liNIVERSITf . D E M O_,.__ , .NTR[c\t __'-_--- - --- -· ---····· ·· · --;,--- - -- -~--'" Haiti prêtait de l' argent à Wall Street u1Ajoutons dans le même ordre d' idées, que dès leur débarquement, les autoritésaméricaines avaient fait enlever du caveau de la Banque Nationale de la Républiqued'Haïti et transporter <strong>sur</strong> le canonnière Mathias, 500,000 dollars appartenant à la Ré pubiique et qui furent mis à la disposition de la National City Bank pour être employés dansles affaires particulières de cet établissement financier. Par la suite, la National CityBank as<strong>sur</strong>a finalement le contrôle de la Banque Nationale d' Haiti, qui devint dès lors,l' une de ses succursales dans le monde, en achetant toutes les actions.En octobre 1936, la série B de l'emprunt de 1922 fut complètement liquidée.Au début de 1938, Haïti é tait en avance d'environ 7 millions de dollars<strong>sur</strong> les prévisions contractuell es d'amort issement. En 1947, les titres en circulation, <strong>des</strong>Séries A etC qui alors représentaient $4,861,197.60 furent entièrement rachetés par le11f,~~1~e1~-gouvernement nationaliste d' Estimé, avec les disponibilités du trésor, du compte d'os<strong>sur</strong>ances-socialeset le concours financier de la banque nationale, et à la faveur de l' em-1prunt intérieur de dix millions de dollars, emprunt de libération financière autorisé par la ~loi du 12 juillet 1947.L'emprunt de 1922 fut généralement considéré en Haïti comme un véritable ~carcan et le symbole parfait de l'exploitation capitaliste dans un pays du Tiers-Monde. Il 1~Il a serv.1, ensa permis à la National City Bank de réaliser un profit net de $444,321.i2.11~~outre, de prétexte à l'arrangement fin ancier du 7août 1933 qui, ma lgré la désamérican iso- ij~tion <strong>des</strong> services publics en Haïti, prolongea jusqu'au racha t complet de la dette, l' admi- ~n istrati on américaine <strong>des</strong> services de douane du pays.1 r -·--~Si 1> accord exécutif du 13 septem- ~~1~ Suzy Castor, "l'occ upation américaine d'Ha ïti" Revue, Nouve ll e Optique, No 1, ,' p. 34, cité par Raymond Sapène, loc. cit. p. 230 . , ~1~t :r.~M~.~:--~:,_.~~~j!.~co'~~.«i!!l;;.~~ 'J r~c:_-..,~'2';~~.:;."'~er~~~~~;::t~~~_a•,c;~..,-JJ.~ ,t'.U,.':j',U.,4""!7.~~~ ;:;_~;:;I{~-A:"'.sl:\'a~!i'1'~Jô!!,(-JiitL•C.1J_, ';: !
!.·_,_:_liNIVfRSITE O f MONTRf M= = = ========== === - -----~..;.;.:aii-:i~M~:~,~j38- 1bre 1941 mit fin aux fonctions du Représentant fiscal américain, fonctions qui furent alors 1transférées à la Banque Nationale, par contre l'hypothèque <strong>sur</strong> les revenus de l'Etat en 1garantie du service de l'emprunt fut maintenue, de même que l' interdiction d'augmenterla dette publique sans l'autorisation de Washington.Par ailleurs, la politique d'amortissement anticipé et <strong>des</strong> réserves inactifs accu- ~mulés, constitua du point de vue économique un non-sens, une hérésie coupable, dans un 1pays où le standard de vie a touiours été à l'échelle le plus bas et qui, de ce fait, avait ~grand besoin de toutes ses ressources pour les travaux de développement économique. Sicette politique s• inspirait de la crainte d 1 une chute verticale <strong>des</strong> revenus publics, aléasi l'd'une économie strictement agricole subissant l' influence <strong>des</strong> fluctuations <strong>des</strong> prix <strong>sur</strong> le ~. 1marché international qui eut pu arrêter le service de la dette, le meilleur moyen de préve- ~~n ir ces éventualités et même de renforcer la garantie de la dette devait être la diversifica- ~tion , de l'économie à l'aide de ces fonds disponibles. Mais ces derniers, comme on l'a ~1~-vu précédemment, ne furent pas utilisés à cette fin.1Bref) l'emprunt de 1922 fit déplacer de Paris à New-York, le centre auquel ~~~Haïti devait, d~s lors, s'approvisionner pour ses besoins financiers. A partir de ce moment(tli~en effet, la France cessa d'être la Métropole économique et financière d'Haïti pour faire ~~place aux Etats-Unis. Ainsi donc, à cause <strong>sur</strong>touf· de J• endettement qui la liait à ce~l ' dernier pays, Haïti devint un satellite <strong>des</strong> Etats-Unis d ' Amérique du Nord., Avec ce nouvel emprunt de 40 mil lions de dollars, ce pays devait s' en 1 iser :~ davantage dans le sous-déve loppement. Car pour les pays sate llites, débite urs <strong>des</strong> cen- ~~ tres financiers, .les conditions mêmes qui provoquent la nécessité d' e mprunter de l'argent ~~ sont constamment imposées par les pressions qui s'exercent pour le rembo urse ment <strong>des</strong> ~i l~1 1~ ~~prêts et 1 e paiement de leurs intérê ts. La capacité qu' ont <strong>des</strong> pays ag rico! es com me Hait i~;:.-:-.•.:.J~-..~~y6.,-;,'lt'!;:&~l:i:\l~;;:~~..a.~~'nl"~t.~-_~::.~~A~-rJ.\.~·~~~l.:!: i! !œfaw.'3'.;:: J>~~.·l ·"M."'.:'~'"': -;z~tr;:.=..~-.crc.:~~~~"l:~S.1~~~~·!1i~r~~~~'.:t ;;. ·_:,-
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