Code de la mesureintitulé111-A Formation des actifs des secteurs agricole, sylvicole <strong>et</strong> agroalimentaire111-B Information <strong>et</strong> diffusion des connaissances scientifiques <strong>et</strong> des pratiques novatrices112 Installation des jeunes agriculteurs121-A Plan de modernisation des bâtiments d’élevage121-B Plan végétal pour l’environnement121-C2 Aide aux investissements collectifs121-C4-1121-C4-2121-C6-1121-C6-2Investissements de transformation à la ferme (caves particulières)Développement de la transformation des produits à la fermeAides aux culture spécialisées. Plan de soutien à la compétitivité des exploitations maraîchèresAides aux cultures spécialisées. Plan d’adaptation du verger régional au marché122-A Amélioration des peuplements existants: élagage, dépressage, éclaircie122-B Conversion ou transformation d’anciens taillis, taillis sous futaie, ou de qualité médiocre en futaie.123-A Investissements dans les entreprises agroalimentaires123-B Aide à l’équipement des entreprises de mobilisation des produits forestiers125-A Soutien à la desserte forestière125-B Soutien aux r<strong>et</strong>enues collectives collinaires ou de substitution125-C-1Soutien à d’autres infrastructures du secteur agricole: proj<strong>et</strong> collectif d’aménagement foncier faisant suite à l’arrachage viticole125-C-2 Soutien à d’autres infrastructures du secteur agricole: aide aux investissements de prévention de pollutions ponctuelles deseaux <strong>et</strong> pour le développement du compostage125-C3 Soutien à une hydraulique agricole durable <strong>et</strong> raisonnée132 Participation des agriculteurs à des démarches de différenciation par la qualité <strong>et</strong> l’origine133 Aide à la promotion pour des produits <strong>agricoles</strong> différenciés par l’origine <strong>et</strong> la qualité211 212 Paiements destinés aux agriculteurs situés dans des zones qui présentent des handicaps naturels214 A Prime herbagère agro-environnementale214 B MAE rotationnelle 2 Socle national214-D Conversion à l’agriculture biologique214-H Amélioration du potentiel pollinisateur des abeilles domestiques pour la préservation de la biodiversité214-I1 MAE territorialisées Natura 2000214-I2 MAE territorialisées DCE213-I3-1 MAE territorialisées enjeu incendie214-I3-2 MAE territorialisées enjeu paysager/arrachage viticole216 Aide aux investissements non productifs323-A Elaboration <strong>et</strong> animation des documents d’objectifs Natura 2000 (DOCOB)323-B Investissements liés à l’entr<strong>et</strong>ien ou à la restauration des sites Natura 2000323-C-1 Soutien intégré en faveur du pastoralisme :travaux liés à la restauration <strong>et</strong> l’entr<strong>et</strong>ien du domaine pastoral323-C-2 Soutien intégré en faveur du pastoralisme :adapter les systèmes <strong>pastoraux</strong> à la présence de grands prédateurs323-C-3 Soutien intégré en faveur du pastoralisme: actions d’animation341-B Stratégie locale de développement en dehors de la filière bois323-C-2 Soutien intégré en faveur du pastoralisme :adapter les systèmes <strong>pastoraux</strong> à la présence de grands prédateurs323-C-3 Soutien intégré en faveur du pastoralisme: actions d’animation323-D Conservation <strong>et</strong> mise en valeur du patrimoine naturel331 Formation <strong>et</strong> information Vol<strong>et</strong> régional341-B Stratégie locale de développement en dehors de la filière boisListe des mesures du Document Régional de Développement RuralLanguedoc-Roussillon en faveur de l’agricultureÉlaboration de la charte du parc national des cévennesÉléments d’états des lieux pour les groupes de travail113
