri- 11coins en Haiti"( i il découle de ce fait que ce Gouvernement est encore loin d'être disposé luà faire adopter par la REYNOLDS e.t tout.es les autres compagnies américaines qui opèrent ,~en Haïti, un programme économique conforme aux intérêts de la Nation haïtienne. 1Qui plus est, il n'y a même pas encore, d'une manière générale et a proprementparler, un programme haïtien gouvernemental de développement national du pays, basé <strong>sur</strong> 1'une mise en valeur rationnelle <strong>des</strong> ressources en matières premières et en capital monétaire [et <strong>sur</strong>tout humain, pour le bien-être général de la population. Bien qu'on parle beaucoupde développement, <strong>sur</strong>tout depuis un certain temps.De ce fait, ces usines de raffinage de la bauxite et de transformation de l' alumi- ~nium en produits finis qui contribueraient au développement d' Hait~ne se feront pas pour ~demain. Aussi un tel objectif prendra-t-il encore du temps avant d'être concrétisé dansla réalité économique du pays et cela, à cause <strong>des</strong> intérêts politiques en jeu qui bloquentle démarrage économique du pays. Car, comme on le sait, la politique peut favoriser ou1 1Car, les Etats <strong>des</strong> pays hauJ·ement industrialisés, et tout spécialement les Etats-Unis, " ex- ~ercent leur pou;ç; ï; dans de.s <strong>des</strong>se ins écono~iq~es, po~r gagner et aider leur. nationaux à ~gagner. C' est,ecr\t Franço1s Perroux, l 1 athtuae du Pr:nce Marchand" (tn,Elé pendance de la ~l~ f'-la!i..Q.~ Aubier Montaigne, Paris 1969, p. 290. ) ~~~'::.S:X-l!a:_ .~~~~~...u.;~;;;r,...o;:,.~~-::;.~=:.:,-.::Y.WX:7'~ ' ..... i.!r.C.':ô'!~~.:X:.:Jilê'.&"Oi:J:"~~A.~~:;u.s;.u::::;.-,;..':.l..-wr:;;lT.iiK'!;lWH.~~rMFOl!'7"dft.ï'A"'r~-l~~!ta:tJi...1iil~!l~
-1.04-bloquer tout le développement économique et social d'un pays.De ce fait, les compagnies étrangères opérant en Haïti et tout spécialement, laREYNOLDS, ont encore beau jeu.N'étant pas inserré+ ans une politique nationaliste de développement du pays; toutesles foeil ités douanières, les exemptions de taxes et d' impôts leur ayant été accordées,la possibilité de rapatrier les bénéfices réa lisés dans le pays, leur âyant été reconnue par 1la classe dominante et par l'Etat; le contrôle <strong>des</strong> changes n'existant pas; le nombre d' em - .1plois qu'elles créent étant très réduit; les salaires qu'elles distribuent étant très faibles;la désorganisation de la société traditionnelle et de l'économie <strong>des</strong> régions où elles s' implantentétant considérabfe e t cela, sans qu'il y ait, toutefois, de compensation adéquate; ~~::v::::c~:,:i~: ::in ::,~:n:ij:,::;,;::::a::,o:ul:::,~::~::::mi:~i:~:::;l •::,:::: i:•ces 1compagnies étrangères jouent , en Haïti, un rôle dé stoppage, eu égard au développe11'13 nt rrationnel du pays, avec toutes les conséquences que cela entraîne.Aussi affichent-elles une indifférence presque totale aux graves problèmes auxquelsles habitants <strong>des</strong> régions où elles se trouvent, sont confrontés.Et nous en avons pour preuve, le cas de la population de la localité de PAILLANT111et <strong>des</strong> autres régions où la REY NOLDS exploite la bauxite.Cette population étant au prise aveqJ~ problèmes éc onomiques énormes, la rel i-1~~!J,gion, de ce fait, occupe dans sa vie, une place de choix. Or, durant la construction de a~Nl'église de PAILLANT, détruite en 1963, par le cyclone Flora , la REYNOLDS, pour t ou t e ~contribution monétaire, n'a donné que cinquante dollars seulement lors d'une campagnede souscriptions organisée par les gens de la localité. Il est v rai qu'el ie a mis certainscamions à la disposit ion <strong>des</strong> constructeurs et même qu'elle a également fourn i certains~ matériaux tels que pierres, sobleJetc.~m~~a:on~1~'~a!~~~~.,... ~~
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