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Version mars 2010IMPro Roger LECHERBONNIER – 37, rue Jacques Duclos91120 PALAISEAU – 01 60 14 37 471– 01 60 14 03 70Courriel : direction . i m p r o @ a d p e p 9 1 . o r g

IMPro Roger LECHERBONNIERCarte d’identitdidentitéAssociationgestionnaireADPEP 91 – InspectionAcadémique del’Essonne, Bd de France– 91012 EVRY CedexTél : 01 69 11 46 91Fax : 01 60 86 16 36IdentificationÉtablissementw w w .a d p e p 9 1 .o r gSIEICréateur etPropriétaireLe Syndicat Intercommunalpour l’Enfance Inadaptée aété créé en 1966 à l’initiativede M. RogerLECHERBONNIERalorsMaire Adjoint de MASSY. LeS I E I regroupe aujourd’hui16 communes du Nord –Ouest – Essonne. Le S I E Icontribue à l’entretien desbâtiments de l’IMPro.Nature de l’agrlagrémentIMPro = SIPFPro :Section d’Initiation et dePremière FormationProfessionnelle pour 70adolescents des deuxsexes, âgés de 14 à 20ans, déficients intellectuelsde tous niveaux et detoutes origines (Arrêté duPréfet de Région du 30avril 1993)N° Finess : 910 701 333N° RNE : 091 1463 WCode APE : 9499 ZCAPACITED’ACCUEIL70 Places14/20 ansBièvresBures sur YvetteChamplanChilly-MazarinGif sur YvetteGometz-le châtelIgnyLes UlisMarcoussisMassyOrsayPalaiseauSaulx les ChartreuxVauhallanVerrières res le BuissonVillebon sur YvetteFINANCEURCPAMConventionCRAMIF du 13Octobre 1975ORGANISME deCONTROLEDélégation Territoriale de l’Essonne del’ARS – Île de France – Tour Malte –Immeuble France – Évry – Boulevardde France – 91035 ÉVRY Cedex2

Carte d’identité1 – Identification Finess : 91 069 029 6 N° R.N.E. : 091 1463 W Code APE : 8710 B2 - Association GestionnaireAssociation Départementale des Pupilles de l’Enseignement Public de l’Essonne (ADPEP91)3 - Nature de l’AgrémentArrêté du Préfet de Région du 30 avril 1993 (annexes XXIV au décret 89-798 du27/10/1989)SIFPRO (Section d’Initiation et de Première formation Professionnelle)4 – FinanceursCPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie)Convention CRAMIF du 13 octobre 1975 (45 places) puis du 12 avril 1979 (pourextension à 70 places)Convention Education Nationale du 15 septembre 1978 (un directeur et 5 instituteursdiplômés CAPSAIS)5 - Organisme de contrôleDélégation Territoriale de l’Essonne de l’ARS – Île de France – Tour Malte – Immeuble France –Évry – Boulevard de France – 91035 ÉVRY Cedex6 - Capacité autorisée70 places – 12/20 ans – semi internat3

SommaireAvant-propos :le point de vue du Directeurde l’évaluation interne à l’amélioration de la qualitéLes jeunesLe PersonnelProjets TransversauxBilan équipe pédagogiqueFoyer CoopératifLa GazetteLes TransfertsApprentissage des transportsLe SportLa natationVayrPalPoste à double dimension : éducative et thérapeutiqueEquipe des professeurs des écolesDispositif d’accueil – Atelier multiservicesClasse/Atelier BâtimentClasse/Atelier MHLClasse/Atelier HorticultureClase/Atelier RestaurationAtelier Bureautique/InformatiqueLes Groupes d’ObjectifsBilan équipe thérapeutiqueLa Secrétaire MédicaleL’InfirmièreLes PsychologuesLes OrthophonistesLa PsychomotricienneProjets à double dimension : éducative et thérapeutiqueBilan équipe SMS (Structures Médico-Sociales)Bilan équipe SISP (Service d’Insertion Sociale et Professionnelle)Introduction par Mme Mireille NOBLE, psychologueTravail des chargés d’insertionTravail de la psychologueLe service de suiteClub sortants SISPBilan Service SocialFormation ContinueAnnexesRéunions institutionnellesFormation professionnelle continueChantiers extérieursTransferts4

Avant-propos : le point de vue du DirecteurBilan 2011L’année 2010 a été une année pleine à tout point de vue… Ce fut avant tout une année de réflexion, sur la qualité de nos actions et de nos pratiques,menée dans les cadres de l’évaluation interne, avec l’aide de l’ANCREAI, et de l’élaboration duprojet d’unité d’enseignement, avec l’aide M. Jacques PARMANTIER chargé de cette missionpar l’AD PEP 91… Réflexion minutieuse, menée activement par l’ensemble des professionnels,sans réserve, avec un souci partagé d’interroger, sans complaisance, des pratiques certeséprouvées mais aussi anciennes pour certaines eu égard aux nouvelles exigences. 2010 aura été aussi une année d’engagement vers une évolution de nos pratiques, carsans attendre bien longtemps, et avec rigueur pour rester fidèles à l’essence même du projet decet établissement, les professionnels ont su se saisir des temps de réflexion pour se projeterdans la réorganisation de la scolarité, dans la recherche d’un véritable statut pour les jeunesmajeurs, dans la nécessité de pouvoir certifier les compétences scolaires et techniques de nosélèves durant leur scolarité à l’IMPro. Une année rythmée par de nombreux temps forts, témoins de l’engagement desprofessionnels de cet établissement et dont vous pourrez juger de leur pertinence et de leurrichesse en lisant les pages qui suivent :- Deux Bals cette année (un premier au mois de janvier, report de celui de l’année 2009 et unsecond en novembre) et une très belle fête de l’été le 18 juin, des moments conviviaux et festifsqui renforcent les liens entre les différents acteurs de notre projet, donnant à tous le sentimentd’appartenir à une grande et belle œuvre collective et qui, sans aucun doute, contribuentactivement à sa réussite.- Un petit-déjeuner de l’ACE-CEE (Association des Chefs d’Entreprises du Centre d’EnvergureEuropéen), le 21 mai, sur le thème « Ouvrir l’entreprise aux personnes en situation dehandicap ». Cinq ans après un premier petit-déjeuner (à l’occasion de l’anniversaire des TrenteAns d’existence de l’IMPro) mais aussi 5 années après la mise en œuvre de la loi 2005-102,cette rencontre avec des responsables économiques et politiques de notre réseau aura permisde relancer le débat sur l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap, lesobstacles et les éléments facilitateurs.- Un premier Forum Social, le 16 octobre, « Un pas de plus vers une insertion réussie », initiépar les professionnels de l’équipe SMS, l’occasion d’une rencontre entre tous les jeunes sortantset pré-sortants, leurs familles, et les partenaires associatifs et institutionnels qui proposent, àl’extérieur de l’IMPro, des activités culturelles, artistiques et sportives. C’est une nouvelle actionqui pourrait devenir un nouveau temps fort institutionnel tant ces relais extérieurs sont importantspour conforter le parcours d’insertion de nos élèves.5

Pour la seconde fois depuis mon arrivée en janvier 2010, je vous présente le bilan d’une activitésignificative de l’état d’esprit qui règne dans cet établissement…La mise en route du chantier de rénovation de l’atelier restauration et de l’installation de l’ascenseur,par exemple, avec son lot de bruit, de poussière et l’externalisation de la classe-atelier, ou encore, letemps de « flottement » et les premiers changements inhérents à l’arrivée d’un nouveau directeurauraient pu contrarier la mise en œuvre d’un projet toujours très ambitieux pour ses élèves.Mais les professionnels ont su maintenir le cap, en témoigne notre activité tant sur le plan quantitatifavec 13 197 journées, malgré tous les obstacles qui ont jalonné l’année 2010 (intempéries etmouvements sociaux), que sur le plan qualitatif avec les sorties de 10 jeunes adultes dont 7 vers lemonde du travail (3 vers le milieu ordinaire en entreprise ou en formation professionnelle qualifiante, 4vers des ESAT) et, sorties nouvelles, 2 jeunes réorientés vers des ITEP. Sur le plan quantitatif, notre objectif de 13 600 journées a été contrarié par les interdictions decirculation lors de 7 journées de neige (circonstances jusqu’alors exceptionnelles) en janvierpuis, plus récemment, en décembre. Nous avons enregistré pour ces seules journées un déficitde 270 journées, des absences qui auraient pu être bien plus importantes si nos élèvesautonomes et les familles n’avaient pas fait tout leur possible pour venir à l’IMPro, malgré lesconditions difficiles. Je salue leur effort. Avec 7 journées de grève, massivement suivies enraison du mouvement social contre la réforme des retraites, l’année 2010 aura aussi été, de cepoint de vue, remarquable. Nous évaluons à 170 le déficit de journées lié à ces grèves. La baissed’activité trouve aussi son explication dans la situation extrêmement difficile de 2 de nos élèvesqui a nécessité des périodes longues et récurrentes d’hospitalisation (170 jours d’absence à eux2). Un rapide calcul montre qu’avec un déficit de 403 journées par rapport aux prévisions, alorsqu’à eux seuls ces 3 évènements ont produit une perte de 610 journées, l’IMPro n’a pas fait quesubir une conjoncture difficile mais qu’il a su la compenser en partie.Je ne saurais faire le bilan de l’année 2010 sans évoquer les départs en retraite de 3 professionnels qui,chacun à leur poste, auront marqué l’histoire de cet établissement et dont nos pratiques quotidienness’inspirent. Mme Nicole OZOUF, agent des Services Généraux durant 33 ans, M. Francis LHOSTE,éducateur technique spécialisé Menuisier arrivé quelques mois après Mme OZOUF, chargé de la classed’accueil et Mme Mireille NOBLE, psychologue clinicienne depuis 25 ans, responsable du SISP depuis1993… Tous 3 ont su garder, tout au long de ces années et jusqu’au dernier jour de leur présence àl’IMPro, la même énergie, le même enthousiasme et la même passion pour leur travail. Ils ont tous 3gagné le droit à une retraite bien méritée et je les remercie, au nom de tous, d’avoir choisi l’IMPro pourexercer si brillamment leur profession. Pour ma part, je peux témoigner du plaisir que j’ai eu de lescôtoyer pendant quelques mois.Comment également ne pas évoquer les postes de chef de service et de médecin psychiatre :- Le chef de service chargé de la formation professionnelle était attendu depuis longtemps par mesprédécesseurs qui ont agit pour en obtenir le financement. M. KIMASI a fait un essai de 3 mois,entre septembre et novembre 2010. Certes, M. KIMASI aura été confronté à de nombreuxobstacles inhérents à une telle création de poste, ce qui explique en partie ses difficultés et sondépart. Mais sa collaboration, même courte, aura aussi permis de mieux définir le périmètred’intervention de ce nouveau cadre de proximité chargé de soutenir l’équipe éducativetechniquement et pédagogiquement grâce à de solides compétences pour pouvoir relancer etmobiliser la réflexion et la créativité de cette équipe. L’arrivée de ce nouveau cadre n’est doncque partie remise au début de l’année 2011.- L’absence de médecin psychiatre nous a conduits à développer davantage nos relations avecdes services extérieurs tels que les hôpitaux de jour, les CMP et CMPP, voire l’UMI (Unité Mobile6

d’Intervention du département) pour les situations les plus critiques. De là sont nées de nouvellescoopérations qui ont rendu possible la mise en œuvre de quelques projets personnalisés dejeunes qui semblaient parfois et à priori très éloignés des préoccupations scolaires. Mme si ledocteur KANTIN n’aura pas eu de présence effective durant toute cette année, sa collaborationavec l’IMPro a pris fin le 31 août 2010. Depuis, nous avons engagé de nouvelles recherches pourpourvoir ce poste essentiel, même à temps partiel.En 2010, la place des parents en tant que partenaires éducatifs essentiels a été renforcée:- avec la mise en place des PIA (Projet Individualisé d’Accompagnement) ;- par le dynamisme de l’Association des Parents d’Elèves (APE) qui a proposé des réunionschaque samedi travaillé, multipliant les propositions de collaboration pour soutenir, relayer etcompléter les actions des professionnels.La fin de l’année 2010 aura aussi été marquée par l’audit de nos services administratifs afin d’enmesurer l’organisation individuelle et collective du travail. Par leur engagement et par la qualité de leurtravail, les professionnels concernés ont su se saisir des quatre journées de l’intervention d’MC2E pourréaliser l’analyse fonctionnelle de nos services administratifs et, à partir de cet outil, proposer des pistesde résolution aux problèmes récurrents notamment de communication interne et de Gestion desRessources Humaines. Les décalages dans la réalisation de certaines tâches administratives, auxconséquences négatives pour le fonctionnement de l’IMPro, trouvent aussi leur origine dans unedifficulté à prioriser les tâches, à préserver des temps de travail protégés pour une réalisation en continuet, de façon plus ponctuelle, à utiliser des procédures informatiques efficaces. Il nous appartient depoursuivre ce travail d’amélioration maintenant engagé. Il en va de la bonne marche de notreétablissement.Pour conclure, et avant de vous laisser découvrir ce document, toute sa richesse et, en partie,l’intensité des actions menées en 2010, je voudrais témoigner du plaisir que j’ai eu à diriger, tout au longde cette année pleine, cet établissement si dynamique mais si exigeant, et redire tout l’honneur qui m’estfait de pouvoir conduire et soutenir son équipe de professionnels vers les évolutions que nous sommesen train d’engager.Le DirecteurPatrick MALATRAY7

De l’évaluation interne à l’amélioration de la qualitéL’évaluation Interne des conditions d’accueil et de prise en charge des usagers.En 2010, nos temps de synthèses institutionnelles, chaque premier jeudi du mois, ont été consacrés àun travail minutieux d’évaluation interne de nos actions, par secteurs professionnels, avec le soutien del’ANCREAI et au moyen du référentiel « Périclès » (guide d’évaluation interne participative).Le groupe « transverse », composé de 10 professionnels représentants les différents services, s’estréuni 10 vendredis au cours de l’année 2010 (une fois/ mois), en présence de Mme PERRAULT(formatrice ANCREAI), afin de préparer en amont ce travail de collecte, puis de le restituer à l’équipe.L’ensemble des résultats de ce travail, points forts et points à retravailler pour chacun des 13 plans duguide Périclès, figure dans un document unique. Ce document, composé de 2 livrets, à l’usage deséquipes, constitue une aide précieuse pour tous les professionnels au moment de construire leursprojets d’actions.Le groupe transverse s’est réuni une dernière fois le 4 mars 2011 afin de retenir les 3 axesd’amélioration suivants :Axe 1 : Mettre l’usager au centre de l’activité renforcer la démarche participative déjà existante- repenser le type de participation au moment de l’élaboration du PIA :o Création du protocole PIA (rencontre annuelle des parents, signature du document,présence lors de l’étude du projet ?)o Transmission des informations pertinentes aux parents (résultats des tests ?)o Redéfinition des objectifs et des conditions des différents rendez-vous (avec ou sans lesusagers, avec ou sans familles, avec ou sans les référents)- prendre en compte le statut juridique et social du jeune majeur (cf. groupe de travail ad hoc)- préciser encore le rôle des référents et en informer personnels et usagers Renforcer les interactions et la communication interne et externe- avec les familles (création d’un site internet propre à l’établissement)- en interne, améliorer la fonctionnalité de notre réseau intranet et la diffusion des informationsentre les services (quels serveurs ? quels accès ? messagerie interne, externe, listes dediffusion)- en partenariat, création d’un comité mixte des fêtes associant anciens élèves, familles etusagers, municipalité… Ajustement du dispositif de formation- réorganisation du parcours du jeune (cf. formation ad hoc)8

- définitions des objectifs par cycle- programmation des contenus – planification – évaluation des différentes actions de formation(pédagogiques, préprofessionnelles…)- programmation des chantiers internes et externesAxe 2 : Accompagner l’évolution du projet d’établissement dans la dimension thérapeutiqueD’une façon générale, toutes les actions envisagées dans cet axe veilleront au bien-être de l’usager.Dans cet objectif, elles agiront tant sur le cadre pour qu’il soit le plus accueillant possible, voirethérapeutique, que sur les attitudes professionnelles. Prise en charge des différentes et nouvelles pathologies- évolution du plateau technique (renforcement de la fonction « éducateur spécialisé », prise encharge psychiatrique)- anticiper les partenariats avec les praticiens externes- repenser les modalités du dispositif pour ce faire (rôle de la référence)- soutenir les professionnels par des temps réguliers de formation et d’information sur certainespathologies pour en comprendre les symptômes. Aménagement de la vie quotidienne- prise en compte des rythmes spécifiques (identifier les temps à risque comme les repas ou lespauses et adaptation des dispositifs)- prise en compte de l’âge et de la spécificité des aspirations des usagers (renforcer lesdifférences plus que l’adaptation à une norme collective)- prise en compte des situations à risque pour les professionnels- prise en compte de la fatigue professionnelle (temps de repos, temps de réflexion…) Renforcement de l’accompagnement affectif et social du futur jeune adulte- inscription du jeune dans un réseau social (cf. forum social)- accompagnement à la vie affective – respect de l’intimité Amélioration de la qualité d’accueil de certains locaux- meilleure adéquation des supports d’information et de communication (logos, pictogrammes,marquages au sol, codages,…)- réfection de certains lieux (sols, murs,…)- redistribution des locaux9

Pertinence de la création d’un SESSAD spécifique- création d’un groupe de travail pour l’anticipation, l’évaluation des besoins, la créationAxe 3 : La formalisation Les documents institutionnels- dossier de l’usager : constitution, mise à jour, centralisation, archivage, accessibilité (protocole)- règlements divers- plaquette de présentation Les écrits des professionnels- la constitution de matrices- la fréquence- la coordination, régulation et circulation de l’information Les comptes-rendus des réunions- quels comptes-rendus ? (Synthèse générale, institutionnelle, thérapeutique, pédagogique -réunion du SISP…)- qui fait quoi ? Les supports de communication interne et externe- charte graphique- les plannings, trombinoscopes, listes diverses (responsables, référents,…)- Les outils de communication en direction des parents (courriers,…) l’articulation entre la direction générale et l’établissement- formalisation des délégations, des fiches de postes, des bilans d’évaluation individuels…- mutualisation de services au niveau de l’AD PEP 9110

Les Jeunes10% Les sortiesDans le courant de l’année 2010, 10 jeunes ontquitté l’établissement, avec les orientationssuivantes :20%40% Foyer et CITLESATMOAutres30%Nom Date de sortie OrientationC.T. 8 janvier ESAT « les amis de la prairie », Villebon/Yvette (91)R.L. 22 mars ESAT « les amis de la prairie », Villebon/Yvette (91)F.L. 31 mars ESAT « Jacques Monod », Anthony (91)S.B. 16 avril INTERMARCHE, Verrières le buisson (91)A.L. 9 juillet Foyer « résidence Soleil », Massy (91)S.M. 9 juillet ESAT « Les ateliers de Garlande», Bagneux (92)J.B. 9 juillet Formation Hôtelière, AFPA Créteil (94)K.M. 15 novembre Réorientation foyer Itep, IPSA Evry (91)A.P. 23 novembre Formation Toilettage, AUDRECO ParisF.C 1 er septembre Réorientation ITep, Arnouville (92) Les admissions en 2010Admissions en 201054 dossiers avec orientation IMPro ont été reçus ont reçus en 201021 dossiers ont été retenus après étude :• 15 jeunes ont fait un essai entre janvier et juin 2010 : 14 étaient admissibles, 1 ne l'était pas, 3jeunes ont été admis dans une autre structure. Les 11 jeunes admis ont fait leur rentrée en septembre 2010 à l'IMPro• 4 jeunes ont fait un essai entre septembre et octobre 2010 : les 4 étaient admissibles. 2 jeunes sont entrés en octobre et novembre 2010, 2 jeunes seront admis en février 2011.Provenance des nouveaux élèves (établissement précédent)Secteur médico-social :- IME Massy : 5, IMP Paris : 1Secteur enseignement éducation nationale :- ULIS Orsay : 1, SEGPA Massy : 1, SEGPA Morsang : 1 ULIS Palaiseau + SESSAD : 1Secteur psy :- Hôpital de Jour : 2Déscolarisé 111

Les communes de résidence des élèvesDes 75 jeunes fréquentant l’établissement, 51 sont domiciliés dans les Communes du S.I.E.I, et 24dans les Communes hors S.I.E.I, selon la répartition ci-dessous :80706050403020100Total élèvesSIEIHors SIEICommunes duCommunes hors S.I.E.IS.I.E.IEssonneHors EssonneVilles Villes VillesBièvres Longjumeau 1 Chatenay Malabry 2(92)Bures sur Yvette 1 Nozay 1 Antony (92) 3Champlan 2 Ollainville 1 FRESNAY1L’EVEQUE (28)Chilly-Mazarin 4 Evry 1 Gentilly (94) 1Gometz le Châtel Forges Les Bains 1 Paris 1Gif sur Yvette 4 Janvry 1 St Remy Les1Chevreuse (78)Igny 2 Morangis 2Les Ulis 14 Savigny 1Marcoussis 1 Gometz la Ville 1Massy 13 Briis sous Forge 1Orsay 1 Morsang sur Orge 2Palaiseau 6 La Ville du Bois 2Saulx lesChartreuxVauhallanVerrières le1BuissonVillebon sur2YvetteTOTAL… 51 15 912

Répartition des élèves par année de naissance161412108642019891990199119921993199419951996 Le taux d’absentéisme des élèvesNombreDe joursJournéesinstalléesJournéesprévuesJournéesréaliséesMOISEffectifEffectifréelJanvier 22 70 1540 1432 72 1273Février 16 70 1120 1041 72 1060Mars 25 70 1750 1627 74 1601Avril 12 70 840 781 73 802Mai 19 70 1330 1236 75 1254Juin 24 70 1680 1562 76 1425Juillet 7 70 490 455 70 385Août 1 2Septembre 23 70 1610 1497 80 1605Octobre 18 70 1260 1171 78 1236Novembre 21 70 1470 1367 78 1403Décembre 19 70 1330 1236 76 1151TOTAL 14 630 13 600 92 13 19713

