. · - · - ·--··--------·---------------~=""'"· ~ -=· =--~-~--~· -~· · -~--UN IVERSITE Of MONTP.fAlr...:w~~..A~~M%'!r.. .. .... "J~~~~~~~ .~~"ai.~~.:::;:-: :]. . -10!1- 1productivité et de la richesse <strong>des</strong> autres secteurs de l'économie. En dépit de l'appropriation<strong>des</strong> revenus supérieurs par un petit groupe de privilégiés qui, le plus souvent, produisentce qu' il convient d'appeler "une hémorragie <strong>des</strong> capitaux" en exportant les devisesdu pays, l'on ne voit nulle part apparaître une épargne importante et encore moins unevéritable industrialisation d' Haiti.Or, le problème de la croissance de l'épargne est le problème- clé du développement.La propension à épargner revêt une importante ccpitale pour le développement, carla condition essentielle d'une progression vers une croissance autonome accélérée estjustement la formation d'une épargne suffisante.Donc, puisque, jusqu'à présent, Haïti ne dispose que d'une épargne nationale trèsfaible, pour soutenir l'effort du progrès économique et de promotion sociale dans le futur,elle :Se verra forcément obi igée, comme par le passé, de recourir encore une fois à <strong>des</strong>prêts (internes et <strong>sur</strong>tout externes. A moins, bien entendu, qu'elle n'adopte certainesme<strong>sur</strong>es fiscal~set autre)susceptibles de lui fournir les capitaux nécessaires).1~La raison principale pour laquelle, les entreprises étrangères opérant en Haïti neconstituent pas encore un facteur de développement pour ce pays (et aussi pour presquet~tous les autres pays sous-développés dans lesquels elles se trouvent) est que ces entreprises ~qui investissent en Haïti en vue d'exploiter ses richesses naturel les et aussi en vue de réaliser<strong>des</strong> profits maxima, ne sont pas encore intégrées à l'ensemble de l'économie nationa-~1·~~~<strong>des</strong> devi- ~Aussi le saignent-elles, en exportant, tout comme les groupes privilégiés,~~ses considérables et ses matières premières. D'où il est évident que, dans un plan de déve- ~loppeme nl· général du pays, on devra prendre <strong>des</strong> me<strong>sur</strong>es pou r empêcher que les entreprisesprivées étrangè res et tout spécialement les firm es <strong>multinationales</strong> qui investissent et/ou~li~'"""'~""'-""""""""''-·""'""""""""'~"'·~-"""'"""'j~ "~~~
UNIVfRSIT( Of MONTRro Al'f~~{_~~-~}~;:!:-~-QI:'~~-~m.-c,::,•!!(:.I~"U"~Jt~~~t~i:t!f" Q~~--~'9.-...:.:.lo:atll;.llt;~;..;:.~.w:Ji&Uil~. ;::;,::-.x;;;· ~..,-110- . . ·~investiront en Haiti, ne deviennent plus un "goulot d'étranglement" susceptible de bloquer itout démarrage économique du pays. Car nous savons qu'elles peuvent très bien le faire. ~En effet, parlant prée isé ment <strong>des</strong> investissements privés américains en Amérique Latine, ~Guy Willy Schmeltz, cité par Pierre Jalée, écrit:"Les secteurs où se manifestent les initiatives privées sont choisis en fonctiond' une rentabilité immédiate et ne sont guère essentie~, quand leur développementn'est pas nuisible au progrès économique de la nation sous-développée.Car, ce qui intéresse avant tout les capitaux américains, dans le tiers-monde,c'est essentiellement ie pétrole, les matières premières et en premier lieu lesminerais. Or, les usines édifiées constituent <strong>des</strong> 'i'lots développés étanches, aumilieu du sous-développement environnant.Evoquant ailleurs, le problème d'ensemble de l' industrialisation du Tiers-Monde avec1le concours de capitaux étrangers, il pose la question:"Au reste, pourquoi une firme se priverait-elle à terme de ses ressources enmatières premières, et de ses débouchés de produits finis, en édifiant, dansun état prolétaire, l' industrie de transformation consommatrice <strong>des</strong> prem ièreset productrice <strong>des</strong> secon<strong>des</strong>?" 1Retenons, écrit de son côté Laurent Turin, que le principe de la rentabilité dans sonsecteur particulier rend l'entreprise capitaliste incapable, bien souvent, de jouer un rôleimportant dans le développement.E. Perspectives de développement d'Haïti.Pour que les capitaux privés étrangers puissent véritablement contribuer au dévelop-~ pement d'Haïti, il faudrait qu' il s soient investis en priorité dans l'industrie manufacturiè re.Qu'ils développent de ce fa it , l' industrie légère, l' industrie de transformation et <strong>sur</strong>tout·,l'industrie lourde. Qu' ils permeitent un transfert massif de main-d' oeuvre du secteur pri-
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