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Compte-rendu de l'AG de 2004

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Contenu : le débat a porté sur les points suivants :Les responsablesPourquoi ces 3 rôles <strong>de</strong> responsables ? Pourquoi dissocier le responsable pédagogique du responsable quipart en camp ? Est-ce que le responsable qui part en camp ne peut pas suivre les aînés pendant lapréparation du projet ?La COBRA a souhaité clarifier le rôle du responsable en dissociant ses 3 rôles :- chef d’unité- responsable- chef <strong>de</strong> camp.Bien évi<strong>de</strong>mment, nous souhaitons que ce soit une seule et même personne qui suive les aînés dans leurprojet et qui ensuite les accompagne en camp. Mais cette séparation <strong>de</strong>s rôles (<strong>de</strong>s profils) permet auxresponsables <strong>de</strong>s engagements variés. On pourra être responsable en Branche Aînée, même si on ne peutpas partir en camp d’été pendant 3 semaines. De même, on pourra tout à fait partir à 2 responsables pouraccompagner une équipe d’aînés.Par ailleurs, la notion d'équipe <strong>de</strong> responsables aînés a aussi son importance pour casser la solitu<strong>de</strong> durépondant, permettre aux aînés l'accès à plusieurs interlocuteurs, et intégrer une approche par les genresdans les équipes <strong>de</strong> responsables, etc.Quelle formation pour les responsables ?Concernant la formation, il nous reste à rédiger un plan <strong>de</strong> formation complet en partenariat avec lacommission formation. Il semble logique <strong>de</strong> partir du cursus existant déjà pour les responsables <strong>de</strong>s autresbranches, avec une approche spécifiquement « Branche Aînée » dans le contenu pédagogique. Le pointd’adaptation le plus notable consisterait en une proposition <strong>de</strong> formation par modules sur plusieurs weekend,moins contraignant qu’une semaine complète pour certaines personnes, en particulier celles quitravaillent.Est-ce qu’on n’arrive pas à trop <strong>de</strong> structuration <strong>de</strong> la branche ? Trop <strong>de</strong> responsables qui vont empêcherles jeunes <strong>de</strong> prendre leur autonomie ? Où est la liberté ?Notre projet n’est pas <strong>de</strong> recréer une unité BM avec <strong>de</strong>s responsables BM, mais bien d’encadrer auminimum les aînés lorsqu’ils en ont besoin, notamment en 1 ère étape (puisqu’ils sortent juste <strong>de</strong>s éclais).Petit à petit (comme c’est censé se faire aujourd’hui), les responsables s’effacent <strong>de</strong>vant l’autonomie <strong>de</strong>saînés, et ne restent que comme référents.Le cadre symboliqueQu’est-ce qui ne plaît pas dans le cadre symbolique <strong>de</strong> l’entreprise ? Pourquoi en changer ?Le cadre « entreprise » qui existait ne fait pas tellement rêver les aînés, il est <strong>de</strong> plus très incomplet etvéhicule <strong>de</strong>s valeurs comme « gagner <strong>de</strong> l’argent » qui ne nous paraissent pas correspondre aux valeurs quidoivent être promues dans le mouvement. Cela correspond en plus à une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s aînés.Le compagnonnageComment matérialiser l’engagement hors mouvement ? Comment ne pas perdre les aînés dans cecompagnonnage ? Quel est l’intérêt du chef d’œuvre ?Nous souhaitons que les aînés aient une occasion d’aller voir ailleurs au moins une fois, et nous sommesconvaincus que cela leur permettra d’avoir un engagement réfléchi par la suite (comme responsable ouailleurs). Nous sommes prêts à prendre le risque <strong>de</strong> les perdre. Nous ne sommes pas là pour former <strong>de</strong>schefs scouts mais <strong>de</strong>s citoyens engagés dans la société.Concernant la durée <strong>de</strong> ce compagnonnage : l’aîné pourra s’engager sur le long terme s’il le souhaite. Nous,nous lui <strong>de</strong>mandons au moins un minimum. Ce sera à négocier avec <strong>de</strong>s associations, <strong>de</strong>s partenaires, quipréfèrent souvent un engagement long terme qu’un court passage.Le chef d’œuvre doit permettre le dépassement, la participation à un événement d’envergure, la réalisation<strong>de</strong> quelque chose d’exceptionnel. Ce ne sera pas toujours possible, selon le type <strong>de</strong> compagnonnage, maisce n’est pas grave.La troisième étapeElle est très individuelle – elle manque d’engagement citoyen par rapport à la société qui nous entoureL’engagement citoyen existe par le biais <strong>de</strong>s 5 domaines <strong>de</strong> développement, qui sont la référence. Et l’idéedu compagnonnage, c’est bien d’aller voir la société qui nous entoure.Même dans cette étape, il y a un rattachement clair avec le reste <strong>de</strong> l’équipe qui reste le lieu où l’on seretrouve pour partager ses engagements, ses doutes, ses questions, son vécu.Le lancementIl y a déjà 2 unités pilotes : Aquitaine et Paris, qui testent cette nouvelle pédagogie.Le lancement aura lieu lors du grand camp national aîné : CANAAN fin août <strong>2004</strong> (VENEZ NOMBREUX !)EEUdF - <strong>Compte</strong>-<strong>rendu</strong> AG <strong>2004</strong> - page 21

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