Le PersonnelDirectionPatrick MALATRAY – Directeur d’Etablissement SpécialiséChef de Service - Chargé de la Formation Professionnelle (recrutementen cours)11Personnel AdministratifSecrétariat Catherine GENDILLARD – Secrétaire de Direction 1Marie-Elisabeth FELICITE – Secrétaire de Direction 1Comptabilité Najib ANIQ FILALI – Conseiller Technique Chef Comptable 1Service Social Pascale GALLET JAULIN – Assistante Sociale 1Services GénérauxService MédicalService Para-médicalNathalie MACEIRA - Gardienne-Standardiste – Responsable des 1Services GénérauxMaud LANGLOIS – Accompagnatrice-Standardiste 0,80Cécile MONNOT – Agent Technique de Collectivité 1Louise KUNGA NONGO – Agent de Service-Accompagnatrice 1Murielle HINDERSCHIETT – Agent de Service 0,95Haoua SOUKOUNA – Agent de Service 0,513Un Chauffeur Factotum 0,75Un Agent Technique 0,46Médecin Psychiatre (recrutement en cours) 1Bruno DEPRET – Médecin Généraliste 0,053Brigitte PAULY - Infirmière 1Virginie JORDAN – Secrétaire Médicale 1Colette TOUZARD - Psychologue 0,48Mireille NOBLE - Psychologue 0,75Alice PETITEAU - Psychologue 0,54Fabienne CLAYETTE – Psychologue 0,29Sandrine MARTINS - Psychologue 0,55Rachel BELLAS - Psychologue 0,14Martine CHOQUET – Orthophoniste 0,90Blandine HUTFIER-BRACHET – Orthophoniste 0,60Une Psychomotricienne 114

Personnel EducatifKarima HADDADI – Educatrice Technique Spécialisée 1Christèle SAULNIER – Educatrice Technique Spécialisée 1Jean-Michel PALUSSIERE – Educateur Technique Spécialisé 1Claudine MALLET – Educatrice Technique 1Nicolas HUMBERDOT – Educateur Technique 1François VERITE – Educateur Technique 1Erika GABET – Educatrice Spécialisée 1Agnès JALLAGEAS – Educatrice Spécialisée 1Caroline GRAVELOTTE – Conseillère en Economie Sociale et1FamilialeElanie BARDIN – Chargée d’Insertion 1Bruno LE NARDOU – Educateur Spécialisé Chargé de la Suite 1Fouad BENDJELLAL – Educateur Sportif 0,68Aurélie JUAREZ – Monitrice-Educatrice en contrat deprofessionnalisationEnseignants Education NationaleDelphine DARVENNE – Professeur des Ecoles Spécialisée 1Annabelle FLEURY – Professeur des Ecoles 1Sylvie LOT – Professeur des Ecoles Spécialisée 1Sonia MANDIN - Professeur des Ecoles 1Franck SZYMONIAK – Professeur des Ecoles Spécialisé 1Formation Lecture/EcritureKarima HADDADI – Educatrice Technique SpécialiséeMichèle PICART – Professeur des Ecoles Spécialisée15

Projets transversaux Foyer Coopératif La Gazette Les Transferts Apprentissage des transports Le Sport – L’Association Sportive La Piscine VayrPal16

Foyer coopératifLe foyer coopératif• Il est géré par l’OCCE, Office Central de la Coopération à l’Ecole• Dix délégués sont élus dans les classes ateliers et se réunissent tous les 15 jours de 9h à10h30• Le compte rendu de la réunion des délégués « Info Coop » est inséré dans la Gazette.Président, trésorier et secrétaire sont présents au Conseil de la vie socialeIls participent à la commission des menusLe président ouvre le bal et autres festivitésAnimation de la vie des élèves au sein de l’établissement- Animation du Bar le midi- Animation musicale du foyer- Attribution de responsabilités :Organisation du bal : vote pour le thème en assemblée Générale.Organisation de la fête de l’étéLes projets émanent des classes ateliers, sont discutés en conseil de coopérative, sont validés parl’équipe pédagogique et par l’assemblée générale. Le foyer dégage les moyens pour leur réalisation.Les élèves font les achats, accompagnés d’adultes.Gestion par 2 mandataires adultes : Agathe RIOBE et Delphine DARVENNE (Nicolas HUMBERDOT,occasionnellement)Adhésions (tous les élèves sont adhérents) - Ouverture aux professionnels de l’établissement.Produits d’activités pédagogiquesDons au foyer effectués par des entreprises en échange de travaux (association déclarée d’intérêtpublic)Fêtes organisées par le foyerImplication dans la vie professionnelleRéalisation de chantiers extérieurs : entretien d’espaces verts, réalisation de buffets, mise sous pli,entretien de bâtiments, petite menuiserie etc.Les projets Trouver des solutions à certains conflits Elaboration des règles de vie Les casiers individuels : réflexion sur les règles de fonctionnement et l’utilisation de cadenas Aménagement des temps libres Organisation de la fête des élèves sortis dans l’année : interview et pot ou buffet Organisation d’une rencontre sportive avec les anciens élèves Les clubs coopératifs du samedi permettent : la préparation de fêtes et des transferts et de découvriret pratiquer des activités de loisirs. Réunion à thème : c’est quoi être ado /La RATP/Téléphonie /18 ans /Le nouveau parcours/Thèmedu Bal : chocolat Brocante au vide grenier du Bout galeux Création d’une DVD thèque : Achats DVD/Gestion /achat écran plat + Lecteur DVD chaque classe Solidarité : Vente de biscuits au profit d’Haïti 400€ Vente du Livre « recettes du monde » Vente de rennes en bois (création classe d’accueil) Abonnement au parisien Journée particulière cinéma /boum au sous sol Aménagement du foyer : le transformer en lieu de convivialité L’ouverture du plateau17

Delphine DARVENNE, Professeur des Ecoles18

La GazetteFonctionnement11 gazettes de 324 à 335 (contre 13 en 2009) ont été réalisées. La lecture collective du jeudi esttoujours animée par Erika GABET et parfois par Christèle SAULNIER.L’atelier bureautique est responsable des envois des d’abonnements.Le Tirage par des classes différentes n’a pas fonctionné. Annabelle FLEURY et ses élèves s’enchargent.Pliage et étiquetage : par le groupe SMSEditos: Mr MALATRAYNouveautés :• Nous allons tenter de régénérer cet outil précieux en inventant de nouvelles formes d’écriture oude nouveaux thèmes.Ainsi, des thématiques sont proposées par les élèves ou les professionnels.En 2010, 2 gazettes spéciales : « couleur femme» et « Aux enfants Roms » ont été éditées encouleur.En prévision : Métiers de rêves/ Devenir Majeur /Infinis paysages/Ceci devrait nous permettre d’alterner des gazettes à thème avec des gazettes « classiques »• Changement d’horaire pour la lecture collective (11h au lieu de 9h) afin de limiter lesmouvements d’élèves et de favoriser les activités collectives afin que les pédagogues puissentse rendre aux études de Projet.• Les éditos ont abordés les sujets suivants : Climat de confiance et responsabilité/ Haïti/ Le paride la courtoisie/Mode projet/ allô t’es où/ La valeur travail/ Afrique du Sud/Les roms /Autonomie/Rentrée 2011 et nouveau parcours de l’élève• Les rubriques : Poésie/ message/APE/Recette/Vie des ados Voyage culture/Justice et loi/Vie desateliers / Sciences Sports/Actualité : Haïti, les grèves /Messages de paix/L’interview/ASSR/Forum social /Retraite de Francis LHOSTE, Nicole OZOUF et Mireille NOBLEMoments tristes : Clin d’œil, hommage à un ancien élève décédé ; Julien M. Accompagnementdes élèves pour un dépôt de fleurs au cimetière.• Lecture : Mise à disposition d’un classeur plastifié contenant les gazettes plastifiées au foyer etune brochure au coin calme• Diffusion d’un livret : Conseil pour écrire afin que les articles parviennent le plus corrigés et misen forme possible• Former des élèves à la mise en page sous PublisherPoints faibles• Elargir notre réseau de diffusion• La gazette intéresse-elle les gens ?• Comment la faire devenir un outil d’échange scolaire ?• Faire participer de manière plus importante et réfléchie les élèves à la rédaction.• Peu de lien avec la semaine de la presse. La volonté de la faire ne suffit pas…commentévoluer ? (faut-il annuler les Printemps des poètes ?).Delphine DARVENNE, Responsable de la mise en page, Professeur des Ecoles19

Les Transferts « VIDEO » à Montignac en DordogneLa vidéo est un vecteur très motivant et très fédérateur.Le groupe était très hétérogène, mais a cependant été très soudé tout au long de la semaine.L’écriture du scénario a été difficile pour la plupart, car ils n’arrivaient pas à se projeter et avaient du malà trouver des idées et à émettre un avis.Cependant, tous étaient motivés pour participer aux tournages en utilisant la caméra ou en prenant leson. Tous étaient motivés aussi pour se costumer et jouer un rôle, même si certains ont eu du mal àjouer vraiment la comédie et à dire une réplique apprise par cœur. Ils étaient guidés par un intervenantprofessionnel, habitué à travailler avec des scolaires ou des adultes déficients. Cela a permis aux élèvesde produire un travail de qualité, tant pour le tournage que pour le montage, qui a abouti à la réalisationd’un DVD offert à chaque participant et applaudi par tous lors de sa projection.Le choix d’un hébergement à Montignac, à proximité de nombreux sites culturels et touristiques, apermis aux élèves de choisir les visites qu’ils souhaitaient faire pour les intégrer au scénario de leur film.Toutes les visites les ont intéressés, en particulier la grotte de Lascaux, Sarlat et le château de LOSSE.La configuration du centre du Bleufond, à Montignac, (chambres, classe et réfectoire regroupés aumême niveau) a également favorisé la cohésion du groupe.Agathe RIOBE, Professeur des Ecoles « MONDE ANIMAL » du 3 au 12 mai 2010 à MartiguesCe séjour avait trois objectifs principaux:Favoriser la communication ou l’échange avec les animaux pour prendre conscience de soi et deses capacités à échangerFavoriser la capacité relationnelle et l’émergence d’émotions à ressentir et à dire par le plaisirmoteur de la découverteDévelopper la prise d’initiative et la capacité d’autonomie, l’élan vers les choses et le monde,vers l’autre.Activités dominantes :Vie quotidienne en Mobile home (gestion du chalet, mise de table, vaisselle en autonomie matin etsoir, gestion des affaires personnelles)Séquences à la ferme pédagogique de Martigues avec le dresseur Patrick SERVAISVisites du Seaquarium Grau du roi (requinarium unique en France) /Visite du zoo de la Barben / visitedu port de Martigues et bord de merAccrobranche et éveil corporelLes 10 élèves concernés : 7 garçons et 3 filles aux profils très hétérogènes, aux besoins spécifiques.20

Points faibles• L’éloignement (700km) ne permet pas de s’adapter à des problèmes de santé qui peuventparalyser le groupe.• En cas de mauvais temps la vie en mobile home sans espace collectif ne favorise pas lacommunication, le jeu entre les jeunes.• Malgré une météo exceptionnellement difficile froide et pluvieuse pour la saison, nous avons puréaliser les activités prévues. Le froid semble avoir limité les jeux de pleins air et les relationsentre jeunes. Il était plus dur de se mettre en activité ou d’être observateur quand ils luttaientcontre le froid.• Il est possible que certains jeunes se soient sentis bousculés. La vie dans le camping fermépermettait de ressentir un sentiment de liberté dans les déplacements, mais peu, ont osers’éloigner des chalets…Quelques uns ont pu se rendre en autonomie à la mer.Points forts• Le voyage en train constitue un moment important. Il est valorisant et permet à chacun de monterses capacités d’adaptation sociale. Le fait que les bagages partent en camion facilite grandementles mouvements du groupe.• La relation à l’animal est assez motivante mais pas miraculeuse. Il ne favorise pas de fait lacuriosité, ou l’intérêt. Il faut de la régularité et la médiation. Un bon animateur est nécessaire.Les activités de la ferme pédagogique ont permis de révéler les grandes peurs que nous pouvonséprouver face à un animal (peur d’être mordu, d’être attaqué). L’observation a commencé par uncaneton tout tremblant que personne n’osait toucher. Nous avons assisté à des naissances d’oison etde poulet. L’activité de nourrissage des animaux (oies, lapins, cochons, poules) a beaucoup motivéles jeunes. Brossage, pansage de l’ânon ou du cheval, nourrissage des chèvres et brebis ont permisde limiter la peur des mammifères… Cela nous a permis de rentrer dans les boxes et d’engager unerelation particulière à l’animal.L’investissement de Patrick SERVAIS a permis aux jeunes de gagner en confiance et de se défier.La séance de Poney a laissé de forts souvenirs. L’équipe du Poney club avait mobilisé ses troupes cequi a permis un encadrement de 1 pour 1 et une réelle mise en confiance…. Un bel après midiensoleillé.Les visites, requinarium bateaux en Camargue, zoo de la Barben ont nourri les esprits de momentsmagiques : bal des méduses, baiser de l’ours ou de serpents, galop de chevaux camarguais,La séance d’accro branche dans le froid, motivée par les élèves, a représenté un moment fort oùchacun dans la mesure de ses moyens a pu se dépasser. Surmontant son stress son appréhensiondu vide. Tout le monde à voulu s’élever ou glisser sur la tyrolienne. En haut de l’arbre, ils n’ont d’autrerecours qu’eux mêmes…Le moment d’éveil corporel face à la mer a beaucoup plu et semble avoir soudé le groupe.Les relations entre les jeunes étaient cordiales et respectueuses.• Le fait d’être en mobile home et que les encadrants soient à coté semble avoir plu aux jeunes. Ilsinvestissent l’espace comme s’ils étaient chez eux. Cependant l’étroitesse des placards et desespaces complique leur adaptation et les mouvements.• Cette organisation a mobilisé beaucoup l’équipe encadrante qui était sur le « pied de guerre » de7h à minuit. Les élèves déjeunant et dînant seuls, il a fallu veiller à ce que tout le monde soitservi et qu’aucun ne soit délaissé ou trop nourri…Nous avons pu observer que certainspouvaient rester face à leur bol vide une demie heure. La prise d’initiative est sans doute le cœurdu travail à proposer.• L’auto évaluation. Nous avons tenté d’effectuer une évaluation du séjour par les jeunes (autoévaluation). Des entretiens individuels ont été proposés et chacun pouvait donner dans lamesure de ses moyens un avis sur ses capacités.• Ceci devrait permettre aux élèves, de mieux comprendre les attentes que l’on a en séjourconcernant notamment les aptitudes relationnelles. La grille ci-jointe présente donc deux avis21

concomitants : Celui du jeune (0) puis celui du professionnel(x). Certains écarts sont signifiants ;soit d’une dévalorisation du jeune par lui-même, soit d’un déni de ses difficultés.Un transfert fatigant, mobilisant et stimulant mais très riche.Souhaitons que cette expérience nourrisse en eux plus d’envie de liberté et d’élan vers la découvertedu monde.Pour l’équipe, Delphine DARVENNE « Message de Paix » du 22 au 28 mai à COURSEULLE/MERLe groupe :Sur le plan de l’investissement par rapport au projet, les jeunes ont été très surprenants, ils ont sutrouver un réel intérêt à ce projet culturel en manifestant une grande curiosité et beaucoup de plaisir àfaire et à apprendre. L’alternance des différents temps aura été bénéfique à chacun qui aura pu trouversa place dans les différentes activités proposées.Sur le plan social, une bonne entente régnait. Effectivement, le groupe s’est bien entendu, l’ambianceétait bonne avec plus ou moins des affinités entre eux.Entraide, solidarité, complicité étaient au rendez vous.De plus, assez bonne adaptation dans le lieu d’hébergement. Le groupe a géré convenablement lestemps libres à l’exception de certaines qui éraient souvent dans les couloirs ou qui restaient dans leurchambre.Par conséquent, nous n’avons pas rencontré de difficultés d’adaptation durant ces temps mais lastructuration des temps étaient difficiles pour certaines.En revanche, nous avons rencontré des difficultés avec certains jeunes qui manifestaient uncomportement déplacé, incorrect et inacceptable envers les adultes. Sur le plan de l’autonomie, même sile groupe était assez autonome, certains jeunes ont rencontré des difficultés pour respecter lesconsignes données. Par exemple, le cadre horaire était laborieux pour certains.L’équipe a du se réunir plusieurs fois pour réfléchir à des réponses constructives, voir des sanctions.Par ailleurs la gestion des changes et le partage entre le linge sale et le linge propre n’était pasrégulièrement fait. La gestion de l’habillage selon la météo a du être soutenue par l’équipe pour laplupart des jeunes.L’hébergement :L’organisation spatiale des chambres (lit et salle de bain) n’était pas favorable pour la gestion del’habillage / déshabillage et la gestion de l’intimité.Effectivement un simple rideau de douche séparait les chambres des douches, le séchage etdéshabillage/habillage se faisaient à l’intérieur des douches avec un dispositif peu pratique mais auquelles jeunes se sont habitués.Cependant, l’hébergement offrait un espace très confortable aussi bien à l’extérieur (parc sécurisé,proximité des plages et du centre ville) qu’à l’intérieur avec un réfectoire spacieux, une salle des maitresconfortables avec beaucoup d’outils pédagogiques à disposition ainsi que des ordinateurs, des salles declasse nombreuses et agréables, chambres lumineuses.Les activités :Visite des vestiges, visite du mémorial de Caen, visite du château de Caen, visite du port de plaisancede Courcelles sur mer.Bon investissement dans l’ensemble, les élèves étaient participants et à l’écoute des explicationsdonnées par l’intervenante.Nous avons ressenti un réel intérêt à ce qui était dit.22

Loisirs :Restaurants, visite du centre ville, balade au marché, bowling…Les Objectifs :Les jeunes dans l’ensemble ont bien investi les objectifs pédagogiques.Les temps de classe étaient bien investis aussi.Le projet alternait des temps historiques, scientifiques et ludiques.Les jeunes ont en effet été sensibilisés à cette période par la découverte de différents lieux de mémoirecomme les cimetières canadiens, allemands, américains, la visite du Mémorial de Caen, la visite desplages du débarquement et des vestiges de guerre à Courseulles sur Mer. Ils ont eu l’occasion de visiterle port artificiel et historique d’Arromanches ainsi que les bunkers laissés intacts jusqu’à aujourd’hui.Ces temps forts en histoire ont été l’occasion d’apprendre et de comprendre les évènements autour du 6juin 1944 comme: identifier et caractériser une grande période de notre histoire en mémorisant certainsévènements et personnages de notre histoire. Néanmoins certains personnages seraient à préciser et àapprofondir. Ils auront retenu les noms du général De Gaulle et du dictateur Adolphe Hitler, Rooswelt…Ils ont pu retenir et comprendre le rôle des alliés (canadiens, américains, anglais), la date dudébarquement …D’autres temps nous ont permis d’aborder le phénomène des marées et de repérer les différentesespèces marines en participant à l’observation d’une zone de plage et en participant à une activité depêche à pieds.Par ailleurs le journal informatique de bord aura été réalisé par la restitution quotidienne de certainsélèves. Ce journal est consultable sur le site suivant : http://esneques.adpep50.org.Sur le plan éducatif, l’adaptation à un autre lieu de vie et à la vie collective a été bonne.Les jeunes ont rapidement trouvé leur place.Sur le plan thérapeutique, la présence de la Psychomotricienne a été bénéfique. En effet, la gestion deschangements de situation mais également la rupture avec l’environnement familier (famille, IMPro,…)n’ont pas toujours été facilement vécu par les jeunes. Ils ont alors pu trouver un lieu d’échanges afin departager autour de préoccupations. Tous n’ont pu ses saisir et profiter de ces temps d’écoute, laverbalisation restant parfois compliquée.Conclusion :Transfert très satisfaisant aussi bien d’un point de vue pédagogique, thérapeutique et éducatif. Enrevanche, nous regrettons de ne pas avoir eu la possibilité au retour du transfert de poursuivre le projetavec le groupe. Il y a eu un manque de continuité, le retour à l’IMPro et la réintégration de chacun etchacune à leur poste de travail nous aura paru frustrant car la durée du transfert ne nous aura paspermis de voir de manière plus approfondie certaines notions.Ainsi, nous aurions eu besoin d’un temps supplémentaire d’une semaine pour finaliser le projet avec legroupe.Annabelle FLEURYKarima HADDADILa PsychomotricienneNicolas HUMBERDOT23

Apprentissage des transportsL’autonomie dans les Transports reste une étape importante dans le projet individuel de l’élève, dansl’établissement. Son apprentissage à venir et à repartir seul de l’IMPro est un signe d’évolution de samaturité.Cette initiation peut être faite soit à la demande de l’élève, des parents ou de l’équipe. C’est aussi unecondition préalable à la mise en stage.Cette année, ce travail a été effectué pour 15 jeunes, dans des conditions souvent très différentes lesunes des autres : jeunes en individuel (apprentissage complet du trajet domicile - IMPro) 3 jeunes pour une vérification de trajet lorsqu’ils sont autonomes dès leur arrivée à l’IMPro 3 jeunes pour une vérification de trajet lorsque les parents ont effectué ce travail 2 jeunes pour une vérification sur une autonomie partielle 3 jeunes en groupe (autonome mais apprentissage de trajet pour se rendre au club de Volley) 1 jeune pour un changement de trajetActuellement, sur 77 jeunes présents au 31 décembre 2010, 40 sont autonomes (dont 2partiellement) dans leurs déplacements entre leur domicile et l’établissement, en utilisant soit desmoyens de transports, soit des déplacements à pied.Nous tentons d’impliquer les familles plus encore dans cet apprentissage, essentiel dans la perspectivede l’insertion, en les incitant fortement, dès l’entrée à l’IMPro, à travailler l’autonomie dans les transports.La réunion annuelle de novembre avec les parents des jeunes encore non autonomes a été reportée, enraison des intempéries, au début de l’année 2011.Agnès JALLAGEASEducatrice Spécialisée24

