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UM2-Magazine-decembre-2012-Numero4

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L’Université Montpellier 1<br />

vers la fusion<br />

� L'UM1 est parfois vue comme une<br />

université forte de ses traditions ;<br />

comment vit elle la perspective d'une<br />

fusion avec l'<strong>UM2</strong> ?<br />

Côté UM1, l’idée d’une fusion des trois<br />

universités de Montpellier est ancienne.<br />

Nous avons toutefois pris acte du souhait<br />

de l’UM3 de ne pas se joindre à un<br />

tel processus. L’UM1 est effectivement<br />

présentée comme une université attachée<br />

à ses traditions. C’est sans doute le poids<br />

de l’histoire, dans le sens où la plupart<br />

de ses UFR se dénomment « Facultés »<br />

en raison de leur existence antérieure à<br />

l’université. Les directeurs de ses composantes<br />

bénéfi cient ainsi d’une large<br />

autonomie pour faire fonctionner leur<br />

structure, même si les questions les plus<br />

stratégiques sont gérées au niveau central.<br />

Je ne pense toutefois pas que le poids<br />

des composantes soit un frein à la fusion<br />

car elles sont aussi au centre de l’<strong>UM2</strong>.<br />

La nouvelle université devra s’appuyer<br />

sur la renommée des composantes qui<br />

constitueront sa colonne vertébrale.<br />

� Quelles avancées attendez- vous de la<br />

fusion ?<br />

Cette fusion doit en premier lieu permettre<br />

la « recomposition » de domaines aujourd’hui<br />

divisés entre nos établissements<br />

afi n d’asseoir une politique scientifi que<br />

plus réactive. C’est le cas de la biologie<br />

santé, de la chimie et de la gestion, même<br />

si, pour ces deux derniers domaines,<br />

d’autres structures continueront à exister<br />

sur le site après 2015. La fusion doit<br />

aussi permettre d’améliorer l’image de<br />

notre ville universitaire et, côté visibilité,<br />

conduire à créer une des cinq plus grandes<br />

universités de province pour renforcer son<br />

attractivité, d’abord au niveau national<br />

mais également à l’international.<br />

� Quelles seront les étapes clefs du<br />

processus ?<br />

Une fusion constitue le « toit » sur le plan<br />

juridique, mais il faut aussi construire les<br />

« murs ». Ainsi 2013 sera l’année d’élaboration<br />

du contrat quinquennal défi nissant<br />

notre stratégie. Avant cela, il faudra adopter<br />

une « Charte commune » des valeurs<br />

et principes que cette université devra<br />

respecter et, durant 2013, les murs se<br />

construiront par un rapprochement progressif<br />

des services et des outils de gestion<br />

avec une harmonisation des procédures.<br />

L’université qui verra le jour début<br />

2015 doit fonctionner dès sa naissance.<br />

� Voyez-vous des obstacles potentiels ?<br />

Il est évidemment plus facile de mobiliser<br />

une communauté lorsque le contexte<br />

fi nancier est favorable. À l’inverse, avec<br />

des dotations qui ne permettent pas de<br />

conduire de manière satisfaisante l’ensemble<br />

de nos missions, le processus<br />

de fusion peut susciter des craintes. Ce<br />

n’est pas l’objectif poursuivi. Nous devons<br />

tout abord expliquer et communiquer sur<br />

les étapes et les processus suivis. Mais,<br />

surtout, nous devons être accompagnés<br />

par le ministère et les collectivités territoriales<br />

qui tireront aussi un bénéfi ce de<br />

cette fusion en terme d’image de marque<br />

du site. �<br />

Philippe Augé,<br />

Président de<br />

l’Université<br />

Montpellier 1<br />

5<br />

N°4 - 12.<strong>2012</strong>

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