Bilan narratif DGCD - cadtm

Partie 3. Conclusions.Le désastre causé par le Tsunami a été fortement médiatisé et avec elle la question de ladette des pays touchés. En effet, le Tsunami a permis une prise de conscience internationale etmédiatique de ce problème. L’actualité de la dette a été chargée : d’abord, c’était l’annonce dumoratoire pour les pays touchés par le Tsunami puis c’était la décision en juin 2005 des ministresdes Finances du G8 d’annuler la dette de 18 pays les plus pauvres. Le CADTM s’est trouvé aucoeur de cette actualité puisque ses positions ont été fortement relayées dans les médias tant dansla presse écrite qu’à la radio ou à la télévision.Le recensement des médias dans lesquels le CADTM a été au moins cité montre l’impactnouveau du CADTM dans des medias officiels dont la cible est le grand public. Des journauxcomme le Monde, « autoproclamé journal de référence », le Figaro, « grand journal de droite enFrance », les Echos, la Tribune,La Croix, le Bangkok Post « lu dans les milieux favorisés de lapopulation, milieu des affaires et la communauté des expatriés » ou la Jornada, « quotidien deréférence au Mexique » s’adressent à un lectorat qui n’est pas forcement sensibilisé auxarguments du CADTM.Le Soir Libération et L’humanité qui avaient déjà publié des articlesfaisant référence au CADTM les années précédentes ont bien entendu continué. Il en est de mêmepour les médias audiovisuels. Radio Contact en Belgique, France Inter, France Info, RFI, laBBC, France culture,le journal de la RTBF etc...ont une audience relativement importante et sontconnus et reconnus par le public. L’impact du CADTM ne peut qu’en être accru.D’ailleurs le 18 janvier, Eric Toussaint était l’invité de l’émission « Là bas si j’y suis » de DanielMermet sur France Inter. Le CADTM a noté un déferlement de visites sur le site internet(www.cadtm.org), d'inscription aux listes de diffusion, de signatures de pétitions en ligne et decommandes d'ouvrages. De même, les articles les plus consultés sur le site du CADTMconcernent le Tsunami et la récente décision du G8. Au mois de juin 2005 l’article « Tsunami Lacharité n’est pas suffisante » a la côte de popularité la plus importante tandis que « G8/dette, Ilfaut se méfier des effets d’annonce » et « Pingrerie du G8 sur la dette » détiennent respectivementla deuxième et troisième place. « CADTM outraged at the meanness of the G8 » est à la sixièmeplace, « Le CADTM dénonce le simulacre d’annulation de la dette que prépare le G8 à laseptiéme et « Tsunami, l’heure du bilan global » à la quinzieme. Cela refète l’impact que leCADTM a pu avoir autour de ces deux événements qui ont marqué l’actualité de la dette. Aumoment du traitement médiatique de la décision du G8, il semble que la plupart des médias quiavaient déjà mentionné le CADTM au début de l’année 2005 aient de nouveau repris lesdéclarations du CADTM. Le Comité devient un interlocuteur et une source privilégiée concernantla problématique de la dette. A noter egalement, l’impact de l’ouvrage les Tsunamis de la dettecoécrit par Damien Millet et Eric Toussaint qui est la suite logique du travail du CADTM sur leTsunami. Le livre est cité dans la rubrique lecture de plusieurs journaux et périodiques comme LeMonde diplomatique du mois de juin, l’Humanité du 20 juin, Imagine ou La Grande Relève.Il faut ajouter que l’impact du CADTM ne s’est pas limité au sujet du Tsunami et à la décision duG8. Les médias ont également fait appel aux analyses du CADTM sur des sujets plus diverscomme le mouvement altermondialiste, la Constitution européenne, l’élection de Wolfowitz à latête de la Banque mondiale ou le Forum Social Méditérranén etc...100