Le SportPour l’année 2010, l’Education Physique et Sportive a conservé une place importante dans le projetéducatif et pédagogique. Elle a été aussi présente, sous différents aspects, dans le projet thérapeutique,notamment en psychomotricité (Expression corporelle, piscine, équithérapie).Chaque élève a bénéficié d’au moins une demi-journée de sport chaque semaine, sur son emploi dutemps. Les activités physiques ont été nombreuses et variées, telles que : Athlétisme, Badminton,Basket-ball, Flag, Football, Gymnastique, Hand-ball, Parcours Moteurs, Renforcement Musculaire,Rugby.Le calendrier annuel des compétitions inter établissements de l’ARESSIF (Association Regroupant lesEtablissements Spécialisés pour le Sport en Ile de France), dont nous sommes toujours adhérents, nousa permis de participer à plusieurs rencontres :- Tournoi de Flag (dérivé du rugby), en mars, où nos équipes ont respectivement pris la 1ère et la2ème place.- Champion d’Ile de France pour la deuxième année consécutive pour la 1ère équipe (groupedu lundi m. et vendredi a-m).- Tournoi de rugby, en mai, poule B, où notre équipe a terminé à la 3ème place sur 4 (groupe dulundi m.).- Tournoi de Football, Equipe Féminine, en juin, où notre équipe a obtenu la 1ère place sur 4(filles de tous les groupes).- Compétition d’Athlétisme, en mai, où 27 de nos jeunes ont obtenu de très bons résultats(groupes du lundi m. et vendredi a-m). 14 jeunes ont été qualifiés à la Finale, en juin (11médailles).- Tournoi de Badminton, en juillet, où 7 jeunes ont défendu brillamment les couleurs de l’IMPro(groupe du vendredi a-m).- Tournoi de Football, Equipe Mixte, en octobre, où nos 2 équipes ont terminé respectivement3ème et 4ème sur 6 (groupe du lundi m et vendredi a-m).- Tournoi de Rugby, en novembre, poule B, où notre équipe s’est classée 4ème sur 5 (groupe dulundi m.).- Tournoi de Basketball, en décembre, poule A. Notre équipe est montée sur la plus haute marcheen gagnant ses 8 matches.Nous continuons toujours à travailler avec Spécial Olympics. C’est une Association qui a été fondéeaux Etats-Unis et qui est représentée aujourd’hui dans 150 pays. Sa mission est de donner la possibilitéà toute personne handicapée mentale, quel que soit son niveau de pratique de participer à unecompétition :- Participation à la journée d’athlétisme à Eaubonne, troisième dimanche d’octobre, où 16 athlètesont remporté de nombreuses médailles.- Nous étions encore présents pour la 16ème course relais (4 x 2500m) sur le parvis de laDéfense, en juin, organisé par Team Otis France, pour aider au financement de SpécialOlympics. Près de 200 équipes étaient inscrites, de différentes entreprises, et 3 équipesd’établissements spécialisés.25

- Première participation au tournoi de Futsall (Football en indoor) Unifié : équipe constituée de 2jeunes en institut et 5 joueurs salariés de l’entreprise Mattel. 8 de nos jeunes ont participé à cetterencontre, en septembre.Nous avons eu aussi la chance, avec la classe d’accueil, de nous rendre à Bercy, et de participer à uneséance de Basket d’1 h 30 avec l’équipe des KNICKS de NEW YORK. Le lendemain, nous étions dansles tribunes pour assister au match de basket de la NBA entre les KNICKS de NEW YORK et lesTIMBERWOLVES du MINNESOTA.Comme chaque année, en juin, le Service des Sports de Palaiseau a organisé le 400 à l’heure(relais de 400 m), sur la piste du stade. Plusieurs équipes étaient présentes (clubs d’athlétisme,entreprises, associations, …) : nous avons présenté deux équipes mixtes (professionnels et jeunes).Nous continuons de travailler avec 4 groupes de sport, le moins hétérogène possible :Le vendredi matin est réservé pour la piscine : un groupe, à visée thérapeutique (encadré par lepsychomotricien et une éducatrice spécialisée), et un groupe (encadré par l’éducateur sportif), avec unapprentissage de nage (crawl, brasse et dos), en plus des immersions et des équilibres aquatiques. Lesjeunes du cycle d’accueil constituent ce dernier groupe ; à la suite de tests, deux groupes sont créés.Le lundi matin, le groupe a toujours pour objectif un travail plutôt axé sur le foncier.Le mercredi matin, des séances de basket-ball, de badminton et d’athlétisme, de parcours moteurs ontpermis de travailler plus précisément la latéralisation, la coordination gestuelle, le tir de précision, pourles deux groupes (9 h 00 – 10 h 30 et 10 h 30 – 12 h 00).Le vendredi après-midi, le travail sur la préparation physique, avec comme support l’Athlétisme et lesparcours athlétiques, nous a permis de participer à la compétition d’Athlétisme, où nos athlètes ontobtenus de bons résultats, mais aussi à différents tournois.Le partenariat avec l’IMPro de GILLEVOISIN en Football féminin continue d’exister : les entraînementscollectifs ont lieu une fois par mois, soit dans notre gymnase pour la saison hivernale, soit dans leurétablissement, sur terrain extérieur dès les beaux jours. L’équipe est constituée de joueuses appartenantaux différents groupes de sport.Les partenariats avec différents clubs sportifs sont toujours existants et la liste continue de s’étendre :La section Sport Adapté de Volley de l’Art et Sport à VILLEBON compte 13 adhérents dont 10 de l’IMProet 3 anciens. Trois jeunes ne sont pas encore autonomes pour s’y rendre et Mme JALLAGEAS Agnèsassure leur transport. Les entrainements, le vendredi de 17 h 00 à 18 h 00 sont assurés par Mme PAESMargarita (entraineur du club) et Mme JALLAGEAS Agnès (éducatrice spécialisée).Le lundi matin, de 11 h 30 à 12 h 30, Madame PAES Margarita, entraîneur, anime une séance avec 16jeunes (groupe du lundi m.).1 jeune de l’IMPro est adhérent à la section Sport Adapté du club de Judo Elan CHEVILLY LARUE. Lesparents assurent le transport pour les entrainements des samedis, de 11 h 30 à 13 h 00.Deux élèves de l’IMPro sont actuellement adhérents à la section Sport Adapté du club de Hand-ball dePalaiseau. Les entrainements se déroulent tous les mardis de 17 h 45 à 19 h 00.Depuis septembre 2010, un autre partenariat s’est crée avec le club d’Athlétisme d’Antony, en sectionSport Adapté. Quatre élèves de l’IMPro sont actuellement adhérents. Les entrainements se déroulenttous les jeudis de 17 h 00 à 18 h 30.Un partenariat a vu aussi le jour, en novembre 2010, avec la salle de musculation de Palaiseau. Unjeune de l’IMPro s’y rend régulièrement, à raison de trois fois par semaine.Nous avons organisé une rencontre de jeux individuels pour des jeunes en grandes difficultés, enfévrier. 30 jeunes, de différentes institutions, y ont participé.26

Avec 10 jeunes de l’institution, nous avons participé à une journée découverte Tennis, encadrée par unentraineur du Club de Tennis de Palaiseau.Lors des « temps libres », plusieurs activités sportives ont continué d’être proposées aux élèves :badminton, danse, football, jeux de précision, « baby-foot ». Cette dernière activité qui rencontrebeaucoup de succès mais qui n’est pas à proprement parlé sportive, nécessite toutefois un travailimportant au niveau des gestes et de la coordination.Il ne faut pas oublier le traditionnel match de Foot entre L’IMPro et les « sortis ». Cette année,l’équipe de l’IMPro a regagné le trophée.Agnès JALLAGEAS,Educatrice Spécialisée,Responsable du SportL’Association SportiveCette Association a été lancée dans le but de développer et de renforcer plus encore l’insertion socialedes jeunes de l’établissement.Son objectif est de servir de tremplin vers des insertions collectives ou individuelles dans des dispositifsde droit commun (Associations ou Clubs Sportifs locaux).Une activité « multisports » a été proposée aux jeunes nés en 1993/1994. 10 élèves ont été inscrits pourl’année 2010. Un temps d’entraînement a eu lieu le mercredi après-midi de 13h30 à 15h30. MadameJALLAGEAS Agnès, éducatrice spécialisée, a encadré cette activité. Pour toutes sorties extérieures,Mme PAULY Brigitte (infirmière) se joint à nous.Nous avons pu pratiquer de l’Athlétisme, du Basket, du Badminton, du Foot, des randonnées et duBowling. Nous avons aussi découvert de nouvelles acticités sportives telles que : mini-golf, peteca, flingoet le jeu du Croquet.Nous sommes allés assister à des entrainements de l’Equipe de France de rugby, au Centre National deRugby à Marcoussis.Nous avons pu soutenir l’équipe de Rugby du Racing Métro 92 en assistant à des matchs du Top14, àColombes.27

La PiscineTous les élèves de la classe d’accueil (excepté les jeunes dispensés de la natation) bénéficient del’enseignement de la natation.Au départ il y a une période d’évaluation afin de déterminer le niveau de chaque groupe. A l’issue decette étape deux groupes homogènes se dégageront et travailleront sur deux cycles.Tous les objectifs majeurs ont été atteints, à savoir : la possibilité de tous de nager en moyenne et grande profondeur découvrir le milieu aquatique supprimer les appuis plantaires explorer le milieu aquatique dans ses différentes dimensions nager le crawl en grand bassin sur 25 à 50 mètres nager la brasse en grand bassin sur 25 à 50 mètres plonger et aller chercher un anneau immergé à deux mètresUn progrès remarquable réalisé par les deux groupes : l’obtention de l’attestation 50 mètres nage libre sans support et sans s’arrêter.Fouad BENDJELLAL,Educateur Sportif28

« VAYRPAL » 2010En partenariat avec l’IMPro de VAYRES-SUR-ESSONNE, le Domaine Départemental deCHAMARANDE et la Cité de la Musique, c’est un projet qui a concerné 6 jeunes du cycle deformation et qui se poursuivra jusqu’en juin 2011.Un « voyage plastique et sonore » rendu possible grâce au partenariat établi, et à la présenced’acteurs culturels et artistes : un plasticien, un musicien et conférencier, un photographe.Le groupe a profité de séances « atelier-musique », « atelier-créations », de concerts, le soir à la Citéde la Musique et de visites d’expositions choisies en lien avec le projet et pour œuvrer vers plusd’ouverture au monde.Grâce à un partenariat de qualité, toutes les séances ont été des moments forts, d’enrichissement. Ellesont permis aux participants d’entrer dans une logique de création et d’ouverture. Ce projet a demandéun investissement important et une motivation constante de la part de tous les participants.La finalité du projet est la création d’une manifestation publique présentant une réalisation plastiqueet sonore (prévue en juin 2011) : fruit du travail collectif et individuel.Pour ces jeunes qui manquent de confiance en eux, cette expérience positive de création leur acertainement permis d’améliorer leur image et de s’ouvrir au monde à travers les rencontres multiplesd’artistes, d’élèves des deux IMPro, dans les musées et aux concerts.Erika GABET, Educatrice Spécialisée29

Projet Pédagogique Equipe des professeurs des écoles Dispositif d’accueil – Atelier multiservices Classe/Atelier Bâtiment Classe/Atelier MHL Classe/Atelier Horticulture Classe/Atelier Restauration Atelier Bureautique/Informatique30

Leur engagement au service du projet institutionnel :Participation aux transfertsAnnabelle FLUERY: transfert « message de paix » en NormandieAgathe RIOBE : responsable du transfert « Vidéo »Delphine DARVENNE : responsable du transfert « Monde animal » à MartiguesExternalisation de la classe-atelier Restauration au collège de VILLEBON, avec Agathe RIOBEAnimation du Foyer coopératif : répartition du rôle de mandataire du foyer coopératif entre deuxenseignants : Agathe RIOBE, mandataire responsable de la comptabilité, Delphine DARVENNE,mandataire responsable de l’animation. L’éducatrice Karima HADDADI anime la réunion desdélégués.Mise en page et tirage de la Gazette, par Annabelle FLEURY. Delphine DARVENNE a pris lerelais après le départ en congé maternité d’Annabelle FLEURY (depuis septembre 2010).Participation au groupe transverse pour l’évaluation interne (ANCREAI), de DelphineDARVENNE, une journée par mois (le vendredi)Jury d’examen au diplôme d’éducateur spécialisé : Delphine DARVENNEFormation sur l’accompagnement à la sexualité des personnes adultes handicapées : FranckSZYMONIAK.3/Communication avec les familles• Point sur la rentrée : en novembre, deux samedis sont consacrés à des entretienspédagogiques.• Remise des livrets d’évaluation en juin : deux samedis sont consacrés à des entretienspédagogiques. Ces entretiens sont l’occasion de recueillir les souhaits des familles concernantleur enfant. Cela nous sert à l’élaboration des Projets Individualisés d’Accompagnement.• Réflexion sur la création d’un bulletin trimestriel et/ou d’un carnet de bord sur internet.• Poursuite du cahier de liaison (cahier violet). On pourra envisager une meilleure utilisationinstitutionnelle de cet outil de communication avec les familles, qui responsabilise l’élève.Envisager un livret officiel imprimé.4/Les points à améliorer• Dégager du temps pour mener les études de projet qui nourrissent les PIA• Travailler la notion de référence pédagogique : comment gérer le groupe tout en participant auxréunions et aux réflexions sur le suivi individuel ?• Penser les difficultés comportementales parfois explosives de certains élèves.• Trouver de la cohérence et de la continuité pédagogique dans nos différences actions.• Faire en sorte que les temps de classe ne soient pas mis au second plan lors de la constitutiondes emplois du temps.32

• Le groupe des sortants SMS n’a pas eu la possibilité dans l’organisation actuelle d’être évalué enAPER et en ASSR• Rencontres individuelles encore difficiles pour certaines familles quelque soit la forme desrendez vous.• Besoin de création de boites mail et d’un site Internet propre à l’établissement pour faciliter,en autres choses, les apprentissages B2I.• Les enseignants ont participé aux animations pédagogiques mais nous avons manqué de tempspour échanger sur nos découvertes pourtant très intéressantes. Ces animations, ayant lieu lemercredi, il n’est pas aisé de se dégager, ces jours-là, sans faire dysfonctionner les groupesclasses.¨Pour l’équipe, Delphine DARVENNE33

Lancement du Dispositif d’AccueilLes actions principales ont consisté à ce que les élèves construisent leurs outils de repérage desprofessionnels et des lieux, à valoriser leurs actions, à les rendre compétents :EN CLASSEInitiativeConnaître l’espace de l’établissement, les professionnelsRéaliser des missions, des distributionsProposer des projets aux délégués pour améliorer la vie scolaire dans l’établissementMaîtrise de la langueOral : exprimer ses besoins, ses projets, ses émotionsRéfléchir en groupe, débattre, s’intéresser à l’actualité : Réunions à thème le samedi(Les gitans, les Roms, la Majorité, le foyer)Relater les actions de l’atelier pour préparer des fiches techniques Type d’écrits rencontrés :• Le trombinoscope des professionnels• fiches techniques / le montage d’un meuble/mode d’emploi des produits.• la recette (cookies pour le bal),• le formulaire administratif (ses coordonnées),• la lettre (au directeur, à l’IME de Massy)• la carte de vœux• agendas et calendriers• BD : création d’une Bande dessinée collective écriture du scénario/découpage enimage/dessin notion de cadrage de zoom/ envoi de la B• Poésie : préparation du printemps des poètes: infinis paysages Production d’écrits :• Lecture globale (c1/12) Etiquettes mots rencontrés• articles libres pour la Gazette• récits d’événements vécus : le camélia, les roms, le cheval venu de la mer• Résumer un film (le cheval venu de la mer)• Relater une sortie : NBA à Bercy• Lecture collective des Gazette (à transmettre aux parents) : 333 334 335 Mathématiques et Mesures• Repérage temporel (date, agenda, mois, années, planning, heure)• factures tickets devis : rendre la monnaie• structuration du temps : heure et RV, durée de travail pour 1 tâche• révisions des formes géométriques pour rechercher des formes de chocolat à réaliser en pâteà sel. Construction de formes à main levée à la règle ou avec un gabarit.• Mesures de longueurs : tracés géométriques (construire le patron d’une boite)/ tracer dessegments• Mesures de masse (lourd léger, balance Roberval) ; cuisine (cookies)• Evaluations diagnostiques (livrets nationaux pour cibler des priorités pour chacun)34

Science et santé avec Brigitte PAULY, infirmière de l’IMPro, tous les jeudis matin• La visite médicale• La structuration du corps• Les postures de travail, le squelette, les os• La main• Le visage ; les constituants, ce qui bouge• Les dents et le brossage (nous nous brossons les dents tous les après midi)• L’équilibre alimentaireThéâtre, expression et poésie• Lecture d’une scène de Caligula de Camus « je veux l’impossible• Relaxation, maîtrise du souffle respiration• Lien dans le groupe, respect, écoute• Improvisations mimées et déguisée• Jeu masqué ; technique du jeu de regard « tic-tac »• Réalisation de scènes figées« statuts »• Lecture de poésies et présentation de poésies apprises par cœur• Préparation d’un spectacle pour le printemps des poètes en marsArts plastiques et expression, avec Sandrine Martins Psychologue (1 mardi après midi sur 2)• Dessin (feutres craies grasse, crayon, parfois gouache, format de papier différents)• Un paysage entre mer et montagne d’après la poésie• Un éblouissement• Auto maquillage « se cacher »• Les expressions du visage• La première page de la BD (les informations principales)• Peinture autour d’une photo de paysageEN ATELIERClaudine MALLET, éducatrice technique, a occupé l’espace de l'atelier menuiserie qui n'a plusfonctionné depuis le départ de M. Francis LHOSTE en septembre 2010 et aussi du fait de la nouvelleorganisation des enseignements.Depuis septembre, l'activité de cet atelier a consisté à faire découvrir, aux jeunes élèves arrivant àl’IMPro, les rudiments (étendu de l’atelier, premiers gestes, consignes de sécurité,…) des prochainsateliers dans lesquels ils iront travailler au cours de leur formation à l’IMPro : bâtiment et MHL (au cyclede formation), restauration et horticulture (au cycle d’insertion).Ainsi, nous avons fait quelques travaux de peinture qui nous ont permis de travailler avec quelquesoutils du bâtiment. Nous avons aussi réalisé quelques activités d’entretien des locaux. Nous avons eul'idée de participer au concours des écoles fleuries. Pour cela, nous avons commencé à préparer unespace que l'horticulture nous a laissé. Il nous reste encore à fleurir.Toutes ces actions ont surtout permis aux élèves de travailler les règles de sécurité et l’importance destenues de travail.Mais, souvent absente pour suivre une formation d'éducatrice technique spécialisée à Suresnes, cen’est pas Claudine MALLET qui a pu finaliser les actions engagées.L’éducatrice technique encadre également les activités du groupe « SMS » tous les mercredis encollaboration avec Mme SAULNIER, Mme GABET, et Mme JUAREZ. Lors de ses absences pourformation, Mme MALLET est remplacée par M. Didier MERIAU.35

Atelier bureautique, avec Christèle SAULNIER, le lundi matinMise sous plis / reliure/Informatique : mise en page de la BD, affichage avec photosNatation /sportTest d’évaluation en natation ; constitution en groupesSport du vendredi après midiSortiesMédiathèque de Palaiseau : recherche documentairePoster la BDCourses à Leroy merlin pour l’atelierCinéma de fin d’annéeNBA à Bercy1 journée au Festival de la BD à AngoulêmePour conclure, la notion de « multiservices » semble assez bien convenir à cette étape du projet.Elle offre un panel d’actions, très différentes, où chacun peut manifester ses préférences et ses talents.Cela offre une grande capacité d’adaptation aux besoins des élèves grâce à des actions, à court terme,qui soutiennent leur motivation.Les élèves se sont bien repérés dans l’alternance des deux éducateurs techniques.Delphine DARVENNE, Professeur des Ecoles spécialiséeClaudine MALLET et Didier MERIAU, Educateurs Techniques36

Classe/atelier BâtimentCette année, nous avons atteint l'essentiel de nos objectifs.Le fait d'inscrire la technologie le lundi après-midi nous permet d'articuler la liaison classe/atelier autour des travaux en cours et à venir, mais également de repréciser le sens des techniques quiseront utilisées tout au long de la semaine.Bien que ce temps soit de moins en moins « protégé » des autres activités qui viennent perturber,les jeunes qui ont la chance de participer à l'ensemble de la liaison sont armés pour affronter leursemaine d'apprentissages.Les chantiers extérieurs prévus avec Sault les Chartreux n'ont pas pu aboutir, les personnes qui enavaient la responsabilité s’étant désengagées (les services communaux sont en pleineréorganisation et n'ont pas pour l'instant la possibilité d'accueillir un partenariat de ce type).Nous avons donc privilégié les chantiers internes cette année, avec la construction d'unecloison en placoplatre dans les bureaux des services administratifs.Cloison que nous avons habillée de toile de verre, puis peinte et aussi, pose d'une plinthe et d'unquart de rond. Nous avons encore une porte coulissante à mettre en place et une couche de finitionà appliquer du coté < comptabilité>.Nous avons également débuté un chantier d'envergure sur le plateau d’évolution, à l’arrière del’IMPro, puisqu'il s'agit de réaliser une dalle en béton de 100 mètres carré pour accueillir unrevêtement destiner aux activités sportives.Pour l'instant, nous avons creusé les fondations sur le plateau d'évolution, que nous avions d'aborddébarrassé de tout les vestiges qui si étaient accumulés depuis des années.Nous attendons avec impatience une météo plus clémente pour poursuivre notre travail descellement des bordures qui viendront arrêter le revêtement quant il sera mis en place.Le projet vestiaire a également abouti puisque j'ai échangé mon bureau contre l'ancien vestiaire desdemoiselles, n'ayant pas personnellement besoin d'une grande surface, le nouveau local peutaccueillir jusqu'à 10 personnes.Nous avons reçu de nouveaux vestiaires métalliques et les élèves rivalisent d'idées de décorationspour s'approprier leur nouveau local et leurs nouveaux équipements.Jean-Michel PALUSSIERE, Educateur Technique Spécialisé37

Classe/atelier MHLCe groupe est constitué de 16 élèves : 5 garçons et 11 filles. Un élève est en intégration partielle.Les mouvements :Les arrivées : 3 jeunes arrivent de la classe d’accueilLes départs : Une jeune fille est admise en ESAT - Une autre est admise en formationprofessionnelle/foyer .Emploi du temps des jeunes de la classe-atelier MHLLundi Matin Classe//réunion des délégués//sport//atelier MHL//atelierbureautique//makatonAprès-midi Liaison classe-atelier//Atelier bureautique//Projet culturel « la villette »Mardi matin Atelier MHL//Chantier ESAT//ClasseAprès-midi Classe//atelier MHL//Chantier ESAT// EquithérapieMercredi Matin maths// lecture//CFG //SMS//AssrJeudi Matin Lecture de la gazette ½//Bureautique//technologie MHL//sport //musicothérapieAprès-midi Groupes d’objectifsVendredi Matin Classe//Atelier MHLAprès-midi Atelier MHL//Sport//Classe // expression corporelleSamedi Matin Réunion à thème//clubs coopératifs//Groupes de sortantsEN CLASSE EcritureDe nombreux élèves ont des difficultés en graphisme, discrimination visuelle, connaissance del’alphabet, discrimination auditive ; ces domaines sont travaillés avec eux. La langueLa lecture est abordée au travers des projets (sciences, actualité…) et des sujets étudiés en culturehumaniste. Des séances individuelles sont proposées suivant les besoins et trouvent appui sur lesmanuels de la classe.Nous sommes allés, une semaine sur deux, en bibliothèque pour y effectuer des recherchesdocumentaires et emprunter des ouvrages – Objectifs : recherche documentaire, lecture plaisir,connaître le fonctionnement d’une bibliothèque, s’inscrire dans la bibliothèque de son quartier.La production d’écrits s’appuie sur le vécu des élèves. Les écrits sont publiés dans la gazette del’IMPro avec l’accord des jeunes.Les supports de lecture : la gazette, le parisien, le métro, les livres empruntés en médiathèque,internet. MathématiquesLe temps (qui passe) – nous avons effectué un travail journalier de repérage dans le temps – outils :L’agenda (civil et coopératif), le calendrier, l’horloge (analogique et digitale).Numération : nous avons pris pour support d’apprentissage des évènements institutionnels (bal, etc.)pour étudier la monnaie, compter, effectuer des opérations bancaires . D’autres supports sontutilisés afin d’amener les élèves vers les compétences du CFG (manuels, internet…).38

