DOSSIERla ville s'est mise au vert• PratiqueAux armes « Eco-citoyens » !!L’écologie c’est d’abord une affaire de petitsgestes qui nous concernent tous et qui unefois mis bout à bout peuvent nous permettrede faire de vraies économies. Baisser de undegré son chauffage en hiver permet deréduire sa facture de 7 %, choisir des lampesbasse consommation revient à consommer4 fois moins d’électricité pour son éclairage,acheter des appareils électroménagers declasse A++ permet d'économiser eau et énergie...et ainsi de suite...Des AIDES pour AGIRLe plupart des aides (subventions ou déductionsfiscales) sont destinées à favoriser unemeilleure isolation des maisons ou à inciter àla production d'énergie renouvelable.Etiquette deperformancesénergétiquesBien isoler sa maison ou son appartementc’est réduire les déperditions de chaleurs enhiver et assurer un meilleur confort l’été.La priorité doit concerner la toiture qui laisseéchapper le plus de chaleur. Remplacer latoiture peut permettre d’économiser de 20 à30 % d’énergie.Viennent ensuite les murs, les menuiseriespuis les planchers.Propriétaire ou locataire, tout le mondepeut agir :Les aides existantes :Pour la rénovation thermique :Un crédit d’impôt de 25 à 40 % du montantdes travaux ou de la main d’œuvre est prévu.Le département de la Savoie propose uneaide supplémentaire de 1000 € et en fonctiondu type de travaux vous pouvez bénéficier del’écoprêt à taux zéro.L’Etat et l’ANAH proposent depuis cetteannée une « écosubvention » : sous conditionde ressources, les propriétaires occupantspeuvent bénéficier d’une prise en charge àhauteur de 25 à 50 % de leurs travaux de rénovationthermique. Avantage de cette mesure,70 % du montant de cette subvention estdisponible au démarrage des travaux.Pour la production d’énergie ou la valorisationdes sources d’énergie locales :Tout un chacun peut produire de l'énergie,des aides sont prévues pour permettre l'utilisationde ressources renouvelables et localescomme le solaire et le bois.Les panneaux solaires se développent en SavoieLes capteurs solaires thermiques qui permettentde produire une partie du chauffage etde l’eau chaude de la maison engendre uneréduction d’impôt de 50 % sur le matériel.Là aussi les collectivités interviennent pourinciter les particuliers à investir dans ces technologiesde demain. Le chauffage solaire estplus aidé que l’eau chaude sanitaire à hauteurde 2200 € d’aide de la part de la région et dudépartement contre seulement 800 € pourl’eau chaude.Enfin, les chaudières à granulés, bénéficientelles aussi de mesures favorables avecun crédit d’impôt de 40 % sur le matériel et2000 € d’aides de la part des collectivitéslocales (région et département). •Informations sur www.ademe.frProjetEcoquartier : le quartier idéal ?Lorsque l’on évoque la création d’unécoquartier place du Pénitencier, de quoiparle-t-on ? Un écoquartier c’est un peuun quartier idéal. On l’imagine volontiersen image de synthèse, tellement parfaitque l’on doute qu’il puisse exister vraiment.Il y aurait des rues ombragées, desvoitures lentes et silencieuses, des piétonset des cyclistes cheveux au vent. Les bâtimentsseraient conçus pour qu’on n’ait nibesoin de chauffage ni de climatisation,les déchets seraient 100 % recyclables etla biodiversité s’épanouirait au pied desimmeubles... Voilà un peu l’image d’Épinalvers laquelle nous pousse l’évocationde ces deux mots accolés pour le meilleur,deux mots qui lient le quartier, lieu devie et d’habitat, à celui de l’écologie etdu développement durable. Si ce rêven’est pas encore une réalité, c’est en touscas ce nouvel équilibre qui est recherchéau travers des projets d’écoquartiers quise développent un peu partout dans lemonde et que la <strong>Ville</strong> souhaite mettre enœuvre dans le cadre de son projet d’urbanisme.Des techniques au serviced’un mode de vieEcoquartier de FribourgDans le concret, les écoquartiers visent lesnormes les plus exigeantes en matière debaisse des consommations énergétiqueset de recours aux énergies renouvelables.La conception du bâti est particulièrementsoignée. La récupération d’eau depluie, le tri et le compostage sont despréoccupations fortes. L’écoquartier c’estaussi un mode de vie choisi par les habitantsqui limitent leurs déplacements envoiture et préfèrent les transports douxcomme le vélo. Ils sont généralement trèsimpliqués dans la conception du quartieret recourent de façon systématiqueà la concertation et la formation. Uneimportance particulière est donnée à lamixité sociale, culturelle et générationnelleet l’accès aux activités sportives etculturelles n’est pas laissé de coté. Ainsil’écoquartier est un savant mélanged’éléments concrets et de savoir VivreEnsemble dans une recherche continued’équilibre entre les habitants et dansleur relation avec la nature. Le Pénitencier,longtemps synonyme d’enfermementet de cloisonnement pourraitlaisser place d’ici quelques années à unlieu de vie partagé et durable. Au-delàde ce concept d’écoquartier, c’est celuide « ville durable » que la municipalitéentend mettre en œuvre à une plus largeéchelle, en intégrant à tous ses projetsune dimension durable. •20 Albertville info - Le Mag
