DIGESTE ou PANDE eTES, - Histoire du droit
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Si fl.Ytl.tsii{1t'J'eo J vel N!"iS reo$UiCeiSel it.nl!' r:;1f.1n~S()re~iJ: ectu ex'Îtlleryull".De pu,i••te,die i cGndidollc.Cui oblignlionifiJ::ju,,,q)f accedCJepOle$!.84 D 1 G EST 1ciem inqua vult ostendere non esse nOt'um ut<strong>du</strong>œ obligationes in unius persona concurrant.Est autem srecies talis : Si fe:USpromitlcndi reo promittendi heres extiterit,<strong>du</strong>as obligationes sllstinet. lIem, sireus stipulandi extiterit heres rei stipulandi,<strong>du</strong>as species obligatioBis sustinebit.Planè si ex altera earum egerit, utramqueconsumet : videliee! quia natura ohligationulll<strong>du</strong>arum qnas haberet, ea esset,ut cum altera earum in judicium de<strong>du</strong>cereiur1 altera consmueretur.6. Idem Nb. 47 ad Sabùwm.Stipulatus SUffi à reo, nec accepi fidejuss0rem: posleà vola adjicere fidejussorem.Si adjecero, fidejussor obligatur.S. J. Et parvi refert, uhuru purè fideju,soremobligem , an ex die, an sub con·dilione.S. 2.. Adl1iberi autem fidejussor tamfuturœ, qui:'tm prœcedenti ohligationi potest:<strong>du</strong>mmodo sit aliqua l'el :qatul'alisfulura obligatio."1. Vq,ianus lt"b. 55 Digestorom.Quod enim solutum repeE non potest ,convenÎfns est hujus mltlll'ulis obligalioni~fidejussorem accifi posse.X L V l, TI T 1\ E 1.5. Le même au liv. 46 sur Sa!u;l.Julien dit en géllf~ral que celt,j qui estdevenu héritier de celui p<strong>ou</strong>r lequel il estintervenu, est lib-'ré à raison de cet aceessaire,et est seulement obligé comme h~ritier<strong>du</strong> débiteur principal. Enfin il a écrit, si lefidéjusseur est devenu l'héritier de celui p<strong>ou</strong>rlequel il a répon<strong>du</strong>, il est obligé comme débiteurprincipal, mais 11 raison de la fidéjussion,il est libéré. Mais le débiteur principalsuccédant à un débiteur prin.:ipal estobligé des deux obligations; car on ne peuttr<strong>ou</strong>ver quelle est celle qui détruiroit l'autre.Car lorsqu'il y a quelque diŒt>renceentre les obligations, on peut établir p<strong>ou</strong>rrègle que l'une est détruite par l'au Ire.Mais lorsqu'elles sont t<strong>ou</strong>tes deux de mêmepuissance, on ne peut troU\'er de raison p<strong>ou</strong>rquoil'une seroit détruite plutôt que l'autre.Il rapporle cette théorie à une espèce danslaquelle il veut montrer qu'il n'est pasn<strong>ou</strong>veau que deux obligations conc<strong>ou</strong>renten la même pf'rSOl1ne. Telle est SOIl espèce: Si un coobllgé devient hédtier de soncoohligé il est s<strong>ou</strong>mis à deux obligations.De même si un costipulant est devenu héri1Îer de son costipulant, il aura à son profitdeux obligations distinctes. Ii faut remarquerque s'il intente SOIl action envertu de l'une, il Il employé les deux obligations;c'est parce que la nature des deuxobligations qu'il avoit éloit telle que runeétant présentée en jugement, l'autre a a.ussiexercé l<strong>ou</strong>s ses <strong>droit</strong>s.6. Le même au liv. 47 sur Sabin.J'ai stipulé d'un débiteur, et je n'en aipas reçu de caution; après cela je veux yjoindre une caution. Si je l'aj<strong>ou</strong>te, la cautionsera obligée.1. Et peu importe que le fidéjusseur mesoit obligé <strong>ou</strong> purement, <strong>ou</strong> à commen~cel' s<strong>ou</strong>s certain j<strong>ou</strong>r, <strong>ou</strong> s<strong>ou</strong>s condition.2.. On peut recevoir une caution p<strong>ou</strong>r uneohligafion future, de même que p<strong>ou</strong>r uneprécédente, p<strong>ou</strong>rvu que c!'tte obligation}1renne ensuite une existence juste et naturelle."1' Vlpien au liv. 53 <strong>du</strong> Dig'esle.Car ce qui étant payé ne peut plus êtreredelnandé, laisse une obligation naturelleà laquelle peut se joindre une caution.