InformatiqueUn usage quotidien, répondant aux exigences du B2i, est souhaitable d’où la nécessité d’un bonéquipement informatique dans chaque classe. EvaluationsLes compétences en français et mathématiques ont été systématiquement évaluées en octobre2010 pour chaque élève. Le résultat de l’évaluation sera porté au bilan de fin d’année pour chaqueélève. Il permet à chacun d’être référé aux exigences du socle commun.LA LIAISON CLASSE ATELIERCe temps a été mis à profit pour préparer les réunions de délégués et en faire le compte-rendu.Nous avons aussi utilisé ce temps pour prévoir et planifier les activités : chantiers, rendez-vous,stages, etc., mais aussi un temps sur le thème choisi par l’ensemble des élèves « l’actualité »EN ATELIERNous opérons donc avec deux groupes de travail de niveau hétérogène.Cette année deux chantiers extérieurs ont été mis en place en fonction des besoins et del’individualisation des projets des jeunes. Il m’a fallut pour cela trouver des partenaires qui sont bienévidemment en accord avec notre projet institutionnel « l’insertion sociale et professionnelle » desjeunes que nous accueillons. De plus la structure d’accueil devait être adaptée aux besoins bienspécifiques de l’atelier MHL.• L’association EMAUS, déjà partenaire de notre projet l’année dernière, permet aux jeunes demettre en œuvre dans un contexte de réalité et d’exigence du monde du travail, de développerles compétences spécifiques à la formation préprofessionnelle dispensée en atelier. Nous nous yrendons tous les mardis et certains vendredis pour une pleine journée avec un groupe de 7élèves pour lesquels le projet de sortie n’est pas encore établi. Il est un support indispensable àl’évaluation des aptitudes de manière à préparer et à rendre compte d’une perspectived’orientation.• Le CFA propreté de Villejuif, qui forme des jeunes de 16 à 25 ans de milieu dit « ordinaire » àune action qualifiante et diplômante. Structure idéale pour les apprentissages techniques etspécifiques à l’atelier MHL, compte tenue de la plate-forme riche en supports et outillages .Partenariat mis en place depuis octobre 2005, qui a pour objectif commun de valoriser lesmétiers d’hygiène et de susciter l’action qualifiante pour nos jeunes. Nous nous y rendonscertains vendredis avec 5 jeunes qui ont pour la plupart une orientation professionnelle. Lesélèves ont la possibilité d’œuvrer, avec des jeunes du même âge, les techniquesprofessionnelles élaborées en atelier, et de s’inscrire dans une dynamique et une rigueur quidépasse de loin ce dont on attendait. Constat effectué en collaboration avec les formateurs duCFA. Du fait de la réorganisation de cette structure, il est de plus en plus difficile de s’y rendrechaque vendredi, à cause de leur effectif trop important pour nous accueillir de manièrepériodique. Nous réfléchissons à un autre dispositif d’accueil qui pourrait peut être modifier notreprojet actuellement en vigueur.La dynamique de groupe s’est engagée de manière très positive. Les relations et les échanges ausein du groupe MHL sont fructueux et se consolident de plus en plus, même si, pour une grandepartie de cette année, la prise en charge de manière assidue a été difficile. Ces chantiers ont étésouvent annulés à cause de deux jeunes pour qui une interdiction de sortie a été prononcée. N’ayantpas de dispositif interne de recourt (« cellule de crise »), j ai donc du, dans l’urgence, rester sur notreétablissement pour une prise en charge de l’ensemble du groupe.Karima HADDADI, Educatrice Technique Spécialisée Sonia MANDIN, Professeur des Ecolesspécialisée39

Classe/Atelier HorticultureQUATRE ANCIENS ELEVES S’EN VONT …Deux élèves ont quitté l’IMPro. Le premier travaille dans un magasin Intermarché comme magasinier, ledeuxième a été embauché en ESAT dans un atelier « Espaces Verts ».Le troisième élève suit une formation qualifiante d’ouvrier du paysage à l’AFPA de Lardy (avec retourles vendredis à l’IMPro), le quatrième élève suit une formation de toiletteur pour animaux à Paris (sansretour à l’IMPro) .Ces deux embauches et ces formations sont une réussite pour les jeunes concernés comme pour notreétablissement. Nous restons en contact et suivons avec intérêt leur parcours par l’intermédiaire duservice d’insertion (SISP) qui a pris le relais.…ET QUATRE NOUVEAUX ELEVES ARRIVENTParmi les nouveaux élèves qui entrent dans la classe atelier horticulture (septembre 2010), deux d’entreeux étaient en classe d’accueil l’année dernière, les deux autres étaient dans l’atelier M.H.L et ontdemandé un changement d’atelier comme cela leur est permis à 17 ans.• AMBIANCE GENERALELes changements successifs de Professeurs des Ecoles et les départs et arrivées d’élèves n’ont pasgénéré de troubles au sein de la classe. J’ai le sentiment que c’est un groupe assez dynamique, certainséléments moteurs en sont partis mais d’autres ont pris leur place en s’émancipant, un relais s’esteffectué naturellement.L’organisation de la classe instaurée les années précédentes reste globalement la même .• LE « GROUPE SERRES »Un chantier « palier » qui garde toute son importanceLe chantier « les serres de Ballain » à Ballainvilliers nous a accueilli 18 mardis matin. Derrière desapparences monotones, c’est un chantier très intéressant car les tâches proposées sont simples etrépétitives : conditionnement, nettoyage, bouturage, repiquage, désherbage, manutention.Elles permettent aux élèves les plus en difficulté de s’apaiser autour d’un poste de travail qui ne les metpas en échec. Ces séances semblent courtes (10h-11h30 sur place) mais cette notion est très relativesuivant chaque jeune. Comme nous avons nos habitudes là-bas, la mise en route est très rapide et leposte de travail est préparé à l’avance par un employé de l’entreprise.Le travail très ciblé permet d’observer finement les progrès de chacun au niveau des acquisitionstechniques et des capacités comportementales et sociales. Une production, « un résultat » est visible etquantifiable en fin de séance.Ce chantier joue le rôle d’un « palier », d’une initiation dans la classe horticulture. Il peut arriver qu’unélève ait les compétences techniques pour réaliser correctement les travaux demandés avec une bonnecadence de travail mais qu’en revanche son comportement ne corresponde pas à celui que l’on attendd’un stagiaire en entreprise. La spécificité de ce chantier lui permet de travailler sur un objectif à la fois :pour un élève ce sera la patience, pour un autre la concentration, pour un autre la précision, etc.40

Il nous permet en outre d’observer la saisonnalité des activités horticoles : pendant un mois nouspréparons barquettes et godets, puis nous faisons un temps des boutures, puis du repiquage, en fin desaison nous nettoyons les invendus, etc.Trois fois dans l’année nous avons mangé à la Cafétéria ou au fast-food avec l’ensemble du groupedans le but d’améliorer la cohésion et de concilier plaisir et travail. Erika GABET, éducatrice spécialisée,a pris en charge une semaine sur deux le groupe pour me permettre d’animer le groupe compositionsflorales à l’IMPro.• LE GROUPE « COMPOSITIONS FLORALES »Une réussite mitigéeQuatre séances ont été mises en place en 2010. Les cinq élèves concernées ont apprisquelques gestes du métier de fleuriste, et quelques noms de fleurs coupées. Ces séances ontété beaucoup appréciées, mais les jeunes ont eu du mal à réaliser ce qui leur était proposé. Lacréation de bouquets demande quelques connaissances théoriques mais surtout une dextérité etun coup de main qui nécessite de la pratique.Cela a provoqué pour certaines élèves de la frustration et du découragementA chaque séance, nous avons produit plusieurs bouquets et compositions mais devant lesdifficultés rencontrées par les élèves la fleuriste nous a montré comment créer des compositions« piquées » qui sont plus simples à réaliser.Une séance a été suivie sur site, directement en magasin pour préparer, nettoyer et arroser lesplantes achetées à Rungis le matin même par l’intervenante.Nous nous sommes inspirés de ce que nous avons appris pour réaliser les décorations duBal en novembre 2010.Le partenariat avec la fleuriste a débouché sur une mise en stage pour une élève .Les difficultés d’organisation des séances par manque de disponibilité du groupe remettent enquestion cette activité pour l’année prochaine.La fleuriste doit encore intervenir deux fois à l’IMPro.• LE GROUPE « ESPACES VERTS »Vers des stages d’une semaineLe partenariat ente l’équipe technique espaces verts de l’école Polytechnique et l’atelier horticultureexiste depuis 3 ans. Cette équipe nous a accueillis 12 vendredis entre janvier et juin 2010.Les tâches réalisées sont identiques à l’année précédente : tonte, débroussaillage, soufflageramassagedes feuilles, désherbage, petits bêchages, taille mécanique (pour certains élèves).Au mois de Juin nous avons renouvelé un stage intensif comme l’année dernière. Puis devant leconstat des progrès réalisés par les élèves il a été convenu avec l’équipe qui nous accueille de venirune semaine complète tous les deux mois à partir du mois de septembre 2010.Ce format d’une semaine permet aux jeunes de trouver un rythme dans les activités proposées. Ilme permet d’évaluer plus finement les capacités et les besoins de chacun. La semaine est en outreun temps de pratique assez long qui nécessite de développer une certaine endurance. Il demandeaux jeunes de se mobiliser plus sérieusement que sur une journée comme c’était le casprécédemment.41

Les horaires sont modifiés pour l’occasion, nous suivons l’équipe en place. Les trois semaines destage réalisées (septembre 2010, novembre 2010 et janvier 2011) m’ont permis de constater uneprogression générale de chacun. Les jeunes retournent à l’IMPro et témoignent avec fierté de leurexpérience.• ENTRETIEN DU JARDIN DE L’IMProL’espace disponible à l’IMPro s’est réduit de moitié pour laisser place au chantier concernant l’atelierrestauration. Nous avons pu néanmoins fleurir les jardinières de l’établissement et réaliser l’entretiencourant avec les élèves de la classe. Des tomates et courgettes ont été plantées mais nous en avonspeu profité, le potager nécessiterait un entretien durant les vacances.La serre a été mise à profit pour faire lever les plants de légumes et d’œillets d’inde qui ont été vendusen partie à la fête de l’Eté. Les tâches sont distribuées en fonction des besoins du moment et en fonctiondu niveau des élèves.Un travail précis avec la classe au complet a été fait courant septembre-octobre autour du balayage.Nous nous sommes aperçus qu’il y avait chez nos élèves une carence de méthodologie. Pour beaucoupd’entre eux le travail doit être séquencé précisément. La matérialisation des limites avec une craie lesaide beaucoup pour comprendre le sens du travail. Une fiche a été réalisée et le travail avec le groupeclasse au complet provoque une saine émulation entre les élèves. Le début de l’année scolaire estpropice à ce type de regroupements : les stages et chantiers n’ont pas encore démarré, les prises encharge thérapeutiques également.• LA CLASSE TECHNOLe travail autour de la reconnaissance des végétaux continue. Pour apporter un peu de nouveauté auxanciens nous avons investi, surtout en période hivernale, la salle informatique pour y concevoir desanimations Powerpoint qui donnent lieu à des séances de visionnage de temps à autre. L’élève peutainsi présenter sa production et faire deviner des noms de plante à la classe.Certains élèves ont du travail à faire à la maison sur leur ordinateur. Le travail est envoyé par mail. Celapermet une progression plus individualisée des apprentissages. Un travail de recherche à la maison estproposé de temps à autre.• CHANTIERS EXCEPTIONNELS « GROUPE SORTIE »Un projet qui avanceNous amassons petit à petit le budget nécessaire pour réaliser une sortie souhaitée par certains élèvesdans un parc d’attractions. Le projet initial s’est étendu à l’ensemble des élèves de la classe, nousavons donc besoin de plus d’argent pour le financer. Un nouveau partenariat avec la mairie de Villebonsur Yvette a démarré en septembre, nous avons à ce jour entretenu trois squares différents en sixjournées de travail (ramassage de feuilles, désherbage, taille des arbustes, binage des terrainsstabilisés …). La mairie de Villebon offrira un don au foyer coopératif pour remercier les élèves dutravail accompli. Nous continuons à entretenir cinq ou six fois dans l’année le foyer Jean Cotxet dePalaiseau.• FORMATION QUALIFIANTE à l’AFPA de LardyL’élève qui suit actuellement la formation d’un an d’ouvrier du paysage n’est pas en difficulté surles apprentissages théoriques. Nous constatons que le travail réalisé en classe techno lui est trèsutile et lui a permis de faciliter l’apprentissage des noms latins des végétaux. Nous faisons un42

point les vendredis où il revient à l’IMPro. Il rencontre en revanche des difficultés propres aurythme de travail en atelier. Un travail personnalisé lui est proposé en ce sens.• POINTS A AMELIORERNous comptons sur la réorganisation des cycles de formation et d’insertion pour constituer desgroupes stables tout au long de l’année. Cela nous permettrait de réaliser un travail plus précis,séquencé et répété. Un fonctionnement par groupes de niveaux sur une partie de la semainenous semble intéressant à explorer.Un travail doit être également réalisé pour étoffer le classeur d’atelier.Nous envisageons d’aménager des séances de formation à thème en chantier extérieur sanscontrainte de production pour affiner les pratiques préprofessionnelles (ex : « connaître et utiliserle souffleur à dos » , « le bêchage des massifs », « utiliser une tondeuse autotractée, etc.)François VERITE, Educateur techniqueAprès 10 ans en horticulture et la rencontre de 3 éducateurs techniques spécialisés aux pratiques etaux valeurs différentes, j’ai du dire au revoir à mes élèves et lâcher leur référence pédagogique. Sicela m’a donné l’impression de les abandonner, je savais que l’idée de grandissement etd’évolution va toujours avec l’idée de parcours et de mouvement.Bonne route donc à tous !Cette situation, très saine et dynamique finalement, m’a permis de me lancer dans une réflexion plusneuve autour du dispositif d’accueil. J’espère que cette réflexion s’avèrera pertinente.La réflexion sur le dispositif d’accueil ne s’est pas faite sans penser à l’énergie et à la tendresse queMichèle PICART, Francis LHOSTE et Annabelle FLEURY portaient aux nouveaux élèves. Les 10ans passés à l’IMPro m’ont permis d’entendre les besoins et les attentes des professionnels face àcertaines arrivées. Le Projet s’est donc écrit en entendant encore leur voix.Après 4 mois de fonctionnement nous atteignons la fin d’un premier cycle.Des élèves sont prêts à partir pour le cycle de formation. D’autres sont prêts à entrer de plein pieddans l’IMPro.De droite et de gauche, nos mains sont tendues : vers le départ et vers l’accueil.Delphine DARVENNE, Professeur des Ecoles spécialisée43

Classe-atelier RestaurationQuatre élèves ont quitté l’établissement en 2010 dans le cadre de leur projet de sortie :- 1 a été admis en ESAT- 2 ont été admis en foyer occupationnel- 1 travaille en milieu ordinaire en cantine scolaireCinq élèves provenant de la classe d’accueil ont intégré la classe atelier restauration en septembre.CLASSELes activités scolaires des élèves s’organisent en fonction des emplois du temps individualisés,lesquels tiennent compte d’une part des nécessaires prises en charge thérapeutiques et d’autre part dela division de la classe-atelier restauration en deux groupes distincts : les moins et les plus de 17 ans.Une exception concerne un élève qui fait partie du groupe des moins de 17 ans malgré son âge, enraison de ses difficultés en atelier.Les apprentissages prennent aussi en compte les niveaux scolaires hétérogènes des élèves, quis’étalent du cycle 1 au cycle 3 de l’école élémentaire, ainsi que leurs pathologies.Les activités de français (lecture et productions d’écrit) et de mathématiques (numération, calcul,mesure, résolution de problèmes) ont constitué l’essentiel du travail de l’année. Ces activités se sontappuyées le plus possible sur des situations concrètes apportées par l’atelier ou la vie del’établissement. D’autres domaines ont été abordés dans le cadre de projets spécifiques.Depuis la rentrée de septembre, un nouveau projet a été mis en place pour permettre un vrai lienentre l’atelier et la classe, très motivant pour les élèves. Il s’agit, pour le groupe des plus de 17 ans, deréaliser le vendredi, pour toute la classe, des repas basés sur des recettes régionales françaises. Enclasse, nous étudions la géographie de chacune de ces régions, ainsi que l’histoire de France par lebiais des monuments caractéristiques de ces régions. Différents types de texte (article de journal, bandedessinée, texte documentaire, poésie,…) sont également travaillés en lien avec les régions étudiées. Deplus, la recherche de recettes sur internet et la mise en forme, sur traitement de texte, des recettesréalisées, pour créer un livre de recettes régionales françaises, permet l’utilisation de l’outil informatiqueet le travail des TICE.En outre, depuis la rentrée de septembre, la classe atelier est externalisée les mardi matin etvendredi au collège de Villebon-sur-Yvette où nous utilisons les classes et l’atelier HAS de la SEGPA.Les élèves étaient d’abord très motivés pour travailler au collège, ils avaient l’impression d’y être plus« grands ». Mais au bout de quelques mois, ils sont moins motivés parce qu’ils n’ont pas réussi à sefaire d’amis et s’ennuient. Ils apprécient seulement l’atelier plus grand et plus moderne et les repas de lacantine meilleurs qu’à l’IMPro. Le fait de travailler dans deux salles de classe différentes le vendredirend les conditions matérielles plus difficiles puisque nous ne pouvons pas faire d’affichage nientreposer vraiment du matériel.Dans les groupes décloisonnés du mercredi, en mathématiques les élèves ont amélioré leursconnaissances en calcul pendant la première moitié de l’année puis, depuis septembre, un grouped’élèves travaille l’apprentissage de l’heure. En français, un groupe d’élèves lecteurs débutants atravaillé les sons complexes et, depuis septembre, un groupe d’élèves bons lecteurs travaille laconjugaison et la grammaire.Deux projets institutionnels ont été les supports privilégiés pour la production d’écrits : La gazette de l’établissement pour laquelle les élèves ont écrit des articles (compte-rendu desortie, de stage, impressions sur un événement institutionnel ou personnel…) Le Printemps des Poètes pour lequel les élèves ont produit des textes poétiques44

Ces projets sont aussi l’occasion d’utiliser l’outil informatique pour présenter les textes produits à l’aided’un traitement de texte.Les compétences des élèves ont été évaluées en juin 2010, pour les livrets remis à la famille.Les élèves ont aussi passé les évaluations nationales en octobre 2010, pour observer leur évolution en3 ans, et pour mieux cerner leurs besoins.ATELIERLa réhabilitation de l’atelier pour des aménagements plus professionnels et une mise aux normes deslocaux a commencé en juin 2010. Il est évident que ces travaux ne doivent pas empêcher le bonfonctionnement de l’atelier restauration.C’est pour cette raison que, depuis la rentrée de septembre, nous sommes le lundi toute la journée àHurepoix Multiservices pour les préparations d’un déjeuner complet pour les usagers et leurs encadrantset à la SEGPA du collège de Villebon-sur-Yvette pour des séances pratiques le mardi matin et levendredi toute la journée. De ce fait, nous avons considérablement réduit les commandes de buffetsvenant de l’extérieur.Bilan du projet de recettes du monde (de septembre 2009 à juin 2010)Le groupe des jeunes de plus de 17 ans a réalisé pour toute la classe, tous les vendredis durant cettepériode, un repas sur le thème de la cuisine du monde. Les élèves choisissaient chaque semaine lepays dont ils voulaient réaliser des recettes, ce qui était très motivant pour eux. Les recettes réaliséesont été mises en page par les élèves et reliées dans un livre qui a été vendu lors de la Fête de l’Eté.Bilan du projet à Hurepoix Multiservices pour la période de septembre à décembre 2010 :Les élèves de l’IMPRO prennent beaucoup de plaisir à préparer un repas complet lors de cette séance,cela leur permet de travailler la notion de temps car le repas doit être impérativement servi pour 12H15,mais aussi la reconnaissance de faire un travail de qualité qui semble être apprécié par cette structure.Cette expérience m’amène à penser que nous pourrions renouveler ce projet dans les autres années àvenir.Bilan du partenariat entre l’IMPRO et le Collège pour la période de septembre à décembre :Ce nouveau projet a été long à mettre en place, cela fut un grand changement pour les élèves del’IMPRO, un travail sur le repérage des lieux et du matériel mis à disposition nous a amené àcommencer les séances de travaux pratiques assez tardivement.Nous avons réalisé une séance avec les élèves de la SEGPA sur les normes HACCP animée parMadame LOPEZ (enseignante de la SEGPA) et moi-même.Les repas pris en atelier sur le thème des régions de France le vendredi ont été modifiés, car très vitenous nous sommes aperçus que nous avions trop peu de temps pour réaliser les repas et remettrecorrectement en état la cuisine. Pour cause, le trajet en véhicule entre les deux structures nous retardaitd’une heure dans la journée, la difficulté pour les élèves à s’habituer aux nouveaux locaux et à lanouvelle organisation etc.Suite à ces désagréments, nous avons été exclus du collège, ce qui a malheureusement privé les élèvesde séances de travaux pratiques pendant quinze jours. Afin de répondre aux exigences de cet atelier,nous avons alors modifié notre projet en faisant des repas plus simples et en utilisant de la vaissellejetable. Cela me laisse à penser qu’une structure comme la nôtre doit avoir plus de temps pour sefamiliariser avec de nouvelles règles et des locaux très différents du nôtre pour que tout fonctionnecorrectement.45

Bilan des commandes de buffets extérieurs : Pour l’association de parents de l’IMPro, en septembre 2010 : réalisation de pâtisseries àl’occasion de la Fête du Bout Galeux, stand tenu par les parents d’élèves. Buffet salé pour 150 personnes à l’occasion des vœux de l’association ADPEP en partenariatavec l’IME de Massy. Réalisation d’un buffet salé pour 80 personnes pour le départ en retraite de monsieur LHOSTE.Bilan des buffets pour le Foyer Coopératif : Réalisation du buffet sucré et salé pour 150 personnes lors de la rencontre de football entre lesanciens élèves et l’équipe de l’IMPro. Le service a été assuré par 8 jeunes et le personnel del’établissement. La fête de l’été en juin 2010 : Réalisation et préparation des stands alimentaires pour 300personnes.Agathe RIOBE,Professeurs des écolesNicolas HUMBERDOT,Educateur Technique46