DOSSIERla ville s'est mise au vert• InondationsUne démarche pilote et durablePour éviter les catastrophes du passélorsque la météo se déchaîne et que lesrivières sortent de leur lit, la loi de 1995 sur laprévention des risques naturels donne obligationaux Préfets d’élaborer un PPRI (plande prévention contre les risques d’inondation).Objectifs : établir une cartographie aussiprécise que possible des zones exposées,interdire les implantations humaines dansles zones les plus dangereuses, les limiterdans les autres zones inondables, prescriredes mesures pour réduire la vulnérabilitédes installations et constructions existantes,préserver les capacités d'écoulement et d'expansiondes crues et élaborer des mesures desauvegarde collectives.Un large territoireAlbertville se situe sur le périmètre du PPRIde l’Isère et de ses affluents en Combe deSavoie, qui s’étend de notre ville à la frontièredu département de l’Isère. Un territoire de 29communes en pleine évolution entre zonesd’activités, zones agricoles et zones urbanisées,exposé au risque d’inondation dansune partie du fond de vallée. Autant dire quetoutes les communes ne sont pas logées à lamême enseigne vis-à-vis du risque d’inondation.Trouver le juste équilibre entre le développementéconomique et urbain d’une partet la sécurité des personnes et des biens del’autre, tout en préservant l'environnement,nécessite des ajustements pas toujours aisés.C’est sans doute pour cela qu’une certainecrispation s’était installée entre élus et servicesde l’Etat au cours de l’élaboration du PPRI,amorcée en 2004. Les premiers reprochantaux seconds de bloquer le développementéconomique et de geler une bonne part desterrains constructibles du territoire. Afin demettre de l’huile dans des rouages passablementgrippés, Philippe Masure a œuvré à lamise en place d’une opération pilote d’élaborationconcertée du PPRI définitif de la Combede Savoie et du SCOT* Arlysère dans l’espritde la circulaire Borloo du 3 juillet 2007, baséesur un processus participatif étroit regroupantles services de l’Etat et ceux des collectivitésterritoriales.Information et échangesL’élaboration coordonnée du PPRI définitifde la Combe de Savoie et du SCOT Arlysèreassure la cohérence avec le SCOT deMétropole Savoie pour la partie sud de laCombe de Savoie et avec le PPRI du Grésivaudanpour la partie aval du sillon alpin. Cedispositif de coordination qui repose sur laconfiance mutuelle est basé notamment surune circulation fluide de l'information à touscles niveaux. Depuis toujours, le montagnard adû composer avec les risques naturels, qu’ilssoient climatiques (inondations, tempêtes,avalanches) ou géodynamiques (glissementsde terrain, chutes de séracs, séismes). Lesplans de développement territorial et d’aménagementdoivent maintenir cette approche.Dans ce sens, les règlementations fixées parl’Etat se doivent de tenir compte des spécificitésde la montagne, comme elle le fait pourcertains fleuves et pour les zones littorales.Préfet et élus ont montré leur volonté d'aboutiren bonne intelligence. •*SCOT : schéma de cohérence territoriale• Déchets intercommunauxAprès l'incinérateur : une nouvelle page s'écrit...Après le sinistre épisode de l'incinérateurde Gilly, la question de la gestion desdéchets est devenue sensible sur le territoire.Depuis la fermeture de l'incinérateur et jusqu'àaujourd'hui, les déchets étaient « exportés »dans les départements voisins pour y êtretraités. Une situation qui ne pouvait perdurersurtout dans un contexte de normalisation etd'exigence accrues en matière de gestion desdéchets et suite à l'élaboration par le ConseilGénéral d'un schéma départemental.L'équipe nouvellement élue à la Co.Ral et danslaquelle le Maire <strong>d'Albertville</strong> est chargé desquestions environnementales, a fortementdéfendu l'idée de développer une politiquenouvelle et exemplaire dans le domaineavec pour objectifs : réduire les quantitésde déchets produits et favoriser les circuitscourts dans la collecte et le traitement.Etudes et diagnostics ontpermis d'établir un doubleconstat : l'incinérateur deChambéry manque de matièreà brûler pour tourner à pleinrégime et il est difficile de trouverun emplacement pour l'installationd'un nouveau centre detraitement sur notre territoire.Le projet d'utiliser l'incinérateurde Chambéry et d'adhérer ausyndicat « Savoie déchet » pour le traitementet l'élimination des déchets ménagers s'estdonc imposé. La Co.Ral a officialisé son adhésiontout en gardant la responsabilité de lacollecte et de la valorisation des déchets. Ladissolution du Simigeda jusqu'alors en chargede la collecte est donc programmée.Réfléchir au traitement intermédiaire* desdéchets constitue la prochaine étape. Septgroupes de travail coordonnés par PhilippeMasure ont été mis en place au sein dela Co.Ral. Ils planchent actuellement surplusieurs thèmes : la réduction des déchets àla source, le tri et la collecte sélective, le traitementdes fermentescibles, la valorisationet le recyclage. Tout cela dans un contexte demaîtrise des coûts.Ce vaste chantier pourrait déboucher d'iciquelques mois sur de nouvelles mesureset changer les habitudes des Albertvillois...facturation incitative ou instauration d'unbonus pour bonne conduite ? Mesures surles produits dangereux des ménages ouprogramme de développement des composteursindividuels et collectifs ? Des expérimentationspourraient voir le jour prochainementdans certains quartiers... •* Traitement intermédiaire : étape de la gestion desdéchets située entre la collecte et l'incinération.• VéhiculesLa <strong>Ville</strong> se met au courantD'ici la fin de l'année 2009, les Servicesmunicipaux de la propreté urbaine disposerontd'un petit véhicule de ce type, à moteurélectrique. D'un coût de 25 000 € environ, ilsera utilisé essentiellement dans le secteurdu centre ville. Un premier pas pour intégrerdes préoccupations écologiques dans le parcautomobile utilitaire de la <strong>Ville</strong>.Une réflexion globale est engagée au sujet dela flotte des véhicules municipaux et au grédes nécessaires renouvellements, le mode dedéplacement électrique pourrait être privilégié.•Albertville info - Le Mag21