. -- ------- --UNIVŒSITE m M O N TREA l;"""'·""='-~~~~-'.. ~~-P."'>~r~~~~~~~~p~·~::K.S~:L""W!!":'..;.,r.:;u"" __..,.,..-.;.,.,s·--. ..""-...,".,".''"-..:-=,~~-"-.""'"'"' '·"'1- 15-En effet, en 1914, plus de 85% <strong>des</strong> investissements britanniques à l'étrangerétaient placés en chemins de fer, production de matières premières, minérales et végéta- ~1les, et emprunts d'Etats. En 1951-52, du total <strong>des</strong> investissements publics français dansMles travaux d'Outre-Mer, moins d'un pour cent seulement était placé dans l'industrie manufacturière.Du total <strong>des</strong> 16, 3 milliards de dollars investis à l'étranger fin 1953, par<strong>des</strong> <strong>firmes</strong> américaines, seul 1 milliard, soit un peu plus de 6%, était investi dans l'indus-:trie manufacturière en dehors du Canada et de l'Europe occidentale (et de cette somme ,une part importante revenait à l'Australie et à la Nouvelle-Zélande, à Israel, à l' Afri-que du Sud et à d'autres pays du même genre qui ne sont pas à proprement parler <strong>des</strong> pays l·.·. 'li1sous-développés)..U1Les capitaux en provenance <strong>des</strong> pays industrialisés ne so11t pas, en général,investis dans l' industrie manufacturière de la périphérie à cause justement de cette ~clause du vieux "Pacte Colonial" mercantiliste qui st ipulait que:"Les colonies ne doivent pas avoir d' industries qui ~uis s entfaire concurrence aux industries métropolitaines".Cette clause fut donc la base de la division internationale du travail. Divis iondu monde en pays industrial isés producteurs d'articles manufa cturés aux prix exorbitants,et en pays fournisseurs de matières premières aux prix très bas. ~1. ~_' ;Division que la déclaration d ' un <strong>des</strong> Présidents de l' empire amé ricain, Dwight D. ~~1•1- Eisenhower, tend encore à consacrer. Î~ En 1959, Eisenhower dé c larait en effet que: ~-. -~.· ;~.· " .•• Certa ins pays ont <strong>sur</strong>tout· besoin de mal"i ères premières ~pour leurs industri es , d'autres de produits ma nufacturés , ~~ pour leur consommation." 2 ~u ~~ §ft 1. ~~ Pierre de Va iss ière, St-Domingue· La société et !a vie créole , sous!' ancien régime ~& (1629-1789), Ed itions Pe rrin , Pa ris 1909;- p . 31. ,- 1~ 2. ~~ Ha rry Magdoff , l'âge .5!e tJ.~ pé ri a l i s me~ Ed itions Fra nçois Mospero, Paris 1970, p. 5 3 . !]•• · ::t::.a:.ir!.1i7~~~ ~~lôw..;t-.'!:ôl'nOï.":..:. •..i:~:llii!.~~:.Jt..::r.;-:u:;.:yp..;:::'!',T.'. "-~n,:~-.'!~~ r~~:::.t..~;ar-;- - ~~ .. ~~ :::;;c.~~~::-.:::
--------------------~----~--~~~~----------------------~~--.. ~·~- 16 -autochtones de la périphérie à se !.::meer dans l'investissement en biens immobiliers, dansle commerce d'exportation de matières premières et dans l'u<strong>sur</strong>e, plutôt que dans le déve- 'loppement d'une industrie moderne. Les él~ments de ces classes dominantes autochtonessont même quelquefois systématiquement opposés au développement de l' industrie manufacturière,car leurs intérêts coïncident avec ceux <strong>des</strong> importateurs de leurs matières premières iqui résident au Centre. Les exportateurs <strong>des</strong> pays de la Périphérie, recherchent avant toutla possibilité de vendre <strong>sur</strong> les marchés du Centre. Ces débouchés ne sont alors possiblesque si, en revanche, les importateurs du Centre, peuvent à leur tour écouler leurs produitsmanufacturés dans les économies d'exportations. De plus, les exportateurs au pouvoircherchent à payer le minimum d'impôt. Ce qui oblige alors le gouvernement en place à~~1faire appel aux crédits étrangers pour financer les déficits budgétaires.D'où l'impossibilité dans lequel il se trouve de se procurer en quantité suffisante,les biens d' équipemènt dont il a besoin pour lancer une politique d' industrialisation adéquate.Ainsi donc o cause <strong>des</strong> contraintes que subit la politique économique <strong>des</strong> paysÎ~1Sous 1' action <strong>des</strong> éléments <strong>des</strong> classes dirigeantes de la Périphérie entièrement tour- ~exportateurs, cette dernière devient forcément anti-industrialisante.nées vers l'extérieur, les barrières douanières sont abaissées.Il s portent aussi le pouvoir·~ à favoriser les importations d'articles manufacturés finis aux dé pens <strong>des</strong> matières premières ~.1;et biens intermédiaires qui a uraient p€1 servir à les produire <strong>sur</strong> place. Ainsi 1si on devait1 parler de protectionnisme, on dirait qu'il est à l'envers, c'est-à-dire au bénéfice exclu- G~· ~~M sif du CENTRE. On comprend qu'à la Périphérie les groupes industriels naissants, vérita- ~! ~6 blement national istes 1 à la fav!'lu r <strong>des</strong> multiples crises extérieures soient exclus du pouvoir ~~ ~~ ~ft dans leur pays. Celui-ci est détenu par les groupes d ' exportate urs (compradores) alliés ~i aux latifundiaires (cas de l'Amé rique Latine) et à la finance internationale, au bénéfice ~9 --:A!..::!~~.~~;~m.:~~~;,.~A:~~L--:1-~n::~.:.u~ ~7L"~~~l•~r;t:z;;:::.::r.:~~..:~-.::;.c:::~ ;r.!H'Io."..;;.;;~""tr'r:H.::~..!i!i:~~"::ttl.~~~~_.gllr.f;-:;r.:-.,v...,.,4.:~~..:,.........;;:~- t.i.~~ '1li~1•ij"'~1Ë'"ij~~!'.1~ j!~~~
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