Atelier Bureautique InformatiqueL'année 2010 a été une année très riche pour l'atelier bureautique. Les commandes se sont enchainéesau fil des semaines. Tout le personnel de l'IMPro a pris pour habitude de nous passer commande pourdes duplications, des reliures, de l'affranchissement...Dans le calendrier des tâches à réaliser, nous suivons le cours des évènements de l'établissement: En janvier, par exemple, nous mettons sous plis les vœux, la taxe d'apprentissage; cette annéele bal de 2009 a été décalé en janvier pour faute de salle disponible. De ce fait, deux bals étaientà organiser. En février, nous enchainons sur les courriers et les envois pour la fête des « sortis ».En avril, le match de foot...et bien d'autres évènements tout au long de l'année. A cela s'ajoute, comme prestations régulières, les envois des gazettes aux anciens élèvesgracieusement durant trois mois puis le suivi de l'abonnement en cas d'adhésion. La préparationde celles qui serviront à la réalisation du livre des gazettes de l'année scolaire. Le service thérapeutique, nous commande depuis trois ans, la duplication de livrets, dossiersvierges.L'atelier travaille en partenariat avec tous les services d'une manière générale. Les autres ateliers etclasses nous demandent aussi des travaux : plastification d'œuvres, reliures de travaux comme lespoésies écrites pour le printemps des poètes. Les élèves se positionnent en prestataires de services.Ils intègrent les savoirs, les apprentissages tout en réalisant les commandes.Nos partenaires extérieurs ont renouvelé notre partenariat (Inspection académique, le siège desPEP). Hurepoix Multi-Services a aussi fait appel à notre savoir pour la mise en place de fichestechniques et d'entretiens de plantes sur un chantier.A cela, s'ajoute la création de notes d'informations (repas, affichage de réunions...) et bien d'autresréalisations.Ma fonction d'éducatrice technique spécialisée s’exerce aussi hors les murs. J'encadre les mardismatins et après-midis des groupes de quatre élèves en chantier ESAT. Le partenariat de l'année passéea été poursuivi.Lors de la dernière séance, en juin-juillet, un bilan est fait oralement ou par écrit pour voir lesmodifications à apporter pour la rentrée suivante. Les partenaires désirent un projet écrit, avec lesobjectifs, les modalités...Ces moments de chantiers sont vraiment une mise en pratique de tout ce qui est travaillé à l'IMPro : lerespect de l'autre, la réalisation de travaux variés, etc.C'est aussi un moyen d'évaluer les capacités d’adaptation au monde du travail adulte...Les élèves peuvent se projeter sur des souhaits, des envies, des positionnements qui détermineront laréalisation de leur projet futur.J’encadre égalementd'objectifs.«les sortants SMS» tous les mercredis. Se référer au bilan de ce groupeLes jeudis, en groupe d'objectifs « découverte ESAT », j'accompagnais 5 élèves. En septembre 2010,je n'ai pas reconduit ce groupe et ai proposé le groupe « Vie Pratique ». Se référer aux groupesd'objectifs cités.J'ai participé au transfert « vidéo » du 3 au 10 juin 2010.A chaque fois qu'il m'est possible, je participe aux études de projet ou ROS des élèves que je forme. Encas d’impossibilité, je laisse des écrits afin que l'équipe puisse au mieux ajuster le projet de l'élève.47

La rentrée scolaire 2010/2011 a amené des changements :• Madame GABET, éducatrice spécialisée suit une formation de Chef de service. Travaillant enétroite collaboration les lundis après-midi et les mercredis, il a fallu ajuster les séances.• Monsieur LHOSTE Francis a pris sa retraite. Madame MALLET Claudine lui a succédé mais avecdes périodes d'absences puisqu'elle suit la formation d'éducatrice technique spécialisée (en casde besoin, je suis la personne ressource durant sa formation). Monsieur MERIAU Didier laremplace lors de ces périodes.• Je suis également tutrice de Madame JUAREZ Aurélie qui est contrat de professionnalisationmonitrice éducatrice.Christèle SAULNIER, éducatrice technique spécialisée48

Groupes d’Objectifs Ressources Urbaines Découverte ESAT Certificat de Formation Générale Moto Théâtre – Expression et création Vente à emporter SIP : Préparation à l’emploi et à l’insertion sociale49

Ressources UrbainesCe groupe a concerné 7 jeunes.3 participaient à ce groupe pour la deuxième année ce qui leur a permis de leur donner davantage deconfiance.2 autres jeunes ont montré une aisance suffisante pour ne pas avoir besoin d’effectuer une deuxièmeannée en 2010-2011.Les 2 derniers jeunes ont en revanche été reconduits en 2010-2011 pour renforcer leur autonomie.Les jeunes ont été choisis parmi les non-autonomes susceptibles de le devenir.Ce groupe a eu deux objectifs principaux pour chacun des jeunes :- connaître les ressources de sa ville (mairie, commissariat de police, bibliothèque,commerces,…) et savoir où elles se trouvent. Pour cela nous nous sommes rendus dans la villede chacun des jeunes concernés et nous avons étudié des plans de ville.- savoir se déplacer par les transports en commun, en particulier dans le métro et le RER.Pour cela, nous avons organisé 3 sorties à Paris (une quatrième était prévue mais a été annuléeà cause des grèves). Au cours de chacune de ces sorties, dont le but était une visite culturellechoisie par les élèves, chaque jeune devait conduire le groupe sur une partie du trajet. Enfonction de l’évolution et de la réussite de l’élève, son trajet était complexifié au fur et à mesuredes sorties. Ces trajets étaient au préalable étudiés sur un plan RATP et noté sur un carton pouraider l’élève lors de la sortie, en particulier pour les non-lecteurs.Agnès JALLAGEAS,Educatrice SpécialiséeAgathe RIOBE,Professeur des Ecoles50

Découverte ESATPour la dernière année, j'ai encadré le groupe d'objectif « découverte ESAT ».Ce groupe fonctionne très bien. Il répond à une demande institutionnelle. Ayant eu un parcoursprofessionnel de plus de dix ans en ESAT, j’ai trouvé intéressant de laisser la place d'encadrement dece groupe à un collègue peu ou pas initié à cette structure professionnelle.Depuis mon arrivée à l'IMPro, je me suis retrouvée parfois face à des professionnels qui parlent de cemilieu, des ESAT, sans vraiment le connaître alors que nous concourons tous à l'intégration d'élèves ensituation de handicap au monde du travail, protégé ou pas, ou aux structures médico-sociales pouradultes. Cela me conforte dans l’intérêt de passer la main à un autre professionnel.Durant des transferts «sortants », lors de l'accompagnement au quotidien, durant des courses, despréparations simples ou de discussions, j'ai pu constater que la vie d'adulte future pour les élèves étaitsurtout envisagée sur le plan professionnel mais qu'au quotidien ils avaient peu de savoirs « pratiques ».Ce sont ces notions que nous travaillons, depuis septembre 2010, dans le groupe d'objectif « viepratique ».Groupe d’objectif « Vie Pratique »Ce groupe fonctionne depuis la rentrée.Des notions comme l'hygiène alimentaire, la Date Limite de Consommation, avec des notions derepérage sur un calendrier ont été vues. Dès l'élaboration de ce projet, j’ai voulu prendre enconsidération les attentes des élèves. De ce fait, le programme est en évolution permanente : il varie enfonction du nombre d'élèves présents et de leurs attentes.Christèle SAULNIER,Educatrice Technique Spécialisée51

Certificat de Formation GénéraleLe groupe :En 2009/2010, le groupe était composé de 7 élèves.La préparation du diplôme étant un projet sur 2 ans, 2 élèves uniquement ont été inscrits.Les 2 élèves inscrits ont été reçus.Parmi les 5 autres élèves : 2 élèves ne seront pas réinscrites, pour l’une, son projet professionnel àchanger, pour l’autre élève, le CFG était trop anxiogène (ceci n’étant pas l’intérêt pour le jeune).Il reste ainsi 3 jeunes et 7 places pour l’année prochaine sous conditions (voir paragrapheORGANISATION).Comparativement aux années précédentes, le groupe était peu mature et beaucoup moins sérieux:manque de continuité et de régularité dans le travail scolaire, gros manque d’attention et concentration.Il faudra être vigilant l’année prochaine à inscrire des élèves suffisamment matures et conscients del’investissement que demande ce groupe.Organisation du contrôle en cours de formation :Les compétences acquises en français et en mathématiques sont évaluées par contrôle en cours deformation.L’évaluation des candidats s’est effectuée en contrôle continu.- en interne : les supports étaient des annales des années passées- en partenariat avec la SEGPA de Villebon sur Yvette. Les élèves ont été invités 3 fois au collège pourpasser les écrits (mathématiques et français) et 1 fois pour passer un oral blanc professionnel.La préparation au français était suivie par Mme LOT Sylvie, le mercredi matin.Le suivi administratif, les mathématiques, la VSP, la préparation du dossier de stage ont été préparéspar Annabelle FLEURY, le jeudi après-midi.Le suivi des stages a été soutenu par Elanie BARDIN et Caroline GRAVELOTTE.Les préparations du français et des mathématiques sur des temps décloisonnés sont essentielles etindispensables si la personne encadrant les élèves du jeudi après-midi est seule face au groupe.Cette année aura été dense en terme de préparation et de suivi : le suivi administratif qui comprend lesinscriptions, le dossier d’inscription à réaliser, la préparation des courriers, les réunions à assurer, laresponsabilité du groupe lors des déplacements à la SEGPA … Beaucoup d’informations sont à suivrerégulièrement et à renseigner auprès du service administratif concerné, mais aussi la préparation desélèves aux épreuves écrites : mathématiques, VSP et suivi du stage ( mise en place du stage et dossierde stage a réaliser). Beaucoup de choses à penser et à organiser pour un bloc horaire de 2h30 parsemaine !L’organisation du CFG doit être davantage soutenue et pensée pour l’année prochaine. Le nombred’élèves intégrant ce groupe devra être déterminé en fonction de l’organisation interne !Le suivi de stagePour présenter le dossier de stage, les 2 élèves inscrits ont été amenés à faire une semaine de stage.Cette expérience a une fois encore été intéressante car 1 jeune avait tout juste 16 ans et aucuneexpérience professionnelle par ailleurs.Bilans de stage positifs et dossiers réalisés avec beaucoup de sérieux et de volonté.Par ailleurs, il est indispensable de faire participer les familles concernant les transports lors des stageset des épreuves à la SEGPA.Les 2 élèves inscrits ont été reçus à la SEGPA de villebon en avril dernier pour passer un oral blanc.Expérience avec beaucoup d’intérêt pour les candidats !Annabelle FLEURY, professeur des écoles spécialisée52

MotoNous avons, comme prévu, associé l'apprentissage de la conduite d'un deux roues à moteur à l'entretiende base d'un cyclomoteur.Les élèves ont bien investis ces apprentissages et la découverte de cet univers mécanique leur a permisd'avoir des réponses sur le fonctionnement d'un moteur mais également de participer au dépannage ouà la remise en état des cyclomoteurs qu'ils ont utilisés.Nous avons aussi travaillé sur un simulateur moto prêté par la D.D.E. Cet exercice nous a entraînés àla circulation en toute sécurité et avec des conseils adaptés au niveau de chacun.Notre plus grosse difficulté, cette année, aura été de trouver un lieu pour pouvoir circuler avec les motos,l’IME de MASSY n'ayant pas souhaité poursuivre notre partenariat. Nous avons, dans un premiertemps, fonctionné sur place, et enfin, la commune de VILLEBON nous a autorisés à utiliser le parking du« Grand Dôme » pour ces séances de conduite.Ce groupe d'objectif se poursuit en 2011 avec un nouveau partenaire le CEREMH qui devrait permettreà nos élèves d'accéder au diplôme du brevet de sécurité routière (BSR).J’ai repris en charge le groupe d’apprentissage de l'A.S.S.R, le mercredi matin. Cette année, unedouzaine d'élèves doit se présenter aux épreuves de l’ASSR 1 et 2.Jean-Michel PALUSSIERE, Educateur Technique Spécialisé53

Théâtre – Expression et créationLa première partie du travail a consisté à préparer les élèves à l’arrivée de comédiens :• repérage dans l’espace• confiance en l’autre• être regardé, regarder• notion de jeu, improvisations• écriture de dialogues• lecture et improvisations sur le Roi Lear• Apprentissage par cœur de poésie sur les femmesCes moments d’improvisation, aux prémisses du jeu, contenaient des moments de grâce intenses.Chaque élève, même mutique, a pu vivre et faire vivre des moments théâtraux d’une grande intensité.Un partenariat avec la marie de Palaiseau et la compagnie « Minuit Zéro Une » a été conclu. Afin depermettre le financement du projet, l’enjeu était de jouer dans la programmation des fêtes de la ville.A partir de janvier, les comédiens sont intervenus. Didier LESSOUR, a proposé des exercices derelaxation. Il a pris le temps d’observer et de respecter les rituels de jeux des jeunes.Un auteur, Bernard SZUREJK, est intervenu à deux reprises pour animer des ateliers d’écriture.Les écrits produits sur le thème du printemps de poètes « couleurs femme » étaient beaux et ont permisde faire une gazette spéciale.Frédérique LAZZARINI, comédienne, est intervenue pour effectuer les choix de mise en scène.L’alternance dans l’animation des 2 comédiens n’a pas rendu facile ni la cohérence de la mise en scèneni la réponse aux besoins de structuration et de répétition de nos élèves.La représentation a eu lieu sous tente berbère installée pour des concerts….tous les repères spatiauxétaient changés! Le fait de n’avoir pas pu répéter avec les techniciens a créé des décalages avec labande son ce qui a insécurisé les jeunes.L’exigence du travail du trimestre ne s’est pas retrouvée dans la représentation à cause des conditionsde plein air. Mais cela a au moins permis au groupe Batuccada de l’IMPRo qui était invité d’être valorisé.Ce qu’ils ont montré ce jour là ne correspondait en rien à ce qu’ils avaient produit tout au long del’année. La situation n’a pas permis aux élèves de montrer la liberté de jeu qu’ils avaient acquise.Ce partenariat a tout de même permis : d’organiser 1 soirée à la mare au diable, spectacle « les enfants d’Aphrodite » de choisir de beaux costumes dans le local de la compagnie et ainsi de travailler sur l’aspectphysique du personnage. Cela a permis une valorisation de l’image corporelle et un travailludique sur l’identité. la rencontre avec des comédiens extérieurs qui apporte de la vitalité et un regard neuf.Tous les élèves semblaient heureux et cela a semblé être pour eux une expérience marquante.Durant cette année nous nous sommes parfois retrouvés en improvisation dans des mondesvirtuels où tous se comprenaient et dans des dialogues qui feraient frémir bien des auteurs !Nous avons vu des élèves mutiques et figés s’épanouir, se libérer et exprimer leur profondeenvie de devenir adultes et de montrer la plus belle image d’eux-mêmes.Delphine DARVENNE, Professeur des Ecoles54

Vente à emporterLe sentiment général des élèves est positif.Ils ont la sensation d’avoir appris des recettes différentes et professionnelles. Cependant, j’ai dûintervenir plusieurs fois sur des attitudes pas toujours adaptées : refus de faire, difficulté à respecter lesrègles d’hygiène et de sécurité.Les élèves ont participé à l’élaboration de plats cuisinés destinés à la vente pour le personnel del’IMPRO. Ce projet a été très apprécié par les professionnels mais aussi par les élèves qui ont pris unréel plaisir à préparer des plats choisis et à les vendre. Ainsi nous avons pu récolter pour le groupe unbénéfice de 175€ ce qui va nous permettre de faire une sortie dans un restaurant.Nicolas HUMBERDOT, Educateur technique55

SISP : Préparation à l’emploi et à l’insertion socialeLe groupe de sortants SISP a été scindé en deux et a tourné sur les deux groupes de travail. Un groupedu mois d’octobre à fin janvier, soit 14 séances, qui s’est clôturé par le retour du séjour autonomie àParis, et le second de février à fin juin (16 séances) avec également le séjour à Paris fin Mai.Un groupe animé par Vanessa SERRA et Bruno LE NARDOU a porté sur la connaissance du mondedu travail, avec une place importante consacrée à l’utilisation de l’outil internet.. En moyenne, 6 élèvesont été présents dans ce groupe.Le second groupe animé par Elanie BARDIN et Caroline GRAVELOTTE a porté sur l’appropriation duparcours professionnel en passant par la réalisation de CV, les simulations d’entretien avec le supportde la vidéo, mais également avec la participation d’un DRH. Nous avons dans un deuxième tempsabordé la gestion d’un budget. Ce travail autour de l’argent a été mis en pratique par le biais de lapréparation du séjour week-end en autonomie, avec la gestion d’un budget loisirs.Le second groupe a également eu la chance de découvrir le SAVS « du côté de chez soi » basé àMarcoussis.En moyenne sur les deux sessions 6 élèves étaient présents par séance.D’autres sujets ont été abordés en grand groupe (tous les sortants SISP) comme la rencontre avec desanciens élèves ; un travail sur la sexualité qui s’est poursuivi à l’extérieur avec le partenariat du centrede dépistage et de santé de Massy, ou des moments plus récréatifs comme le pique nique de find’année.La répartition en deux groupes sur une quinzaine de séances nous a permis d’avoir le temps nécessaireau suivi du programme, et une souplesse quant à l’organisation des séances. Les différentes absencesdues aux stages étant prévisibles, cela nous a permis d’établir un planning afin que tous puissententendre parler de chaque thème. La gestion en binôme du groupe d’une dizaine d’élèves permet unesouplesse pour pouvoir reprendre en individuel en cas d’ absence pour raison de stage.A partir de septembre 2010, au vu du nombre d’élèves et surtout des projets de sorties imminentes,nous avons décidé de scinder le groupe en deux, en fonction des années de naissance.Le groupe des plus âgés a été encadré par Monsieur LE NARDOU.Le second groupe plus important en nombre, constitué des nouveaux arrivants, a été encadré par ElanieBARDIN et Caroline GRAVELOTTE. Le travail a porté principalement sur l’appropriation de leurparcours scolaire et professionnel ainsi que sur l’entraînement aux entretiens d’embauche.Nous les avons également incités à transcrire leur impressions et expériences professionnelles afin d’enfaire profiter les autres élèves par le biais de la gazette. Plusieurs articles ont étés ainsi rédigés dans lecadre du groupe d’objectifs.Elanie BARDINCaroline GRAVELOTTE, chargées d’insertionBruno LE NARDOU, chargé de la suite56

Projet Thérapeutique La Secrétaire Médicale L’Infirmière Les Psychologues Les Orthophonistes La Psychomotricienne Projets à double dimension : éducative et thérapeutique57

Secrétaire MédicaleVirginie JORDAN – Secrétaire MédicaleOrganisation du planning de fonctionnement au niveau thérapeutique et général (rendez-vousindividuels, groupes de parents, études de projet, réunions d'équipe, et autres…) Suivi du courrier duservice, mise à jour et gestion des dossiers médicaux et documents annexes, frappe de diversdocuments (bilan, ordre du jour, compte-rendu, listes, courriers, certificats médicaux, projet defonctionnement, bilan d’activité, tableaux, protocoles…).Contact très régulier avec la MDPH (Maison Départementale pour les Personnes Handicapées) dedifférents départements pour le suivi des dossiers pour la prise en charge des jeunes à l'IMPro. Lespériodes importantes d'activité sont les demandes de renouvellement ou de fin de prise en charges.Des rendez-vous ou réunion à la MDPH ont également eu lieu au cours de cette dernière année.Gestion administrative des admissions : mise en place et suivi de la procédure, gestion des courriers etdossiers reçus pour des demandes, mise en place de rendez-vous familiaux, semaine d'observationpour les jeunes. Pour cela, le travail se fait en collaboration avec le directeur, l'infirmière, l'assistantesociale, les familles, les équipes (assistantes sociale, enseignants, enseignants référents ou directeurs)des établissements d'origine ainsi que la MDPH des départements concernés.Gestion du planning du directeur sur le plan des rencontres familiales, des équipes extérieures et deséquipes de suivi de scolarisation pour les jeunes accueillis à l'IMProLa participation et la prise de compte-rendu aux réunions hebdomadaires "synthèses générales" et"synthèses thérapeutiques" sont systématiquesLa nouveauté de l'année écoulée réside principalement dans la participation et l'animation des études deprojet des jeunes accueillis, soit environ 75 réunions par an, au rythme de 3/semaine.En découle l'élaboration d'un document nommé PIA (Projet Individuel d'accompagnement) puis la miseen place d'une rencontre familiale avec le directeur pour la validation du projet du jeune.En cas d’absence de standardiste : prise du standard téléphonique.Secrétariat du SISP :Le compte-rendu des réunions hebdomadaires de l'équipe est la principale tâche effectuée, quelquescourriers ou autres documents sont réalisés ponctuellement au cours de l'année58

L’infirmièreBrigitte PAULY, InfirmièreDurant l’année 2010 :Accueil des jeunes nécessitant un soin courant ou d’urgence.Participation aux réunions d’équipe hebdomadaires (thérapeutique, générale, institutionnelle), auxsynthèses individuelles,Organisation des visites médicales préventives hebdomadaires avec le médecin généraliste del’établissement.Administration des traitements prescrits.Synthèse individuelle (Etude de projet) pour chaque élève.Accompagnement de certains jeunes lors de leur RV médicaux personnels.Suivi du projet médical individualisé pour chacun des 70 élèves (dossier strictement médical comportantdifférentes autorisations à valider par le médecin traitant de l’élève (protocole d’urgence, activitéssportives, atelier, alimentation …) et renseignements sociaux.Suivi des jeunes déjeunant à la table à l’assiette (activité mensuelle) : courbe pondérale, rencontremensuelle par groupe de 8 ou 9 pour sensibilisation à l’hygiène alimentaire.Accompagnement des jeunes servis à l’assiette à l’exposition « Bon appétit » à la Villette en présenced’une éducatrice spécialisée et d’une diététicienne.Organisation, gestion des dossiers médicaux et plus particulièrement traitement des différentesautorisations (photos, sorties en ville…..) en début d’année scolaire.Saisie des éléments médicaux : protocole d’urgence, liste des médecins traitants et des jeunesprésentant des allergies et communication aux différents partenaires.Intervention avec le groupe des jeunes sortants sur le thème des changements du corps à l’adolescence(ont été également abordés : IST, contraception, avortement, tests de grossesse). Accompagnementdes jeunes au CDAG et au Planning Familial de Palaiseau.Participation aux entretiens d’admission, synthèse écrite de cet entretien et du compte-rendu desynthèse générale.Préparation des transferts : montage dossiers médicaux et prise de contacts avec un paramédical.Préparation d’une valise de médicaments et contrôle des ordonnances.Participation à un transfert : Monde animal à Martigues.Intervention hebdomadaire, en classe d’accueil, sur la connaissance du corps.Contacts très réguliers avec les familles ainsi qu’avec les partenaires médicaux.Accompagnement de l’éducatrice sportive, avec un groupe de jeunes sur une activité extérieure.59

