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Les Nanotechnologies : - Page personnelle de Christian J. Bordé

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<strong>Les</strong> <strong>Nanotechnologies</strong> 24 novembre 2002L’ai<strong>de</strong> distribuée dans le cadre <strong>de</strong> l’initiative est quasi-exclusivement réservée auxinstitutions académiques (les universités reçoivent 65% <strong>de</strong>s fonds distribués, les laboratoiresgouvernementaux 30%, l’industrie à peine 5%). Néanmoins, la nette augmentation dufinancement accordé aux institutions dans le cadre <strong>de</strong> l’initiative a été suivie d’uneaugmentation dans <strong>de</strong>s proportions similaires dans les financements accordés par lesentreprises <strong>de</strong> capital-risque dans le secteur <strong>de</strong>s nanotechnologies.Il faut noter enfin que le programme « NNI » ne concerne que l'initiative fédérale en faveur<strong>de</strong>s nanotechnologies. En sus, un grand nombre d'états ont aussi considéré qu'ils <strong>de</strong>vaientaussi soutenir l'essor <strong>de</strong> ce domaine stratégique au plan local, et ont lancé <strong>de</strong>s programmestrès significatifs d'ai<strong>de</strong> aux nanotechnologies. Par exemple, en 2000, l'état <strong>de</strong> Californie achoisi <strong>de</strong> mettre sur pied <strong>de</strong>s « instituts pour la science et l’innovation ». Ces instituts sontcréés suite à un appel d'offres compétitif émis par les services du gouverneur. Le consortiumUCSB/UCLA mentionné plus haut a été choisi pour le premier institut. Entre autres, les états<strong>de</strong> Pennsylvanie, <strong>de</strong> New-York, du Nouveau Mexique, du Texas, <strong>de</strong> Washington, duColorado ont mis sur pied divers programmes, initiatives ou alliances régionales dont l'objetprincipal est <strong>de</strong> coordonner au niveau local les différents acteurs économiques etacadémiques intéressés au domaine, et <strong>de</strong> participer à la levée <strong>de</strong>s fonds pour différentsprojets ou instituts. Il est difficile <strong>de</strong> faire un inventaire exhaustif <strong>de</strong> toutes ces actions, etd'évaluer leur importance exacte par rapport à l'effort fédéral. Néanmoins, le passage enrevue <strong>de</strong> quelques exemples comme celui <strong>de</strong> UCSB/UCLA montre que ce soutien est loind'être négligeable, et qu'il vient le plus souvent compléter les financements fédéraux enmettant un accent particulier pour favoriser le couplage entre les centres académiques et lesentreprises.A-1.2. <strong>Les</strong> « grands » pays européens : Allemagne 14 et Angleterre 15La Gran<strong>de</strong> Bretagne est certainement l'un <strong>de</strong>s premiers pays a avoir compris l'intérêt <strong>de</strong>snanotechnologies et à avoir lancé <strong>de</strong>s programmes spécifiques dans le domaine dès lesannées 1980. Paradoxalement, elle n'a pourtant pas acquis un position dominante (pasmême en Europe), car cet effort précoce ne s'est pas poursuivi sur la durée : le milieu <strong>de</strong>sannées 1990 a vu les nanotechnologies passer au second plan <strong>de</strong>s priorités affichées <strong>de</strong> lapolitique scientifique britannique, et c'est seulement au tournant du millénaire que ledomaine a été <strong>de</strong> nouveau affiché au premier plan <strong>de</strong>s priorités. Néanmoins, malgré cettepause durant la <strong>de</strong>uxième moitié <strong>de</strong>s années 1990, l'effort précoce fait par le pays lui donneactuellement une assise particulièrement soli<strong>de</strong> (notamment au niveau <strong>de</strong>s infrastructures),et <strong>de</strong>s atouts non négligeables pour reprendre la compétition dans le peloton <strong>de</strong> tête. Legouvernement s'est d'ailleurs engagé dans une politique <strong>de</strong> soutien résolue au domaine.Le premier programme d’envergure britannique, la « National Initiative On Nanotechnology »(NION), a démarré dès 1986. Ce programme, lancé par le Ministère <strong>de</strong> l’Industrie et duCommerce (DTI), a été suivi à partir <strong>de</strong> 1990 environ par un programme nanotechnologies« LINK » du DTI (LNP), par un programme nanotechnologies (NMP) du Conseil14 Une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s informations concernant l'Allemagne est basée sur <strong>de</strong>s notes rédigées par NicolasCluzel, chargé <strong>de</strong> mission au sein du service pour la Science et la Technologie <strong>de</strong> l'Ambassa<strong>de</strong> <strong>de</strong> France àBerlin, et aimablement fourni par Marcel Berveiller, conseiller pour la science et la technologie.15 Une partie <strong>de</strong>s informations concernant le Royaume-Uni est basée sur le rapport « <strong>Les</strong> nanotechnologies enGran<strong>de</strong>-Bretagne » rédigé en septembre 1998 par Sandrine Peltier et Pierrre Jaumier pour le Service Scienceet Technologie <strong>de</strong> l'Ambassa<strong>de</strong> <strong>de</strong> France à Londres, et sur le rapport « Nanotechnology in the UK » produiten 2001 par « Institute of Nanotechnology » et aimablement fourni par Gilbert Balavoine, conseiller pour lascience et la technologie à l'Ambassa<strong>de</strong> <strong>de</strong> France à Londres.Académie <strong>de</strong>s technologies, 28 rue Saint Dominique, Paris 7 ème 39Tel : 33 1 53 85 44 44/ Fax : 33 1 53 85 44 45Mail :http://www.aca<strong>de</strong>mie-technologies.fr

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