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LE MAG - Ville d'Albertville

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DOSSIERla ville s'est mise au vert• Des espaces plus verts que jamaisUn été sous le signe du développement durableEn premier lieu, ils ont proposé de décliner lathématique du développement durable dansle fleurissement des massifs, parcs, jardins etronds-points de la <strong>Ville</strong>. Vous avez pu voir toutau long de l'été des accessoires incarnant l'attachement<strong>d'Albertville</strong> au DéveloppementDurable : les éoliennes qui symbolisent uneénergie propre et renouvelable, les ruchesqui rappellent la surmortalité des abeilleset l'appauvrissement de la biodiversité etles « jardins de curé » illustrant une culturepotagère réalisée sans apports chimiques. Cefleurissement évocateur était accompagné detextes écrits par les écoliers qui livraient auxpromeneurs et aux passants leurs réflexionssur ces enjeux.Sur un plan plus concret, les espaces vertsont pris conscience de la nécessité d'utiliserdes techniques qui polluent moins et quipermettent de réduire les dépenses en eauet en énergie. L'eau, cet or bleu sans lequella vie serait impossible doit impérativementêtre géré avec parcimonie. C'est pourquoi latechnique du goutte à goutte lorsqu'elle estnécessaire, est désormais systématiquementmise en place sur les nouvelles installationspour apporter juste l'essentiel et limiter lespertes. Le choix de végétaux adaptés à notreclimat et le paillage du sol réalisé grâce à unbroyage des résidus de taille limitent égalementla consommation d’eau. Un cerclevertueux est ainsi constitué qui permet lavalorisation instantanée et sur place d’unepartie des déchets verts.Des techniques revues et corrigéesBlettes, choux et tomates du jardin de curé, parc de la Tour SarrasineComme aime à le rappeler le responsabledes espaces verts de la <strong>Ville</strong> Oliver Tosi, ledéveloppement durable consiste à assurernotre propre développement sans compromettrecelui des générations futures. Pourcela il faut combattre des habitudes parfoisvéritablement ancrées après des années etdes années de pratiques qui, il faut le dire, facilitaientbien le travail... Depuis presque 50 ans,pesticides, herbicides et engrais sont venussimplifier les différentes tâches afférentes auxespaces verts. Pourtant ces produits à basede pétrole, qui engendrent quantités de CO 2au cours de leur fabrication, ont deux inconvénientsmajeurs ; ils créent une dépendanceet engendrent des effets ravageurs sur l'environnement,stérilisant les sols, détruisant lachaîne alimentaire et appauvrissant la biodiversité.Au cœur des massifsFace au constat toujours plus inquiétant desconséquences de ces pratiques, la conseillèremunicipale déléguée à l'environnement, FrançoiseRostaing a officialisé un mouvementdéjà bien engagé par les agents des espacesverts de la <strong>Ville</strong> qui, se sentant soutenus, ontretroussé leurs manches pour aller encoreplus loin et s'attaquer à de nouveaux fronts...Pour compléter ces mesures, la fauche tardivea été mise en pratique cet été. Elle a consisté àeffectuer la première tonte après la mi-juilletpour permettre au cycle végétatif de parvenirà son terme. Des prairies riches en diversitébiologique et habituellement rares en milieuurbain, ont pu se former et permettre à touteune niche écologique, composée d'insectes,d'oiseaux et de petits animaux, de profiterdes différentes phases de maturité des végétaux.Depuis l'application de la fauche tardive,les agents de la <strong>Ville</strong> ont déjà remarqué laprésence de nouvelles espèces et notammentd'un chardonneret élégant qu'ils n'avaientplus vu depuis bien longtemps. Cette techniquepermet aussi de réduire le bilancarbone de la commune avec une diminutionde la fréquence d'utilisation des tondeuses etmoins de transport de déchets verts.Enfin sur la question des intrants*, là aussila collectivité s'engage. La politique généralevise à réduire l’utilisation des engrais età passer quand ils sont indispensables autout organique comme c'est déjà le cas surles terrains de sport. De même les pesticidessont entrés dans le collimateur de la <strong>Ville</strong> quientend bien parvenir à les supprimer complètementdans les années à venir. Déjà le personneldes espaces verts a suivi une formation surdes techniques de désherbage alternatives.L’idée consiste aussi à moins désherber et àtolérer une présence nouvelle de la nature.C’est là que la mission des espaces verts s’arrêteet que le citoyen a son rôle à jouer car ledéveloppement durable nécessite un changementde regard : le citoyen-citadin doitaccepter que la nature reprenne une partie deses droits en ville. •*En agriculture on appelle intrants les différents produitsapportés aux terres et aux cultures (engrais, pesticides...)Parterre de la salle de Maistre avant la fauche tardive de mi-juilletAlbertville info - Le Mag17

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