Les PsychologuesMireille NOBLE, psychologue, psychothérapeuteDurant l’année 2010, madame Mireille Noble a poursuivi ses activités partagées entre l’équipethérapeutique pour ¼ de son temps et le service d’insertion.Travail dans l’équipe thérapeutique : Psychodrame en groupeLe psychodrame freudien tel qu’il est pratiqué à l’IMPro propose aux adolescents la mise en jeu desituations vécues apportées par chaque participant dans le cadre d’un groupe restreint.Cette technique offre une dynamique intéressante aux adolescents par le passage du récit à lareprésentation, le psychodrame permet l’expression des affects et de la vie fantasmatique.Mireille Noble a assuré durant l’année 2010 la co-animation d’un groupe de 10 participants le jeudidurant une heure ¼, elle a reçu des jeunes en entretien préliminaire suite aux indications pensées ensynthèse thérapeutique.Les participants sont revus systématiquement après quatre séances d’essai avant de confirmer avecleur accord la poursuite de cette thérapie et d’en informer leurs parents ou bien de réorienter ces jeunesvers une autre forme de thérapie.Le psychodrame est assuré par M. NOBLE, A. PETITEAU et Rachel BELLAS. Il est à souligner quecette thérapie en groupe et par le jeu nécessite la participation fixe de deux thérapeutes pour en assurerl’animation et l’observation : ces deux fonctions se font en alternance. Bilans psychologiquesQuatre bilans complets : Tests de niveau, figure de Rey et tests projectifs ont été pratiqués cette annéeet présentées devant les équipes lors des synthèses de ces jeunes, ils sont un outil diagnostique et decompréhension du fonctionnement mental de l’adolescent. Références thérapeutiques (15 jeunes sortants cette année)Référence thérapeutique de 15 jeunes ayant une orientation professionnelle. Ils sont reçusrégulièrement, soit individuellement, soit avec leur chargé d’insertion dans le but qu’ils puissents’approprier leurs projets et que nous en maintenions les objectifs.La référence comprend le suivi de la mise en application des décisions prises en étude de projet et descontacts avec les différents intervenants de ces jeunes. Réunions officielles de sortieMireille Noble a participé à toutes les réunions officielles de sortie des jeunes qu’elle a en référenceavec la participation du directeur ou des professionnels concernés. Entretiens familiauxDans le but d’une collaboration plus étroite avec les parents, plusieurs familles ont été reçues avec lejeune avec soit l’assistante sociale ou les chargés d’insertion. Evaluation des candidaturesEntretiens en vue d’une admission de leur enfant plusieurs familles ont été reçues en collaboration avecl’infirmière. Evaluation en entretien individuelPour 4 jeunes, dans le cadre de leur semaine d’essai pour apporter un éclairage clinique de leurfonctionnement psychique en vue d’une éventuelle admission à l’IMPro.L’entretien donne lieu à la rédaction d’un bilan écrit pour le dossier et qui sera lu en synthèse généraleen vue de la décision d’admission. Participation institutionnellePrésence à toutes les études de projet pour les jeunes du psychodrame de groupe ainsi que pour lesjeunes en référence, présence aux synthèses thérapeutiques (deux par mois), et aux synthèsesgénérales et institutionnelles.60

Alice PETITEAU, Psychologue clinicienne, Psychothérapeute.Travail de référent thérapeutique :Ce travail a concerné 15 élèves dont 13 sortants, à savoir 7 élèves du groupe Structures MédicoSociales (S.M.S) et 6 élèves relevant du Service d’Insertion Professionnelle (SISP).Des entretiens individuels, mensuels, voire bimensuels ont été réalisés avec chacun d’eux.Ces rendez-vous se sont intensifiés lors des mises en stage, souvent en collaboration avec l’assistantesociale et les chargées d’insertion.D’autre part, la référente a participé à la réunion d’équipe mensuelle qui réunit l’ensemble desprofessionnels plus particulièrement engagés dans la prise en charge de sortants S.M.S.Elle a pris part à 10 Réunions Officielles de Sorties ou de P.I.A.Enfin, de manière plus fréquente depuis l’absence de médecin psychiatre, la psychologue a été amenéeà mettre en place des relais vers les C.M.P. de secteur.Travail d’évaluation :Passation, analyse et rédaction de 5 bilans psychologiques (tests de niveau, figure de Rey et épreuveprojective du TAT). Restitution à l’intéressé lors d’un entretien individuel et présentation à l’équipe lorsde réunions cliniques d’études de projet.Entretien individuel avec 5 candidats à l’admission lors de leur semaine de stage à l’IMPro afind’apprécier l’adéquation de leur profil avec le projet institutionnel.Rédaction d’un compte-rendu transmis à l’équipe pluridisciplinaire lors des synthèses générales.En l’absence de médecin psychiatre, la psychologue a été chargée, avec l’infirmière, de recevoirindividuellement 5 autres candidats et leur famille afin de faire connaissance, de recueillir leurdemande et d’évaluer le type de coopération possible.Travail de thérapeute :Poursuite de deux psychothérapies individuelles d’inspiration analytique et mise en place de 3nouveaux suivis hebdomadaires.Participation hebdomadaire au groupe de psychodrame réunissant 10 jeunes, en collaboration avecdeux autres psychothérapeutes. En alternance avec les autres thérapeutes, la psychologue y recouvrela fonction d’observatrice, de meneuse de jeu ou d’ego auxiliaire.Depuis la rentrée scolaire 2010, un nouveau groupe de parole a été mis en place par la psychologue etl’éducateur du service de suite, il s’agit du « café des ados ». Ce groupe a accueilli tour à tour les fillespuis les garçons sur le mode de la libre adhésion puisque placé sur leur temps de pause du midi.Durant cette première session d’un trimestre, plus de la moitié des élèves disponibles sur ce tempsont participé au moins une fois (22/31 élèves). Peu à peu, une régularité s’installe avec une moyennede 5 participants par séance.Au terme de ces quelques mois, un premier bilan a été fait par les encadrants qui estiment cetteexpérience plutôt pertinente dans la mesure où elle offre un nouvel espace de parole où les jeunesabordent spontanément ce qui fonde leur identité (différence filles/garçons, origines, place dans lafamille), leur désir d’autonomie et les difficultés qu’ils rencontrent. En ce sens, le groupe sera renouveléau moins pour un trimestre.Travail avec les familles :Dans le cadre de la référence thérapeutique, la psychologue s’est tenue à la disposition des familles quien faisaient la demande. Il est à noter qu’elle a été davantage sollicitée (une quinzaine de rencontres61

dans l’année). D’autre part pour les jeunes qu’elle suit en thérapie, des rencontres ont été organiséesavec les parents afin de faire le point sur l’évolution de leur enfant.Travail institutionnel : Participation hebdomadaire à la réunion de l’équipe thérapeutique Participation à toutes les études de projet dont elle est référente Participation à deux synthèses générales par mois dont la synthèse institutionnelle Participation mensuelle à la réunion d’équipe dite S.M.S Participation aux évènements institutionnels (forum social, bal, fête de l’été)62

Sandrine MARTINS, Psychologue clinicienne, psychothérapeute.Travail de référence thérapeutique :Le travail de référence concerne 14 jeunes non sortant et 1 jeune sortant, dont le passage deréférence n’a pas eu lieu afin que ce jeune puisse conserver une stabilité relationnelle, dans l’attente desa sortie imminente.Les entretiens individuel sont mensuel voir bi mensuel pour 3 d’entre eux, nécessitant un soutient plusintensif au vu de leurs troubles ou comportements envahissant.Travail d’évaluation :Passation, analyse et rédaction de 10 bilans psychologiques (tests de niveau, figue de Rey et épreuvesprojectives du TAT). Restitution des résultats obtenus auprès du jeune, ainsi que lors des études deprojet.Entretiens individuel avec 3 candidats à l’admission lors de leur semaine de stage à l’IMPro afind’évaluer si leur profil peut correspondre au projet institutionnel, ainsi que 3 entretiens avec lesfamilles en vu d’une admission permettant de recueillir des éléments anamnestiques du postulant.Travail thérapeutique :Mise en place de 3 psychothérapies individuelles, d’inspiration analytique à raison d’une séancehebdomadaire.Création d’un « groupe d’expression par l’art plastique » en septembre 2010. Ce sont des demi-groupesde 6 jeunes du cycle d’accueil, vu alternativement tous les 15 jours (12 jeunes du cycle d’accueil autotal, un ayant une prise en charge extérieure).Travail avec les familles :Dans le cadre des références thérapeutiques, la psychologue a été amenée à réaliser 4 entretiens defamille pour faire le point sur les difficultés rencontrées avec le jeune. D’autre part, afin de soutenird’autres intervenants thérapeutiques ou à la demande des familles, 3 entretiens ont eu lieu.Les groupes de paroles pour les parents ont été réactualisé auprès des différentes classes atelier, enprésence des ETS et professeurs des écoles (4 groupes ont eu lieu de juin à décembre).Travail institutionnel :- Participation hebdomadaire à la réunion de l’équipe thérapeutique.- Participation à toutes les études de projet des jeunes dont elle a la référence, ainsi que pour lesjeunes dont elle a réalisé les bilans.- Participation aux synthèses générales et institutionnelles.63

Fabienne CLAYETTE – Psychologue cliniciennePrésente à l’IMPro à temps partiel (0.29 TP), son activité au sein de l’équipe thérapeutique se répartitdans les trois champs suivants : thérapeutique, diagnostic et institutionnel.L’indication de musicothérapie a concerné 17 jeunes de l’IMPro durant l’année 2010.Les adolescents ont été suivis en groupe ou en individuel. A partir du matériel apporté au fil des séanceset des renseignements contenus dans le dossier des jeunes, elle a effectué un travail de réflexionclinique afin d’affiner leur projet au sein de cette prise en charge thérapeutique et d’élaborer des bilans.Elle a poursuivi le travail entrepris avec deux adolescentes dans le cadre d’une psychothérapied’inspiration analytique et a rencontré leur famille. Suite à leur sortie de l’établissement, deux autresadolescents ont pu bénéficier de la mise en place d’une psychothérapie.Dans le cadre de son travail d’évaluation, elle a réalisé 3 bilans psychologiques.Du fait de l’absence de médecin-psychiatre, la répartition du travail entre les psychologues l’a amenée àfaire un entretien d’admission visant à accueillir la famille du jeune postulant en recueillant deséléments concernant son histoire. Elle a également rencontré un jeune durant la semained’observation à l’IMPro afin d’apprécier l’intérêt de cette candidature et notre capacité à répondre à sesdifficultés.Sur le plan institutionnel, selon ses disponibilités, elle a été présente aux études de cas des jeunessuivis en musicothérapie ou testés.Elle a également participé à la synthèse thérapeutique, à raison de deux fois par mois, prenant ainsipart à la réflexion de l’orientation du travail thérapeutique dans l’institution.Elle est également présente à la synthèse institutionnelle qui a lieu mensuellement et, dans la mesurede ses possibilités, aux journées de travail en équipe.64

Rachel BELLAS, Psychologue cliniciennePrésence : le jeudi• Participation en co-animation avec Mireille NOBLE et Alice PETITEAU et, au rythme d’une foispar semaine, à un groupe de psychodrame analytique pour les adolescents de l’institution.La présence de trois thérapeutes – un meneur de jeu, un observateur et un auxiliaire de jeu - atoute son importance au psychodrame analytique, afin d’accueillir, de soutenir et de dynamiserau mieux le passage du récit proposé par l’adolescent à la représentation, la mise en scène decelui-ci, offrant ainsi une approche autre de l’histoire du jeune.• Suivi de trois thérapies individuelles d’inspiration analytique, à raison d’une fois par semaine.• Participation à la synthèse thérapeutique le premier jeudi du mois.65

Adrien MENARD,Psychologue, thérapeute utilisant les thérapies cognitives comportementales(Janvier à juillet 2010)Thérapies :Depuis septembre 2008, 4 groupes thématiques ont été mis en place, l’accent étant mis sur unecontinuité possible au long cours, afin de permettre le renforcement des acquis. Cela a eu pourconséquence une diminution du nombre de participants, en faveur d’un travail plus qualitatif.* 6 jeunes ont participé à un groupe « Je m’estime ».* 6 jeunes ont participé au groupe interculturel qui a débuté en octobre 2010.* 1 jeune a bénéficié d’un suivi individuel.Références thérapeutiques :10 élèves ont été vus en référence, à un rythme mensuel, bimensuel, voire hebdomadaire sur l’année.Travail familial :* Une famille a été suivie régulièrement sur l’année, afin d’aborder la question d’un traitementmédicamenteux, dans un contexte sensible.Evaluations :* Passation, analyse et rédaction de 5 bilans cognitifs (la partie projective étant assurée parC.TOUZARD ou S.MARTINS) : 2 jeunes « arrivants » et 3 jeunes « sortants » ont été testés avec un testd’intelligence de Wechsler et/ou la CPM-F (test pour les non francophones). Restitution au jeune et àl’équipe en étude de projet.* 3 familles ont été reçues en entretien d’admission, en vue d’une admission du jeune dansl’établissement.* Un entretien individuel a été mené avec 4 candidats à l’admission lors de leur semaine d’essai àl’IMPro, entre janvier et juillet 2010. Ces entretiens ont pour objectif de déterminer l’adéquation entre leprofil du jeune et le fonctionnement de l’institution.Travail institutionnel :* Participation aux études de projet des jeunes suivis en thérapie, en référence et/ou vus en bilanpsychologique.* Participation à la synthèse thérapeutique hebdomadaire.* Participation à 2 synthèses générale par mois, dont la synthèse institutionnelle.* Dans le cadre de l’ANCRÉAÏ (évaluation interne), animation et recueil de données lors de la synthèseinstitutionnelle, et participation à la journée mensuelle de mise en commun des données.66

Les OrthophonistesMartine CHOQUET (0,90 E.T.P) - Blandine HUFTIER BRACHET (0,60 E.T.P)Les suivis hebdomadaires se sont répartis ainsi :• 48 prises en charge individuelles. Ces séances en situation duelle sont actuellement toujoursprivilégiées. Elles permettent d’offrir au jeune un espace personnalisé où s’instaure une relation deconfiance qui favorise la communication .L’orthophoniste peut ainsi soutenir les progrès, redonnerconfiance, accueillir les échecs avec une bienveillante patience, faire également accepter au jeuneses limites et lui donner les moyens d’utiliser au mieux ses capacités. Pour mener à bien le travaildéterminé lors de l’indication de prise en charge, la régularité de présence est indispensable ainsiqu’un investissement personnel du jeune. Nous constatons que le soutien de l’équipepluridisciplinaire peut potentialiser la réussite de ce projet• Depuis septembre 2010, création d’un groupe permettant à 3 jeunes de travailler plusspécifiquement le langage Makaton. Ces trois participants bénéficient en plus d’une prise en chargeindividuelle. Bien qu’il soit encore un peu tôt pour faire un bilan exhaustif de ce suivi, on peut déjànoter leur bon investissement.• Un groupe de langage auquel participent 5 jeunes d’ateliers différents. Cette prise en charge a pourbut de solliciter des jeunes particulièrement en difficulté dans le domaine langagier, d’instaurer entreeux une dynamique de communication (écoute, prise de parole..). Ce suivi s’est révélé une bonneindication pour les jeunes concernés. Pour deux d’entre eux il complète un suivi individuel.• Le groupe conte (13 jeunes du cycle d’accueil) s’est déroulé de janvier à juin 2010. La priorité a étédonnée aux suivis individuels et à la création d’un nouveau groupe, c’est pourquoi cette prise encharge n’a pas été reprise pour l’année scolaire 2010-2011.Se sont ajoutés à ces suivis :• Les rendez-vous de référence (16 références). La fréquence de ces rendez-vous est variable,elle dépend des situations plus ou moins complexes que rencontre le jeune.• 13 bilans de 1ère année (passation +rédaction)• 15 bilans de 3ème année (passation +rédaction)• Les rendez-vous des jeunes en période d’essai (20 entretiens + comptes-rendus)A ce travail auprès des jeunes s’est ajouté comme chaque année : La participation aux réunions- Etudes de projet- Synthèses générales et institutionnelles- Synthèses thérapeutiques- Présentation du projet institutionnel- Réunions de travail en équipes pluridisciplinaires Des entretiens ponctuels avec les parents des jeunes suivis en rééducation ou en référence Un travail en réseau avec les orthophonistes en libéral (en cas de suivis extérieurs, lors de latransmission des dossiers orthophoniques à la sortie de l’IMPRO…) Une participation à l’évaluation interne en groupes de travail. De plus, à partir de juin 2010,les deux orthophonistes se sont réparti le travail du référent attitré pour cause de départ. Participation à certains événements institutionnels (bal, fête de l’été…)67

La PsychomotricienneMon activité de psychomotricienne au sein de l’IMPro s’est effectuée, comme exposée dans leprojet de fonctionnement, sous différentes approches. Les prises en charge sont indiquées après que le(la) jeune a été évalué(e) lors d’un bilan psychomoteur et son projet discuté en équipe thérapeutique.Le changement de salle de psychomotricité en septembre m’a permis de profiter d’un espaceplus grand, m’offrant ainsi d’autres opportunités quant au travail et médiations que je peux proposer lorsdes séances. Néanmoins, les travaux de peinture en cours, effectués par l’atelier Bâtiment, contrarientles modalités de mes prises en charge et m’empêchent encore de profiter pleinement du lieu. Prises en charge de groupesJ’ai animé cinq groupes thérapeutiques à travers différentes médiations. Ces prises en chargeont concernées 32 jeunes de l’institution jusqu’en juillet et 28 à partir de septembre. Cette diminution estdue à une modification des modalités de prises en charge du groupe Mouvements et Perceptions, ceque j’expliquerai plus loin.Le groupe Expression corporelle, a été co-animé avec Mme Caroline FAVRY, professeur dedanse. Il a concerné 9 jeunes filles jusqu’en juillet. Trois d’entre elles ont alors arrêté la prise en chargeet deux autres ont intégré le groupe à la rentrée de septembre, portant l’effectif à 8. Cette prise encharge s’est déroulée à la Maison de la Jeunesse et de la Culture de Palaiseau tous les vendredis de13h30 à 15h00.Les jeunes investissent progressivement l’espace de la salle pour travailler la posture et l’équilibre, lesdéplacements et développer, par l’intermédiaire du mouvement dansé, de nouvelles capacitéssensorimotrices. Certaines gagnent en contrôle corporel, en précision, lorsque d’autres développentfluidité du mouvement ou lâcher-prise. Les temps d'improvisations dansées leur donnent doucement lapossibilité d'améliorer l’imagination, le sens créatif de chacune. La notion de plaisir prend sonimportance dans ce lieu où elles prennent conscience de leurs difficultés mais également de leurscompétences.Le groupe Soin au féminin a accueilli 3 jeunes filles de septembre 2008 à juillet 2010 et s’estdéroulé chaque vendredi de 15h à 16h en salle de psychomotricité. Ce lieu a semblé leur convenir pouraborder leurs préoccupations quant aux changements psychocorporels à l’adolescence. Le travail desoin corporel a progressivement développé le désir de prendre soin d’elles. Par la dynamique qu’ellesont su donner à ce groupe restreint, un espace intime s’est créé où elles ont pu apporter des idées, s’enapproprier d’autres et les personnaliser selon leurs envies, tendant par ce fait à une certaine autonomie.A la rentrée 2010, trois nouvelles jeunes filles ont débuté cette prise en charge qui se déroulemaintenant les vendredis de 15h à 16h. Nous échangeons autour de la notion de « prendre soin de soi »et discutons des différents produits utilisés durant les séances, leur amenant la possibilité d’exposerleurs craintes, leurs questionnements ou leurs envies.Le groupe Mouvements et perceptions a accueilli 9 jeunes chaque vendredi jusqu’en juin. MmeGABET, éducatrice spécialisée de notre établissement, co-animait jusqu’à cette date les séances avecmoi-même. En septembre, suite au changement d’emploi du temps de cette dernière, j’encadredésormais seule le groupe. Sa constitution a de ce fait du être modifiée et concerne maintenant 5 jeunesfilles. La prise en charge se déroule de 9h00 à 12h00, au Centre Omnisports de Massy.Les séances, structurées par différents espaces-temps ont apporté des rituels repérés, appréciés etnécessaires pour ces jeunes qui sont alors apparus rassurés. Les notions d’équilibre, tonus, et schémacorporel ont été abordées et le développement des coordinations et dissociations larges travaillé par desexercices et expériences proposés, parfois grâce au matériel mis à notre disposition (tapis, planche,frites, ballons, cerceaux, etc.).Les jeunes ont progressivement amélioré la gestion de leur vestiaire grâce à des habitudes peu à peuinstallées. Par la constitution du groupe exclusivement féminin, je peux désormais effectuer un travailplus approfondi quant aux notions d’hygiène, d’intimité et de rapport au corps.68

