La RSE, de nouveaux défis pour les juristes - AFJE

Lorraine | L’ACTUALITÉ EN RÉGION51de la part des étudiants. Il est prévuque nous présentions l’AFJE et lemétier de juriste d’entreprise lors dela prochaine journée des métiers dudroit à Nancy, et le premier projet deparrainage devrait pouvoir démarrerau cours de la prochaine annéeuniversitaire.Un autre point de collaboration avecl’Université concerne la mise en placede formations d’excellence réservéesaux professionnels du droit, dont naturellementles juristes d’entreprise. LeDoyen a notamment souhaité savoirquelles thématiques particulièresétaient susceptibles d’intéresser lesPARCOURSjuristes de la région. Il est prévu queles adhérents AFJE aient un accèsprivilégié à ces journées de formationà la faculté de Droit de Nancy.Vous avez également œuvrépour l’ouverture de l’AFJEà des métiers proches dujuriste d’entreprise. Pouvezvousnous en dire plus ?J’ai fait une présentation de l’AFJEà l’Association Nationale des DRH(ANDRH) de Lorraine, car j’aimeraisqu’on leur propose des expertises endroit du travail. Je pense qu’on peutles aider dans certains domaines,Juriste de formation, Sylvie Gatto a rapidement intégré un cabinet d’expertise comptable,EXPERTIS CFE, initialement en tant que juriste en droit des sociétés, puis responsable duservice juridique. Juriste de l’entreprise, elle s’occupe également de la partie RH et droitsocial. Le groupe EXPERTIS CFE emploie près de 200 personnes.et on pourrait envisager des actionscommunes. Nous avons égalementet surtout réussi à faire ouvrir l’adhésionà l’Association à des personnestravaillant dans des cabinets comptablesou des fédérations professionnelles,pour des profils qui ne correspondentpas à la définition stricte dejuristes d’entreprise, mais qui sont desjuristes, travaillant sur des thématiquesqui nous intéressent forcément. Cetravail d’ouverture est très intéressant,nous souhaitons créer, à notre petiteéchelle, un effet de rapprochemententre professions. Depuis deux ansils peuvent devenir membres. Le toutreste de faire connaître l’AFJE et de serapprocher des acteurs locaux, notammentdes experts comptables. Il fautpouvoir se retrouver, discuter, échangeret faire en sorte que les juristes sesentent moins seuls.■ Propos recueillis parMichele ZingariJuriste d’Entreprise Magazine N°14 – Juillet 2012