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Compte-rendu - ANRT

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Repères sur l’innovation au Japon<strong>ANRT</strong> – 19 septembre 2002cette langue et sont sensibles aux technologies nouvelles : nous avons eu, avec eux, desrelations beaucoup plus simples et faciles.Je suis persuadé, par ailleurs, que pour vendre de l’innovation aujourd’hui au Japon, ilfaut savoir identifier «la bonne fenêtre ». Celle-ci dépend de la conjoncture et descycles. Mieux vaut ouvrir la discussion dans un moment de calme conjoncturel. Ainsi,les industriels détestant l’innovation, parce qu’elle implique des risques financiers, ilimporte de leur présenter une nouvelle technologie à un moment où ils peuvent y êtreréceptifs. Nous avons eu la chance d’arriver sur le marché au moment où nos clientspotentiels constataient les mauvais résultats de certains projets en phase pilote, alors quela situation économique connaissait un certain fléchissement. Toutes les conditionsétaient réunies pour que nous bénéficiions d’une écoute positive. Jamais nous n’aurionspu vendre notre innovation si elles ne l’avaient pas été.Une PME française peut-elle jouer la carte de l’innovation sur le marché japonais ? Oui,à condition d’être présente, pérenne, patiente et d’avoir une bonne technologie !Qui sont vos clients actuellement ?DÉBATB. G. : Ce sont des industriels de l’acier, à qui la tâche a été confiée de gérer et detraiter les ordures ménagères au Japon.Vous cédez actuellement votre technologie torche à plasma. Comment voyez-vousle futur ? Votre R&D travaille-t-elle à de nouvelles innovations ?B. G. : Non, nous faisons une pause dans notre activité R&D, mais l’utilisation de notretechnologie devrait donner lieu à de nouvelles avancées chez nos partenaires japonais.Nous ne manquerons pas de nous inspirer de leurs initiatives d’ici quatre à cinq ans.Le risque, pour une petite entreprise française qui fait la promotion de soninnovation au Japon, n’est-il pas de dévoiler ses secrets de fabrication à des plusgrands qu’elle, qui ne manqueront pas d’en faire usage, mais sans elle ?B. G. : Nous vendons un outil, mais pas le savoir-faire qui permet de le fabriquer, et unelicence d’utilisation, c'est-à-dire la méthode d’utilisation de cet outil. S’agissant durisque de copiage, nous n’avons pas eu à le craindre. Les grands groupes avec lesquelsnous travaillons ont une certaine éthique. Ils n’ont d’ailleurs pas le temps de copier. Ilspréfèrent payer pour utiliser une technologie que d’avoir à se lancer dans quinze ans derecherche pour la développer par eux-mêmes. En revanche, ce risque est réel en Coréeou à Taiwan. Je ne me rends jamais dans ces pays avec des plans confidentiels.23

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