Les bilans des groupes Repères et Motricité et Equithérapie, prises en charge en collaborationavec Mme Erika GABET, éducatrice spécialisée, sont développés au chapitre « Le bilan des prises encharge à double dimension : thérapeutique et éducatif ». Prises en charge individuellesLes prises en charge hebdomadaires en salle de psychomotricité ont concerné 4 jeunesjusqu’en juillet ; parmi eux, trois se poursuivent actuellement. Trois autres jeunes ont débuté une priseen charge psychomotrice en septembre.Deux jeunes ont bénéficié de prises en charges individuelles en atelier jusqu’en septembre,offrant un travail bimensuel sur des situations concrètes. Les séances se sont interrompues pour l’uned’entre elles (atelier restauration) du fait de son départ de l’établissement. Pour l’autre (atelierhorticulture), la prise en charge se poursuit mais selon un cadre différent. En effet, son projet a étéréévalué et une prise en charge individuelle en salle de psychomotricité est maintenant plus pertinente. Bilans psychomoteursJ’ai réalisé les bilans d’entrée de 5 jeunes du cycle d’accueil 2009-2010 et de 9 jeunes du cycled’accueil 2010-2011, et les bilans de projet de sortie de 7 jeunes entrant en cycle d’insertion 2010-2011 et 1 jeune entrant en cycle d’insertion en septembre 2011. J’ai effectué les bilans d’observationde 20 jeunes en période d’essai. RéférencesDe janvier à juillet, j’ai assuré la référence thérapeutique de 11 jeunes. A la fin de l’annéescolaire, trois ont intégré le groupe des sortants SISP et nous avons alors permuté de référente. Pour unjeune dont la situation s’avère particulière, une référence psychologique est apparue plus pertinente.Depuis septembre, je soutiens ce travail avec 13 jeunes. Je les reçois individuellement de manièrerégulière, toutes les deux, trois ou quatre semaines, selon les besoins et problématique de chacun, et aisu me rendre disponible lors de demandes de rendez-vous ponctuels de certains jeunes. Nous avonséchangé autour de leur évolution, tant au sein de l’institution qu’à l’extérieur. Parallèlement, j’ai pupermettre des rencontres avec des parents demandeurs quant à des précisions vis-à-vis du projetthérapeutique de leur enfant ou des questionnements plus larges. La présence d’une psychologue àcertains de ces entretiens a pu être bénéfique pour accompagner dans la réflexion lors de situationcomplexe. TransfertJ’ai, cette année, participé à deux transferts. Le premier, « Message de Paix », d’une duréed’une semaine s’est déroulé en Normandie, en collaboration avec Mme FLEURY, Mme HADDADI et M.HUMBERDOT. Le second, « Monde animal », s’est effectué à Martigues pendant dix jours avec MmePAULY, Mme DARVENNE, M. HUMBERDOT et M.BENDJELLAL. Ma présence a été pensée tant enterme quantitatif qu’en terme qualitatif, de par ma fonction de thérapeute. Synthèses et études de projetJ’ai assisté à toutes les synthèses hebdomadaires (thérapeutiques et générales) et mensuelles(institutionnelles) et ai participé aux études de projet concernant les jeunes suivis en référence et/ou enprise en charge et ceux dont j’ai effectué un bilan psychomoteur. Autres temps institutionnelsJ’ai participé aux différents évènements institutionnels tels que le bal, la fête de l’Eté et laprésentation du projet d’établissement aux parents d’élèves au mois d’octobre.La Psychomotricienne69

Les projets à double dimension : thérapeutique et éducatifDans le cadre d’une prise en charge nécessaire pour des jeunes considérés en « situation degrande dépendance » momentanément ou durablement, la mise en place de projets thérapeutiquess’est traduite par la collaboration de l’éducatrice spécialisée, Mme GABET et de la Psychomotricienne.Trois groupes différents ont ainsi été formés. Cependant, Mme GABET ayant modifié son emploi dutemps, la prise en charge Mouvements et Perceptions est, depuis le mois de septembre, seulementencadrée par la psychomotricienne (le bilan de ce groupe est développé au chapitre« Psychomotricité »). Le groupe Repères et Motricité s’est composé de 6 jeunes et s’est déroulé en sallepolyvalente tous les lundis de 9h00 à 10h30.Nous proposons, dans un travail autour de l’éveil des sens, des séances conçues en deux temps : unpremier temps d’échauffement, de rééducation des gestes psychomoteurs de base, et un second tempsde mise en situation des gestes de base en passant par des médiations qui permettent des réalisationsd’objets. Nous abordons essentiellement la motricité digitale, les notions d’espace, de temps, d’attentionet de concentration, la perception des couleurs et des formes. Les jeunes intègre progressivement lesdifférentes parties du corps utilisées lors de ces tâches (mains, doigts, coudes, épaule, tête, bras). Le groupe Equithérapie a lieu au centre équestre La Grange Martin à Gif-sur-Yvette. Il aaccueilli 6 jeunes jusqu’en février. Suite à son projet individuel, un jeune a alors arrêté sa prise encharge, portant l’effectif à 5 jusqu’en juin. A la rentrée de septembre, trois autres jeunes ont arrêté lesséances et quatre autres ont intégré le groupe après une indication psychomotrice.La présence de l’intervenante comme tiers a permis de faire autorité quant aux compétences techniquesà acquérir et aux règles de sécurité à respecter. Nous avons travaillé à prendre soin de l’animal afin defavoriser les interactions cheval-jeune, et permettre d’appréhender peu à peu les réactions de l’animal etd’adapter son comportement à celles-ci. Cette médiation nous aura également permis d’effectuer untravail de distanciation (relation à soi et à l’autre). De plus, monter sur le cheval, mais égalementmarcher à ses cotés, a développé le contrôle tonico-moteur et la posture. A la fin de chaque séance, untemps de verbalisation leur a été consacré. Cela nous a permis d’échanger, de discuter, de mettre desmots autour du vécu de chacun (craintes, envie, plaisir, notions de réussite et d’échec). Ainsi desinteractions et un espace commun ont été rendus possibles.Notre collaboration sur ces différentes prises en charge groupales apparaît pertinente ; l’encadrement aainsi amené une qualité de présence tant pratique que nécessaire auprès de ces jeunes. En effet, lesgroupes se sont avérés homogènes quant à la problématique psychocorporelle et relationnelle dechacun, mais hétérogène dans leur capacité d’appréhender l’environnement.La Psychomotricienne et Erika GABET, Educatrice Spécialisée70

L’accompagnement du projet de sortie Bilan équipe SMS (Structures Médico-Sociales) LE SISP : Service d’Insertion Social et Professionnelle71

Bilan équipe SMS (Structures Médico-Sociales)►Composition de l’équipe encadrante du groupe S.M.S. :Pour le secteur pédagogique, trois intervenants : Mme Christèle SAULNIER, éducatrice techniquespécialisée, Mme Erika GABET, éducatrice spécialisée chargée d’accompagner les élèves les plus endifficulté pour suivre le parcours IMPro. Depuis septembre 2010, Mme Claudine MALLET, éducatricetechnique en formation, a succédé à M. Francis LHOSTE. Pendant ses départs en formation, elle a étéremplacée par M. Didier MERIAU.Pour le secteur thérapeutique : Mme Alice PETITEAU, Psychologue référente thérapeutique.Pour le secteur social : Mme Pascale GALLET, Assistante sociale.Pour la mise en place des stages accompagnés : Mme Vanessa SERRA a proposé de septembre 2008à juin 2010 des stages accompagnés pour les jeunes sortants SMS.Depuis septembre 2010, Melle Aurélie JUAREZ lui a succédé.Cette équipe s’est réunie le premier mardi de chaque mois, en présence du Directeur.►Composition du groupe :Depuis la rentrée de septembre 2010, nous accueillons 8 jeunes, deux jeunes ont intégré le groupe enseptembre.Le groupe est composé de 3 jeunes filles et de 5 jeunes hommes.Ces jeunes ont tous bénéficié de dispositifs existants à l’IMPro et sont tous inscrits dans divers projets :chantiers extérieurs, stages, groupes d’objectifs du jeudi, transferts, « Autonomie dans les transports »,prises en charge spécifiques : thérapeutiques et éducatives. Ce groupe d’objectifs, proposé tous lesmercredis, leur a permis de développer un sentiment d’appartenance et de travailler autour de leur projetde sortie.►Le Groupe d’objectifs « Identité et Culture » du mercredi :Il s’est réuni tous les mercredis de 9h00 à 15h30 afin de répondre aux objectifs suivants : faciliter une prise de conscience du statut de « sortant », créer un espace offrant des moments d’épanouissement susciter la curiosité tout en développant l’imaginaire.Les actions proposées sont pensées pour agir sur les compétences sociales, relationnelles et préprofessionnelles des jeunes.Nous avons mis en place la visite de trois établissements susceptibles de les accueillir pour lesfamiliariser avec ce type de lieu: Foyer «Pont de pierre» à Brétigny et sa boutique «Le pas'sage» à Arpajon, Foyer d'hébergement «Les soleils d'or» à Dourdan, ESAT «Les ateliers de la prairie» à Villebon.Ces visites ont été des occasions concrètes de les plonger dans leur projet d’avenir.La dimension socialisation a été abordée par la mise en place des sorties et d’ateliers d’arts plastiques.Les temps consacrés à cette dimension du projet ont permis d’aborder les notions de «je» et de «nous»,de collectif et d’individuel, d’identité de chacun et de celle du groupe. Depuis la rentrée 2010, un rituel«service d'une boisson» durant la pause a été mis en place (demander à l'autre ce qu'il souhaite et yrépondre).Par ailleurs, ce groupe d’objectif du mercredi se retrouve une fois par mois pour l'élaboration d'un repasproposé au personnel de l'IMPro sur commande. Ce dispositif a permis un travail éducatif concernant lagestion de la vie quotidienne :72

établir un menu,faire les courses,confectionner le repas,mettre la table,ranger…Les sorties, à la Villette : «l'alimentation dans tous les sens» par exemple a permis de travailler sur «lebien manger». Rappelons que quatre jeunes adultes de ce groupe mangent à «la table à l'assiette» àl'IMPro. D'ailleurs, pour renforcer les notions d'équilibre alimentaire et de choix devant des propositionsde plats, nous mangeons à chaque chantier en serres à l'extérieur.Toute sortie - à la poste, au supermarché - a fait l’objet d’un ensemble de démarches visant à plusd’autonomie dans la gestion de sa vie sociale et quotidienne.D’autre part, des temps de chantiers extérieurs ou internes ont été proposés (en bureautique parexemple, pour le pliage et la diffusion de la gazette). Ces moments permettent de faire des évaluationsaussi bien sur le comportement que sur le travail.Chaque événement, comme «Le forum social », est un moment fort qui permet à chaque jeune adultede s'exprimer, d'être pris en considération avec des envies, des souhaits. Les activités à l'extérieur del'IMPro, dans des associations, sont très rarement mises en place pour eux. Cette manifestation a étél'occasion de faire «une passerelle», que certains parents ont empruntée pour inscrire leur enfant à desclubs sportifs, des associations diverses comme «point vert», l'APEI de Massy et bien d'autres encore.Le chantier extérieur aux «serres de BALLAINVILLIERS» a eu lieu deux fois par mois et proposaitd’accomplir des tâches répétitives comme empiler des godets, remplir des barquettes, nettoyer lesplantes, les serres mais aussi effectuer du bouturage, du rempotage de plantes...►Les stagesAu total 19 journées de stage accompagné ont été mises en place. Ces sessions ont concerné 4élèves sortants.En parallèle, des stages (non accompagnés) en établissement pour adultes ont été organisés parl’Assistante Sociale. Au total, 79 journées de stage individuel ont été réalisées, décomposées commesuit :- 26 journées de stage en Foyer occupationnel concernant 2 élèves sortants- 53 journées de stage en ESAT concernant 2 élèves.►Les entretiens individuelsPour travailler de façon précise les perspectives de sortie et les butées rencontrées lors des stageseffectués par les jeunes, la psychologue référente thérapeutique des sortants SMS les a reçusindividuellement de manière mensuelle voire bimensuelle.Ce travail se fait en étroite collaboration avec l’Assistante sociale.►Le travail avec les famillesDeux réunions élèves- parents- professionnels ont été réalisées. Cette année, nous notons encoreque la participation des familles à ces réunions de groupe demeure irrégulière alors que les rencontresindividuelles sont très investies.A la rentrée, nombre de parents de sortants SMS ont pris part au forum social.►Les sorties de l’IMProEn cours d’année, trois sorties vers des établissements pour adultes ont été actées.73

En effet, une élève a été admise au foyer de la Résidence Soleil, une autre à l’ESAT de Bagneux et untroisième à l’ESAT de Villebon sur Yvette.►Les réunions officielles de sortie (ROS)Cette année, pour les sortants SMS, 6 réunions officielles de sorties ont été mises en place afin detravailler le projet individualisé de chaque jeune en partenariat avec ses parents.Erika GABET,Educatrice spécialiséePascale GALLET,Assistante socialeClaudine MALLET,Educatrice technique spécialisée en formationAurélie JUAREZ,Monitrice- éducatrice en contrat de professionnalisation et chargée des stages accompagnés.Alice PETITEAU,PsychologueChristèle SAULNIER,Educatrice technique spécialiséeDidier MERIAU,Educateur Technique74

Service d’Insertion Sociale et Professionnelle Introduction Travail des chargées d’insertion Activités de la Psychologue au sein du SISP Service de Suite Club sortants SISP75

Service d’Insertion Sociale et ProfessionnelleIntroductionDurant l’année 2010, le service d’Insertion Sociale et Professionnel a poursuivi ses missions depréparation vers la sortie des jeunes ayant une orientation professionnelle (ESAT/ MO) et a assuré auniveau du service de suite, le suivi professionnel psychologique et social des jeunes sortis et embauchésen milieu ordinaire de travail.Au niveau du personnel, les deux chargées d’insertion de l’équipe du SISP ont reconduitchacune leur temps de travail de 20% dans le cadre d’un congé parental, ce temps libéré est occupé parNathalie Michel qui poursuit son travail dans l’équipe du SISPEn fin d’année 2010, Madame Noble ayant fait valoir ses droits à la retraite, le directeur a procédé à unrecrutement de psychologue et à l’embauche de Madame BEAUPERE.Pour répondre au souhait institutionnel de proposer des stages à tous les jeunes et ceci le plus enamont possible, l’équipe du SISP bénéficie depuis plusieurs années d’une monitrice éducatrice encontrat de professionnalisation.Les actions du SISP pour l’année 2010 ont été organisées comme suit :Au niveau de l’insertion :- Le suivi du parcours de stage en MO ou ESAT de 20 jeunes sortants dont le projet individuel estorienté vers une insertion professionnelle.- Le déploiement du travail de prospection envers les entreprises pour trouver de nouveaux terrainsde stage et d’éventuelles embauches pour les jeunes sortants.- Le travail des groupes d’objectifs « Préparation à l’emploi et à la vie sociale » s’est poursuivi lemercredi toujours sous forme de modules, ils sont animés par l’équipe du SISP.- Cette année, deux transferts pour les sortants ont été réalisés sous forme de week-end enautonomie sur Paris.- Deux réunions spécifiques pour les parents des jeunes sortants ont eu lieu durant l’année 2010.Au niveau du service de suite :Le service de suite a poursuivi ses actions de maintien dans l’emploi, Mr LE NARDOU, éducateur desuite assure un travail de proximité avec les jeunes insérés en milieu ordinaire par des visites régulièresen entreprise.Un travail de reprise des éléments professionnels et sociaux est fait pour certains jeunes salariés et sesparents avec la psychologue et parfois l’assistante sociale dans le but d’une meilleure collaboration aumaintien dans l’emploi et à l’évolution de leur vie sociale.76

Cette année nous avons travaillé plus spécifiquement à des missions d’insertion sociale :- en décidant d’organiser des créneaux de stage en hébergement dans deux SAVS pour que lesjeunes aient une représentation concrète de ces lieux avant leur sortie et puissent ainsi mieux sepositionner pour une éventuelle candidature.Cette formule très intéressante a déjà porté ses fruits auprès de certains jeunes et de leur famille et està développer.- Organisation avec le concours de la MJC de Palaiseau d’une activité « danse et expressioncorporelle » pour un groupe de jeunes filles sortantes et sorties, cette formule payante et à l’extérieur del’établissement se rapproche d’une activité classique et répond tout à fait à nos missions d’insertion dansla cité.- Participation à la matinée de l’ACE CEE en mai 2010, nous avons reçu des chefs d’entreprise del’Essonne, présenter l’IMPro, parler de l’insertion professionnelle et prendre des contacts.- Participation active de l’équipe du SISP à notre premier forum social un samedi en octobre oùbeaucoup de partenaires d’associations culturelles et de vacances étaient présents.Mireille NOBLE, Psychologue responsable du SISP77

Travail des chargées d’insertionJournées destages en 2010Nathalie Elanie Caroline TotalTotal MO 89 187 186 462Total ESAT 126 76 129 331Total Stage Acc 10 21 28 59Total Formation 0 41 44 85Total SAVS 63 0 25 88Total : 1025Caroline GRAVELOTTE,Elanie BARDIN,Nathalie MICHEL,Chargées d’insertion78

Activité de la psychologue au sein SISPDurant l’année 2010 Mme Noble a poursuivi son travail de responsable de l’équipe du SISP et depsychologue clinicienne auprès des jeunes sortants et sortis.Travail d’encadrement d’équipe :- appui clinique auprès des chargées d’insertion pour le suivi des jeunes sortants dans leur parcoursd’insertion et de l’éducateur de suite pour les salariés en entreprise.- animation et régulation des différentes activités du SISP- coordination des actions visant à la mise en acte du projet d’insertion professionnelle et sociale desjeunes sortants et des jeunes adultes sortis et embauchés en milieu ordinaire de travail.Travail clinique des jeunes sortants- Référence thérapeutique entre 15 et 17 jeunes (selon les sorties pendant l’année) dont le projetd’insertion est professionnel.Cette référence implique des entretiens réguliers avec le jeune en vue d’une préparation psychologiqueglobale vers un processus de sortie et une collaboration étroite avec les chargées d’insertion ainsi qued’éventuelles visites sur le futur lieu d’embauche.- Participation au groupe d’objectif « Préparation à l’emploi et la vie sociale » sur des thèmesparticuliers (la notion de handicap, la vie affective et sexuelle).- Travail avec les familles et le jeune sortant, soit dans le cadre d’un suivi régulier ou ponctuel soitpour des réunions officielles de sortie.- Les Réunions Officielles de Sortie ont été assurées avec les professionnels concernés par le jeuneet les parents auxquels nous proposons les projets d’insertion et prenons en compte leurs remarques.Travail clinique auprès des jeunes adultes sortis travaillant en entreprise- Travail de soutien psychologique auprès des jeunes adultes insérés en entreprise sous formed’entretiens individuels ou conjoints avec l’éducateur de suite ou sous forme de point annuel avec lesparents.- Prise de contacts et travail de liaison avec les CMP pour le relais.- Recherche et contacts avec des praticiens en libéral pour la poursuite des rééducations orthophonique.Le travail de soutien de soutien psychologique, sous forme d’entretiens individuels ou conjoints avecl’éducateur de suite et parfois la famille ou le tuteur, est régulier pour les jeunes salariés qui ont uneinsertion récente (moins de trois ans).Les entretiens pour des insertions comprises entre quatre et huit ans sont plus espacés et requièrent untravail plus global d’insertion sociale.Quant aux salariés plus anciens, chaque problème est traité que ce soit à leur demande ou celles desfamilles ou de l’entreprise, nous assistons à des problématiques « d’usure au travail» et devons négocierpour un meilleur avenir social et professionnel du salarié.De part ma fin d’activités en décembre 2010, il a été possible de faire un travail conjoint et des entretiensavec plusieurs « anciens » en présence de Mme BEAUPERE qui occupe le poste de psychologue duSISP.- Référence thérapeutique des élèves sortants : 15 jeunes cette annéeCe travail concerne les jeunes sortants en milieu ordinaire de travail ou en ESAT.Rappelons que c’est un travail clinique puisque toujours à l’écoute de ces jeunes en tenant compte deleur histoire, leur évolution et de leurs difficultés dans ce processus de sortie, c’est aussi un travail deliaison avec les chargées d’insertion, les référents pédagogiques, les employeurs parfois.79

Les rencontres sont fréquentes au minimum une fois par mois en raison de la dynamique de la sortie etde la charge d’anxiété qui peut être associée ; ces rencontres sont individuelles ou conjointes avec lechargé d’insertion, parfois avec les tuteurs de stage sur le lieu de travail si nécessaire.- Participation aux groupes d’objectifs : préparation à l’emploi et à la vie sociale, ce travail se fait encollaboration avec les membres de l’équipe en intervenant dans les modules traitants de la notion dehandicap, la vie affective et sexuelle, l’autonomie sociale, le logement etc.- Travail de soutien psychologique des jeunes adultes sortisEntretiens avec le jeune adulte.Ce soutien psychologique se fait sous forme d’entretiens individuels réguliers pour les jeunes sortisdepuis moins de trois ans généralement en présence de l’éducateur de suite, cette écoute privilégiéeaprès la séparation institutionnelle et l’entrée dans le monde du travail est importante car elle doit faireacte de liaison et de passage pour l’évolution du jeune.Des entretiens de régulation plus espacés dans le temps se font avec le jeune et sa famille pour fairedes points et envisager éventuellement des changements d’orientation dans le travail ou dans leurdevenir social.Des rencontres pour des adultes sortis depuis longtemps sont parfois nécessaires pour la poursuited’une intégration sociale et professionnelle de qualité.Elles sont demandées par le jeune adulte et sa famille ou bien les employeurs en période de difficultés,ces rencontres plus ponctuelles doivent permettre d’évaluer les problèmes et de répondre de manièreadaptée pour gérer les crises.Mireille NOBLE,Psychologue clinicienne80

