Orsay, notre ville n°31 mai 2011

ORSAYACTULe CMJO à Bruxelles, une expo au Pass’age……Jeunesse orcéenne, parlons d’Europe !au Pass’age. «Au-delà des programmes universitaires bien connus, l’Europe,c’est plein de possibilités, explique Sandrine Lloret, en chargedu projet : jobs, études, stages, volontariat… «Il est souvent difficile des’y repérer, poursuit-elle. Le but de l’expo est de faire connaître les dispositifs.C’est chercher à vulgariser l’accès à l’Europe.»Des jeunes orcéens vont pouvoir visiter le parlement européen de Bruxelles.L’Europe est souvent loin de nos préoccupations. Pourtant, l’UE,c’est 27 États membres et autant de cultures à découvrir, de territoiresà explorer : une chance et des opportunités à saisir pourles jeunes générations. Voilà pourquoi le service jeunesse de notreville souhaite «amorcer une sensibilisation à l’Europe auprès de nos jeunes».Du 9 au 13 mai, une exposition intitulée «l’Europe, c’est possible»consacrée à la mobilité des jeunes sur le continent se tiendra«Une frite sur la Grand-Place»Le 11 juillet, le Conseil municipal des jeunes orcéens fera sa propreinitiation à l’Europe en visitant une des capitales de l’U.E.:Bruxelles. Le service jeunesse souhaite élargir sa délégation auxjeunes qui seraient intéressés par le voyage. Les préinscriptionsse font jusqu’au 15 juin au PIJ auprès de Christine Duverger. Auprogramme : visite du parlement européen en compagnie d’undéputé européen le matin, visite de l’Atomium, «et s’il reste un peude temps, on se mange une frite sur la Grand-Place et on saute dans leThalys» conclue Sandrine Lloret.■ «L’Europe, c’est possible», du 9 au 13 mai,de 9h à 12h et de 13h à 18h.jeunesse@mairie-orsay.frVOTRE RENDEZ-VOUS DÉVELOPPEMENT DURABLEGestion et maîtrise de l’eau : arrosage durableLe terrain de football synthétique a étéinauguré à l’automne dernier.En dessous, grâce à la cuve derécupération prévue dans le projet, onstocke les eaux pluviales. Au final, ellessont utilisées pour l’arrosage despelouses des stades et des espaces verts.Conseils et astucesL’eau est un bien précieux, et il fautl’économiser surtout en ce début d’année,jusqu’ici bien sec. Philippe Cals gère lesespaces verts de la ville et il estintarissable sur le sujet. «L’avantage, c’estque l’eau récupérée est une eau tempérée» fait-ilvaloir. Catherine Paroche, présidente del’association «Les herbes sauvages»donne ses astuces : «mettre des plantesadaptées au climat local, pas trop d’exotisme,épandre du compost dans les massifs, ce quilimite l’évaporation de l’eau.» MoniqueWachthausen de l’association desJardiniers de France en Essonne conseillede «faire sécher les tontes de gazon, garder lesfeuilles mortes d’automne, cela retientl’humidité au sol et les plantes n’ont pas soif».«C’est ce qu’on appelle le paillage» précisePhilippe Cals, en émettant une réserve,«faire son paillage, c’est l’idéal, mais attentionaux maladies cryptogamiques».Il fait part du vieil adage : «un binage vautdeux arrosages». «On travaille la terre demanière à limiter l’évaporation de l’eau» dit-il.Pour une utilisation raisonnée de l’eau, ilexiste plusieurs techniques, de la plussimple à la plus sophistiquée. «Façonnaged’une cuvette d’arrosage amenant l’eau au colletde la plante, c’est-à-dire au système racinaire»,voilà pour la simplicité, ou «gestion àdistance par ordinateur ou bien des tuyauxpercés ou microporeux avec programmateur»,détaille Philippe Cals.Maîtrise de l’eauUn peu d’arithmétique. Récupérer l’eaude pluie, c’est aussi bon pour la gestionde notre porte-monnaie. Pour CatherineParoche et son jardin de 900 m 2 , «si jamaisavant j’avais l’habitude d’arroser, j’aurai faitune économie d’une dizaine de m 3 par an».En Île-de-France, le prix moyen de l’eauen 2010 était de 3,69 € au m 3 .10 x 3,69 = 36,9 € d’économies.Et Philippe Cals de conclure : «un entretienréfléchi, adapté aux besoins contribue largementà une diminution des coûts». De telleséconomies, ça s’arrose.MAI 20117