16LE BUZZLA TRIBUNE VENDREDI 21 JUIN 2013Le moteur de recherche teste en Nouvelle-Zélande l’établissement d’une connexion à partir d’une flotte de ballons dérivantdans la stratosphère. Un projet expérimental généreux et intéressé à la fois.Le projet fou de Google : connecterle monde à Internet par ballons« LOON », COMME UNECONTRACTION DE « BAL-LOON », ( ballon) mais aussicomme le dérivé argotique de« lunatic », autrement dit,« dingue ». C’est ainsi que Google abaptisé son projet expérimental unpeu fou de fournir une connexionInternet alimentée par une flottede ballons dérivant au niveau de lastratosphère. « Cette idée peut semblerfarfelue, mais elle repose sur desbases scientifiques solides », faitvaloir Google sur son blog officiel.DES RELAIS DE CROISSANCEÀ 20 KM AU-DESSUS DU SOLLe moteur de recherche vientd’envoyer 30 ballons au-dessus dela Nouvelle-Zélande, dans larégion de Canterbury, pour untest grandeur nature. L’idée est detrouver une solution pour offrir« un accès Internet abordable àtous », en particulier dans leszones rurales et reculées, alorsque les « deux tiers de la populationmondiale n’ont toujours pasaccès à une connexion rapide et àbon marché », notamment « dansla majorité des pays de l’hémisphèreSud, où le coût d’uneTrente ballons en feuille depolyéthylène dérivent déjà audessusde la région de Canterbury,en Nouvelle-Zélande. [GOOGLE/AFP]connexion Internet dépasse encoreaujourd’hui l’équivalent d’unrevenu mensuel ». On le comprend,Loon est un projet à la foisincroyablement généreux etincroyablement intéressé de lapart de Google, dont les relais decroissance se situent notammentdans ces pays mal connectés. Unprojet ambitieux aussi, comme>>son déploiementde fibre optique au Kansas.Il s’agit de ballons en feuille depolyéthylène, mesurant 15 mètresde diamètre et 12 mètres de haut,conçus pour résister à la pression,alimentés entièrement par despanneaux solaires. Ils sontenvoyés à 20 kilomètres au-dessusde la surface de la Terre (lesHAUTES FRÉQUENCESavions volent à 10 km environ) etvont dériver au niveau de la stratosphère,transportés par le vent.Équipés d’antennes utilisant « unetechnologie de radiofréquence spéciale» (basses fréquences, maispas Wi-Fi), les ballons seconnectent à des récepteurs au sol(en forme de boules rouges, installéssur la façade d’une maisonpar exemple), sur des bandes defréquences dédiées aux applicationsindustrielles, scientifiquesou médicales (2,4 GHz et3,5 GHz), celles du Wi-Fi et duBluetooth (et des micro-ondes)notamment, qui ne requièrent pasd’autorisation particulière. Lesballons se connectent aussi entreeux pour créer un réseau, chacuncouvrant une zone de 40 kilomètres,jusqu’à un relais vers unfournisseur d’accès local.En Nouvelle-Zélande, 50 testeursvolontaires vont essayer cenouvel accès à Internet, à desvitesses dignes de la 3G selonGoogle, pour ce programmepilote. Googlevoudrait ensuite testerson projet dans des paysà la même latitude quela Nouvelle-Zélande et trouverdes partenaires. « Un jour peutêtre,vous pourrez utiliser votretéléphone mobile avec votre fournisseurd’accès actuel pour vousconnecter aux ballons et naviguersur Internet dans les zones qui ensont aujourd’hui dépourvues »,prédit Google. DELPHINE CUNYRenault, propriétaire de la marque roumaine à bas coûts, veut y voir un phénomène de société en Europe occidentale, notammenten France. « Les gens changent leur mode de consommation. C’est une nouvelle attitude vis-à-vis de l’automobile », affirme le groupe.Les Dacia à bas coûts ? Pour les riches aussi !POUR LES « PAUVRES », LESDACIA LOGAN OU AUTRESSANDERO ? Non, pas seulement !Renault, propriétaire de la marqueroumaine à bas coûts, veut y voir, aucontraire, un phénomène desociété. « Les gens changent leurmode de consommation. C’est unmouvement de fond, une nouvelleattitude des consommateurs vis-àvisde l’automobile. Et, quand la crisesera finie, ce phénomène restera »,plaide Arnaud Deboeuf, directeurdu programme Entry (« entrée degamme ») du groupe tricolore. Cesnouveaux automobilistes « ne sontpas forcément des gens financièrementcontraints, mais des consommateursqui ont un niveau d’exigencepas trop élevé. Ce sont des gens quiveulent quelque chose de suffisant,sans plus », souligne le dirigeant.<strong>La</strong> Dacia Sandero, de la tailled’une Renault Clio, peut servir!"#$%&'(!$")'*+),$%(-*%.)/-),'%(.)/*)#0,)12)3'*..&'"")-4*!5!6%-!"#$%#&'())*'++,#)-./010#23#43)1/-+#2(#567,#8-()#/+9-:*3#23#;
RCS 507 523 678NOUS FINANÇONSCE QU’IL Y ADE PLUS PRECIEUXDANS L’ENTREPRISE :L’INNOVATION.NOTRE VOCATION ESTDE PRENDRE DES RISQUESAUX CÔTÉS DES ENTREPRISES.Pour contacter bpifrance de votre région :bpifrance.frbpifrance, la banque publique d’investissement est le regroupement d’OSEO, CDC Entreprises, FSI et FSI Régions.