Service de SuiteEn 2010, le service de suite a poursuivi sa mission, à savoir « favoriser le maintien dans l’emploides jeunes embauchés en milieu ordinaire de travail. »Ses actions sont diverses : éducatives pour le maintien dans l’emploi et els rencontres entre anciens,psychologiques pour le soutien et la compréhension des problèmes, sociales pour les aidesadministratives, et de formation pour le maintien et le renforcement des acquis.C’est un travail d’équipe et de collaboration entre l’éducateur, le psychologue et l’assistantesociale.Les effets de la crise ont indirectement touché notre population : durcissement des exigencesprofessionnelles, plans de restructuration, etc. La singularité de notre public semble de moins en moinsprise en compte et le niveau d’exigences à l’embauche a réellement augmenté, notamment dans lesgrands enseignes. Cette année encore, un gros travail d’accompagnement et de soutien a été prodiguéaux familles, tant dans les rencontres du lundi soir avec la responsable et psychologue, Mme NOBLE, etl’assistante sociale, Mm GALLET, que par des accompagnements divers et des visites en famille, plusnombreux.Pour 2010, nous avons nettement allégé le suivi professionnel des anciens et très anciens. Il est à noterqu’il s’opère toujours un équilibre entre les jeunes qui entrent dans le dispositif et ceux qui en sortent.Cet équilibre nous permet de maintenir une qualité constante de notre action. Sur les 22 adultes suivis,seulement 3 jeunes se trouvent sans solution : 2 ayant volontairement rompus les liens avec l’IMPro et 1toujours en contact avec nous mais de façon irrégulière.Nombre de jeunes suivis et détail des suivis : Visite en entreprise: 136 Accompagnement professionnel, médical, et social : 56 Contact extérieur : 19 Rendez vous avec l’éducateur de Suite, à l’IMPro: 10 Visite au domicile : 10 Un lien téléphonique est maintenu avec la quasi-totalité des anciens élèvesLe maintien dans l’emploi :Cette année, 22 adultes ont été suivis en situation de travail, en accompagnement à la formation et à lamise en stage. Nous avons également confirmé notre bon partenariat avec les centres de formation etles associations spécialisées. Nous avons également travaillé avec Passerelle Vers l’Emploi sur Paris.Nous pouvons parler aujourd’hui d’un réseau partenarial entre AFPA, FREE, Passerelle vers l’emploi,les missions locales et l’IMPro.Autres situations :Relais vers les Loisirs : hospitalisations : deux jeunes hospitalisés. fins de CDI : deux jeunes sont en procédure d’inaptitude au poste qu’ilsoccupaient. démissions : poussé par sa passion du foot et encouragé par ses entraineurs, unjeune a mis fin à sa formation de CAP de cuisinier (actuellement sans nouvelles).Conscient du fait que l’éducateur de suite, mobilisé par les actions de maintien dans l’emploi, n’a pastoujours le temps nécessaire pour organiser des sorties, nous avons mis en œuvre un partenariat81

concret avec POINT VERT. En 2011, il s’agira de week-ends réservés tout au long de l’année pourl’IMPro et de l’adhésion des jeunes à cette association.En 2010, le service a réussi à organiser deux sorties, une sortie théâtre et restaurant sur Paris, et unesortie, jumelée avec le forum social, avec un repas au restaurant et accompagnement du groupe à unefête chez nos partenaires de Point Vert.Nous avons également participé à la mise en place ou à l’encadrement du Mach de foot, du relais del’heure, de la du fête des sorties, du forum social et à certains petits déjeuners des responsablesd’entreprises dans le cadre de l’ACE CEE.L’éducateur de suite a aussi participé à 2 transferts, transfert « vidéo » et transfert « SISP » ( 2 weekendsen autonomie sur Paris)Contribution à la Formation continue :En début d’année scolaire, l’éducateur de suite intervient dans le cadre de la Formation Continue pourmettre en place, avec les formateurs, tout le dispositif de financement (courriers aux employeurs,contacts téléphoniques, démarchages). Cette intervention est justifiée, par la présence à la formationcontinue de jeunes suivis par notre éducateur. Intervention : 5 à 6 séances par an.Les repas en autonomie :Afin de rendre les jeunes encore plus autonomes, le SISP a fait le choix de faire manger les plusanciens élèves du groupe des sortants à l’extérieur de la structure : gestion de l’argentresponsabilisation et ponctualité (par groupes de 3 à 6 jeunes sous la responsabilité d’1 éducateur).Cette action a aussi un caractère symbolique fort qui marque le passage de la majorité en valorisant lestatut du jeune majeur dans son autonomie et son indépendance.En groupes d’objectifs (les mercredis) :Les thèmes abordés cette année :- La valeur et la représentation du travail,- les différences et les similitudes entre MO et ESAT,- l’organisation de l’entreprise et sa hiérarchie,- la convention de stage, le contrat de travail, la fiche de paye,- le code du travail, droits et devoirs du travailleur et de l’employeur.-L’outil internet nous a également permis de consulter des annonces, de découvrir les différents sites etde s’entraîner à recherche d’un emploi.Nous avons élaboré un questionnaire et pris les rendez-vous pour visiter les lieux ressources tels que, lamission locale, l’association passerelle vers l’emploi (sur Paris), les agences d’intérim, le pointinformation jeunesse de Palaiseau,Le fait de travailler de façon continue en petites unités permet d’approfondir tous les sujets abordés,d’être plus mobiles et plus réactifs avec les jeunes lors des visites.Cette année encore, nous avons évalué la pertinence des groupes de travail avec les jeunes par unquestionnaire. Il ressort que 60 à 70 % des contenus abordés sont mémorisés par les jeunes. Lesréponses ne sont pas toujours très étayées, mais rarement hors sujet. Tout ce travail reste encore tropthéorique (plus ou moins abstrait), mais nous nous somme approchés au plus prés du monde du travail.Bruno LE NARDOUEducateur Spécialisé, chargé de la suite82

Club Sortants SISP (les samedis travaillés)Club « truc de filles »Ce club constitué uniquement de jeunes femmes fut extrêmement agréable à encadrer. Les jeunesfemmes dans leur grande majorité ont profité pleinement de ce moment de convivialité pour aborder desquestions personnelles pour lesquelles elles ne trouvent pas forcement de réponse auprès de leurfamille.La conception de produits d’hygiène était un support ludique permettant à chacune de rapporter chezelle un peu de leur nouveau savoir faire.Au cours de l’année, nous avons également profité de l’expérience professionnelle de Madame MALLETpour une séance « coiffeur », mais également une séance « Hammam » grâce au soutien financier del’association de parents et des familles des participantes. Toutes ces activités ont donné envie à nosdemoiselles de prendre du temps pour elles, entre copines et de s’investir un peu plus sur les achatsvestimentaires les concernant. Concernant les relations aux autres, certaines participantes semblentaujourd’hui mieux assumer leur féminité.Devant l’engouement général, le groupe a été renouvelé à partir de septembre 2010 avec commenouveauté la réalisation de quelques prestations extérieures (service buffet, entretien) qui ont permisd’obtenir quelques dons pour soutenir les projets de sorties. Dans l’ensemble, les filles ont été assezparticipatives et volontaires pour s’investir dans ces actions.Elanie BADINCaroline GRAVELOTTE,Chargées d’insertionClub ACTUBien que le nombre de samedis ne nous permette pas de suivre finement l’évolution de l’actualité, lespoints fort de l’«actu» sont pour autant abordés et travaillés. Dans un deuxième temps, cet atelier setransforme en atelier de parole, le fait de se retrouver entre « hommes » ouvre la porte à des débatsplus personnels, plus « légers » parfois. Pour ma part, je pense que cet atelier est très apprécié desjeunes. Ils en ont d’ailleurs vite compris les règles, la confidentialité étant de rigueur. Ils s’autorisent àparler plus librement. Il est à noter que certains jeunes demandent à emmener chez eux certainsdocuments pour finir de les lire. A suivre ….Bruno LE NARDOU, éducateur chargé de la suite83

Service SocialDurant l'année 2010, l'Assistante Sociale a poursuivi son travail auprès des jeunes élèves del'IMPro et de leurs familles ainsi que des jeunes adultes sortis de l’établissement.Cette année encore, l’Assistante Sociale a choisi de faire un bilan quantitatif de son activité.Ainsi, en 2010, outre les courriers, les contacts et les démarches téléphoniques quotidiens nécessairesà l’accomplissement de ses missions ainsi que tous les imprévus non quantifiables à gérer au jour lejour, l’Assistante Sociale a mis en place ou participé à :Etude de projet 39Réunion officielle de sortie (ROS) 26Signature contrat de transport et avenant 7Equipe de suivi de scolarisation 6Rencontre service extérieur hors étude de cas (ASE, AEMO, foyer éducatif, UMI,31équipes de psychiatrie, association tutélaire etc…) avec ou sans le jeuneDossier MDPH adulte (pour élève sortant et sorti) 11Séance d’apprentissage transports 5Présentation jeune et bilan de stage en ITEP, FO, ESAT (parfois avec les19familles)Entretien élève 33Entretien élève avec référent thérapeutique 9Entretien élève avec directeur 4Entretien parents 19Entretien parents avec référent thérapeutique 4Entretien parents avec directeur 8Entretien parents avec infirmière 2Entretien sorti (jeune et éventuellement parents) 22Rencontre employeur ou partenaire (équipe de CMP etc..) pour sorti 6Accompagnement RATP pour problème ou chargement carte de transport 1Visite IMPro à la demande d’institution extérieure ou entretien stagiaire 3Suivi familial avec psychologue1 famille concernée+ 1 essaiAccompagnement CMP, hôpitaux, etc. 4Accompagnement jeune pendant stage 4Visite à domicile 4Accompagnement sortie éducative 3Mise en place séjour de vacances 3Signalement enfance en danger ou jeune adulte vulnérable 1Visite à la MDPH pour aider au règlement des dossiers 6Participation groupe SMS (visite établissement ou encadrement groupe) 3Participation aux réunions hebdomadaires (SISP et synthèse générale), mensuelles (équipe SMS etsynthèse institutionnelle), trimestrielles (réunion de parents SMS et réunion de parents SISP, aprèsmidide travail) et annuelles (réunion pré-transfert + bilan, présentation de l’établissement aux famillescandidates) ainsi qu’aux moments institutionnels (bal, forum social, petit-déjeuner de l'ACE).Réunion de travail au cas par cas avec l'un ou l'autre des membres de l'équipeRéunion des assistantes sociales spécialisées du département tous les 2 mois84

Durant l'année 2010, l'Assistante Sociale a participé au transfert « Week-end autonomie àParis » (2 x 3 jours) avec le groupe des sortants SISP.Elle a participé à 1 journée de formation sur la parentalité et à ½ journée de conférence traitant dupassage de l'adolescence à l'âge adulte chez les personnes handicapées.L'Assistante Sociale a été en arrêt maladie durant 3 jours.Pour 2010, nous notons une très nette augmentation (+ 100%) des rencontres avec les servicesextérieurs en dehors des études de projet. En effet, de plus en plus de jeunes bénéficient de suivisextérieurs divers (foyers, référents ASE, services de psychiatrie etc.).Il est à noter une augmentation importante des jeunes suivis par des services de psychiatrie. Le travailde lien, de coordination et de suivi de ces situations représente un travail très important pour l’Assistantesociale.Pour l’année 2010, l’Assistante Sociale a organisé : 26 journées de stage en foyers occupationnels (FO), soit 2 stages pour 2 jeunes dans 2 FO (1jeune a bénéficié de 17 journées d'accueil temporaire en internat). 53 journées de stage en ESAT, soit 4 stages pour 2 jeunes dans 3 ESAT.Nous pouvons noter pour 2010, une baisse significative du nombre des journées de stages en foyersoccupationnels et une quasi similitude du nombre des journées de stage en ESAT. Il y a eu 1 séjour enaccueil temporaire.L’assistante sociale souhaite développer ce type de séjours mais nous sommes toujours bloqué par unrefus de financement de ses journées par l’aide sociale départementale pour les jeunes de moins de 20ans.Durant l’année 2010, l’Assistante Sociale a mis en place la sortie de l’IMPro pour :C.T. janvier ESAT « La Prairie » à VILLEBON-SUR-YVETTE (91)S.M. juillet ESAT «Les Ateliers de Garlande » à BAGNEUX (92)A.L. juillet Foyer de Jour « La Résidence Soleil » à MASSY (91)F.C. septembre Sortie à la demande de l'IMPro + aide à la réorientation à l'ITEPd'ARNOUVILLE (92)K.M. novembre ITEP « Foyer IPSA » à EVRY (91)Elle a également contribué à la recherche de foyer d’hébergement pour adulte pour F.L. (Antony).Pascale GALLET-JAULINAssistante Sociale85

Formation ContinueL’action de formation a commencé l’année 2010 avec 6 adultes de Janvier à Mars. L’effectif est passéensuite à 7 adultes jusqu’en Juin. Depuis la rentrée d’octobre, une adulte nous a quittés pour participer àun autre projet autour de la comédie musicale et un nouvel adulte nous a rejoints courant novembre,suite au Forum Social organisé par l’IMPro de Palaiseau.Les adultes engagés dans l’action de formation sont venus très régulièrement dans le respect des règleset du cadre posé. Le travail en étroite collaboration avec le SISP et plus spécifiquement avec l’éducateurde suite, interlocuteur privilégié auprès de ces adultes s’est avéré important et pour eux, et pour nous :lien de cohérence qui participe à cette stabilité et qui nous a permis de réfléchir aux actions à menerpour être encore plus près des besoins des adultes en demande de formation.Ce travail précieux a permis aussi aux adultes de se responsabiliser quant aux enjeux de cette action deformation : connaissance de leurs droits, leur engagement, les personnes impliquées dans l’action, lerôle de chacun, leur implication dans le financement…Dans cette action de formation, il s’agit, selon le niveau de compétences des participants, de respecterchacun et donner à chacun une démarche dans laquelle il peut progresser.Les ressources sont diversifiées :Communiquer oralementLes moments d’échanges, en début de séance, restent des temps très investis par le groupe ; momentsoù la parole circule de plus en plus librement et ce, pour tous les participants. La relation de confiancequi s’est installée, au fil du temps, favorise la prise de parole et permet aux adultes de s’impliquer demanière beaucoup plus affirmée dans les discussions.C’est un moment fort d’échange où chacun s’engage personnellement et nous amène à réfléchirensemble, débattre, porter un jugement sur des situations concrètes, problématiques, vécues par lesadultes mais aussi sur des thèmes d’ordre beaucoup plus général.C’est un moment enrichissant pour tous qui donne la possibilité à chacun de cheminer, mettre enpensée pour devenir de plus en plus acteur de leur projet de vie.Au niveau des activités scolairesTout au long de l’année, nous avons essayé de maintenir un travail régulier dans les domaines de laMaîtrise de la langue française et des Mathématiques, en s’appuyant sur les compétences descycles.Ce travail s’est effectué sur des supports très variés (fichiers individuels, albums de littérature jeunesse,romans, journaux…)Les adultes en formation, avec leurs différences s’impliquent tous dans le travail proposé, montrant leurenvie d’améliorer leurs compétences, dans une prise de conscience que ce qu’ils font, les efforts qu’ilsfournissent sont importants pour eux, pour gagner en autonomie, pouvoir se responsabiliser davantage,prendre du pouvoir.Dans un exercice difficile, ils s’accrochent, utilisent de plus en plus les aides, Leur démarche,méthodologie pour répondre à une consigne précise est de plus en plus assurée pouvant de mieux enmieux accepter le doute, l’erreur, l’expérimentation. Leurs réalisations montrent qu’ils intègrent petit àpetit l’étayage apporté dans les différents domaines leur permettant d’accéder à la construction denouveaux savoirs.L’hétérogénéité du groupe nous amène à travailler de manière très individualisée, à partir decompétences communes pour 2 voir 3 adultes.86

Cette année, 2 adultes ont passé les évaluations nationales de CM2 permettant une référence à lanorme, une représentation des points forts et des points faibles donnant des points d’appui pour ensuiteaffiner nos actions et approfondir certains domaines de compétences.Un travail important autour de la lecture a été effectué pour tous, correspondant aux progressions descycles 2 et 3.La commande d’écriture reste une activité toujours très investie :Sollicités sur des thèmes très divers, les adultes s’expriment sous forme de dictée à l’adulte oud’expression plus personnelle. S’ils ont toujours besoin d’être accompagnés pour répondre précisémentà la demande, ils s’engagent plus facilement dans l’écrit et l’on remarque toujours des progrès quant aucontenu, que ce soit au niveau des idées ou dans la syntaxe). La lecture collective (sous forme dejournal) la semaine suivante fait toujours l’objet d’un temps fort où chacun accepte de s’exposer, àl’écoute et dans le respect de tout ce que l’on peut dire. Moment partagé qui les aide également dans lecheminement personnel et qui leur permet d’améliorer, d’enrichir leurs productions.Un travail important a également été réalisé autour d’un projet « sortie » concernant tout le groupe :« une journée à Paris ».Chacun s’est impliqué fortement dans la mise en œuvre du projet. Cet espace collectif a permis àchacun de pouvoir se détacher de ses propres préoccupations pour penser à plusieurs : échanger,réfléchir, faire des choix, trouver sa place, avoir un rôle, prendre des initiatives, se donner des défis… etfaire aboutir ce projet.Le jour de la sortie, les adultes sont entièrement autonomes. Nous les rejoignons le soir, autour d’unrepas au restaurant : moment partagé où l’on peut mesurer l’intérêt et l’importance d’un tel projet de partleur enthousiasme, leur fierté, leur joie largement manifestée… Moment qui participe incontestablementà leur progression personnelle et leur statut de sujet.Vie sociale et ProfessionnelleDans une continuité de travail, nous avons repris les éléments construis au travers d‘un personnage fictifpour permettre aux adultes en formation de se rendre compte des dépenses et recettes d’un foyer.Autant d‘éléments qui ont permis la construction d’un cahier de compte personnalisé.Des temps d’échanges, nous avons pu étudier les documents administratifs suivants Recommandé avec AR RSA Assurances Déclaration d’impôts sur les revenus Formulaire Sécurité sociale Dépôts de chèques Demande de chéquier Etude de relevé d’identité bancaire Relevé de compte La fiche de payeAinsi, les adultes en formation ont pu se rendre compte des devoirs de la vie quotidienne. C’est avecbeaucoup d intérêt qu’ils se sont saisis des données et qu’ils ont pu se projeter dans un avenir plusautonome.Michèle PICARTProfesseur des Ecoles SpécialiséeKarima HADDADI,Educatrice Technique Spécialisée87

Annexes Synthèses institutionnelles Accueil des stagiaires La formation professionnelle continue Chantiers extérieurs Transferts88

I - Synthèses institutionnelles et après-midis de travail en équipeJanvierANCREAI « Evaluation interne » - Conditions d’accueil et de prise encharge des usagers accueillisRéunion de travail par secteurs professionnelsFévrier ANCREAI « Evaluation interne »Réunion de travail par secteurs professionnelsMarsComportements et manifestations d’adolescents. En quoi nos orientationsinstitutionnelles semblent ou non adaptées à ces réalités ? Clarifier lesattitudes, faciliter la cohérence institutionnelle, garantir la continuitéPrésentation :L’adolescence : l’âge des contradictionsUne personne en mutation : éclairage psychologiqueAdolescence et déficienceTravail par groupeComment se manifeste ou pas l’adolescence au sein del’établissement ?Comment contenir et apaiser ces comportements parfois violents ?Au niveau collectifAu niveau individuelANCREAI « Evaluation interne »Réunion de travail par secteurs professionnelsAvril ANCREAI « Evaluation interne »Réunion de travail par secteurs professionnelsMai ANCREAI « Evaluation interne »Réunion de travail par secteurs professionnelsJuin ANCREAI « Evaluation interne »Réunion de travail par secteurs professionnelsJuilletSeptembrePréparation de la rentréeLe transfertConstitution des groupes : qui ? pourquoi ? comment ?ANCREAI Evaluation interneRéunion de travail par secteurs professionnelsOctobre ANCREAI « Evaluation interne »Réunion de travail par secteurs professionnelsNovembreMajorité, rituels de passageRéflexion sur la mise en place d’un statut de jeune majeurOuvrir des capacités à faire des choses en termes de droits et de devoirsDécembreANCREAI Evaluation interneRestitution89

II - Accueil des stagiairesAu cours de l’année 2010, 8 personnes ont été accueillies par l’équipe de l’IMPro dans le cadre de leurparcours de formation.Les stages d’une durée variable : de quelques jours à plusieurs mois, concernent les formationssuivantes :NombreDurée du stage Infirmier 1 1 mois Educateur Technique Spécialisé 2 2 mois/1 mois Bac Pro Services de proximité et de 1 1 moisvie locale Stagiaire directeur - DDEAS 1 1 semaine Educatrice spécialisée 1 3 mois Stagiaire licence STAPS 2 1 mois/4 joursTous ces stages ont fait l’objet d’une évaluation finale réalisée par le professionnel, tuteur dustagiaire.90

III - La Formation Professionnelle Continue 2010Service concerné Intitulé de la formation Nbre depersonnesDuréeService Administratif Formation pratique au droit social 1 4 joursService médicalet para-médicalDysgraphie et orthophonie« Apprendre à être sage ? »Journée d’Etudes du Centre Claude Bernard112 jours1 jourEquipe éducativeDiplôme d’Etat d’Educateur Technique Spécialisé(DEETS)Certificat d’Aptitude aux Fonctionsd’Encadrement et de Responsable d’Unitéd’Intervention Sociale (CAFERUIS)Préparation permis D - Transports encommun« A quoi ça sert d’apprendre à lire? »Journée d’Etudes du Centre Claude Bernard11111 200 hsur 3ans400 hsur 18mois5 jours1 jour91

IV - Les Chantiers ExtérieursIntitulé Type de travaux Nbre dejeunesAtelier RestaurationADPEP91 – Forum PEP Service du petit déjeuner et 2 ½ journéeIUFM EtiollesdébarrassageADPEP 91 – Vœux 2010 Accueil et service du petit 3 ½ journéedéjeunerAtelier Conditionnement/Bureautique - Bureautique/informatiqueESAT « Les Ateliers de laPrairie » à Villebon sur YvetteESAT de Courtaboeuf auxUlisESAT « La vie en herbes » àMarcoussisESAT « Les Ateliers deFresnes »Inspection Académique del’Essonne à EvryHurepoix MultiservicesA St Michel sur OrgeESAT de Courtaboeuf auxUlisESAT « les Ateliers deFresnes »Sous-traitanceSous-traitance oublanchisserieSous-traitance, serres,champs…Sous-traitance oublanchisserie16 pargroupe de416 pargroupe de416 pargroupe de416 pargroupe de47 joursDurée12 ½ journées15 joursMise sous pli 5 2 joursBureautique 5 1 jourGroupe d’objectifs « Découverte ESAT »ConditionnementBlanchisserieConditionnement,blanchisserie16 ½ journées4 ½ journée par semaine4 6 joursESAT « Les Ateliers de laPrairie » à Villebon sur YvetteEcole PolytechniqueEcole PolytechniqueMairie de Villebon sur YvetteFoyer Educatif J. COTXET àPalaiseauSerres de BallainvilliersConditionnement 4 1 jour par trimestreAtelier HorticultureTonte, soufflage,désherbage,débroussaillage, bêchagedes espaces verts ducampusEntretien des espaces verts,tonte, débroussaillageEntretien des espaces vertset voiries sur différents sitesde la Commune927 Le vendredi seloncalendrier, soit 23 jours18 pargroupede 6 à 818 pargroupede 6 à 8Entretien des espaces verts 6 à 8jeunesRepiquage, désherbage,conditionnement en serres18 pargroupede 6 à 8Chantiers de 5 joursconsécutifs :Du 21 juin au 2 juilletDu 27 sept. au 1 eroctobre,Du 15 au 19 novembre,1 jour par semaine1 jour1 séance de 2 h 30 parsemaine

CFA de VillejuifAssociation EmmaüsPalaiseauIntitulé Type de travaux Nbre dejeunesAtelier Maintenance et Hygiène des LocauxSerres de BallainvilliersPetit déjeuner ACE CEEApprentissage des actionsde maintenance et d’hygiènedes locauxMaintenance et Hygiène desLocauxGroupe SMSTravail en serre : dépotage,rempotage, nettoyage deplantesManifestations – EvénementsService du buffetAccueil et tenue vestiaire12 pargroupede 612 pargroupede 644Durée1 jour par mois2 jours par semaine8 13 demi-journées½ journée93

V - Transfert 201045 jeunes sont partis en transfert au cours de l’année 2010 :« Monde animal » à Martigues (13)Histoire « Message de paix »à Courseulles/mer (14)« Vidéo » à Montignac-Lascaux (24)Jeux Européens - Football féminin« Special Olympics » à Varsovie (Pologne)Du 3 au 13 maiDu 22 au 28 maiDu 3 au 10 juinDu 15 au 24 septembre10 jeunes9126A cela s’ajoutent 2 courts séjours, pour les sortants SISP, organisés à Paris sur un week-endprolongé. Cela a concerné 8 jeunes.94