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Traitement des problèmes buccaux - Profession Santé

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Avez-vous entendu parler de...par l’acamprosate. Pour les patients insuffisantsrénaux modérés (ClCr entre 30 et 50 mL/min), ladose devrait être réduite de moitié (soit 333 mgtrois fois par jour; voir dose régulière dans la section« Posologie et Coûts ») 9 .Insuffisance hépatiqueLes données pharmacocinétiques ne suggèrent pasla nécessité d’ajuster la dose en insuffisance hépatiqueétant donné l’absence de métabolisme hépatique.Les patients insuffisants hépatiques sévères(Childs-Pugh Classe C) nécessitent tout de mêmeun suivi particulier étant donné le manque de donnéesà ce sujet 9 . L’albumine, les facteurs de coagulation,la bilirubine et l’urée pourraient donc être suivis.Toutefois, il est possible d’observer, même danscette population, une diminution <strong>des</strong> enzymeshépatiques ALT et AST étant donné la cessation dela consommation d’alcool.InteractionsComme l’acamprosate n’interagit pas avec le système<strong>des</strong> cytochromes hépatiques et intestinaux,très peu d’interactions médicamenteuses ont étédécrites. Il est à noter que la prise concomitanted’acamprosate et de naltrexone conduit à une augmentationde la concentration maximale (Cmax)de l’acamprosate de 33 % et de l’aire sous la courbeRéférences1. Gage A, Kranzler HR. Acamprosate Efficacy in Alcohol-Dependent Patients : Summary of Results from ThreePivotal Trials. Am J Addict 2008; 17: 70-6.2. Rösner S, Leucht S, Lehert P, Soyka M. Acamprosatesupports abstinence, Naltrexone prevents excessivedrinking : Evidence from a meta-analysis with unreportedoutcomes. J Psychopharmacol 2008; 22(1): 11-23.3. Lehert P, Mann K, Morgan MY. The Efficacy of Acamprosatein the Maintenance of Abstinence in Alcohol-Dependent Individuals : Results of a Meta-Analysis.Alcohol Clin Exp Res 2004; 28(1): 51-63.4. Figgitt DP, Keam SJ, Scott LJ, Waugh J. Acamprosate.CNS Drugs 2005; 19(5): 445-64.5. Mason BJ. Acamprosate for Alcohol Dependence : AnUpdate for the Clinician. Focus 2006; 4(4): 505-11.6. Fortier J, Paré C. Le traitement du syndrome <strong>des</strong>evrage de l’alcool. Pharmactuel 2007;40(1): 25-32.7. Kiefer F, Littleton J, Mann K. Acamprosate : RecentFindings and Future Research Directions. Alcohol ClinExp Res 2008; 32(7): 1105-10.8. Mann K. Pharmacotherapy of Alcohol Dependence.CNS Drugs 2004; 18(8): 485-504.9. CPhA. Campral. CPS en ligne. Mise à jour en mars2007. [En ligne. Page consultée le 5 février 2010.]http://e-therapeutics.ca/cps.showMonograph.action?simpleMonographId=m801052.10. Boothby LA, Doering PL. Acamprosate for the Treatmentof Alcohol Dependence. Clin Ther 2005; 27: 695-714.11. XenoPort, Inc. XenoPort Announces Presentation OfPreclinical Data For Acamprosate Prodrug at Fragile XSyndrome Conference. Medical News Today. In TheMedical News [En ligne. Page consultée le 14 novembre2010.] www.news-medical.net/news/20100723/Preclinical-data-of-new-acamprosate-prodrug-to-bepresented-at-International-Fragile-X-Conference.aspx.12. Guthrie SK, Overman GP, Teter CJ. Acamprosate forthe Adjunctive Treatment of Alcohol Dependence. AnnPharmacother 2003; 37: 1090-9.13. Santé Canada. Sommaire <strong>des</strong> motifs de décisions(SMD) Campral. Émis en mai 2008. 29 p. [En ligne.Page consultée le 5 février 2010.] www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/alt_formats/hpfb-dgpsa/pdf/prodpharma/(ASC), de 25 %. Aucun ajustement posologique n’estnéanmoins recommandé. La pharmacocinétiquede l’acamprosate n’est pas affectée par l’alcool; lesrechutes ne mettent donc pas le patient en danger 9 .Posologie et coûtsLa dose recommandée est de 666 mg per os troisfois par jour. Durant les étu<strong>des</strong> cliniques, la doseétait administrée avec les repas. Le coût de48 semaines de traitement (1612,80 $ selon laliste RAMQ de juin 2010, soit 4,80 $ par jour) estmineur si l’on considère la diminution <strong>des</strong> complications,<strong>des</strong> hospitalisations et du besoin deréhabilitation 4,14 . Les différents conseils que lepharmacien peut prodiguer aux patientsainsi que les suivis recommandés sont disponiblesdans le tableau IV.sbd_smd_2008_campral_103287-fra.pdf14. RAMQ. Liste <strong>des</strong> médicaments. Mise à jour le 30 juin2010. 