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2- Les critères d’implantation liés à la géologie et à lasûreté à long termeJALON 2009 HA-MAVL - Stockage réversible profond -Proposition d’une zone d’intérêt pour la reconnaissanceapprofondie et de scénarios d’implantation en surfaceC.RP.ADP.09.0035.ADéfinir un cadre géologique précis et reposant sur des données réparties de façon homogène supposenon seulement une approche progressive mais également une intégration pas à pas des résultatsobtenus. Pour ce qui concerne le secteur de Meuse/Haute-Marne, l’<strong>Andra</strong> s’est appuyée sur plusieurscampagnes de reconnaissance qui se sont déroulées de 1994 à 2008 (cf. annexe 1.10). Elles ont amenéà réaliser plus de 40 forages et environ 190 kilomètres de lignes de sismique. Elles ont conduit àprélever plus de 30 000 échantillons de roche et à échantillonner près de 7 kilomètres de carottes.C’est sur cette base de données qu’un modèle géologique a pu être construit (<strong>Andra</strong>, 2009a et<strong>Andra</strong>, 2009b) et qu’une démarche de localisation d’un futur stockage a pu être entreprise. On résumeci-dessous le processus qui a conduit à déterminer les critères géoscientifiques pertinents pourdélimiter les zones géographiques qui sont apparues les mieux adaptées à l’implantationd’infrastructures souterraines de stockage.2.1 La zone de transpositionDans le cadre du Dossier 2005, l’<strong>Andra</strong> a défini les contours d’une zone dite de transposition(<strong>Andra</strong>, 2005a) au sein de laquelle les propriétés de confinement de la couche du Callovo-Oxfordien etles perturbations qu’engendrerait un stockage pouvaient être considérées comme équivalentes à cellesdéterminées dans le Laboratoire de recherche souterrain de Meuse/Haute-Marne. La délimitation decette zone reposait donc sur des critères géométriques (épaisseur et profondeur de la couche) maiségalement sur un ensemble d’informations d’ordre sédimentologique, stratigraphique et structuralpermettant de proposer cette zone, d’une superficie de l’ordre de 250 kilomètres carrés, dans laquellela continuité et l’homogénéité des propriétés de la couche étaient assurées.Les critères permettant de délimiter la zone de transposition, retenus en 2005 et confirmés par lasuite, visent principalement à s’assurer de la qualité des capacités de confinement de la formation duCallovo-Oxfordien. Ainsi, ils reposent sur :- L’épaisseur de la couche : il a été retenu la partie du secteur où l’épaisseur de la formationest supérieure ou égale à celle mesurée au droit du forage HTM102 (situé à un peu plus de2 kilomètres au sud-est du site du Laboratoire souterrain), soit 130 mètres. C’est sur cettebase qu’a été réalisé l’ensemble des calculs de performance et de sûreté associés auDossier 2005.- Le cadre structural : il doit être similaire à celui défini dans l’environnement immédiat duLaboratoire souterrain et ne pas comporter de structure tectonique identifiée. Sur cettebase, la zone de transposition est limitée au sud par les points d’arrêts des différentesfailles tels que constatés aujourd’hui, au sud-ouest par une zone de garde de 1,5 kilomètrepar rapport aux failles de socle, non actives au moins à l’échelle historique, et à l’est parune zone de garde de 1 kilomètre par rapport au fossé de Gondrecourt.- La minéralogie des argilites : sur un plan général, l’apparition d’incursions plus silteuses,vers le nord/nord-est, est très progressive et ne modifie pas drastiquement le cortègeminéralogique des argilites. Cependant, à titre de précaution, le synclinal de Savonnières aété considéré comme la limite nord-ouest de la zone de transposition et la vallée del’Ornain comme la limite nord-est. De façon à optimiser les capacités de sorption de laformation, on a été amené à ne retenir que les zones au sein desquelles l’épaisseur desargilites contenant des minéraux argileux riches en smectites est supérieure ou égale à65 mètres, c'est-à-dire la moitié de l’épaisseur totale prise comme limite (130 mètres).- Le comportement géomécanique de la roche : afin d’éviter l’apparition d’une rupturelocalisée près du front de creusement qui serait le signe d’un changement de nature desperturbations mécaniques et d’être ainsi en mesure de transposer les données sur lesperturbations mécaniques acquises au Laboratoire souterrain, il faut considérer que laprofondeur limite d’implantation d’un stockage dans la couche du Callovo-Oxfordien estproche de 630 mètres. Ceci correspond à une profondeur maximale du toit de la coucheinférieure à 565 mètres.AGENCE NATIONALE POUR LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS 16/145

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