Guide d’intervention• Chicoutimi (418) 543-9695• <strong>Québec</strong> (418) 648-2190• Trois-Rivières (819) 373-0337• Sherbrooke (819) 820-2822• Hull (819) 778-3555• Laval (450) 629-4580• Saint-Jérôme (450) 569-0332• Longueuil (450) 670-3400• Centre des femmes de Montréal (514) 842-0814Services d’information, écoute, accompagnement, soutien, médiation, etc., offerts enplusieurs langues. Consultations juridiques. Service d’accompagnement à la cour pourfemmes victimes de violence familiale ou conjugale. Formation sur le dépistage, laprévention et l’orientation en matière de violence conjugale, à l’intention des intervenanteset intervenants des organismes d’aide.• Fédération des CLSC (514) 931-1448 ; 1 800 361-4661Pour connaître <strong>les</strong> coordonnées <strong>du</strong> CLSC de son milieu.• Fédération des ressources d’hébergement pour femmes violentées et en difficulté <strong>du</strong> <strong>Québec</strong>(514) 674-0324• Indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC) (514) 873-6019 ; 1 800 561-4822Services d’indemnisation et d’assistance médicale pour <strong>les</strong> victimes d’actes criminels.• Regroupement provincial des centres de femmes (514) 843-8156Services d’écoute, d’information et d’orientation.• Regroupement provincial des maisons d’hébergement et de transition pour femmes victimesde violence conjugale (514) 279-2007• Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte contre <strong>les</strong> agressions à caractèresexuel (CALACS) (514) 563-9940Compte 22 centres offrant de l’aide directe. Groupes de soutien.11.2 La violence envers <strong>les</strong> aînésLes statistiques sur la violence envers <strong>les</strong> aînés sont peu abondantes. On croit cependant que letype de violence le plus répan<strong>du</strong> dans ce groupe d’âge est l’exploitation matérielle et il sembleégalement que <strong>les</strong> hommes soient victimes de violence dans une proportion égale à celle desfemmes. Les abuseurs sont souvent des personnes de la famille, des aidants naturels ou desamis.Les quatre formes de violence104
La violence familialeLa violence envers <strong>les</strong> aînés se présente sous quatre formes : la violence physique (agressions,violence sexuelle, refus de donner des soins personnels, médicaux et hygiéniques, etc.), laviolence psychologique (agression verbale, isolement social, refus de faire participer l’aîné auxdécisions qui le concernent, absence de marques d’affection, etc.), l’exploitation financière oumatérielle (usage abusif de l’argent de l’aîné, de ses biens ou de sa résidence, fraude, etc.) et lanégligence (refus conscient ou inconscient de répondre aux besoins de base de la personne, telsl’alimentation et l’hébergement).Les personnes âgées <strong>immigrantes</strong> sont plus vulnérab<strong>les</strong> car el<strong>les</strong> dépendent souvent de leurentourage, particulièrement si el<strong>les</strong> ne parlent pas français. La méconnaissance des ressourceset des lois en vigueur au <strong>Québec</strong> <strong>les</strong> rend également impuissantes devant <strong>les</strong> situations d’abus.Par ailleurs, la honte associée à la perte de leur réseau social dispose peu ces personnes à desdénonciations car el<strong>les</strong> craignent de se retrouver seu<strong>les</strong>. Pour la personne âgée qui souffred’une incapacité physique ou mentale, la situation peut devenir dramatique.Comment aider <strong>les</strong> personnes âgées victimes d’abus ?Le CLSC René-Cassin a mis sur pied un centre provincial de consultation pour <strong>les</strong>professionnels et <strong>les</strong> membres de la communauté désireux de prévenir et d’intervenir dans <strong>les</strong>cas d’abus envers <strong>les</strong> aînés. Les intervenantes et intervenants peuvent utiliser le servicetéléphonique de ce centre offert, <strong>du</strong> lundi au vendredi, par des personnes possédant uneexpertise en intervention dans <strong>les</strong> cas d’abus. De plus, ils peuvent avoir accès à une équipe deconsultation multidisciplinaire (avocat, psychiatre, représentant de la curatelle publique,médecin, etc.), à un guide d’intervention, à un programme de formation et à un centre dedocumentation. Les intervenantes et intervenants peuvent également diriger <strong>les</strong> cas d’abus versleur CLSC ou encore chez un avocat ou une avocate <strong>du</strong> bureau d’aide juridique.11.2.1 Ressources en matière d’abus envers <strong>les</strong> aînés• Aide juridiqueConsulter l’annuaire téléphonique, section « Affaires », Aide juridique.• Association des CLSC et des CHSLD <strong>du</strong> <strong>Québec</strong> (514) 931-1448 ; 1 800 361-4661Consulter l’annuaire téléphonique (pages blanches), section après <strong>les</strong> pages bleues, CLSC.• Centre québécois de consultation sur l’abus envers <strong>les</strong> aînés, CLSC René-Cassin — Institutuniversitaire de gérontologie sociale <strong>du</strong> <strong>Québec</strong> (514) 488-9163, poste 333Service de consultation aux professionnels.105