les données thématiquesles <strong>espaces</strong> <strong>agricoles</strong> & <strong>pastoraux</strong>Des démarches de certification environnementale<strong>et</strong> de valorisation des produitsl’agriculture biologique :quel enjeu pour le <strong>Parc</strong> nationaldes Cévennes ?La spécificité d’une agriculture extensive, intégrée dans son territoire<strong>et</strong> respectueuse des équilibres écologiques s’est fortement développéeen Cévennes depuis les années 90. Au recensement général agricolede 2000, on dénombrait 109 exploitations certifiées AB auxquellesil conviendrait d’ajouter quelques dizaines d’exploitations labelliséesNature <strong>et</strong> Progrès (marque collective dont les engagements sont assezproches de l’AB).C<strong>et</strong>te forme d’agriculture représente encore une très faible part dela Surface Agricole Utilisée d’autant plus qu’elle est souvent le faitde p<strong>et</strong>ites exploitations souvent pluriactives, commercialisant en circuitscourts voire orientées vers l’agritourisme. Actuellement les tauxd’agriculture biologique sont encore modeste (5,1% de la SAU duGard, 3,9% de la SAU de lozère) mais progresse rapidement (+25%/an dans le Gard, +18% /an en Lozère). Ces chiffres peuvent néanmoinscacher de fortes disparités selon les filières, entre élevage <strong>et</strong>productions végétales par exemple.Les aides mises en place au niveau national <strong>et</strong> régional à l’installationen bio <strong>et</strong> à la conversion devraient voire se poursuivre c<strong>et</strong>t<strong>et</strong>endance. Les objectifs affichés lors du Grenelle de l’Environnementsont ambitieux. En eff<strong>et</strong> le Grenelle vise 20% de la SAU certifiée enAB en 2020 <strong>et</strong> 20% des repas de restauration collective en 2012 avecce type de produitsCes objectifs constituent des enjeux importants pour l’agriculturedes Cévennes, accompagné en cela par plusieurs dispositifs incitatifsparmi lesquelles on citera ceux de la Région Languedoc-Roussillonou du Département du Gard des intercommunalités <strong>et</strong> des communesqui orientent leur restauration scolaire vers un approvisionnement enlocal <strong>et</strong> parfois de produits certifiés en bio.la certification national « haute valeur environnementale »La certification environnementale des exploitations est une démarcheissue du Grenelle de l’Environnement. Elle vise à identifier <strong>et</strong> fédérerles démarches existantes afin de les rendre plus efficaces pour l’environnement<strong>et</strong> plus lisibles pour la société. L’objectif est que 50 % desexploitations françaises puissent y être largement engagées en 2012<strong>et</strong> obtenir à terme la certification officielle d’exploitation agricole deHaute Valeur Environnementale.La certification environnementale concerne les thématiques biodiversité,stratégie phytosanitaire, gestion des engrais, gestion de laressource en eau.Elle est conçue selon une logique de certification progressive parniveau de l’ensemble de l’exploitation.Une expérimentation a été menée à l’initiative de <strong>Parc</strong>s nationaux deFrance pour tester le dispositif sur les territoires de montagne (<strong>Parc</strong>sNationaux de Cévennes <strong>et</strong> des Pyrénées).Elle a particulièrement mis en évidence les difficultés d’application decertains critères aux zones de moyennes montagnes <strong>et</strong> de montagne.Ce dispositif national intègre mal les spécificités de l’agriculture demontagne favorables à la biodiversité.un concept européen, les <strong>espaces</strong> à « haute valeurnaturelle »Le rôle positif de c<strong>et</strong>te agriculture est clairement mis en évidence auniveau européen par le concept d’<strong>espaces</strong> <strong>agricoles</strong> à « Haute ValeurNaturelle ». C<strong>et</strong> outil est utilisé dans l’évaluation des politiques <strong>agricoles</strong>en matière de biodiversité au niveau européen.Une réflexion est donc initiée actuellement dans le cadre d’un partenariatentre quatre <strong>Parc</strong>s nationaux de montagne <strong>et</strong> les Chambresd’agriculture de ces territoires dans le but de mieux évaluer <strong>et</strong> demesurer l’impact des pratiques <strong>agricoles</strong> en matière de biodiversité.Les démarches d’identification au territoire :le lien à l’identité cévenolePlusieurs signes officiels de qualité reconnaissent les produits issusdu territoire du <strong>Parc</strong> national des Cévennes des AOC/AOP en passantIGP. En 2000 on recensait 164 exploitations sous AOC/AOP <strong>et</strong>464 sous un autre signe officiel de qualité (voir cartes sur les IGP <strong>et</strong>AOC/AOP).Au total plus de la moitié des exploitations <strong>agricoles</strong> des Cévennesbénéficieraient de l’un de ces labels, ce qui dénote une volonté fortede se démarquer de la concurrence <strong>et</strong> de valoriser un territoire <strong>et</strong> sesspécificités.Plusieurs proj<strong>et</strong>s sont en cours <strong>et</strong> devraient être officiellement reconnusdans les prochaines années. Ils sont soutenus par des aides àl’animation <strong>et</strong> à la communication de la part de la Région <strong>et</strong> desDépartements.Les <strong>Parc</strong>s nationaux, en application de la loi de 2006 <strong>et</strong> en particulierde l’article L 331-29 du Code de l’Environnement peuventdéposer une marque collective qui attesterait que les produits issusdes activités ainsi labellisés, « s’inscrivent dans un processus écologiqueen vue notamment de la préservation ou de la restauration dela faune <strong>et</strong> de la flore ». Ce marquage pourrait ainsi perm<strong>et</strong>tre dereconnaître la prise en compte de la biodiversité dans les systèmes deproduction.Les circuits courts :la valorisation d’une agriculturepaysanneEncore mal connue, la commercialisation en circuits courts poursuitune croissance continue depuis plusieurs années ; elle concernait15% des exploitations françaises en 2000 (27% dans le Gard, 15%en Lozère)- source RGA 2000.Face aux difficultés de commercialisation <strong>et</strong> dans un souci d’indépendancevis à vis des grossistes <strong>et</strong> distributeurs, de plus en plusd’agriculteurs développent leurs propres circuits de commercialisationdits en directs. Ce système repose sur le principe au maximumd’un intermédiaire entre le producteur <strong>et</strong> le consommateur.C<strong>et</strong>te commercialisation revêt des formes diverses :marchés paysans,marchés traditionnels dits de plein vent, points de vente collectifsou vente par colis <strong>et</strong> système des Associations de Maintien d’uneAgriculture Paysanne (AMAP).On citera également les réseaux de type « Bienvenue à la ferme » ou« Accueil Paysan ».Ils représentent non seulement une nouvelle forme de commercialisationpour l’agriculteur, qui doit d’ailleurs souvent apprendre unnouveau métier, celui de communiquant, mais aussi une nouvelleforme de relocalisation de son économie avec le triptyque production/ transformation / commercialisation.Par ailleurs c<strong>et</strong>te forme de commercialisation s’inscrit égalementdans un souci de qualité, de valorisation de l’origine <strong>et</strong> donc d’uneagriculture respectueuse de l’environnement.L’expérience des boutiques paysannes <strong>et</strong> de son réseau régional est enCévennes particulièrement exemplaire. C<strong>et</strong>te organisation de ventepar le réseau des boutiques paysannes, valorisante pour le territoire<strong>et</strong> réciproquement, représente en Cévennes 150 à 200 emplois directspour un chiffre d’affaires situés entre 1 <strong>et</strong> 1,5M d’euros.Ce mode de mise en marché fait notamment l’obj<strong>et</strong> d’un programmed’aide à la structuration des réseaux <strong>et</strong> à l’accompagnement desagriculteurs de la part de la Région Languedoc-Roussillon :le programmePROCCI. Il a également bénéficié d’aides du <strong>Parc</strong> nationaldes Cévennes.114Élaboration de la charte du parc national des cévennesÉléments d’états des lieux pour les groupes de travail