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"Renforcement de la Gestion des Pêches dans les pays ... - ACP Fish II

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Mali – P<strong>la</strong>ns d’Actions Prioritaires (PAP) <strong>de</strong> Développement <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Gestion</strong> Durable <strong>de</strong> <strong>la</strong> Pêche etAquaculture (2011-2015)1.3.1 Production et potentiel halieutique et aquacole du MaliLa productionLa production annuelle est passée <strong>de</strong> 103 000 tonnes en 2007, 132 000 tonnes en 2008 à 169 534 tonnesen 2009, avec respectivement <strong>de</strong>s accroissements <strong>de</strong> 22 et 28% comparativement à 2007. Les exportations<strong>de</strong> poisson ont été <strong>de</strong> 21 tonnes en 2005, 199 tonnes en 2006, 1250 tonnes en 2007, 1321 tonnes en2008 et 22 604 tonnes <strong>de</strong> poisson frais en 2009, 1 353 tonnes <strong>de</strong> poissons fumés et 1320 tonnes <strong>de</strong>poissons séchés (Source. DNP. Rapport annuels 2008 et 2009).Concernant l’aquaculture, <strong>la</strong> production à été estimé à 1 300 tonnes <strong>de</strong> poissons par an en tenant compte <strong>de</strong>toutes <strong>les</strong> formes <strong>de</strong> pisciculture pratiquées <strong>dans</strong> le <strong>pays</strong> (Rapport FAO. 2006).Les quantités <strong>de</strong> poissons exportés en 2009 sont <strong>de</strong> 22 604,651 tonnes <strong>de</strong> poisson frais, 1353,997 tonnes<strong>de</strong> poisson fumé et 1320,088 tonnes <strong>de</strong> poisson séché. (573,64 tonnes <strong>de</strong> poisson frais, 590,53 tonnes <strong>de</strong>fumé et 160,28 tonnes <strong>de</strong> poisson séché, en 2008). Les exportations en frais sont enregistrées à partir duport <strong>de</strong> pêche <strong>de</strong> Mopti et d’Ansongo à <strong>de</strong>stination du Burkina Faso et du Niger. Les exportations en poissonfumé et séché sont enregistrées à Mopti, Ansongo et Ménaka à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> <strong>la</strong> Côte d’Ivoire, du Niger, duNigeria et du Burkina Faso. Ces quantités exportées représentent une infime fraction au regard <strong>de</strong> <strong>la</strong>production <strong>de</strong> poisson <strong>dans</strong> <strong>les</strong> lieux <strong>de</strong> provenance.Les poissons importés (poisson <strong>de</strong> mer) en 2009 sont <strong>de</strong> 3 690, 048 tonnes (3374,434 tonnes en 2008). Apart, <strong>les</strong> régions <strong>de</strong> Gao et Koulikoro, <strong>les</strong> autres sont importatrices. Ces importations sont plus importantes<strong>dans</strong> <strong>les</strong> régions <strong>de</strong> Bamako, <strong>de</strong> Kayes et <strong>de</strong> Sikasso. Les <strong>pays</strong> <strong>de</strong> provenance <strong>de</strong> ces produits sont <strong>les</strong>suivants. France, Mauritanie, Sénégal, Maroc Ghana Sierra Leone, Libéria, Côte d’ivoire, Togo, Guinée.Note. Les pertes estimées sur le marché <strong>de</strong> Mopti sont <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 3% à l'embal<strong>la</strong>ge et <strong>de</strong> 15% au sta<strong>de</strong><strong>de</strong> conservation (Direction National <strong>de</strong> <strong>la</strong> pêche, 2010.)Les quantités contrôlées ne représentent qu’une infime partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> production nationale et <strong>la</strong> quasi-totalité<strong>de</strong>s expéditions en <strong>de</strong>hors du <strong>pays</strong> sont effectuées à partir du port <strong>de</strong> Mopti et <strong>de</strong> <strong>la</strong> région <strong>de</strong> Gao (Source.Direction National <strong>de</strong> <strong>la</strong> Pêche, Rapports annuels 2009 et 2010.).Le potentiel halieutique malien a été estimé et est concentré <strong>dans</strong> <strong>la</strong> région du Delta Central du Niger, avecprès <strong>de</strong> 80% du total. Dans cette zone <strong>de</strong> production, <strong>les</strong> estimations <strong>de</strong> capture montrent <strong>de</strong>s variationsannuel<strong>les</strong> importantes en fonction <strong>de</strong>s conditions climatiques, qui peuvent aller du simple au triple(exemp<strong>les</strong>. 87 000 tonnes en 1969-70 ; 37 000 tonnes en 1984-85). Au cours <strong>de</strong> l'année hydrologique1994/95 dite exceptionnelle, <strong>les</strong> captures ont été estimées à 100 000 tonnes.La production potentielle et <strong>la</strong> production réelle <strong>de</strong>s pêcheries <strong>de</strong>s zones dites secondaires ne sont pasencore évaluées. Ce malgré l’importance <strong>de</strong> certaines zones comme le <strong>la</strong>c Magui, un grand déversoir <strong>de</strong> <strong>la</strong>Kolimbiné (affluent du fleuve Sénégal), le <strong>la</strong>c Wénia <strong>dans</strong> <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> <strong>la</strong> Réserve <strong>de</strong> Biosphère du Baoulé et<strong>les</strong> zones <strong>de</strong> pêche au Sud du <strong>pays</strong> sur <strong>les</strong> affluents du Bani. Dans ces zones, on note une forteconcentration <strong>de</strong> communautés <strong>de</strong> pêche pendant toute l’année.Cette évolution <strong>de</strong> <strong>la</strong> production annuelle et <strong>de</strong>s exportations est essentiellement due à l’amélioration <strong>de</strong>l’outil <strong>de</strong> collecte <strong>de</strong>s informations plus qu’à une augmentation <strong>de</strong>s quantités pêchées.La valeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> production 2009 au prix moyen au producteur <strong>de</strong> 750 F CFA est <strong>de</strong> 126,750 milliards <strong>de</strong> FCFA. La valeur <strong>de</strong>s exportations est estimée à 52 milliards <strong>de</strong> F CFA (2000 F CFA/kg <strong>de</strong> frais et 2500 FCFA/kg <strong>de</strong> poisson transformé).Les taxes sur <strong>la</strong> valeur ajoutée représentent environ 10% <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur totale (Rapport FAO. 2006).Les ressources en eau et halieutiquesLe Profil Environnemental du Mali. (Commission Européenne, 2006) indique que 41% <strong>de</strong> <strong>la</strong> superficie totaledu Mali fait partie du bassin intérieur du désert <strong>de</strong> Sahara, cependant le <strong>pays</strong> partage avec ses voisins ouestafricains <strong>de</strong>ux fleuves d’importance majeure, dont il tire une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> sa richesse hydrique :• Le fleuve Sénégal (dont 10%, du bassin versant se trouvent au Mali, soit 11% du territoire national)crée à l'Ouest un grand axe hydrographique <strong>de</strong> 900 km <strong>de</strong> long, et surtout,• Le fleuve Niger, l’un <strong>de</strong>s plus grands fleuves d’Afrique, «artère vitale du <strong>pays</strong>», (dont 30% du bassinversant se trouvent au Mali, soit 47% du territoire national) qui est caractérisé notamment par leCe projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par pg. 16

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