504 p. [En ligne. Page consultée le 2 août 2010.]www.prod.ramq.gouv.qc.ca/DPI/PO/Commun/PDF/Liste_Med/Liste_Med/liste_med_mod1_2010_06_30_fr.pdf15. Heyser CJ, Mason BJ. The neurobiology, clinical efficacyand safety of acamprosate in the treatment ofalcohol dependance. Expert Opin Drug Saf 2010;9(1):177-88.16. Pelc I, Verbanck P, Le Bon O, Gavrilovic M, Lion K,Lehert P. Efficacy and safety of acamprosate in thetreatment of detoxified alcohol-dependent patients. A90-day placebo-controlled dose-finding study. Br J Psychiatry1997; 171: 73-7. PMID: 9328500.17. Sass H, Soyka M, Mann K, Zieglgänsberger W.Relapse prevention by acamprosate. Results from aplacebo-controlled study on alcohol dependence. ArchGen Psychiatry 1996; 53(8): 673-80. PMID: 8694680.18. Paille FM, Guelfi JD, Perkins AC, Royer RJ, Steru L,Parot P. Double-blind randomized multicentre trial ofacamprosate in maintaining abstinence from alcohol.Alcohol Alcohol 1995; 30(2): 239-47. PMID: 7662044.19. Rubio G, Jiménez-Arriero MA, Ponce G et Palomo T.Naltrexone vs acamprosate : one year follow up ofalcohol dependence treatment. Alcohol Alcohol 2001;36(5): 419-25.20. Amate JM, Bouza C, Magro A, Munoz A. Efficacy andsafety of naltrexone and acamprosate in the treatmentof alcohol dependence : A systematic review. Addiction2004; 99: 811-28.21. Gann H, Heinz A, Kiefer F, Mann K, Smolka M,Wellek S. Searching for Responders to Acamprosateand Naltrexone in Alcoholism Treatment : Rationaleand Design of the Predict Study. Alcohol Clin Exp Res2009; 33(4): 674-83.22. Anton RF, Ciraulo DA, Cisler RA, Couper D, DonovanDM, Gastfriend DR. Combined Pharmacotherapiesand Behavioral Interventions for Alcohol Dependance.JAMA 2006; 295(17): 2003-17.23. Niederhofer H et Staffen W. Acamprosate and its efficacyin treating alcohol dependant adolescents. EurChild Adolesc Psychatry 2003; 12: 144-8.ConclusionLes données probantes disponibles démontrentl’efficacité de l’acamprosate comme traitement demaintien de l’abstinence chez un patient ayantdéjà franchi la phase de désintoxication. L’instaurationdu traitement cinq jours après la désintoxicationconstitue donc un élément essentielpour le succès du maintien de l’abstinence. Toutefois,chez un patient qui ferait une rechute, ilserait bénéfique de continuer la prise du médicamenttout en avisant les intervenants. L’acamprosateest associé à une diminution significative dutaux de rechutes, autant à court terme qu’aprèsl’arrêt du traitement. Ce médicament comble unvide dans la thérapie du maintien de l’abstinence.Selon le type de buveur, l’acamprosate et la naltrexoneseraient deux options à considérer et lesdeux médicaments sont sûrs et assez bien tolérés.Leur utilisation en pratique est limitée par la faiblemotivation et observance <strong>des</strong> patients, soitautour de 50 % selon les caractéristiques démographiques20 . L’amélioration de l’observance estdonc une préoccupation en ce qui concerne l’efficacité<strong>des</strong> traitements offerts aux patients alcooliques.La posologie de l’acamprosate, nécessitantune prise trois fois par jour, peut constituer unelimite à l’observance, en comparaison avec lanaltrexone qui peut se prendre une seule foispar jour. La venue éventuelle de la forme dépôtde naltrexone, avec une durée d’action de quatresemaines, serait une avancée dans cettedirection. En tant que pharmaciens, nousdevons soutenir les patients qui entament unepharmacothérapie en vue de maintenir leurabstinence à l’alcool. En effet, la motivation estun facteur primordial pour le succès du traitement.nQuestions deformation continue5) Quel est le moment idéal pourcommencer le traitement par leCampral ?A. Le plus tôt possibleB. En concomitance avec la désintoxicationC. Au moins 5 jours après la désintoxicationD. Au moins 2 semaines après ladésintoxicationE. Au moins 4 semaines après ladésintoxication6) Quel est l’effet secondaire le plusfréquent de l’acamprosate ?A. DiarrhéeB. NauséeC. Goût métalliqueD. MyalgiesE. PruritVeuillez reporter vos réponses dansle formulaire de la page 50 22 Québec Pharmacie vol. 58 n° 1 février - mars 2011

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