Prévention des Accidents d'Exposition au Sang (AES)

- Analyser les AES (pour dégager des actions de prévention)- Communiquer au Comité d’hygiène et de sécurité (CHS) (via le médecin-chef) et àl’ensemble des sapeurs-pompiers.VIII- DiscussionIl est très important de faire une campagne de sensibilisation à l’ensemble des sapeurspompiersdans votre département, si ce n’est pas déjà fait. On s’aperçoit à l’analyse des AESque les bilans sanguins à J0 ne sont pas toujours réalisés (en cas de séropositivité ultérieure lesapeur-pompier ne pourra pas prouver qu’il était séronégatif le jour de l’AES. Donc pas de priseen charge en maladie professionnelle).Il est très difficile de faire réaliser le bilan à 1 mois : les sapeurs-pompiers sont faussementrassurés par le bilan à J0 et ne voient pas l’intérêt de faire autant de prises de sang. Il faut leurexpliquer qu’à J0 on ne peut pas présager de l’avenir, que les virus mettent entre 4 à 9semaines (selon les virus) à être dépistés au plus tôt par les techniques de laboratoiresactuelles.Les procédures de soins immédiats ne sont pas toujours bien connues. On voit encore l’emploide molécule comme la chlorexhidine ou l’alcool.Dans chaque département, la prévention des risques professionnels doit être la préoccupationpremière du SSSM. Les AES font partie de ces risques professionnels. Il est capital d’avoir unepolitique de gestion de ces risques et de communiquer.IX- Références bibliographiques- GERES (groupe d’études sur le risque d’exposition des soignants aux agents infectieux),référence nationale incontournable dans la maîtrise des AES en particulier.http://www.geres.org/- Circulaire DGS/DHOS/DSS n° 2003/165 du 2 avril 200 3 relative aux recommandation demise en œuvre d’un traitement antirétroviral après exposition au risque de transmission duVIH (abroge la circulaire n° 228 du 9 avril 1998).- Circulaire DGS/DH/DRT n° 99/680 du 8 décembre 1999 relative aux recommandations àmettre en œuvre devant un risque de transmission du VHB et du VHC par le sang et lesliquides biologiques.- Circulaire DGS/DH n°98/249 du 20 avril 1998 relati ve à la prévention de la transmissiond’agents infectieux véhiculés par le sang ou les liquides biologiques lors des soins dans lesétablissements de santé.- Décret 94-352 du 4 mai 1994 relatif à la protection des travailleurs contre les risquesrésultant de leur exposition à des agents biologiques.- Fédération hospitalo-universitaire de maladies infectieuses et réanimation « Protocolerégional Nord pas de Calais de prise en charge des accidents d’exposition au sang.Septembre 2003.9